Les auteurs
p. 217-220
Texte intégral
1Benoît Buquet est maître de conférences à l’université François-Rabelais de Tours où il enseigne l’histoire et la théorie de l’art contemporain. Membre de l’équipe InTRu (Interactions, transferts et ruptures artistiques et culturels), il travaille actuellement à la publication d’un ouvrage interrogeant les interactions entre l’art et le design graphique au second xxe siècle (scènes française, polonaise, italienne et américaine). Il a publié notamment « Ed Ruscha : lithographie, sérigraphie, caviar & chocolat », in Nouvelles de l’estampe, n° 227-228, décembre 2009-février 2010, p. 8-26 ; « Roman Cieslewicz et le visage : de l’effervescence pop à sa disparition », in Visage et portrait, visage ou portrait, F. Flahutez, I. Goldberg et P. Volti (dir.), Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, 2010, p. 35-47. « EMIGRE. 1984-2006. Plate-forme d’expérimentation et de diffusion. Retour sur une aventure éditoriale au cœur des mutations du design graphique », in acte du Colloque international, « Un atlas de la microédition : quelles routes pour quels enjeux ? » (à paraître, 2013).
2Fabien Danesi est maître de conférences en pratique et théorie de la photographie à l’université de Picardie Jules-Vernes (Amiens). Pensionnaire de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2007-2008, membre de l’AICA-France, il collabore régulièrement avec le Pavillon Neuflize OBC, laboratoire de création du Palais de Tokyo. Il est l’auteur de La Fabrique du cinéma de Guy Debord, avec Fabrice Flahutez et Emmanuel Guy, Arles, Actes Sud, 2013 ; Le Cinéma de Guy Debord ou la négativité à l’œuvre (1952-1994), Paris, Paris expérimental, 2011 ; Louise Bourgeois « Three Horizontals », avec Évelyne Grossman, Frédéric Vengeon, Paris, INHA/Collège international de Philosophie/Éditions Ophrys, 2011 ; Le Mythe brisé de l’Internationale situationniste : l’aventure d’une avant-garde au cœur de la culture de masse (1945-2008), Dijon, Les presses du réel, 2007. Il est par ailleurs coréalisateur du film Le Désert n’a jamais tort, sur la route du Land art, film en co-réalisation avec Fabrice Flahutez et Adeline Lausson, Paris, coproduction Galerie VivoEquidem/ Pavillon Neuflize OBC, laboratoire de création du palais de Tokyo, 30’ 33, 2011.
3 Édouard Duval est titulaire d’un Master 2 en histoire de l’art de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il a travaillé à la galerie Frédéric Giroux qui représente notamment le collectif General Idea à Paris.
4Miguel Egaña est artiste et professeur des universités en arts plastiques à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre Saint-Charles. Il a publié différents ouvrages relevant de problématiques d’esthétique et d’histoire de l’art : Périphérique intérieur, Paris, L’Harmattan, 2008 ; Bête comme un peintre, Paris, Éditions Fage, 2011 ; collectifs (dir.) : Du Vandalisme, Bruxelles, La Lettre Volée, 2006 ; Quoi de nouveau sur l’origine ?, Bruxelles, La Lettre Volée, 2010 ; Figures de l’artiste, Paris, L’Harmattan, 2012 ainsi que de nombreux articles dans des ouvrages collectifs dont les derniers sont : Plates-bandes à part. Esthétique de la bande dessinée, Bruxelles, La Lettre Volée, 2013 ; Dictionnaire des objets surréalistes, Paris, Gallimard/Centre George Pompidou, 2013.
5Boris Eizykman est maître de conférences à l’université de Picardie Jules-Vernes (Amiens). Il a publié Science-fiction et capitalisme : critique de la position de désir de la science, avec une postface de Jean-François Lyotard, Tours, Mame, 1974. Il a dirigé Dessiner dans la marge, Paris, L’Harmattan, 2004 et Plates-bandes à part. Esthétique de la bande dessinée, Bruxelles, La Lettre Volée, 2013.
6Fabrice Flahutez est maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire de l’art à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il a publié de nombreux articles sur le surréalisme et les avant-gardes artistiques. Notamment : Nouveau Monde et Nouveau Mythe. Mutations du surréalisme de l’exil américain à l’écart absolu 1941-1965, Dijon, Les presses du réel, 2007 ; Le Lettrisme historique était une avant-garde, Dijon, Les presses du réel, 2010 ; La Fabrique du cinéma de Guy Debord, avec Fabien Danesi et Emmanuel Guy, Arles, Actes-Sud, 2013. Il est par ailleurs coréalisateur du film Le Désert n’a jamais tort, sur la route du Land art, film en co-réalisation avec Fabien Danesi et Adeline Lausson, Paris, coproduction Galerie VivoEquidem/Pavillon Neuflize OBC, laboratoire de création du Palais de Tokyo, 30’ 33, 2011.
