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    Plan détaillé Texte intégral Pseudos et avatarsLe nom comme récit du jeSauver sa peau : le tatouageLa chanson de gestesPassage du temps qui passe ou épilogue Notes de bas de page Auteur

    Les récits visuels de soi

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Préface. Les avatars du je

    Anne Cauquelin

    p. 23-29

    Texte intégral Pseudos et avatarsLe nom comme récit du jeSauver sa peau : le tatouageLa chanson de gestesPassage du temps qui passe ou épilogue Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1Le récit de soi – comme autobiographie – a été décrit, re-décrit, analysé, tourné dans tous les sens. Curieusement, tout un pan de la littérature française s’est occupé de la question dans les années soixante à quatre-vingt-dix ; c’est un phénomène récurrent mais toujours difficile à expliquer que l’actualité d’un thème à un moment donné. Est-ce un entraînement, une sorte de vertige statique qui fixe le projecteur en un point ? En tous cas, un certain style en naît, avec les stéréotypes et les références qui lui correspondent. En boucle : Borges, Louis Marin, Blanchot, Klossowski. Ils se citent, se doublent, et se dédoublent à mesure en unités imaginaires de « je », construisant ainsi un univers de feintes, de simulations et de dissimulations multiples entre fiction et réalité. La vérité sur soi (si elle est le but de l’expérience – ce dont on peut douter) se dérobant à mesure qu’elle semble atteinte. Sans doute est-ce là le destin et le dessein de ce type d’écriture. Du moins son jeu propre : se complaire dans la poursuite d’un soi que l’on sait (et avoue) être un leurre. Dans le langage contemporain cet exercice s’appelle « autofiction ».

    2Par bonheur, la question du « récit visuel » vient apporter un air de fraîcheur à ces romans de vies. Le « visuel » déporte le régime de l’écriture littéraire, (vocabulaire grammaire et syntaxe) vers une forme hybride où l’image entre en scène. Cette intervention du visuel dans une forme déjà constituée, pose différemment la question du récit de vie et interroge sa validité et son intention même.

    3Validité ? Je dirais qu’elle se comprend comme la réponse satisfaisante à un énoncé performatif. Il s’agit d’un concept définitionnel et non d’un jugement de valeur. Ainsi, à l’énoncé : « Racontez votre vie », la réponse par une autobiographie semble une réponse satisfaisante. Et cette réponse sera d’autant plus satisfaisante que la description sera minutieuse, détaillée, et semblera correspondre à des faits avérés. Semblera ? Oui, car il s’agit d’un récit, d’une fiction, et dans ce cas, seul le vraisemblable est requis.

    4La même question pour le récit visuel est la suivante : qu’ajoute ou retire le visuel à la validité d’une autobiographie ?

    5On peut penser que l’image accompagnant un récit agit comme un document, elle atteste la véracité de l’écrit. « C’était bien moi, c’était bien là, voici la preuve ». Dans ce cas le récit s’adjoint une assistance : l’image – témoin qui renforce la validité du texte et sa crédibilité, même s’il est permis de douter de l’authenticité des images montrées. Le doute est permis et tout à fait pardonné – c’est là l’attitude habituelle d’un lecteur de fiction : croire sans croire.

    6Pour autant s’agit-il là de la forme hybride « récit - visuel » ? Il semble que non et ce soit seulement un récit avec images.

    7Cependant, cet ajout révèle quelque chose : la commande : « racontez votre vie » a glissé du pur littéraire de la fiction « vraie » à l’exigence d’une véridicité plus vraie, plus près de la réalité dite objective. L’image y est considérée comme un degré supplémentaire dans la recherche de la vérité pour autrui. Pour autrui, oui, car je ne suppose pas que le sujet « moi » ait besoin de s’assurer par l’image de soi qu’il est bien celui-là qui dit « je ». (encore qu’il doit bien y avoir des cas où ce doute existe).

