1 - J. KRYNEN, L’empire du roi. Idées et croyances politiques en France XIII^e-XV^e siècle, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1993, p. 6.

2 En effet, la province du Roussillon n’a été intégrée que très ponctuellement à la monarchie française durant la période évoquée.

3 Pour un exemple d’ajustement institutionnel voir : D. Baisset, « L’abaissement du privilège de clergie en Roussillon : un enjeu politique majeur au lendemain du traité des Pyrénées », L’Eglise, le clergé et les fidèles en Languedoc et en pays catalans XVI^e- XVIII^e siècle, PUP, 2013, p. 141-156.

4 Sur cette question voir, entre autres, B. Hours, L’Eglise et la vie religieuse dans la France moderne XVI^e-XVIII^e siècle, PUF, 2000.

5 R. Muchembled, Société et mentalité dans la France moderne XVI^e-XVIII^e siècle, Armand Colin, 1990, p. 70.

6 Ibid.

7 D. Baisset, Politique et religion dans le diocèse d’Elne (1659-1715). Contribution à l’étude du processus d’assimilation de la province du Roussillon au royaume de France, th., droit, 2 vol. , Toulouse, 1997.

8 La légende veut qu’il ait été composé pendant la vigile pascale de 387, Saint-Ambroise, voyant Saint-Augustin sortir de l’immersion baptismale, rendit alors grâce au seigneur de cette nouvelle victoire en s’écriant « te Deum laudamus ». M. Fogel, Les cérémonies de l’information dans la France du XVI^e siècle au milieu du XVIII^e siècle, Paris, 1989, p. 154.

9 Il contenait l’énoncé de la croyance en la Sainte Trinité, tel qu’il fut prononcé au concile de Nicée en 325. Ibid.

10 Ibid.

11 Ibid.

12 1694, T. II, p. 533.

13 A. Furetiere, Dictionnaire universel contenant généralement tous les mots françois tant vieux que modernes, et les termes de toutes les sciences et des arts, A. La Haye, 1727, t. IV.

14 Dictionnaire universel françois et latin vulgairement appelé dictionnaire de trévoux, Paris, 8 t., 1771, t. VII, p. 1001.

15 M. Fogel, « Propagande, communication, publication : points de vue et demande d’enquête pour la France des XVI^e-XVII^e siècles », Culture et idéologie dans la genèse de l’Etat Moderne, Actes de la table ronde organisée par le centre national de la recherche scientifique et l’école française de Rome, Rome, 15-17 octobre 1984, Collection de l’école française de Rome, publié avec le concours du CNRS, 1985, p. 329.

16 Ibid.

17 Isambert, Recueil général des anciennes lois françaises, t. XX, p. 554.

18 M. Fogel, « Propagande, communication, publication : points de vue... », op. cit., p. 329.

19 H. Drevillon, Les rois absolus 1629-1715, Belin, 2014, p. 98-99.

20 E. Suire, Pouvoir et religion en Europe XVI-XVIII^e siècle, Armand Colin, 2013, p. 147.

21 J. Cornette, Le roi de guerre, essai sur la souveraineté dans la France du Grand Siècle, Ed. Payot et Rivages, 1993, p. 225.

22 Ibid.

23 Les te Deum annoncent ainsi dans la province du Roussillon les naissances royales. Arch. Dép. des Pyrénées-Orientales, 1C 1534, 1C 1535, 112EDT 826 et 59J 42 (Sauf mention contraire, toutes les références ci-après sont tirées de ce fonds d’archives).

24 R. SALA a pu écrire à ce propos : « Le règne de Louis XV réconcilie les Roussillonnais avec la monarchie française. Le Roussillon suit d’ailleurs l’exemple du Royaume qui a tremblé pour un enfant de cinq ans, épargné par la mort […]. A l’exemple du royaume, le Roussillon s’est pris d’affection pour son roi. La province se sent alors moins étrangère. Le 22 novembre 1722, Elne célèbre « dans un grand contentement » le couronnement et le sacre du « Très Haut, Très excellent et très puissant prince Louis XV ». Un solennel te Deum est chanté dans la cathédrale en présence du conseil politique et de toutes les confréries » ; R. Sala, Dieu, le roi, les hommes – Perpignan et le Roussillon (1580-1830), Ed. Llibres del Trabucaire, 1996, p. 91.