7Élise Grangeorge est doctorante en histoire de l’art à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense et chargée de cours à l’École du Louvre et à l’université de Rennes. Elle prépare une thèse sur des problématiques attachées au psychédélisme en France, Afrique du nord et Amérique. Elle a participé au colloque « Figures du sommeil, façon d’endormis » organisé sous la direction de Miguel Egaña et Véronique Dalmasso par le Centre de recherches en art de la Faculté des arts (Amiens), le musée de Picardie et l’ESAD (Amiens) et l’UMR ACTE (Arts, créations, théories, esthétique) de l’UFR d’arts plastiques de Paris I. Elle a réuni et corrigé les textes de la présente publication.
8Julia Hountou est docteure en histoire de l’art de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Pensionnaire de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2009-2010, elle a enseigné dans diverses universités et écoles d’art. Responsable depuis 2011 de la galerie du Théâtre du Crochetan (Monthey, Suisse), critique d’art et commissaire d’expositions. Elle est l’auteure de nombreux articles sur la création contemporaine. Elle a travaillé sur Les Actions de Gina Pane de 1968 à 1981 dans le cadre de son doctorat. Sa thèse a pris la forme d’un ouvrage intitulé Les Actions de Gina Pane de 1968 à 1981. De la fusion avec la nature à l’empathie sociale qui doit paraître en 2013 aux éditions des Archives contemporaines, en collaboration avec l’École normale supérieure des lettres et sciences humaines de Lyon.
9Marion Laval-Jeantet est artiste, écrivain et ethnopsychologue, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle forme avec Benoît Mangin un duo artistique « Art orienté objet » depuis 1991. Ils travaillent l’installation, la performance, la vidéo et la photographie autour du thème du Vivant. Ce qui les conduit à aborder aussi bien la biologie, que les sciences du comportement (psychologie et éthologie, d’où la forte présence animalière dans leur travail), l’écologie ou l’ethnologie dans des créations poétiques et inattendues, autant politiques que visionnaires. Elle a publié récemment Art Orienté Objet, ouvrage publié en collaboration avec les Abattoirs-Fonds régional d’art contemporain Midi-Pyrénées, le Casino Luxembourg, le Magasin et Rurart, [Montreuil-sous-Bois], Éditions CQFD, 2012 ; « L’incarnation du sens », in Cahiers de recherche sociologique, n° 50 (« La Biotechnologie »), printemps 2011 ; Richard Conte & Marion Laval-Jeantet, Du sacré dans l’art actuel ?, Paris, Éditions Klincksieck, 2008 ; « Fusional Haptics », in Skinterfaces, Liverpool, Éd. Fact/Liverpool University Press, 2008. Dreigestirn, Munich, Piper Verlag gmbh, 2006 ; Iboga, invisible et guérison, Paris, Éditions CQFD, 2006 ; Les Enseignements d’un enfant du Bwiti, Paris, Éditions L’Originel, 2007.
10Jean-Jacques Lebel est artiste plasticien, écrivain, créateur de manifestations artistiques. Il est le fils de Robert Lebel, critique d’art et ami de Marcel Duchamp. De nombreux ouvrages sont parus sur son œuvre dont récemment Jean-Jacques Lebel, Des années cinquante aux années quatre-vingt-dix, Milan, Mazzotta, 1991 ; Jean-Jacques Lebel, Soulèvements, Paris, Fages éditeurs/La Maison rouge, 2009 ; Jean-Jacques Lebel, À pied, à cheval et en spoutnik, Paris, ENSBA, 2009 ; Jean-Jacques Lebel, Les Happenings de Jean-Jacques Lebel, Androula Michaël (dir.), Paris, Hazan, 2009. Il est également le commissaire de l’exposition Allen Ginsberg et la Beat Generation, Metz, Tourcoing, Rennes, Karlsruhe, juin 2013.
11Marianne Massin est maître de conférences habilitée à diriger des recherches en philosophie de l’art et esthétique à l’université Charles-de-Gaulle – Lille 3, membre de l’UMR 8163, « Savoirs textes et langage ». Elle a publié Les Figures du ravissement. Enjeux philosophiques et esthétiques, édition du texte remanié du Doctorat, Paris, Éditions Grasset, « Partage du savoir », novembre 2001. Prix « Le Monde de la recherche universitaire » et récemment La Pensée vive. Essai sur l’inspiration philosophique, Paris, Éditions Armand Colin, 2007 ; « Une inspiration arachnéenne, écarts et déplacements », in Décor & installations, catalogue de l’exposition à la galerie des Gobelins et à la galerie de Beauvais, commissariat F. Ducros (18.X.2011-15. IV.2012), Mobilier national/Éditions Dilecta, 2011, p. 76-83. À paraître Expérience esthétique et art contemporain aux Presses universitaires de Rennes en 2013.
