Table des matières
Aline Rousselle
IntroductionIre partie. Apport du monde rural aux instruments scientifiques sous la présidence d’Henri Michel Professeur d’Histoire moderne Université de Montpellier III
Martine Assenat
De Nola à Uzès : étude de procès d’arpentage antique- Les limitationes de l’Uzège
- Les constructions géométriques en Uzège
- Les cas de triangulation pro hypothenusa
- Les cas de superposition géométrique
- Les applications mathématiques mises en œuvre ou les constructions géométriques en chiffres
- L’opération de superposition géométrique
- La détermination des orientations
- Exemple 1
- Exemple 2
- La détermination des modules
- Les modes de calcul et les procédés de réalisation antiques
- Calculer
- Réaliser
- L’écho des textes gromatiques
- Le témoignage de Siculus Flaccus
- Le mode de division par saltus.
Béatrice Bakhouche
Cadastre et astronomie : pour en finir avec l’orientation solaire ?Jean-Loup Abbé
Arpenter et borner les terroirs de l’Europe méridionale au Moyen Age : savoir et savoir-faireAline Rousselle
La logique agricole chez les auteurs de l’Antiquité (bon sens, logique, métaphore)- L’Economique de Xénophon
- Connaissance innée
- Causalité platonicienne
- L’Economique du pseudo-Aristote
- Le traité
- Causalité aristotélicienne
- Application à Xénophon
- Le traité d’agriculture de Varron et la causalité
- L’emploi métaphorique. Le raisonnement agricole est un modèle de logique : la vérité prouvée par la récolte
- La naissance
- La résurrection
- Logique du revenu et cause du revenu
IIe partie. Organisation scientifique des pratiques rurales sous la présidence d’Aline Rousselle Professeur d’Histoire ancienne Université de Perpignan
Alain Touwaide
De la pratique traditionnelle au savoir codifié : les étapes de la conceptualisation du pharmakon dans le monde grec antiqueLucie Bolens
Modernité pluriculturelle d’Al-Andalus : une renaissance avant la renaissance- Les Applications intelligentes d’un savoir géoponicien
- Une transmission agronomique
- Définition d’une agriculture qui se veut savante
- Définition de l’agriculture par un Sévillan andalou du XIIe siècle
- La transmission livresque a été antique et romaine
- Un progrès pédologique médiéval
- Présence cependant de la science grecque
- Dépassement de la pensée aristotélicienne et nouveau départ de l’observation agronomique
- Une Renaissance avant la Renaissance
- De la pensée antique gréco-phénicienne au positivisme latino-byzantin
- Modernité scientifique des géoponiciens d’al-Andalus
- Structure formelle
- Agronomie médiévale intensive, l’agronomie andalouse récupère tous les sols : ce pattern est de « rendement moyen optimum »
- Conclusion : une transmission savante aux temps médiévaux dits « passifs »
Gilles Denis
Transmission des idées savantes sur les maladies des plantes à travers les textes Grecs, Latins, Arabes puis modernes- Introduction
- L’arrière plan populaire
- Les représentations populaires des maladies des plantes
- Terminologie
- Les remèdes cités dans les textes, reflet des pratiques paysannes
- Les explications des maladies : le point de vue savant
- Les dommages subis par les plantes selon les Anciens
- L’érusibé de Théophraste et la robigo de Pline l’Ancien
- Le miel et la manne
- Les modèles chimiques de l’époque moderne
- Conclusion
Diego Moreno et Giuseppina Poggi
Identification des pratiques agro-sylvo-pastorales et des savoirs naturalistes locaux : mise à contribution de l’écologie historique des sitesJean-Paul Métailié
Le « savoir-brûler » dans les Pyrénées : de « l’écobuage » au « brûlage dirigé », la transformation d’une pratique traditionnelle en outil de gestion de l’espace- Une pratique ancestrale ... mais qui n’a pas de nom
- Les incertaines origines du feu pastoral dans les Pyrénées
- Une pratique sans nom
- Une pratique clandestine
- Une pratique logique, mais aujourd’hui en décadence
- La logique d’une pratique
- La décadence contemporaine de la pratique et des savoirs
- De la pratique à la technique : les commissions d’écobuage et le brûlage dirigé
- L’évolution contemporaine du « savoir-brûler »
- De l’écobuage à la gestion de l’espace
- Conclusion