25 C’est avec Louis XIV « que se structure un système de pensée, d’expression et d’action qui est à la fois le produit d’un rapport de forces et d’une culture politique […] un ensemble de représentations, de valeurs et de comportements qui s’appliquent ici au domaine propre du pouvoir et du gouvernement », A. Croix et J. Queniart, De la renaissance à l’aube des lumières – Histoire culturelle de la France, Ed. du Seuil, 2005, p. 333.

26 E. Suire, op. cit., p. 147.

27 Ibid.

28 F. Vicens, « Livre de Raison d’un Catalan du XVII^e siècle à Prades », Revue d’histoire et archéologie du Roussillon, II, Perpignan, 1901, p. 284-287. L’auteur présente le document en ces termes : « Ce livre ou plutôt ce cahier de raison, car il ne se compose que de seize feuillets, grand format, garantis par une couverture en parchemin, commence en 1643 et finit en 1684 [...] c’est l’œuvre de François Gari, un bon bourgeois ».

29 Ibid. p. 286-287.

30 Dès 1663, Louis XIV précisait, dans les Instructions destinées au Dauphin, qu’« un prince ou un roi de France doit voir dans ces divertissements autre chose que de simples spectacles. Les peuples se plaisent au spectacle […]. Par là nous tenons leurs esprits et leurs cœurs […] ; et, à l’égard des étrangers, ce qui se consume en ces dépenses qui peuvent passer pour superflues fait sur eux une impression très avantageuse de magnificence, de puissance, de richesse et de grandeur », cité par A. Croix et J. Queniart, op. cit., p. 365.

31 L’ouvrage anglais de Peter Burke the Fabrication of Louis XIV illustre parfaitement le fait qu’avec Louis XIV, c’est une image du roi et du pouvoir qui est « fabriquée » et donnée à voir, A. Croix et J. Queniart, op. cit., p. 337.

32 « Nous avons bien voulu vous en donner advis par cette lettre et vous dire que pour rendre cette feste d’autant plus celebre nostre intention est que ayez audit iour cinq septembre de chaque année a commenser par la présente à vous rendre en corps et en robes rouges en la dite église cathédrale pour assister a l’office qui s’y fera pontificalement par le sieur Evesque d’Elne ». 2B 92, Registre secret, f° 137.

33 Gp 164.

34 R. Muchembled, op. cit., p. 127.

35 C. Beaune, op. cit., p. 11.

36 A. Croix et J. Queniart, op. cit., p. 343.

37 Cité par H. Drevillon, op. cit., p. 126.

38 Ibid.

39 Ibid.

40 Ibid., p. 129.

41 « Répétitifs par définition les rituels semblent n’avoir d’autre objet que cette répétition même […]. Un rituel est finalisé, même si cette fin n’apparaît pas clairement aux observateurs. Le rituel entend transformer les participants acteurs ou spectateurs ; il instaure ou renouvelle des liens sociaux entre individus ou entre groupes [...]. Lorsque le renouvellement, l’instauration de ces liens sociaux intéressent l’ensemble d’une communauté, gouvernant et gouvernés, souverains et sujets [...] le rituel agit sur la distribution des pouvoirs de façon implicite ou explicite », C. Klapisch-Zuber, « Rituels publics et pouvoir d’Etat », Culture et idéologie… op. cit., p. 136-137.

42 Pour un auteur comme Jean Bodin la souveraineté tenait en « ce qui unit heureusement tous les membres et partis et tous ménages et collèges en un corps », qui doivent, sous peine de rompre, reconnaître à chaque instant leur totale soumission, la souveraineté ne pouvant être que continuelle et absolue. j. Bodin en quête de l’équivalent romain de cette puissance suprême retenait la notion de majestas, J. Bodin, République, Paris, 1576, L. 1, chap. VIII, p. 122.