    8Le glissement vers plus de vérité dans le récit, de même que l’adressage plus marqué vers autrui, sont les traits contemporains de ce type d’écriture. Sans doute sont-ils une réponse à un état de la situation socio-techno-économique où nous nous trouvons actuellement : sollicités, voire contraints par l’inflation des moyens de communications et leurs déclinaisons multiples, noyés dans la masse des communicants, les individus seraient pratiquement en manque d’individuation, obligés de marquer et réclamer leur différence. De se rendre visible sur les réseaux, ce qui exige autant de ruses que de détermination.

    9Mais ce n’est pas mon propos ici d’examiner antécédents ou influences. J’aimerais en revanche comprendre ce qu’est une intrication entre écriture et vue, et comment le résultat peut se donner à lire et voir en même temps. Car c’est bien d’une intrication qu’il s’agit, de la simultanéité de deux modes d’agir et de penser différents et non d’un ajout ou complément à l’un ou l’autre mode qui existe déjà séparément.

    10Le plus simple est de jeter l’hameçon dans divers domaines, sans parti pris de cohérence ni de hiérarchie entre genres. Mais en gardant le cap sur la troisième dimension (ou le troisième degré) de l’écriture de soi que représentent le passage au visuel et l’intrication écrit/image.

    Pseudos et avatars

    « Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes1. »

    11Cette objurgation qu’Apollinaire s’adresse à lui même est le signe d’une indécision, d’un trouble lié au sujet : qu’est-il s’il n’est pas son nom ? S’appeler à être vraiment soi-même avec son propre nom, c’est dire aussi que jusque là il n’était pas celui qu’il devrait être. Il s’agit bien d’être (ou de devenir) le nom que l’on est. De s’identifier à ce nom. Apollinaire s’appelait réellement Guillaume, mais qu’en est-il de ceux qui veulent s’identifier à un autre nom que le leur ? S’agirait- il de changer de peau, de maison, ou de vie ?

    12Souvent j’ai signé de mon nom à l’envers – des articles la plupart du temps – et me suis servie de cet artefax pour les divers mots de passe et codes numériques que l’on exige de nous, ces temps-ci.

    13Étant posée la question du « récit visuel de soi », je pense à ce nom inversé, au plaisir que j’y prends et me demande : « C’est quoi ? ». Juste un tour d’écriture utile ou quelque chose de plus ? Qu’est-ce que je raconte avec ce faux-nom, et raconté-je quelque chose, sans le savoir ? Et d’ailleurs est-ce vraiment un faux-nom ? Une usurpation, un emprunt, ou, somme toute, un avatar ?

    14Que disent les pseudos utilisés par les internautes sur leurs blogs ? Dans leur échanges par email ? Certains d’entre eux se servent de plusieurs noms, comme d’autant de facettes de leurs « je ». Ce ne sont pas des surnoms, ni des petits noms – souvent donnés par les proches – mais de « vrais noms feints », choisis avec soin.

    15Se choisit-on soi-même ? Ces e-noms marquent-ils les étapes d’une vie vécue, des moments ? Ou bien sont-ils des lignes de fuite comme dans un tableau albertinien avec perspectives légitimes ? Des dimensions non apparentes que les enoms viennent révéler ?

    16Sans doute, ces questions appellent-elles toutes des réponses positives. Oui, ce sont des lignes de fuite, oui ce sont autant de dimensions de soi, des figures à faire connaître. Et elles se font reconnaitre comme autant de figures de rhétorique, par où ces subterfuges se rattachent à la littérature, au récit. Regardez facebook et twitts : pour les pseudos autant de litotes, de métaphores, d’hyperboles, de déplacements, d’inversions ou de subversions (dans ce florilège d’inventions, mon nom de code n’est qu’un pauvre petit retournement, il me donne seulement à voir de dos, si je peux dire ainsi).

    Le nom comme récit du je

    17Le nom « propre » (appelé ainsi en français) dit quelque chose de soi. Non seulement il désigne quelqu’un de façon à ce qu’on le reconnaisse, qu’on ne le confonde pas avec un autre, mais il le dessine, c’est une graphie, une image de soi. Une figure.

