Real name policy (numérique et effet de vérité)
p. 317-325
Texte intégral
1Ces dernières années, le vocabulaire permettant de décrire les expériences LGBTQIA+ (et les politiques féministes et antiracistes) semble avoir bourgeonné. Passing, ftm & mtf, genderqueer, cancelling, being clocked, maverique, Mogai, woke, mansplaining, amab & afab, aro-a, callout, tone policing : qu’ils désignent des identités, des expériences ou des gestes, ces termes sont majoritairement issus du monde anglophone. Leur adoption en contexte francophone laisse parfois les termes à l’identique, et plus rarement, amène de délicieuses traductions (mansplaining devenant mecsplication) ou des francisations (avoir du passing, transitionner, outer).
2Dans cette richesse lexicale, le terme de deadname n’a peu ou pas été traduit. Ce deadname désigne le prénom de naissance des personnes trans. Très souvent, celui-ci est abandonné au profit d’un nom choisi, plus aligné avec l’identité de genre des personnes concernées. Parfois, lorsque le nom de naissance est « unisexe », ou parce que la personne s’inscrit dans une forme de non-binarité, ce prénom peut être conservé. Il est généralement considéré comme violent d’utiliser ce prénom une fois que le coming out de la personne a été réalisé. Mais si un entourage bienveillant peut permettre aux personnes trans de changer leur prénom dans leur vie quotidienne, il en va différemment des documents administratifs et des bien nommées pièces d’identité. Et l’inscription de ces documents administratifs dans des systèmes d’information numérisés suscite des problèmes supplémentaires par lesquels on peut voir l’un des nombreux angles morts des bienfaits de la numérisation.
3Parmi les multiples démarches qu’implique le fait d’être trans, les opérations chirurgicales sont les plus médiatisées. Dans les contenus télévisés dédiés, la transition a longtemps été comprise – et l’est souvent encore – comme un « changement de sexe ». Dans un intéressant glissement de sens, ce changement est principalement localisé sur les parties génitales, et sur l’opération qui permet de modifier celles-ci. Or la transition de genre, comme le genre ou même le sexe, n’est pas localisable en un point précis : le corps est en effet sexué de manières multiples, et genré par une foule de processus sociaux, toujours renouvelés à chaque interaction humaine (Fausto-Sterling, 2008 ; Hoquet, 2016). Être trans n’est pas nécessairement un package : si certaines personnes trans se reconnaissent dans le paradigme du « changement de sexe », d’autres peuvent souhaiter modifier leur prénom mais pas leur corps ; une autre peut vouloir une opération, mais pas d’hormones, ou le contraire ; tous ces souhaits sont également fluides dans le temps, et peuvent être amenés à changer au fur et à mesure des parcours.
4À l’opposé de cette fluidité, le corps médical, notamment en France, verrouille la manière dont se déroulent les transitions. L’ALD, ou affection longue durée, est un dispositif qui permet la prise en charge des soins par la sécurité sociale : son obtention est soumise au dépôt d’un dossier dans lequel des soignant·es attestent la véritable transidentité du ou de la patient·e. Aux États-Unis, ce processus par lequel les soignant·es critérisent l’obtention des soins et en préservent l’accès est nommé gatekeeping (Serano, 2007), que la chercheuse Karine Espineira traduit en « bouclier thérapeutique » (2011). En France, le gardiennage de l’accès aux soins est aujourd’hui chapeauté par la FPATH (Association professionnelle française pour la santé des personnes transgenres), dont le nouveau nom très proche de la WPATH (World Professional Association for Transgender Health) ne doit surtout pas faire oublier l’historique du groupe plus connu sous le nom de Sofect (Société française d’études et de prise en charge de la transidentité). En 2018, un de ses membres a été l’objet d’une plainte à la Cnil : pour obtenir un rendez-vous avec un·e médecin du réseau, les patient·es devaient fournir des données comme leur statut marital, leur orientation sexuelle, leur religion et leur appartenance ethnique, sans aucune information sur l’usage qui sera fait de ces données.
