Version classiqueVersion mobile

De l’art d’être conservateur

 | 
Martin Galinier

Troisième thème : Musées de site et Archéologie

La naissance d’un Musée : l’expérience du Musée des Forums Impériaux à Rome

Lucrezia Ungaro et Marina Milella

Texte intégral

1La zone archéologique centrale de Rome conserve les restes du centre religieux, politique et administratif de la ville antique, le « centre du pouvoir » de l’empire. Parmi les réalisations architectoniques qui exprimaient au mieux par leur monumentalité la puissance romaine, se détachent les Forums Impériaux (la série de places réalisées à côté du vieux Forum Romain pendant à peu près un siècle et demi, de César à Trajan), et les Marchés de Trajan, maintenant reconnus comme siège administratif lié aux places impériales (Fig. 1).

2Le bureau qui s’occupe de ce complexe monumental appartient à la Surintendance de la Municipalité de Rome. L’État, à travers ses structures périphériques (en particulier la Surintendance Archéologique de Rome), détient la tutelle, mais c’est la Municipalité qui exerce cette tutelle à travers la conservation, la restauration, la gestion et la valorisation des monuments.

  • 1 Contributions de S. RIZZO, R. SANTANGELI VALENZANI, R. MENEGHINI et autres, en Crypta Balbi – Fori (...)

3Après les premiers travaux du XIXe siècle et les grandes fouilles réalisées entre 1924 et 1940 à peu près, les dernières fouilles des Forums Impériaux, réalisées à l’occasion du Jubilé de l’an 2000, ont modifié la situation : quelques 14 000 m2 nouveaux, pertinents au Forum de César, au Temple de la Paix et au Forum de Trajan, ont été mis au jour : il s’agit des plus importants travaux de fouilles urbaines jusqu’ici réalisés à Rome1. Les résultats scientifiques ont été extrêmement considérables, tant du point de vue de la reconstruction des ensembles des forums, que pour les nouveaux et importants éléments de marbre retrouvés.

Fig. 1 : Les Marchés de Trajan, vue d’ensemble.

Fig. 1 : Les Marchés de Trajan, vue d’ensemble.

Pourquoi le Musée des Forums Impériaux ?

4Rome est riche de Musées d’Art Antique, soit historiques, soit de formation récente, mais il manque encore un Musée dédié à l’architecture romaine, thème extrêmement difficile pour l’exposition, mais en même temps de grande attraction pour le public, même de non-spécialistes.

  • 2 L. UNGARO, « Il Museo dei Fori Impériali », en Crypta Balbi – Fort Imperiali. Archeologia urbana a (...)

5Les édifices des forums, par leur importance, représentent par eux-mêmes le noyau d’un tel Musée et permettent d’affronter le thème du point de vue d’un système de musée global, qui puisse unifier, dans un seul parcours de visite, les restes des anciens édifices qui sont visibles dans les zones en plein air et les fragments de leur décoration, à recomposer dans les espaces d’exposition couverts2.

6Les édifices des Marchés de Trajan ont été retenus comme siège principal du Musée (Fig. 2), auquel s’ajoutent d’autres zones couvertes, comme celles souterraines de la Basilique Ulpienne et de la Bibliothèque occidentale dans le Forum de Trajan.

7Héberger dans les Marchés de Trajan une exposition permanente a signifié être attentif à concilier les exigences de la tutelle et de la conservation du monument archéologique avec celles de l’adaptation technologique du siège du Musée.

8Le complexe a été, et est encore aujourd’hui, intéressé par un ensemble très articulé de travaux visant à assurer l’entretien extraordinaire, la restauration et l’adaptation du monument. Malgré la discontinuité du travail, les divers projets et les différentes directions des travaux, on a réussi à tisser un fil conducteur logique, soit pour les restaurations, soit pour les travaux d’adaptation fonctionnelle.

  • 3 L. UNGARO, « Mercati di Traiano : restauri, funzionalizzazione, studio del complesso. Note prelimin (...)
  • 4 Il s’agit de deux projets : le premier (architectes Luigi Franciosini et Riccardo D’Aquino) pour le (...)