    18Le nom par lequel les autres nous désignent est aussi le nom auquel nous pensons quand nous parlons de nous. Complètement intégré, mêlé au corps, plus qu’une peau – que l’on peut toujours enlever – le nom est notre lieu, notre maison, un oikeion intérieur avec lequel nous voyageons, la carapace d’une tortue, cet animal nomade que l’on connaît peu mais que l’on reconnaît à cela justement qu’il est sa propre maison ambulante.

    19Dans la Pensée Sauvage2, Levi- Strauss a quelques très belles pages sur les noms propres, leur emploi et leur significations dans les tribus qu’il a étudiées ou dont il a eu connaissance. Les noms permettent aux membres d’un clan de se reconnaître entre eux, et, en dehors de leur cercle, de savoir immédiatement à qui ils ont à faire ; en effet le nom livre la généalogie, l’appartenance, les liens avec les autres membres du même clan et des clans alliés. Celui qui prononce le nom « personnel » d’un individu ne s’adresse pas seulement à lui mais à toute sa communauté, aussi est-ce avec prudence qu’on prononce le nom propre de quelqu’un : il se pourrait que ce nom soit interdit, ou mal venu ou mal prononcé. Car le nom a quelque chose à voir avec le rite, et par là, à une interprétation mythique du monde et, spécialement, de cet endroit particulier du monde qu’est « l’individu-qui-a-un-nom ».

    20Ainsi me suis-je quelque fois mise en difficulté avec des relations pour avoir écorché leur nom ; manque d’attention, désinvolture, agressivité peut-être : le terme « écorché » signifie bien que la peau a été touchée, blessée. Le nom comme enveloppe et comme véritable peau.

    21S’agirait-il de ce qu’Aristote nomme le « lieu propre » (topos oikéion) notre lieu naturel ? Le lieu aristotélicien est une enveloppe, la plus proche et la dernière d’un corps qu’elle contient et limite. Ainsi n’y a t il aucun corps sans son lieu et aucun lieu sans un corps enveloppé. Pour les vivants, le lieu naturel est le lieu où un être déterminé est chez lui, dans son enveloppe. L’éléphant dans ses marécages, l‘âne indien sur ses rochers, le citoyen dans sa cité, le crabe sur la plage.

    22Le moi-peau de Didier Anzieu3 n’est pas loin de ressembler à ce lieu naturel. La peau enferme et contient toute l’histoire d’un être vivant. Et pour ce qui nous intéresse ici, elle porte l’effigie de son nom, c’est à dire sa place dans le tissu social où il vit.

    23Menacé, l’individu contemporain tente de renforcer ses défenses dermiques – sa peau, son nom, sa propre histoire de vie, son être particulier.

    Sauver sa peau : le tatouage

    24En tant que « récit visuel de soi », le tatouage répond parfaitement à l’intrication écriture/vue ; l’écriture de soi s’inscrit profondément et marque le corps qu’elle « récite ». Elle donne à voir ce récit non pas sur un parchemin, un support séparé du corps de celui qui en est le sujet – un livre, des papiers d’identité – mais sur et dans sa surface même. Le tatoué se déplace avec sa vie écrite sur lui, ses amours, ses victoires et ses défaites, son appartenance sociale, sa foi, ses revendications comme ses espoirs. Non seulement la vue, mais aussi le corps sont alors les autres dimensions d’un récit qui ne se contente plus de se donner à voir.

    La chanson de gestes

    25Mais le tatouage n’est pas la forme la plus complète de ces autres dimensions de l’écrit. Il reste statique, il ne « parle » pas. Or l’oralité peut aussi prendre en charge le récit, et se composer intimement avec le visuel, tandis que le nom d’emprunt et le tatouage se tiennent aux lisières, comme possibilités.

    26Dans un bel article « Sur les traces du rap » publié dans la revue Poétique4, Christian Béthune revient sur l’écriture des rappeurs, et le rapport qu’elle entretient avec l’oralité. C’est un chant parlé, une rythmique, ou une écriture chantée ou écriture orale qui passe par la voix et la posture du corps. Et ce qui passe ainsi est bien un récit de vie, sous la forme condensée de phrases rythmés et jouées. Une danse Hip Hop et à la fois un poème.

