• Contenu principal
  • Menu
OpenEdition Books
  • Accueil
  • Catalogue de 15405 livres
  • Éditeurs
  • Auteurs
  • Facebook
  • X
  • Partager
    • Facebook

    • X

    • Accueil
    • Catalogue de 15405 livres
    • Éditeurs
    • Auteurs
  • Ressources numériques en sciences humaines et sociales

    • OpenEdition
  • Nos plateformes

    • OpenEdition Books
    • OpenEdition Journals
    • Hypothèses
    • Calenda
  • Bibliothèques

    • OpenEdition Freemium
  • Suivez-nous

  • Lettre d’information
OpenEdition Search

Redirection vers OpenEdition Search.

À quel endroit ?
  • Presses universitaires de Provence
  • ›
  • Archéologies méditerranéennes
  • ›
  • Quand on a la terre sous l’ongle
  • ›
  • Moulage et remodelage
  • ›
  • Le modelage dans les pratiques artisanal...
  • Presses universitaires de Provence
  • Presses universitaires de Provence
    Presses universitaires de Provence
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Liens vers le livre
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Formats de lecture

    Plan

    Plan détaillé Texte intégral 1. Figurines modelées 2. Le modelage dans les productions de technique mixte 3. Les grandes statuettes en terre cuite dans la production archaïque Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Quand on a la terre sous l’ongle

    Ce livre est recensé par

    Précédent Suivant
    Table des matières

    Le modelage dans les pratiques artisanales de Métaponte aux VIIe et VIe s. av. J.-C.

    Eukene Bilbao Zubiri

    p. 269-280

    Résumés

    Cette contribution propose une analyse de la place du modelage dans la production de terres cuites votives de Métaponte. L’examen du matériel archaïque montre le haut degré d’intégration de cette technique dans les procédés de mise en forme, et la diversité des modalités d’emploi comme technique unique, comme technique complémentaire associée au moulage et comme technique structurante dans les figures de plus grandes dimensions. Il est ainsi possible de saisir les potentialités offertes par une technique considérée, à tort, comme secondaire. Dans cette perspective, ces pages cherchent à intégrer le modelage dans une reflexion générale sur la production coroplathique métapontine, dans laquelle l’analyse technique nous permet de reformuler certaines interprétations de figures modelées ayant participé à la caractérisation des cultes métapontins.

    This contribution proposes an analysis of the modelling technique in the votive terracottas from Metapontum. The examination of the archaic material shows the high degree of integration of this technique in the shaping processes, and the diversity of its use as a single technique, as a complementary technique associated to moulded figures and as a structuring technique in the larger figures. It is thus possible to seize the possibilities offered by hand-made shaping technique, wrongly considered as secondary. In this perspective, theses pages seek to integrate modelling in a general reflection on metapontian coroplastic production, in which the technical analysis allows us to reformulate some interpretations of modelled figures that have participate to the characterization of metapontian cults.

    Entrées d’index

    Mots-clés : Métaponte, modelage, chaînes opératoires, procédés mixtes, approche technique

    Keywords : Metapontum, modelling, chaînes opératoires, mixed processes, technical approach

    Texte intégral 1. Figurines modelées 2. Le modelage dans les productions de technique mixte 2.1. Figurines moulées avec abattis modelés 2.2. Les statuettes de grandes dimensions 3. Les grandes statuettes en terre cuite dans la production archaïque Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1Dès les premières créations plastiques en terre cuite, datées du dernier tiers du VIIe s. av. J.-C., les artisans de Métaponte adoptent le moulage comme technique principale pour une fabrication en série de figurines votives. De nombreuses figurines combinant moulage et modelage nous interrogent cependant sur la place de ce dernier dans les procédés de mise en forme de ces objets. Cette contribution propose une présentation des divers emplois du modelage au sein de la production archaïque, qui se déclinent selon trois modalités : le modelage complet de la figurine, le modelage d’abattis (bras, couvre-chef) rapportés sur des figurines moulées, et le modelage des statuettes de plus grandes dimensions, autour d’un noyau moulé réservé à la tête. Les possibilités offertes par le façonnage à la main participent à l’inventivité des artisans pour qui la réécriture des schémas formels passe, entre autres, par la pratique du modelage.