9Les restaurations ont été caractérisées par des réparations discrètes des structures, lorsqu’effectivement cela était nécessaire pour leur conservation, évitant le plus possible de reconstruire3. Ces travaux ont consisté en la restitution au circuit de visite de zones jusqu’ici marginales, comme celles du Petit Hémicycle et du Jardin des Milices (Fig. 3), qui avaient été abandonnées depuis l’époque de la « découverte ». Les travaux récents ont permis de reconstruire tout le parcours extérieur du monument en un système continu, qui est aussi un itinéraire de visite accessible à tous4.

Fig. 2 : Axionométrie des Marchés de Trajan.

Fig. 2 : Axionométrie des Marchés de Trajan.
  • 5 Le projet d’adaptation fonctionnelle des Marchés de Trajan est du Studio RA Consulting (architectes (...)

10Le problème le plus épineux à affronter a été celui de l’abattement des barrières architectoniques : en effet, les Marchés de Trajan se développent sur six niveaux à partir de celui correspondant au Forum, reliés entre eux par des escaliers souvent raides (Fig. 6, pl. VI). La disposition des installations pour liaison verticale n’a pas été un problème facile à résoudre, à cause de la nécessité de ne pas envahir les structures originales romaines, et d’unir donc le respect pour le public avec le respect pour le monument (Fig. 7)5.

  • 6 L’étude a été conduite par le « Centra CNR Conservazione Opéré d’Arte » de Rome, directeur prof. Gi (...)

11La nécessité de protéger la Grande Salle et sa voûte romaine contre la pollution atmosphérique, mais aussi acoustique, a suggéré une fermeture réalisée avec des grandes plaques de polimetilméthacrylate (Fig. 4), un matériel qu’une étude conduite par le Centre National pour les Recherches italien6 a prouvé être de transparence supérieure à celle d’une vitre, résistant aux chocs et aux rayures et aussi de facile entretien.

12L’objectif du Musée est celui de « communiquer » l’architecture des Forums Impériaux et, à travers d’elle, les différents aspects du thème plus ample de l’architecture romaine, et sans oublier en même temps le symbolisme des représentations figurées, la circulation des modèles constructifs et décoratifs dans l’empire romain, l’évolution diachronique de la zone occupée par les forums avant et après leur édification. Raconter les Forums doit signifier reconstruire la volumétrie des édifices, laquelle est difficile à imaginer pour le public.

  • 7 Le projet pour l’exposition des fragments dans les salles du Musée est du « Studio II Laboratorio » (...)

13Rapprochés par ce clair mais difficile objectif, archéologues, architectes de différentes origines, experts en communication ont travaillé ensemble et se sont confrontés avec ces thèmes et avec les conditionnements du « cadre ». Le projet du Musée qui vient de cette collaboration7 met au premier plan les exigences du public, parce que, il est bien de le rappeler, le travail des spécialistes et des administrations publiques a un sens s’il réussit à contribuer à la formation culturelle du public de toutes les tranches sociales et de toutes les générations.

Fig. 3 : Le parcours accessible dans le Jardin des Milices.

Fig. 3 : Le parcours accessible dans le Jardin des Milices.

Fig. 4 (a et b) : Projet de fermeture de la Grande Salle.

Fig. 4 (a et b) : Projet de fermeture de la Grande Salle.

14Les critères mêmes avec lesquelles les œuvres seront exposées dans le Musée ne sont qu’une partie de l’ensemble du projet de communication : il n’était pas possible, en effet, de se limiter à l’exposition de « belles pièces » provenant des Forums, mais il a été nécessaire de présenter les ensembles décoratifs et architectoniques des édifices antiques, en passant du simple fragment à la recomposition des nœuds structurels et architectoniques.