    Et le son coule, noir comme mon sang sur cette feuille blanche je trace, toujours plus haut.
    Avec l’encre de ma peine l’histoire de nos pères qui reste en nous si tenace avec mes mots.
    Ce qui s’est passé et se passe reste bien plus grave que la basse, l’image de l’esclave, tu vois, jamais ne s’efface [… ]5.

    27Quelque chose, dans le rap me fait penser à la chanson de gestes médiévale, l’écriture simple, populaire, directe, sa métrique poétique et l’émotion qu’elle suscite, mais aussi la voix du récitant sans doute accompagné de son luth, flûte ou percussions. Certes il y était question de faits héroïques, des Gestes de héros, et non de la vie du récitant, mais l’intrication texte/voix/ posture du corps, me semble de la même trempe.

    28Participant du même genre on peut aussi penser aux figures du passé qui se donnent à voir dans l’expression d’un visage, quand une violente émotion ou un état hypnotique vient assaillir le sujet. Dans un très petit texte « le jardin exalté », Henri Michaux écrit d’une jeune femme :

    En peu de temps elle montra une étonnante famille de visages qu’elle portait sans le savoir, outre l’ancestrale et celle des parents (éloignés ou proches) une famille potentielle, à l’évolution inconnue, que personne sans doute ne lui vit jusque là […]. Pour des physionomies différentes, elle dispose, je vois, d’une bonne douzaine sinon d’une vingtaine de figures incidentes6.

    29Michaux insiste un peu plus loin sur le fait qu’elle ne le sait pas elle-même et qu’elle n’essaye pas d’en tirer parti. Comme si ces figures successives rendaient visible le récit de sa vie, et jusqu’à sa généalogie, un déroulement d’événements, incarnés en un seul moment, et d’un seul coup présents, là, sans qu’elle le sache. Sans intention. Il y a là un récit de vie sans diégèse, la narrativité avalée par les figures qui lui donnent une autre forme : une succession instantanée.

    30C’est un raccourci – on dit qu’au moment de la mort notre vie défile à toute allure, comprimée en un instant ; il y a un peu de cette accélération et de ce vertige aussi bien dans le rap, le tatouage ou la force du nom : ce sont là des traits d’une écriture de soi qui s’invente autrement, par d’autres voies que le livre.

    Passage du temps qui passe ou épilogue

    31J’aimerais terminer cet inventaire, bien incomplet et trop rapide, en faisant appel à l’œuvre d’artistes « visuels » – un peintre et un photographe – dont on peut dire qu’ils ont donné un « récit visuel de vie ».

    32Opalka a depuis 1965 entrepris une histoire de vie. La sienne. En 1965, Opalka décide de peindre en blanc avec un pinceau n°O sur des toiles noires de 196 x 135 cm la suite des nombres de un à l’infini. Il intitule ses toiles « Détail7 ». A partir de 1972, il ajoute à chaque fond d’une nouvelle toile 1 % de blanc, si bien que les nombres se fondent progressivement dans le support sur lequel elles sont inscrites. Matérialisant également l’érosion du vivant par le temps, il enregistre quotidiennement le son de sa voix prononçant les nombres qu’il est en train de peindre. Une voix qui se transforme au fil des années.

    33Passage du temps, récit en figures, érosion de la voix et du visage. Tandis que résiste le nom.

    34C’est de la même veine que procède Pere Formiguera. Il commence en 1990 à photographier une fois par mois, durant 10 ans, 29 personnes de son entourage âgées de trois à soixante treize ans. Dans un lieu neutre, sur un fond uniforme, il les portraiture en plan rapproché, le plus souvent en buste. Patrick Roegiers lui consacre une des vingt-cinq préfaces sur la photographie qu’il publie dans L’œil complice et qu’il intitule, « Autoreprésentation du temps ». Je cite ici sa conclusion :

    Étude du passage du temps, ce projet photographique a non pas l’instant mais la longévité pour objet. Sorte de roman familial moderne […], l’entreprise ne vise pas à nier le temps mais à tenter d’en prendre la mesure, et permettra une fois aboutie, en l’an 2000, de voir pour la première fois en continu à travers cette collection unique de quelques 3480 visages, l’action chronologique du temps à l’œuvre8.