43 1C 1531.

44 M. Fogel, Les cérémonies… op. cit, p. 158.

45 Ibid.

46 Gp 164, lettre du roi adressée à l’évêque « je vous fait cette lettre pour vous dire que mon intention et que vous fassiez chanter le Te Deum dans votre Eglise Cathédrale et autres de votre Diocèse [...] et que vous invitiez tous ceux qui ont accoutumé d’y assister ».

47 G 387.

48 1C 1532, « Relation des réjouissances publiques faites à la maison du consistoire du domaine du Roy à Perpignan, le dimanche 2 octobre 1729 et les deux jours suivants, à l’occasion de l’heureuse naissance de Monseigneur le Dauphin ».

49 Ibid., 1730 réjouissances faites à l’occasion de la naissance de Monseigneur le Dauphin. De même, AC. de Thuir, 167EDT 65, fêtes pour la naissance du Dauphin paiement de 60 francs « y ço per haver sonada la copla per 4 dias », à d’autres pour avoir joué du tambour, pour le feu d’artifice…

50 M. Fogel, Les cérémonies... op. cit., p. 375.

51 Ibid.

52 Tel fut le cas par exemple à l’occasion des deux te Deum chantés en action de grâce en raison de la guérison de Louis XV (15 et 24 août 1721). G 242.

53 E. Suire, op. cit., p. 80.

54 1C 1532.

55 Ibid., p. 3-4.

56 « Il y eut pendant trois jours des danses publiques à la mode du pays ». Ibid., p. 5.

57 1C 1532.

58 H. Drevillon, op. cit., p. 98.

59 M. Cottret, « Edmond Richer (1539-1631) : la politique et le sacré », in H. Mechoulan (dir.), L’Etat Baroque (1610-1652), étude liminaire de E. Le Roy Ladurie, préface de A. Robinet, Paris, 1985, p. 171.

60 Sur l’attitude des élites roussillonnaises vis-à-vis du pouvoir royal voir, entre autres, pour le XVII^e siècle : O. Jane, Louis XIV et la Catalogne – De la politique au Sud de l’Europe au XVII^e siècle, PUP, 2016, chap. IV « Les élites catalanes et la France », p. 193-231.

61 1C 1532. Relation des réjouissances publiques faites à la maison du consistoire du domaine du roi à Perpignan.

62 Ibid.

63 « Le Te Deum a été chanté très solennellement au bruit du canon [...]. Toutes les autres villes, et même les principales communautés de la province à la suite des Te Deum qui y ont aussi été chantez ont témoigné leur joye par des illuminations, par des danses, par des combats de taureaux, et par d’autres réjouissances conformes a leurs différents usages ». 1C 1532.

64 Nous avons trouvé des traces de ces célébrations à Perpignan, Elne, Villelongue-dels-Monts, Claira, Thuir et Ille.

65 H. Drevillon, op. cit., p. 5.

66 Ibid.

67 À ce propos les dictionnaires des XVII^e et XVIII^e siècles, Furetière et Trévoux notamment, évoquent s’agissant des te Deum « un hymne ou un cantique qui […] se chante extraordinairement avec pompe et cérémonie, pour rendre publiquement grâce à Dieu d’une victoire militaire ».

68 Voir sur les questions idéologiques et politiques avant 1659 : « Le rapprochement idéologique des Catalans avec la France », O. Jane, op. cit., 2016, p. 194 et s.

69 Il y eut un autre te Deum en avril 1642 pour la prise de Collioure. Perpignan était en fait la 17^e célébration d’une victoire depuis l’ouverture de la guerre, il devait y en avoir 25 autres jusqu’à la paix des Pyrénées. M. Fogel, Les cérémonies… op. cit., p. 216-217.