15Pour la fonction des pièces localisées dans la Grande Salle, qui constituera l’entrée principale du Musée, on a prévu quelques services d’accueil (billetterie, librairie, informations) et une série de salles destinées à la présentation multimédiale des ensembles des Forums, rappelés chacun par une sculpture symbolique. Les salles du Corps Central (Fig. 8, pl. VI), communicant avec le rez-de-chaussée de la Grande Salle sont destinées, pour raison de sécurité, à un afflux contrôlé ; en conséquence elles recevront une petite section dédiée à l’épigraphie et une salle de consultation informatique pour qui a besoin ou désire approfondir ses propres connaissances sur les Forums utilisant la banque de données du Musée.

16Aux étages supérieurs de la Grande Salle se développeront les sections individuelles dédiées aux Forums de César et de Nerva et au Temple de la Paix.

  • 8 La recomposition est exposée au Martin Gropius Bau de Berlin (1 mars-2 juin 2002) et à la Kunst- un (...)

17Au Forum d’Auguste seront installées deux sections, pour exposer les résultats des études qui ont amené des nouvelles propositions de reconstitution des édifices. Une première section occupera les salles de « représentation » du premier étage du Corps Central : les points de force en seront les recompositions d’une partie de l’ordre de portiques et de la splendide décoration de l’attique, avec un clipeus (bouclier) de Jupiter Ammon et une caryatide8.

18Au dernier étage se développe la deuxième section, qui s’inspire de la riche décoration du Temple de Mars Vengeur pour aborder le thème de la mémoire de l’antique à travers dessins, incisions et livres des auteurs et artistes majeurs de la Renaissance.

19La visite au dernier étage du complexe sera enrichie par un arrêt sur la terrasse de couverture de la Grande Salle, de laquelle on jouit d’un splendide panorama sur les ruines des Forums. Tout l’itinéraire mettra aussi en relief la structure architectonique des Marchés eux-mêmes et pourra faire usage des vues soit vers les Forums, soit vers le Jardin des Milices.

20La section dédiée au plus majestueux des Forums, celui de Trajan, trouve son emplacement naturel dans les deux Salles aux extrémités du Grand Hémicycle, salles qui recevront les recompositions des attiques des façades de la Basilique Ulpienne et du portique oriental de la place, avec sculptures de Daces alternées de reliefs avec pile d’armes ou bien de clipeus (boucliers) avec portraits. Les deux salles, à l’étage même du Forum, mettent particulièrement en évidence l’étroit lien entre les matériaux exposés et les vestiges des édifices auxquels ils appartenaient, ouvrant un parcours d’exposition qui se poursuit forcément dans la Basilique Ulpienne et dans la Bibliothèque occidentale.

21La communication est devenue un thème central du débat sur le futur du Musée comme institution. Le but est de toucher tous les segments possibles de public, avant tout en faisant bien comprendre la valeur cognitive du Musée à travers l’emploi de moyens de communications soit traditionnels, soit innovants.

22Le système de communication multimédial prévu pour le Musée des Forums Impériaux représente un moyen articulé et flexible pour répondre aux diverses exigences du public et s’intègre dans l’organisation prévue. La multimédialité en particulier n’a pas été vécue comme un appendice « à la mode » à l’exposition, mais pensée comme méthode de lecture et d’usage du complexe des Marchés et des Forums, et surtout comme instrument de reconstruction tridimensionnel d’une architecture qu’il n’est pas possible de présenter concrètement autrement que par morceaux et fragments.

  • 9 Les matériaux ont été réalisés par la « Federazione Nazionale delle Istituzioni Pro Ciechi » et l’i (...)

23Un autre thème qui a semblé particulièrement important est celui de la possibilité d’une approche modulée aux contenus du Musée. Une série d’activités ont été commencées, adressées aux aveugles, mais qui, à travers une approche multisensorielle des ruines antiques et, dans le futur, des œuvres exposées, sera une occasion d’enrichissement pour tous. Pour le moment a été expérimenté un itinéraire dans le Forum de Trajan, qui bénéficie de matériaux réalisés exprès9 : il s’agit d’une maquette de la reconstruction du Forum à explorer avec les mains, accompagnée de fiches tactiles avec des textes en braille et des dessins en reliefs des principaux nœuds architectoniques des édifices antiques (Fig. 5).