    35« Le temps à l’œuvre », le récit n’est autre chose que cette constatation rendue sensible par les divers moyens – instruments, outils ou ruses – que l’écrivain, le peintre, le musicien, le photographe, le cinéaste utilisent. c’est le même souci qui anime la multitude d’auteurs d’albums de famille, dont l’œuvre dite « mineure » constitue une sorte de mémoire endormie : le récit visuel d’un soi élargi dont le nom (de famille) est le noyau.

    Notes de bas de page

    1 Apollinaire Guillaume, « Cortège », in Alcools [1920], Paris, Gallimard, 2003, p. 50.

    2 Levi-Strauss Claude, La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962.

    3 Anzieu Didier, Le Moi-peau, Paris, Dunod, 1995.

    4 Bethune Christian, « Sur les traces du rap », in Poétique, n° 166, Paris, Édition du Seuil, avril 2011, p. 85.

    5 Dub incorporation, « Chaînes » in Album Dans les décors, 2006.

    6 Michaux Henri, Le Jardin exalté, St Clément de Rivière, Fata Morgana, 2004, p. 12.

    7 Voir : http://www.opalka1965.com/fr/details.php?lang=fr. Page consultée le 14 novembre 2014.

    8 Roegiers Patrick, L’Œil complice, Paris, Marval, 1994, p. 93. Voir aussi : http://www. pereformiguera.com/fotografo/obra/cronos.html. Page consultée le 14 novembre 2014.

    Auteur

    • Anne Cauquelin

      Une philosophe, romancière, essayiste et plasticienne française. Elle est professeure émérite de philosophie de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle a écrit une vingtaine de livres sur l’art contemporain, le paysage, la ville et l’urbanisme qui ont contribué au renouvellement de la pensée esthétique de ces trente dernières années.

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    1 Apollinaire Guillaume, « Cortège », in Alcools [1920], Paris, Gallimard, 2003, p. 50.

    2 Levi-Strauss Claude, La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962.

    3 Anzieu Didier, Le Moi-peau, Paris, Dunod, 1995.

    4 Bethune Christian, « Sur les traces du rap », in Poétique, n° 166, Paris, Édition du Seuil, avril 2011, p. 85.

    5 Dub incorporation, « Chaînes » in Album Dans les décors, 2006.

    6 Michaux Henri, Le Jardin exalté, St Clément de Rivière, Fata Morgana, 2004, p. 12.

    7 Voir : http://www.opalka1965.com/fr/details.php?lang=fr. Page consultée le 14 novembre 2014.

    8 Roegiers Patrick, L’Œil complice, Paris, Marval, 1994, p. 93. Voir aussi : http://www. pereformiguera.com/fotografo/obra/cronos.html. Page consultée le 14 novembre 2014.

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    Cauquelin, A. (2015). Préface. Les avatars du je. In Les récits visuels de soi. Nanterre: Presses universitaires de Paris Nanterre. https://doi.org/10.4000/books.pupo.7725
    Cauquelin, Anne. « Préface. Les avatars du je ». In Les récits visuels de soi. Nanterre: Presses universitaires de Paris Nanterre, 2015. doi:10.4000/books.pupo.7725.
    Cauquelin, Anne. « Préface. Les avatars du je ». Les récits visuels de soi, Presses universitaires de Paris Nanterre, 2015, https://doi.org/10.4000/books.pupo.7725.

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    Uhl, M. (2015). Les récits visuels de soi. Nanterre: Presses universitaires de Paris Nanterre. https://doi.org/10.4000/books.pupo.7680
    Uhl, Magali. Les récits visuels de soi. Nanterre: Presses universitaires de Paris Nanterre, 2015. doi:10.4000/books.pupo.7680.
    Uhl, Magali. Les récits visuels de soi. Presses universitaires de Paris Nanterre, 2015, https://doi.org/10.4000/books.pupo.7680.
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