12Camille Morando est docteure en histoire de l’art de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et membre du Centre de recherche HAR de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Responsable de la Documentation des œuvres pour les collections modernes au Musée national d’art moderne-Cci (Centre George Pompidou), professeure à l’École du Louvre et à l’Institut d’études politiques de Paris – Sciences Po. Elle a codirigé Victor Brauner. Écrits et correspondances 1938-1948 avec S. Patry, Paris, Inha/Centre George Pompidou, 2005 ; La Bibliothèque d’André Masson. Une archéologie, avec H. Parant et F. Flahutez, Paris, Éditions Artvenir, 2011 ; André Masson, Biographie (1896-1941). Vol. III, André Masson, Catalogue raisonné de l’œuvre peint (1919-1941), Vaumarcus, Éd. ArtAcatos, 2010. « Vers Acéphale et le Collège de sociologie : Georges Bataille, André Masson et les dieux qui meurent », in Sous le signe de Bataille : Masson Fautrier Bellmer, Vézelay, Musée Zervos, 2012 ; « Victor Brauner et l’écriture à l’œuvre (1938-1948) : inventions dada et surréalistes du picto-poëte roumain », in Dada/Surrealism, n° 19, 2012. Depuis 2006, elle est régulièrement auteure pour les catalogues d’exposition et de collection au Mnam-Centre Pompidou.
13Olivier Sallerin est plasticien-artiste graphique et professeur de graphisme et d’arts plastiques, titulaire d’un Master 2 recherche en arts plastiques, il se consacre à la création de diagrammes et de cartographies, traitant principalement du champ musical. Il travaille simultanément à la réalisation de « compositions mixées » électroniques, environnements sonores de type ambient, qui constituent la source ou le prolongement de son travail plastique. Il a publié « Mappings », in Neverending, 2006 (« Obsession to Obsession »).
14Alma Sarmiento est doctorante en arts plastiques à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre Saint-Charles. Elle prépare une thèse sur le temps, le collage et la création d’uchronies pour le futur. Le LEPAT21S (Laboratoire d’expériences pauvres sur l’administration du temps au début du xxie siècle) est le laboratoire fictif de cette recherche. Titulaire d’un master en arts plastiques et spécialiste de l’art sud-américain contemporain, elle a publié notamment dans la revue Tête-à-Tête un entretien avec Edwin Sanchez et Victor Albarracin (Tête à tête, n° 2 « Témoigner », automne 2011).
15Marine Schütz est chargée de cours dans les universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UFR d’Arts plastiques) et Paris-Est Marne-la-Vallée, elle a, en outre, bénéficié du soutien de deux bourses américaines : la Getty Library Grant et la Terra Foundation for American Art Travel Grant. Elle est chargée d’études et de recherche au sein du domaine de recherche « Histoire de l’art contemporain xxe-xxie siècles » où elle est associée aux programmes Archives de l’art de la période contemporaine et Archives orales de l’art de la période contemporaine (1950-2010). Elle rédige une thèse intitulée Pratiques graphiques dans le pop art : dessiner au temps des masses à l’université de Provence. Elle a récemment publié Robert Malaval, cat. expo. par Michel Giroud, Gilbert Lascault, Jean-Louis Pradel et Marine Schütz [13 juin-25 octobre 2009], Angers, Musée des Beaux-arts d’Angers, 2009 et Robert Malaval, Dunkerque, LAAC de Dunkerque, 2011.
16Iveta Slavkova est docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du Centre de recherche HAR de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle enseigne l’histoire de l’art à l’American University of Paris et l’Institut d’études politiques de Paris – Sciences Po. Un ouvrage tiré de sa thèse, portant sur la crise de l’humanise et l’Homme nouveau des avant-gardes autour de la Grande Guerre, paraîtra aux Presses du réel en 2014. Elle a publié une quinzaine articles sur les avant-gardes et la crise de l’humanisme en relation avec les deux guerres mondiales dans les revues Mélusine, 20-21 siècles, Témoigner, Dissidences, Food & History, SITES ainsi que dans des ouvrages collectifs (Les Écrits d’artistes depuis 1945, Dali : sur les traces d’Eros).
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Arts drogués
Expériences psychotropiques et création artistique
Fabrice Flahutez et Miguel Egaña (dir.)
2013