Présentation des auteurs

1 Fanny Bérat-Esquier est professeure agrégée et docteur en littérature française. Elle a soutenu en 2006 une thèse intitulée Les Origines journalistiques du poème en prose, ou le siècle de Baudelaire. Ses travaux portent sur les relations entre presse et poésie ainsi que sur les auteurs du réalisme-naturalisme (Maupassant et les frères Goncourt, en particulier).

2 Caroline Crépiat est docteure en littérature française, membre associé du CELIS (Université Clermont Auvergne). Elle a consacré une thèse à la question du sujet lyrique dans la poésie du Chat noir (1882-1897), sous la direction de Pascale Auraix-Jonchière (Université Clermont Auvergne). Ses travaux portent sur la poétique de ce corpus, la représentation du groupe, le corps et le rire. Elle a récemment publié, en codirection avec L. Lavergne, l’ouvrage collectif/anthologique Masques, corps, langues – Les figures dans la poésie érotique contemporaine (Classiques Garnier, 2017) ; en codirection avec Y. Sarrat, La Peau, premier numéro de Remugle, revue d’arts et littératures extrême-contemporains (2017) ; en codirection avec G. Bouchaud, G. Derbac, A. Gayte, A. Juliet, Le Suicide : question individuelle ou sociétale ? (Presses universitaires de Blaise Pascal/ Centre Michel de L’Hospital, 2018).

3Bénédicte Didier est professeure agrégée et docteure en littérature française. Ses travaux portent sur l’histoire des petites revues de la fin du xix^e siècle (Petites revues et esprit bohème à la fin du xix^e siècle, L’Harmattan, 2009) et ont mis à l’honneur les figures méconnues des sociétés bohèmes. Variant les approches, elle s’est également intéressée aux relations entre la presse et l’illustré notamment dans l’ouvrage collectif L’Europe des revues (Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2008).

4 Solenn Dupas est maîtresse de conférences à l’université Rennes 2. Ses travaux portent sur la poésie de la seconde moitié du xix^e siècle. Elle codirige la Revue Verlaine avec Arnaud Bernadet et Bertrand Degott. Parmi ses publications, on compte Poétique du second Verlaine (Classiques Garnier, 2010), et Rimbaud, Verlaine. Un concert d’enfers. Vies et poésies, édition établie avec Yann Frémy et Henri Scepi (Gallimard, « Quarto », 2017).

5 Anthony Glinoer est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’histoire de l’édition et la sociologie du littéraire et professeur à l’Université de Sherbrooke. Ses travaux ont porté principalement sur l’histoire de l’édition (Naissance de l’Éditeur. L’édition à l’âge romantique avec Pascal Durand, Les Impressions nouvelles, 2005) ; sur l’étude des représentations dans la littérature de la vie littéraire (codirecteur de Fictions du champ littéraire publié par la Chaire James McGillen en 2010, d’Imaginaires de la vie littéraire aux Presses universitaires de Rennes en 2012 et de Romans à clés aux Presses universitaires de Liège en 2014) et sur les groupes d’écrivains et d’artistes (L’âge des cénacles avec Vincent Laisney, Fayard, 2013). Il est aussi l’animateur de la plateforme Socius (voir ressources-socius.info).

6 Vincent Laisney, maître de conférences à l’université de Paris Nanterre, est un spécialiste du romantisme et des sociabilités littéraires. Son dernier ouvrage paru s’intitule En lisant en écoutant. Lectures en petit comité, de Hugo à Mallarmé (Les Impressions Nouvelles, 2017).

7 Martine Lavaud est maîtresse de conférences en littérature française et membre du CELLF 19-21 de Sorbonne Université. Spécialiste de Théophile Gautier (Théophile Gautier, militant du romantisme, Éditions Honoré Champion, 2001 ; Fortunio, Partie Carrée, Spirite, M. Lavaud, éd., Gallimard, « Folio Classique », 2013), elle consacre à présent ses recherches aux rapports entre littérature et sciences ainsi qu’aux rapports entre littérature, journalisme et photographie (« Envisager l’histoire littéraire : pour une épistémologie du portrait photographique d’écrivain », COnTEXTES, n° 14, juin 2014). Dans le cadre de son HDR soutenue en juin 2018, elle a également proposé un inédit intitulé : Être littéraire ou scientifique : visages et représentations de l’intelligence pendant la Troisième République (littérature, sciences, médias, photographie).