5Le gatekeeping, plus lisible dans les démarches de santé, possède un équivalent dans le domaine administratif : pour changer de prénom, comme pour obtenir des hormones, c’est tout un arsenal de documents et de « preuves » que la personne trans doit accumuler. L’auteur de ces lignes peut en témoigner. Décidé à faire changer son prénom, mais pas la mention de sexe sur ses papiers, il se rend dans la mairie de sa ville avec les pièces demandées : témoignages de collègues, qui assurent qu’il est bien trans, c’est-à-dire qu’il n’est pas un terroriste (voir Queeriser le numérique) ; captures d’écran issues des réseaux sociaux, sur demande de l’employée de mairie ; déclaration personnelle sur l’honneur. Mais devant les pièces, l’employée fait la moue. Le requérant n’a-t-il pas autre chose en sa possession ? Le requérant fait un effort : des programmes des conférences dans lesquelles il intervient pourraient-ils convenir ? Oui, tout à fait. Mais ce n’est pas encore assez. L’employée semble gênée. Le requérant n’a-t-il pas… des bulletins de salaire ? Le requérant soupire. S’il est assis là, avec cette employée, c’est pour faire changer légalement son prénom, afin, précisément, que celui-ci puisse être mis à jour sur ses bulletins de salaire. Au jeu du bouclier administratif, la personne trans perd selon le paradigme de l’œuf et de la poule. L’employée sourit, dit que la commission se déroule le lendemain. Trois mois plus tard, le requérant reçoit un courrier dans lequel on lui dit « madame » : sa demande, sans explication, est renvoyée au tribunal administratif. Il faut renvoyer toutes les pièces au procureur. Il faut repartir de zéro.
6Le binarisme (0/1, on/off) n’est pas une propriété exclusive du monde numérique. La société cishétéronormative est bien embarrassée par les personnes trans. L’algorithme qu’iels font bugger est celui du sexe, c’est-à-dire l’idée qu’il existe des vrais hommes (avec un vrai pénis) et des vraies femmes (avec un vrai vagin). Obligée de reconnaître l’existence de personnes pour qui le fait biologique ne s’aligne pas avec l’expérience censée leur être associée, le discours normatif produit un curieux déplacement : puisque la personne trans met en crise les notions binaires de vraie femme/vrai homme, l’exigence de vérité opère une translation. Vous n’êtes pas une vraie femme ? Il faudra alors démontrer que vous êtes une vraie personne trans. C’est ici que se situe en réalité le bug. Plutôt que de reconnaître que l’existence des personnes trans remet en cause la simplicité binaire du paradigme sexe/genre, les institutions (médicales, administratives) préfèrent réaffirmer la coupe vrai/faux – en créant une absurdité : les personnes trans doivent prouver qu’elles sont « vraiment » trans. Plus que jamais, c’est bien « l’interlocuteur qui a ou prétend avoir la connaissance la plus restreinte de la pratique interprétative qui défini[t] les termes de l’échange » (Sedgwick, 2008, p. 26).
7Mais sur le Web, n’est-il pas permis d’être qui l’on veut ? De s’inventer des avatars, des handles, aussi fluides et divers que nos identités ? À la lourdeur du papier imprimé et à la rigidité de la fonctionnaire butée, il serait tentant d’opposer la fluidité et la liberté permise par le Web. En ligne – où « personne ne sait que vous êtes un chien », comme on le disait il y a quelques décennies – il semble que la personne trans soit débarrassée de ces exigences – au premier chef, de l’exigence de vérité. La multiplication des possibles identités de genre sur les formulaires d’inscription en ligne ouvre potentiellement une brèche intéressante, et confirme l’idée que les applications peuvent être des « opérateurs de la subjectivité » (Preciado, 2019). Là où le document d’identité en France (à la différence de la Suède ou de l’Australie) ne peut être frappé que des marqueurs binaires « H » ou « F », un très grand nombre de sites web, a fortiori états-uniens, proposent une multitude de genres possibles.