Fig. 5 : Maquette à destination des non-voyants.

Fig. 5 : Maquette à destination des non-voyants.

24Ce public, aux exigences duquel on s’efforce ainsi de répondre, doit aussi être impliqué, intéressé et « amené » à utiliser les instruments qui sont offerts pour son enrichissement culturel. Le fait est qu’aujourd’hui un musée ne peut pas se baser seulement sur sa propre collection, même exceptionnelle : il ne peut pas simplement « être », mais doit développer ses activités et communiquer son contenu culturel, en s’ouvrant à d’autres formes artistiques et aux nouvelles applications techniques.

25De ce point de vue, les autres formes artistiques ne doivent pas être considérées comme supplémentaires, mais comme une partie qualifiante de sa vie : de là la nécessité de choisir représentations théâtrales, concerts, lectures publiques qui s’intègrent naturellement dans le contexte. Le Musée, en d’autres termes, doit sortir du cercle fermé de ses propres murs et de ses propres trésors pour devenir un lieu de propositions et un point de repère habituel pour son public, sans pour cela tomber dans le spectacle de facile consommation, éphémère, ce qui n’est pas du tout facile à éviter.

  • 10 On cite quelques-unes des activités du 2000 et 2001 :
    Lectures de « L’Inferno » de Dante Alighieri p (...)
  • 11 Les expositions d’Art contemporain dans les Marchés de Trajan pendant les deux dernières années : R (...)

26De telles opérations culturelles sont en cours dans les Marchés de Trajan et dans les Forums Impériaux depuis 1993, avec un succès croissant soit pour les visites guidées et les autres activités10, soit pour des expositions d’Art contemporain : de grands artistes d’aujourd’hui se sont ainsi mesurés avec les espaces anciens des Marchés dans lesquels étaient insérées leurs œuvres, offrant un fascinant dialogue entre antique et moderne11.

27Dans ce cadre, la possibilité d’intervention de la part des particuliers est de la plus grande importance, ce qui offre une série d’avantages, mais comporte aussi des problèmes qu’il est nécessaire de se poser, toujours dans le but de mieux répondre aux exigences du public. Dans le cas des Forums Impériaux pendant les dernières années, le rapport avec des associations privées s’est traduit par le soutien d’activités didactiques et de spectacle, surtout des soirées qui se déroulent durant l’été, avec un effet très positif d’ouverture du complexe à un public très diversifié.

  • 12 II s’agit d’une convention entre la Municipalité de Rome et la société « Civita Servizi » : la soci (...)

28La même expérience se répétera pour une grande exposition archéologique sur les « Marbres colorés de Rome impériale », qui sera inaugurée en septembre 2002. L’association privée12 se propose comme structure d’organisation, c’est-à-dire le « bras » de l’administration publique à laquelle restent la direction scientifique et chaque décision relative au contenu de l’exposition, de façon à garantir la qualité culturelle et l’exactitude scientifique.

29Mais comment pourrait se développer la contribution des particuliers ? En Italie la tendance prédominante est celle de confier aux particuliers la gestion des services au public, comme les librairies ou les cafés, et à ceci pourrait s’ajouter une aide pour la surveillance. Le « fonctionnement » d’ensemble du musée doit quand même rester une responsabilité publique, car l’administration publique doit continuer à garantir le respect des fins institutionnelles de tutelle et de valorisation et le maintien du rôle social des institutions culturelles, hors donc de la finalité du profit, direct ou indirect, poursuivie légitimement et naturellement par les particuliers.

30Les financements pour la gestion – salaire du personnel, manutention courante, usage d’électricité, etc. – sont assurés par la Municipalité de Rome, mais pour les importants frais de restauration des monuments ou d’organisation du nouveau Musée, soit la Municipalité elle-même, soit l’État participent, et ce à travers diverses formes de financement spécial, à des projets précis, comme la restauration et la réouverture au public de secteurs fermés du monument, ou bien l’abattement des barrières architectoniques, etc.