    1. Figurines modelées

    2Les figurines modelées entièrement à la main forment un groupe minoritaire et hétéroclite provenant principalement du sanctuaire urbain. Une datation précise est difficile car ces objets ont été découverts dans des contextes de déposition secondaires, dans des amas de matériels mélangés ou dans de véritables dépôts de « nettoyage » des sanctuaires1. Les pâtes utilisées correspondent, à quelques exceptions près, à celles utilisées pour les figurines moulées, tant dans la qualité de la préparation que de la cuisson et, comme celles-ci, les figurines modelées pouvaient être incisées ou peintes. Certaines figurines peinent à être insérées dans le discours général sur la plastique locale, alors que d’autres partagent des caractères communs avec les séries moulées, participant à leur tour au développement des traditions plastiques de la cité. Malgré la difficulté de replacer le matériel modelé dans une séquence chronologique claire, des rapprochements permettent au moins de les situer dans les courants stylistiques développés par les ateliers métapontins.

    3Parmi les figurines entièrement modelées, nous pouvons retenir trois exemplaires de petites dimensions sans lien apparent avec les figurines moulées. Le premier a été découvert dans le dépôt situé à côté de l’autel du temple C, le plus ancien du sanctuaire urbain. Il représente un personnage féminin conservé jusqu’à la taille, coiffé d’une masse de cheveux lisse qui tombe sur le dos (fig. 1)2. La figurine a été façonnée à partir d’une seule masse d’argile, travaillée pour donner forme à la tête arrondie et au visage triangulaire, au profil droit et incliné, accentué par le menton saillant. Les bras se terminent au niveau des coudes par une arête droite3, qui correspond ici à la limite inférieure de la chevelure. Une succession de facettes verticales lisses est visible sur l’abdomen et sur la chevelure, témoin du passage répété et systématique d’un outil afin de régulariser la surface.

    Fig. 1 – Musée archéologique national de Métaponte (MANM), inv. 30020 (sanctuaire urbain).

    (Photographies de l’auteur, avec la concession du MIBACT – Soprintendenza Archeologia, Belle Arti e Paessaggio della Basilicata, et de la Direzione Generale Musei – Direzione regionale Musei Basilicata). Toute reproduction ou duplication ultérieure est interdite.

    4La deuxième figurine, découverte aussi dans le sanctuaire urbain, est conservée dans son intégralité (fig. 2)4. La tête est modelée sommairement et contraste avec le corps qui est travaillé sur toutes ses faces avec un outil, grâce auquel l’artisan a donné forme aux bras figurés par deux petits triangles à hauteur des épaules. Les surfaces convexes des flancs et la partie inférieure du revers ont été réalisées à l’aide d’un outil légèrement courbe. L’une des particularités de cette figurine repose sur la forme de la chevelure tombant en pointe jusqu’au bas du dos, qui nous permet de faire le lien avec le troisième exemplaire à la facture plus grossière.

    Fig. 2 – MANM, inv. 30064 (sanctuaire urbain)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    5Celui-ci a la tête et les bras à peine ébauchés, et présente une surface irrégulière due à un façonnage à la main (fig. 3)5. Les creusements sous les bras rappellent la figurine précédente, bien que le rendu soit ici moins réussi. Ces deux figurines modelées peuvent surtout être rapprochées en raison des similitudes dans la forme de la chevelure en triangle, qui évoque la possibilité d’une fabrication par le même artisan ayant soigné davantage la première, ou bien d’un exercice de copie par un modeleur moins expérimenté.