70 Ibid.

71 2B 56.

72 Ibid.

73 R. Sala, op. cit., p. 87.

74 Ibid.

75 Ibid.

76 M. Fogel, Les cérémonies… op. cit., p. 232.

77 AC de Thuir, 167EDT 8, f° 360.

78 AC de Thuir, 167EDT 8.

79 R. Sala, op. cit., p. 84.

80 1C 1698 et 1C 1762.

81 Voir H. J. Martin, Livre, pouvoir et société à Paris au XVII^e siècle, Genève, 1969.

82 - J.-P. Seguin, L’information en France de Louis XII à Henri II, Genève, 1961, p. 43.

83 M. Fogel, « 1620-1660 : constitution et fonctionnement d’un discours monarchique sur la guerre, l’information comme cérémonie », in H. Mechoulan (dir.), op. cit., p. 377. Par ailleurs il est à noter que la lettre royale ordonnant le te Deum à l’occasion d’une victoire militaire obéit à sa nature de texte officiel et relève de la catégorie des lettres de cachet, ibid., p. 341. Voir aussi 2B 56.

84 Ibid., p. 337-338.

85 M. Fogel, Les cérémonies… op. cit., p. 232.

86 Ainsi en 1672, un discours devant le Conseil souverain du Roussillon fut fait en catalan sous le titre : « La religio y christina unidas por las victorias de nostre gran monarca Luis 14 de deu donat », il s’agit d’un mélange de louange sur Louis XIV à propos de la justice, de la religion et surtout des victoires militaires. 1C 1407.

87 Ces écrits étaient d’abord destinés aux gouverneurs, cours souveraines, prélats, membres du corps de ville... Mais l’on sait aussi, qu’au-delà des autorités désignées, c’est à l’ensemble des sujets que ces lettres sont adressées.

88 1C 1313, Arrêt du Conseil d’Etat du roi qui fixe le nombre d’imprimeurs dans la généralité de Roussillon à deux dans la ville de Perpignan.

89 M. Fogel, « Propagande, communication… op. cit., p. 329.

90 Ibid., p. 330.

91 M. Fogel, Les cérémonies… op. cit., p. 235 et Gp 164.

92 AC de Thuir, 167EDT 65, Fêtes pour la naissance du Dauphin : au frère Thomas Amanrich, dominicain, pour avoir fait le panégyrique de la naissance du Dauphin 9 livres… ; AC de Perpignan 112EDT 1, Livre vert Majeur, f° 421, v°, janvier 1704, panégyrique fait en l’honneur de sa majesté ; Gp 6.

93 2B 56. Il y eut, au bas mot, 110 lettres de cachet pour ces seules célébrations en Roussillon, entre 1657 et 1762.