Fig. 7 : L’ascenseur qui relie les niveaux supérieurs du Corps Central, dans le Jardin des Milices.

Fig. 7 : L’ascenseur qui relie les niveaux supérieurs du Corps Central, dans le Jardin des Milices.
  • 13 10 milliards et 500 millions de lires, ou bien à peu près 35 millions de francs.
  • 14 5 milliards de lires, ou bien à peu près 14 millions de francs.

31Dans les dernières sept années, pour le Musée des Forums Impériaux (sans donc compter les fouilles) la Municipalité et l’État ont investi à peu près 5 423 000 euros13, outre les dépenses de gestion courantes. Il est prévu un investissement ultérieur d’au moins 2 500 000 euros14, encore insuffisant, pourtant, pour compléter toutes les restaurations, découvertes nécessaires à la suite des derniers travaux, et l’ensemble de la préparation du Musée.

32Comme nous l’avons vu, la création du Musée des Forums Impériaux dans les Marchés de Trajan représente un projet important et complexe et qui implique différents aspects de notre activité, tant scientifique que de gestion. Cela n’a pas été simple de réussir à coordonner toutes les interventions qui sont sommairement énumérées ici, et qui ont eu différents calendrier, financement et collaborateurs. Mais l’idée que nous avons cherchée à tracer a constitué le fil rouge qui a guidé constamment les choix accomplis, dans la recherche toujours des meilleures solutions pour la tutelle des monuments et pour les rendre au public.

Notes

1 Contributions de S. RIZZO, R. SANTANGELI VALENZANI, R. MENEGHINI et autres, en Crypta Balbi – Fori Imperiali. Archeologia urbana a Roma e interventi di restaura nell’anno del Grande Giubileo, Roma 2000, pp.62-128.

2 L. UNGARO, « Il Museo dei Fori Impériali », en Crypta Balbi – Fort Imperiali. Archeologia urbana a Roma e interventi di restaura neiïanno del Grande Giubileo, Roma 2000, pp. 117-123.

3 L. UNGARO, « Mercati di Traiano : restauri, funzionalizzazione, studio del complesso. Note preliminari » (avec contributions aussi de M. Vitti et L. Prisco), en BullCom, CIII, 2001 (en cours d’impression).

4 Il s’agit de deux projets : le premier (architectes Luigi Franciosini et Riccardo D’Aquino) pour les parcours entre l’ancienne rue Biberatica et le Jardin des Milices, le deuxième (Studio Nemesi, architecte Claudia Clemente) pour la restauration des anciennes pièces qui s’ouvraient sur la rue Biberatica et pour le passage piétons de Campo Carleo, entre l’avenue des Forums Impériaux et la rue de la Salita del Grillo. L. UNGARO et M. VITTI, « Restaura e récupéra del complesso dei Mercati di Traiano », en Manutenzione e récupéra nella città storica. Atti del IV Convegno Nazionale ARCo, Roma 2001, pp.753-766.

5 Le projet d’adaptation fonctionnelle des Marchés de Trajan est du Studio RA Consulting (architectes Gennaro Matacena et Emanuele Cordelli, avec l’architecte Adriano Caputo pour le projet d’illumination).

6 L’étude a été conduite par le « Centra CNR Conservazione Opéré d’Arte » de Rome, directeur prof. Gino Moncada Lo Giudice.

7 Le projet pour l’exposition des fragments dans les salles du Musée est du « Studio II Laboratorio » (architectes Paolo Martellotti, Augusto Marcello Mazzotta et Laura Musa) ; le projet de communication pour le Musée est de l’Institut de Psychologie du CNR (prof. Francesco Antinucci) ; les archéologues de la « Cooperativa Archeoprogramma » ont collaboré aux deux projets.

8 La recomposition est exposée au Martin Gropius Bau de Berlin (1 mars-2 juin 2002) et à la Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland de Bonn (5 juillet-6 octobre 2002). Voir le catalogue : Die griechische Klassik. Idee oder Wirklichkeit, Mainz am Rhein 2002, n.492, p. 638-639.