8 Philipp Leu est docteur en littérature française. Ses recherches portent sur les rapports entre forme et contenu du patrimoine imprimé et la place d’expressions artistiques collectives en tant qu’incubateurs d’innovations culturelles. Il est actuellement chargé de sélection et de valorisation des périodiques à BNF-Partenariats dans le cadre du site de presse RetroNews.

9 Sarah Mombert est maîtresse de conférences en littérature française du xix^e siècle à l’École normale supérieure de Lyon et membre de l’UMR 5317 IHRIM. Spécialiste du roman et de la presse au xix^e siècle, elle a coordonné l’édition en ligne des journaux d’Alexandre Dumas (http://alexandredumas.org/). Elle a également codirigé le volume Entre presse et littérature. Le Mousquetaire, journal de M. Alexandre Dumas, sous la direction de Pascal Durand et Sarah Mombert (Librairie Droz, 2009).

10Ancienne élève de l’École normale supérieure de Paris (Ulm/Sèvres), professeure à l’université de Reims, Nathalie Preiss a consacré ses travaux à Balzac. Son dernier ouvrage en date s’intitule Balzac, architecte d’intérieurs, écrit en collaboration avec J.-J. Gautier (Somogy, 2016). Elle travaille et écrit également sur le romantisme, le roman au xix^e siècle, et, dans le prolongement de sa thèse (Les Physiologies en France au xix^e siècle, Éditions Interuniversitaires, 1999), sur le rire, la presse et la caricature de cette époque (Pour de rire ! La blague au xix^e siècle ou la représentation en question, PUF, 2002). Elle est présidente du Groupe d’Études balzaciennes et a reçu en 2017 le prix Pierre-Georges Castex de l’Académie des sciences morales et politiques pour l’ensemble de ses travaux.

11Professeur à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et membre du RIRRA 21, Corinne Saminadayar-Perrin a consacré une large partie de ses travaux à Jules Vallès, auquel elle a consacré une biographie (Gallimard, 2013). Elle s’intéresse aux liens entre presse et littérature au xix^e siècle, et a publié plusieurs articles sur Gautier, Baudelaire ou Zola journalistes.

12 Denis Saint-Amand est maître de conférences invité à l’université de Namur. Ses travaux portent sur l’histoire de la littérature française du xix^e siècle et il codirige les revues COnTEXTES et Parade sauvage. En plus de différents volumes collectifs, il est l’auteur de La littérature à l’ombre. Sociologie du Zutisme (Classiques Garnier, 2012), Le Dictionnaire détourné. Socio-logiques d’un genre au second degré (PUR, 2013) et a animé avec Anthony Glinoer le projet international Lexique Socius (2014-2016).

13Maître de conférences à l’université Paris Nanterre et membre junior de l’IUF, Julien Schuh est président de la Société des amis d’Alfred Jarry et rédacteur en chef de la revue de l’association, L’Étoile-Absinthe (http://alfredjarry.fr). Il a publié en 2014 un livre tiré de sa thèse, Alfred Jarry, le colin-maillard cérébral (Éditions Honoré Champion, 2014). Il dirige le projet PRELIA (Petites Revues de littérature et d’art) destiné à produire une base de données des revues d’avant-garde entre 1870 et 1940 (http://prelia.fr), participe au projet ANR Numapresse et travaille actuellement sur les relations entre culture de masse et avant-garde.