8 Google en a été le précurseur en créant une troisième catégorie « autre », plutôt fourre-tout et critiquée pour cette raison. Facebook, dès 2014, propose 58 genres, devenus depuis 71 genres22 : ils ont été implémentés par Brielle Harrison, ingénieure concernée car transgenre (Bivens & Haimson, 2016). Les applications de rencontre comme OkCupid ont suivi ce mouvement en proposant 22 genres. Mais ce cas particulier montre déjà les limites de ce type de dispositif. Si l’on peut aisément choisir le genre de son choix, on doit indiquer dans quelles recherches l’on veut apparaître (homme ou femme) : autrement dit, un premier choix « ouvert » reprend rapidement le chemin de la binarité. Ce phénomène a été analysé par les chercheur·ses Rena Bivens et Oliver L. Haimson, qui observent qu’un tunnel d’identification très ouvert ne dit rien de la manière dont sont ensuite interprétés les jeux de données. Ainsi, les usager·es sont souvent reclassé·es dans des catégories binaires en fonction des pronoms qu’iels utilisent pour se désigner, quand ce ne sont pas leurs historiques de consultation qui permettent aux annonceurs de déduire un genre. Autrement dit, une ouverture apparente dans l’identification de genre cache une réassignation binaire en vue de satisfaire les logiques du marché, qui comprend les consommateurices comme femme ou homme.
9De plus, un nombre croissant d’applications fonctionne sur la base des real name policies. Aux débuts de Facebook, il était tout à fait possible de s’inscrire avec des prénoms et noms fictifs. Les personnes qui sont inscrites depuis longtemps sur la plateforme sont peut-être toujours en mesure de conserver cet alter ego. En revanche, toute nouvelle inscription implique aujourd’hui d’utiliser sa « véritable » identité, confirmée avec un scan de la pièce d’identité. Ici le Web reproduit les catégorisations de l’État, en réduisant l’identité à son incarnation administrative. Une personne trans peut ainsi voir son compte supprimé s’il n’utilise pas son deadname, vu par Facebook et l’administration comme son « vrai prénom ». Le wiki Non-Binary liste ainsi toutes les politiques des sites web les plus connus, et affirme que non seulement les personnes trans sont victimes de ces politiques, mais aussi les artistes comme les drag queens faisant usage d’une persona fictive – qui au-delà de leur pratique artistique peut aussi servir à les protéger, si par exemple leur employeur·se ne peut pas être mis·e au courant de leur activité.
10L’inclusion d’un éventail colossal d’identités de genre, replacée dans le contexte des real name policies, fait donc l’effet d’une poudre aux yeux : elle décentralise, démultiplie, pour mieux reclasser. Finalement, cette offre n’empêche aucunement les personnes concernées d’être remises de force dans leurs boîtes, en utilisant, au choix, la couche invisible des datas absorbées par les interactions sur le Web, ou le forceps du document d’identité. C’est bien l’usage et plus précisément l’accès qui sont compromis ici : ce fait est d’autant plus remarquable que les grands groupes n’hésitent pas, actuellement, à utiliser les vécus trans pour soutenir leurs messages publicitaires. Google fait ainsi la promotion de Google Maps en racontant l’histoire d’un jeune homme trans découvrant une salle de gym dans laquelle il peut s’entraîner et donc, se réaliser. La marque Starbucks a tenté une approche similaire dans la campagne #whatsyourname : on y voit une jeune personne trans se sentir reconnue dans son identité, lorsque le barista écrit son prénom sur son gobelet de café. L’agence ayant réalisé cette campagne se félicite d’avoir « donné du temps de diffusion à cette communauté sous-représentée et raconté leurs histoires uniques ». Il n’est pas anodin que les usager·es soient inclus·es comme des personnages fictifs, héroïnes et héros d’une histoire que l’entreprise se raconte d’abord à elle-même. Car pendant que Google se félicite d’une transition réussie grâce à Google Maps (le lien n’est d’ailleurs pas très clair), l’entreprise ne propose, à l’heure où sont écrites ces lignes, aucune solution pour les usager·es voulant migrer leur compte Gmail ou Google Drive en respectant leur nouvelle identité (Allen, 2019). Ces exemples nous rappellent que « l’inclusion sans pouvoir ou position de direction relève de l’instrumentalisation (tokenism) » (Piepzna-Samarasinha, 2018).