9 Les matériaux ont été réalisés par la « Federazione Nazionale delle Istituzioni Pro Ciechi » et l’itinéraire a été pensé et conduit par Lucia Soleri de « La Fabbrica dell’Arte », dans le cadre des visites guidées de la manifestation « Sinfonie di Luce » de l’été 2001.

10 On cite quelques-unes des activités du 2000 et 2001 :
Lectures de « L’Inferno » de Dante Alighieri par Vittorio Sermonti (25 septembre – 9 novembre 2000) ;
Dans le cadre de la manifestation « Sinfonie di luce » (Civita, 16 juin-28 septembre 2000) : représentations théâtrales : (« Rappresentazione délia Passione », régie de A. Calenda, « Giulio Cesare. Un anno di quindici mesi » de M. Giorni, et, pour le cycle « I Viaggi sentimentali » (« Produzioni La Bilancia »), « La congiura » et « Frammenti di una Eneide ») ; concerts de la « G.M.I orchestra » : « La serva Padrona » de G.B. Pergolesi ;
– Encore une représentation théâtrale « Il Trono di Pietra » (par la « Associazione L’albero » ; septembre-octobre 2000) ;
– « Paesaggi romani del 900 » Hommage en musique à Sylvano Bussotti (27 février- 4 mars 2001) ;
– Dans le cadre de la manifestation « Sinfonie di luce » (Civita, 29 juin-30 septembre 2001) : représentations théâtrales (« Dialoghi con Michelangelo » de la « Associazione Artemide Verde » et « Costantino... In hoc signa vinces ! » de D. Eritrei et M. Prosperini) et concerts « La musica nella storia : sette appuntamenti musicali serali dal Medioevo al Novecento (dalla musica sacra al jazz) » et « Gran Tour musicale di Händel » par la « Associazione Corale Polyphonia ».

11 Les expositions d’Art contemporain dans les Marchés de Trajan pendant les deux dernières années : Richard Serra (18 décembre 1999 – 5 mars 2000) ; « New Light on Rome » de Peter Erskine (21 juin 2000 -1 janvier 2001), « Novecento. Arte e Storia in Italia » (30 décembre 2000 – 6 mai 2001) ; « Archeologia Cosmica » de Eliseo Mattiacci (2 juin – 16 septembre 2001) et « Mimmo Paladino, un mosaico per Roma » (28 décembre 2001 – 31 janvier 2002).

12 II s’agit d’une convention entre la Municipalité de Rome et la société « Civita Servizi » : la société paie une grande partie des frais de l’exposition et s’occupe de l’organisation, et elle reçoit une partie du prix du billet.

13 10 milliards et 500 millions de lires, ou bien à peu près 35 millions de francs.

14 5 milliards de lires, ou bien à peu près 14 millions de francs.

Table des illustrations

Titre Fig. 1 : Les Marchés de Trajan, vue d’ensemble.
URL http://books.openedition.org/pupvd/docannexe/image/26337/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 53k
Titre Fig. 2 : Axionométrie des Marchés de Trajan.
URL http://books.openedition.org/pupvd/docannexe/image/26337/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 60k
Titre Fig. 3 : Le parcours accessible dans le Jardin des Milices.
URL http://books.openedition.org/pupvd/docannexe/image/26337/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 34k
Titre Fig. 4 (a et b) : Projet de fermeture de la Grande Salle.
URL http://books.openedition.org/pupvd/docannexe/image/26337/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 58k
Titre Fig. 5 : Maquette à destination des non-voyants.
URL http://books.openedition.org/pupvd/docannexe/image/26337/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 34k
Titre Fig. 7 : L’ascenseur qui relie les niveaux supérieurs du Corps Central, dans le Jardin des Milices.
URL http://books.openedition.org/pupvd/docannexe/image/26337/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 30k

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Cette publication numérique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractères.
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search