    Fig. 3 – MANM, s.n. (sanctuaire urbain)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    6Ces trois exemples sont assez éloignés des formes courantes de la petite plastique locale. Au contraire, d’autres pièces s’intègrent bien dans les courants plastiques adoptés au VIIe siècle à Métaponte. On mentionnera deux statuettes féminines en ronde-bosse, plus grandes que les précédentes, que l’on nommera par commodité A (fig. 4) et B (fig. 5)6. Elles ont été fabriquées selon des procédés similaires : les deux sont façonnées autour d’un noyau sur lequel on a rapporté des balles d’argile, sans doute déjà partiellement travaillées, pour l’englober, et une calotte a été ajoutée dans les deux fragments pour représenter la chevelure tombant sur les épaules en une arête droite. Sur la figurine A, les traits du visage sont très marqués : les paupières en cordon délimitent de très grands yeux dissymétriques, et le nez conserve les facettes dues à un façonnage à l’outil. La fracture du coude gauche de la figurine montre que l’avant-bras était porté en avant, ce qui a nécessité l’assemblage d’un abatti modelé. Enfin, une certaine maladresse est à noter dans l’exécution de l’exemplaire B : le bras droit est modelé en relief depuis l’épaule jusqu’à la main, alors que le côté gauche présente un décrochement à hauteur du biceps, ce qui provoque la représentation aplatie du bras gauche.

    Fig. 4 – MANM, inv. 30066 (sanctuaire urbain)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    Fig. 5 – MANM, inv. 30067 (sanctuaire urbain)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    7Ces deux figurines en ronde-bosse témoignent d’un travail précis des détails et d’un lissage fin. Malgré l’absence de son visage, la figurine B révèle l’attention portée aux détails plastiques dans les créations entièrement modelées : les côtés de la chevelure en calotte sont décorés de larges incisions en arête de poisson qui ont préservé la couche picturale. De fait, les deux figurines conservent des traces de couleur, dont un aplat rouge-brun sur la calotte. Sur la figurine A, les pupilles sont représentées grâce à un point brun peint, et sur la figurine B le vêtement est décoré d’un motif quadrillé rouge, alors que les bras sont épargnés. Ce motif est utilisé ponctuellement dans les figures en plaque métapontines, sous forme de décor peint7 ou d’incision8.

    8En effet, la position des deux personnages, le gigantisme des yeux de la figurine A, et les décors de la figurine B nous autorisent à intégrer ces exemplaires dans les débuts de la petite plastique locale, inspirée de la production péloponnésienne9. L’importance quantitative et qualitative des figurines en plaque métapontines témoigne du développement rapide de cet artisanat dans la cité ; dans ce cadre, nos deux figurines modelées participent pleinement à l’élan dynamique des premiers ateliers métapontins, et cela indépendamment de la technique choisie.

    9Une dernière figurine debout, découverte dans le sanctuaire de San Biagio alla Venella, a suscité beaucoup d’intérêt (fig. 6)10. Piero Orlandini considérait que « la struttura pilastriforme, inorganica e il grande volto piatto » étaient dues à « una visione non greca della figura umana » résultant de l’incompréhension de la « syntaxe grecque » par un individu indigène11. Son hypothèse reposait sur la facture et sur la technique de façonnage mal maîtrisée qui n’aboutissent pas à un certain réalisme anatomique. La figurine présente en effet un rendu sommaire : les yeux sont de simples perforations ; le nez est une excroissance verticale soulignée par une entaille ; la frange est en forme de zigzags incisés tout comme les ondulations irrégulières au revers ; les bras asymétriques et grossièrement schématiques adhèrent à un corps droit sans détail plastique. La jupe est décorée d’un zigzag incisé délimité par une ligne horizontale.