11Les grands groupes utilisent des arguments écologistes de surface pour promouvoir leurs produits (greenwashing) et peuvent donc tout aussi bien s’emparer d’identités et d’histoires queer pour se procurer un vernis inclusif (queerwashing ou pinkwashing). À une véritable réflexion sur les besoins d’usager·es spécifiques, les géants du numérique préfèrent un storytelling où la transition devient l’illustration du rêve capitaliste classique consistant à « devenir soi-même » – le récit fictionnel permettant d’évacuer le scénario d’usage. On pourrait opposer à ces observations l’agentivité de l’usager·e, qui peut, semble-t-il, se désinscrire de ces plateformes à son bon gré. C’est ignorer « l’effet de réseau » (selon les termes du rapport EDRi paru en 2019) qui domine aujourd’hui les usages du Web : nombreuses sont les personnes qui ne peuvent se permettre de quitter Facebook, LinkedIn, ou Google (voir Effet de réseau et Interopérabilité). Ces entreprises sont devenues si importantes dans le tissu amical et professionnel que le coût social d’une sortie du réseau rend celle-ci impossible.
12David Graeber l’avait observé au sujet des démarches administratives :
les algorithmes et formules mathématiques par lesquelles le monde vient à être évalué deviennent au bout du compte, pas seulement des mesures de la valeur, mais la source de la valeur elle-même. (2015, p. 37)
13Facebook dit vouloir capter le « vrai nom », mais participe en fait à co-produire l’idée qu’il existe un « vrai nom ». Les real name policies appartiennent à une somme de processus de vérité qui produisent des faits comme vrais, en même temps qu’ils consolident l’idée d’une vérité maîtresse et ordonnatrice des rapports sociaux : leur existence doit nous inquiéter car elle amène de nouvelles manières de faire, qui en devenant indispensables ou plus simplement incontournables, font tranquillement disparaître les possibles usages alternatifs (Braverman, 1974). Ce faisant, les Gafam (et autres entités qui en suivent les principes, par choix, par ignorance, par faiblesse ou par paresse) renforcent les techniques et les effets du gatekeeping administratif – et cela non parce que « l’essence » du numérique serait en dernière analyse binaire (0/1), mais bien parce que la pluralité facilitée par les dispositifs numériques se trouvent réalignée sur des binarismes d’origine administrative et juridique.
14Paradoxalement, le « réel » réclamé par les plateformes est ainsi un réel de papier. S’il existe aujourd’hui des moyens de corriger tel ou tel usage erroné de l’ancien prénom, ceux-ci agissent toujours de manière très locale. Car l’identité, en même temps qu’elle est de papier, constitue un véritable confetti : le prénom effacé ne l’est jamais vraiment, il refait surface, se fragmente pour aller se loger dans tous les domaines de la vie humaine. L’auteur de ces lignes, à la faveur de l’action militante d’une collègue à l’université, a pu voir son prénom choisi être indiqué sur son espace numérique, sa boîte mail professionnelle, ou encore les emplois du temps distribués aux étudiant·es. Mais la carte de bibliothèque, elle, puise ses variables dans d’autres sources : il faudra encore du temps avant de remonter à ce fragment, d’en comprendre les ramifications, pour procéder à la modification. Cet exemple localisé, très spécifique, connaît de multiples incarnations : il constitue un des confettis sur lesquels le corps trans apparaît comme un paradoxe « épistémologique et administratif » (Preciado, 2014).
15Le terme deadname substitue une histoire alternative à celle du vrai nom – qui n’est vrai que lorsque l’administration en a décidé ainsi. En suggérant qu’un nom est mort (ce qui semblera peut-être violent à certain·es), il est affirmé qu’un autre prénom, lui, est bien vivant : c’est ce paradigme du temps mouvant, où les choses naissent et meurent, se redistribuent, qu’il conviendrait d’investir face à la rigidité – et ironiquement, de l’illusion – du paradigme décidément bien peu extra-moral qui oppose la vérité au mensonge.
Bibliographie
Références
Allen, S. (2019, 26 septembre). « Between the Binary : My Gmail Won’t Stop Deadnaming Me », them.
www.them.us/story/between-the-binary-gmail-deadnaming
Bardou, F. (2021). « Prise en charge psy à Sainte-Anne : une association trans dénonce un questionnaire “intrusif” », Libération.www.liberation.fr/france/2018/09/28/prise-en-charge-psy-a-sainte-anne-une-association-trans-denonce-un-questionnaire-intrusif_1681412/
Bivens, R., Haimson, O.L. (2016, octobre). « Baking Gender Into Social Media Design : How Platforms Shape Categories for Users and Advertisers », Social Media + Society. doi : 10.1177/2056305116672486
Braverman, H. (1974). Labor and Monopoly Capital : The Degradation of Labor in the Twentieth Century. Monthly Review Press.