14 Valérie Stiénon est maîtresse de conférences à l’université Paris 13. Ses travaux portent sur les littératures populaires dans une perspective poétique intégrant le discours social, l’histoire matérielle et la culture visuelle. Elle a consacré sa thèse de doctorat à La littérature des physiologies (Classiques Garnier, 2012) et plusieurs ouvrages collectifs aux rapports entre presse et littérature : La société à l’épreuve du panoramique, avec N. Preiss (Interférences littéraires, n^o 8, 2012), La physiognomonie au xix^e siècle, avec É. Wicky (Études françaises, vol. 49, n^o 3, 2013), Les Voix du lecteur dans la presse française au xix^e siècle, avec E. Absalyamova (Presses universitaires de Limoges, 2018). Ses recherches concernent aussi la critique littéraire (colloque de Cerisy Roland Barthes, 2016) et le récit d’anticipation : (Bé) vues du futur. Les imaginaires visuels de la dystopie 1840-1940, avec C. Dessy (Presses universitaires du Septentrion, 2015), Utopie et anticipation (Textyles, n^o 48, 2016). Elle est codirectrice de la revue COnTEXTES et membre du programme ANR Anticipation (École normale supérieure de Lyon, 2014-2019).

15 Alain Vaillant est professeur de littérature française et directeur du Centre des sciences de la littérature en langue française (CSLF) à l’université Paris Nanterre. Il est spécialiste du romantisme, de poétique historique, d’histoire de la poésie et d’histoire des institutions littéraires au xix^e siècle (en particulier, de la presse et de l’édition) ; plus généralement, il est un théoricien de l’histoire littéraire. Ces dernières années, il a consacré une partie de ses recherches à l’anthropologie et à la culture du rire. Ses plus récents ouvrages sont Baudelaire poète comique (Presses universitaires de Rennes, 2007), L’Histoire littéraire (Armand Colin, 2010 et 2016), Baudelaire journaliste (anthologie) (GF-Flammarion, 2011), Le Veau de Flaubert (Hermann, 2013), L’Art de la littérature (Garnier, 2016), Qu’est-ce que le romantisme ? et La Civilisation du rire (CNRS Éditions, 2016). sIl a dirigé une douzaine d’ouvrages collectifs : tout dernièrement, La Civilisation du Journal, histoire culturelle et littéraire de la presse au xix^e siècle, avec Dominique Kalifa, Philippe Régnier et Marie-Ève Thérenty (Nouveau Monde Éditions, 2011), le Dictionnaire du romantisme (CNRS Éditions, 2012), L’Esthétique du rire (Presses universitaires de Paris Ouest, 2012), Le Rire moderne (Presses universitaires de Paris Nanterre, 2013), et La Poésie délivrée, avec Stéphane Hirschi, Corinne Legoy, Serge Linarès et Alexandra Saemmer (Presses universitaires de Paris Nanterre, 2017).

16 Yoan Vérilhac est maître de conférences en littérature française à l’université de Nîmes. Ses travaux portent sur les relations entre presse et littérature au xix^e siècle. Il a publié notamment La Jeune Critique des petites revues symbolistes (Publications de l’université de Saint-Étienne, 2010), et, avec Paul Aron (sous le pseudonyme de Roy Pinker) Faire sensation. De l’enlèvement du bébé Lindbergh au barnum médiatique (Agone, 2017).

17 Jean-Didier Wagneur, rattaché au Centre des sciences des littératures en langue française de l’université Paris Nanterre, s’est d’abord consacré plus de vingt ans à la création et à la politique documentaire de Gallica, bibliothèque numérique de la BNF. Outre de nombreux articles en revue sur la bohème et la culture de la petite presse, il a publié avec Françoise Cestor, Les Bohèmes, écrivains, journalistes, artistes (Éditions Champ Vallon, 2012) ainsi que l’édition critique de Charles Demailly des Goncourt (Classiques Garnier, 2014). Il prépare actuellement un essai sur la bohème (Fayard), l’édition des œuvres complètes de Murger (Classiques Garnier) et une étude sur la « petite presse » avec Alain Vaillant (Presses universitaire Paris Nanterre).