    Fig. 6 – MANM, inv. 23169 (San Biagio)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    10Dans une révision récente de cette statuette, Francesco De Stefano12, contrairement à Orlandini, considère que le modeleur à l’origine de cette pièce était probablement familier des modèles grecs, perceptibles dans le motif de la jupe, auquel on pourrait ajouter la frange et la coiffure tombant sur le dos. Malgré tout, De Stefano retient la première interprétation d’une création indigène et considère cet objet comme un indice de la fréquentation œnôtre – et donc hybride – du sanctuaire de San Biagio, peu documentée par ailleurs dans le territoire de la cité13. L’attribution à un artisan indigène, fondée sur la facture certes peu réussie, exclut la possibilité qu’il s’agisse d’une création par un Grec ne maîtrisant ni le matériau ni les techniques de façonnage. Un objet « mal fait » en contexte grec devient alors un objet indigène. Pourtant, cette statuette ne trouve pas de véritables parallèles dans la plastique œnôtre de l’âge du fer ou de l’époque archaïque14. Nous pourrons toujours débattre sur l’origine de ce modeleur mais, tout en considérant le rôle joué par le sanctuaire de San Biagio dans la structuration de la communauté métapontine, et dans les mécanismes d’intégration de populations exogènes grecques et œnôtres15, on peut se demander légitimement si cette seule figurine nous autorise à construire un discours historique sur une éventuelle fréquentation mixte dans le sanctuaire, comme le suggère F. De Stefano. Contrairement à cet objet problématique, la céramique œnôtre inédite découverte dans le sanctuaire, dont fait mention l’archéologue, serait peut-être plus à même de nous renseigner sur les modalités d’interaction entre Grecs et non Grecs à Métaponte.

    11Une figure féminine assise sur un trône et parée de disques à bouton central sur les épaules permet enfin de faire la transition avec les figurines en technique mixte combinant la technique du modelage et du moulage (fig. 7)16. Malgré la complexité de la pièce, on observe une ligne de démarcation en arc de cercle très subtile sous la poitrine, correspondant au point d’assemblage de la tête et du buste moulés avec l’abdomen modelé. Celui-ci est obtenu par l’ajout d’une plaquette travaillée préalablement mais irrégulière, sur laquelle sont greffés des abattis modelés : les bras portés en avant et les parures circulaires pressées sur les épaules. Le trône a été façonné à part, à la main : le dossier est en forme de U pour alléger la pièce en vue de la cuisson (ce qui explique le lissage soigné du revers du personnage) ; et le siège, muni d’accoudoirs en pastille, est formé par un cadre rectangulaire à l’épaisseur variable. Le personnage est assemblé au trône par la taille et, au vu de la forme irrégulière de l’intérieur du siège, il semble que la consolidation du raccord se soit faite par l’apport de plusieurs boudins d’argile. Les irrégularités, les trous et les traces de pressage des masses d’argile sont nombreux, alors que le lissage n’a concerné que la partie visible autour du personnage.

    Fig. 7 – MANM, s.n. (sanctuaire urbain)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    12La disposition des mèches parotides et la forme de la parure conservée nous permettent de rapprocher avec conviction cette figurine de plusieurs types moulés très similaires, et notamment d’une femme trônant parée de trois disques, dont on connaît au moins trente-six exemplaires diffusés à l’échelle de la cité17. Ces types moulés, conçus comme des reliefs, constituent les premières représentations d’une femme parée, assise sur un trône18. Nous ne pouvons pas confirmer de lien mécanique entre les têtes, mais notre figurine est tout de même une représentation de ce schéma, qui ne semble pas avoir eu un grand succès dans sa version modelée.

    2. Le modelage dans les productions de technique mixte

    13La cité devient l’un des centres de production les plus dynamiques de Grande Grèce, et le modelage est intégré dans des chaînes opératoires mixtes. Plus standardisée, sa pratique varie selon les productions, et il convient de distinguer deux emplois : le façonnage de petits abattis pour compléter un personnage moulé, pratiqué tout au long du VIe siècle, et le modelage de larges parties du corps dans les pièces de plus grandes dimensions.