EDRi. (2019). « The digital rights of LGBTQ+ people : When technology reinforces societal oppressions », EDRi (European Digital Rights). https://edri.org/our-work/the-digital-rights-lgbtq-technology-reinforces-societal-oppressions/
Espineira, K. (2011). « Le bouclier thérapeutique : discours et limites d’un appareil de légitimation », Le sujet dans la cité, 1 (2).
Fausto-Sterling, A. (2008). Sexing the Body : Gender Politics and the Construction of Sexuality. Basic Books.
Hoquet, T. (2016). Des sexes innombrables. Le genre à l’épreuve de la biologie. Le Seuil.
Graeber, D. (2015). Bureaucratie. L’utopie des règles. Les liens qui libèrent.
Non Binary Wiki. (N.D). « Websites and social networks », Non Binary Wiki. https://nonbinary.wiki/wiki/Websites_and_social_networks
Oystercatchers. (2020). Starbucks « #WhatsYourName », Oystercatchers. https://stories.starbucks.com/emea/stories/2020/whatsyourname/
Piepzna-Samarasinha, L.L. (2018). Care Work : Dreaming Disability Justice. Arsenal Pulp Press.
Preciado, P.B. (2019). Un appartement sur Uranus. Grasset.
Sedgwick, E. K. (2008). Épistémologie du placard. Amsterdam.
Serano, J. (2007). Whipping Girl : A Transsexual Woman on Sexism and the Scapegoating of Femininity. Basic Books.
Zoellner, D. (2021, 17 avril). « Florida’s new transgender sports ban permits schools to require genital inspections of children », The Independent.
Notes de bas de page
22 En voici une liste : « Agender, Androgyne, Androgynous, Bigender, Cis, Cisgender, Cis Female, Cis Male, Cis Man, Cis Woman, Cisgender Female, Cisgender Male, Cisgender Man, Cisgender Woman, Female to Male, FTM, Gender Fluid, Gender Nonconforming, Gender Questioning, Gender Variant, Genderqueer, Intersex, Male to Female, MTF, Neither, Neutrois, Non-binary, Other, Pangender, Trans, Trans*, Trans Female, Trans* Female, Trans Male, Trans* Male, Trans Man, Trans* Man, Trans Person, Trans* Person, Trans Woman, Trans* Woman, Transfeminine, Transgender, Transgender Female, Transgender Male, Transgender Man, Transgender Person, Transgender Woman, Transmasculine, Transsexual, Transsexual Female, Transsexual Male, Transsexual Man, Transsexual Person, Transsexual Woman, Two-Spirit », telle qu’exposée en 2014 sur le site de abc.
Auteur
Auteur, enseignant-chercheur et illustrateur. Son premier roman de science-fiction, La Séquence Aardtman, est paru en 2021. Ses recherches portent sur un empouvoirement féministe en cuisine. Il enseigne le design et appartient au laboratoire LLA-CRÉATIS (université Toulouse-Jean Jaurès).
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Le Sujet Digital
Claire Larsonneur, Arnauld Regnauld, Pierre Cassou-Noguès et al. (dir.) Stéphane Vanderhaeghe, Géraldine Bertres, Hélène Soldano et al. (trad.)
2015
Le Comportement des choses
Emanuele Quinz (dir.) Lise Thiollier, Gabriele Stera et Armelle Chrétien (trad.)
2021
Artistes-chercheur·es, chercheur·es-artistes
Performer les savoirs
Boudier Marion et Déchery Chloé (dir.)
2022
Architectures of memory
Jean-Marie Dallet et Bertrand Gervais (dir.) Armelle Chrétien et Joshua David Jordan (trad.)
2022
Angles morts du numérique ubiquitaire
Glossaire critique et amoureux
Yves Citton, Marie Lechner et Anthony Masure (dir.)
2023