94 M. Fogel, « 1620-1660… op. cit., p. 347-349.

95 Ibid., M. Fogel cite à cette occasion A. Devyver, Le sang épuré, Bruxelles, 1973.

96 En effet, en Roussillon les bourgeois-honorés résultaient d’un privilège de la ville de Perpignan, dont l’origine remonte au temps où le Roussillon appartenait au royaume d’Aragon et qui fut maintenu lors de l’annexion du Roussillon à la France. La ville jouissait du droit de créer annuellement des bourgeois nobles ou citoyens nobles. Toutefois la question s’était posée s’agissant de la véritable noblesse de ces bourgeois. Situation d’autant plus épineuse qu’au XVIII^e siècle sont venues se greffer les prétentions à la noblesse des avocats-docteurs en droit qui se déclaraient en tout point égaux aux bourgeois nobles. Ainsi, les bourgeois nobles de Perpignan jouissaient de la plupart des privilèges de la noblesse et prétendaient en avoir la pleine propriété, les nobles soutenaient pour leur part qu’ils n’en avaient qu’un simple usage, sorte d’« usufruit » de noblesse, ne pouvant dès lors la transmettre à leurs descendants. Enfin les avocats-docteurs en droit prétendaient qu’ils avaient joui, en vertu de leurs grades, de tous les honneurs, privilèges et exemptions attribués aux citoyens nobles. Pour sa part, le Conseil d’Etat avait décidé à ce propos dans un arrêt de février 1789 : « que les parties se contiendrons dans le même état où elles étaient avant le commencement de l’instance ; qu’elles seront tenues de se renfermer respectivement dans les anciennes dénominations qui leur étaient propres […] et néanmoins défense de rien faire ni attenter de contraire à leurs droits reconnus et non contestés […] les bourgeois ou citoyens nobles […] continueront à jouir et user librement de tous les droits et privilèges, aux termes et en conformité des règlements. En laissant subsister au surplus l’exercice du droit, qu’à la ville d’élire annuellement des citoyens nobles […]. Pour ce qui est de la réclamation formée par l’ordre des avocats […] le principal se trouvant réglé et assoupi, ce qui n’est qu’un accessoire d’un intérêt médiocre, auquel les parties sont peu attachées, sera facile à arranger à leur satisfaction mutuelle », P. Poeydavant, Le Roussillon à la fin de l’Ancien Régime, BSASL des P.-O., XCV^e vol. , Perpignan, 1987, p. 124-126. Pour aller plus loin sur ces questions le lecteur pourra avec profit consulter : F.-Paul Blanc « Le grade de docteur en médecine délivré par l’université de Perpignan et l’appartenance au second ordre » et « L’anoblissement par la collation du grade de docteur ès droits de l’université de Perpignan d’après l’Epitomé de Bosch », L’Université de Perpignan (1350-2000) tradition humaniste et modernité scientifique, PUP, p. 57-100. Pour une approche plus large de cette problématique voir du même auteur : « La noblesse municipale de Perpignan. Essai de définition juridique », BSASL des P.-O., Ce vol. , Perpignan, 1992, p. 65-84 et « Un privilège catalan à l’épreuve du droit français ; les bourgeois nobles de Perpignan et le second ordre 1659- 1789 », La ville et les pouvoirs, Actes du colloque du huitième centenaire de la charte de Perpignan, 23-25 octobre 1997, Perpignan, ICRES 2000, p. 385-394.

97 D. Baisset, « L’entrée et le séjour de Louis XIV à Perpignan : un geste politique », La ville et les pouvoirs, actes du colloque du huitième centenaire de la charte de Perpignan, 23/25 octobre 1997, PUP, 2000, p. 371-384.

98 H. Drevillon, op. cit., p. 438.

99 Ibid., p. 439.

100 A. Zink, Pays et paysans gascons sous l’Ancien Régime, th., Histoire, Paris l, 1985, 9 vol. , 2922 p., cité par M. Fogel, Les cérémonies… op. cit., p. 282.

101 R. Muchembled, Société et mentalités dans la France moderne XVI^e-XVIII^e siècle, op. cit., p. 77.

102 - R. Sala, L’affaire Xaupi, libertins et dévots à Saint-Laurent de Cerdans 1730-1745, Préface de P. Chaunu, colleccio Historia, Ed. del Trabucaire, Perpignan, 1990, p. 77.

103 Ibid., p. 78.

104 G 242, te Deum chantés pour les succès des armées françaises du 3 au 17 janvier 1734. Le 3 février 1734 : pour les victoires en Italie, le 1er août 1734 pour la prise de Philipsbourg, le 10 août pour la bataille de Guatalla, etc.

105 1C 1698.

106 Ibid.

107 2B 55. Concernant la période louis-quatorzienne nous avons inventorié onze célébrations entre le 18 octobre 1662 et le 16 février 1710.

108 2B 56.

109 G 242, autres exemples de la fréquence de ces te Deum. Au mois de janvier 1734, plusieurs te Deum furent chantés pour le succès des armées françaises.

110 Il y eut, durant le règne personnel de Louis XIV, 87 ordres de te Deum, dont 11 pour la paix. M. Fogel, « 1620-1660… op. cit., p. 340.