    2.1. Figurines moulées avec abattis modelés

    14L’assemblage d’abattis modelés est une pratique bien documentée dans le monde grec, et il concerne tant des parties anatomiques, que des attributs vestimentaires, animaliers ou des objets. Dans la production archaïque de Métaponte, le couvre-chef modelé est le plus courant, mais les modifications anatomiques, notamment des bras, permettent des changements plus conséquents qui se répercutent sur le sujet iconographique.

    15Le premier exemple de ces modifications nous est fourni par un type représentant un personnage féminin. Dans sa forme originelle, elle porte la main gauche sur l’abdomen et la main droite sur le bas-ventre, puis la posture a été modifiée par l’élimination des bras moulés et par l’assemblage de bras modelés portés en avant (fig. 8)19. Un détail nous renseigne sur la façon dont les artisans ont mené à bien ces changements : dans ce type, la musculature du biceps est particulièrement marquée, ce qui contraste avec le traitement sommaire de la pièce. Ce muscle est traversé par une incision horizontale qui trouve son sens lorsqu’on compare les deux versions du type : cette entaille correspond au point de jonction des bras modelés dans la seconde version, ce qui nous mène à la considérer comme un repère pour les artisans chargés de modifier le type. La présence de l’entaille dans le type originel nous confirme que la modification iconographique était prévue en amont, dès le façonnage du prototype. Son inclusion dans la première version avait sans doute comme objectif de faciliter le travail des artisans et d’assurer la régularité des reproductions de la nouvelle version. On compte pour ces deux versions plus de deux-cents têtes et fragments de corps répartis dans six contextes, ce qui en fait un cas particulièrement populaire20.

    Fig. 8 – MANM, inv. 23179 (San Biagio) et 323786 (Crucinia-Favale)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    16L’entaille horizontale se retrouve dans un second type, reproduit en deux générations, qui représente dans sa forme originelle un personnage féminin, les bras collés aux flancs du corps (fig. 9)21. Dans plusieurs exemplaires de première génération les avant-bras moulés ont été supprimés et remplacés par une surface lisse, alors que seul l’exemplaire de seconde génération conserve des bras modelés et rapportés à cet endroit. La présence d’une entaille et le traitement de la surface lisse, qui semble prête à recevoir des abattis, nous confirment que les variantes iconographiques étaient conçues et préparées en amont. Cependant, l’absence des bras rapportés, ou même d’indices de l’assemblage d’abattis sur les figurines de première génération, semble étrange. La question est de savoir quelle était la signification donnée par le dédicant à une figurine incomplète ; peut-être une dédicante ? Ce cas confirme la pratique du marquage anticipé des prototypes en vue d’une éventuelle modification par l’assemblage d’abattis. Cette marque incisée porte à standardiser les gestes techniques liés à la modification des types originels et à renforcer la régularité des produits finis au sein d’une production en série.

    Fig. 9 – MANM, inv. 25163 et 25164 (sanctuaire urbain). Seconde génération : MANM, inv. 23374 (San Biagio)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    17Ces modifications ne s’appliquent pas seulement aux types féminins bien que les représentations masculines soient très minoritaires dans la plastique archaïque de Métaponte : au-delà de l’homme intégré dans les reliefs de hiérogamie et de quelques figurines isolées, ces représentations relèvent plutôt de l’exception22. Cela étant dit, l’analyse technique des figurines masculines a mis en évidence des similitudes dans les procédés de mise en forme, et notamment celui de la modification des types originels masculins pour obtenir de nouvelles versions féminines.

    18Un premier exemple est donné par un type masculin nu, aux formes imposantes et arrondies (fig. 10)23. La largeur des cuisses et la disposition des coudes sur le type originel amènent à envisager que les avant-bras n’aient pas été représentés dans leur intégralité. Cette figure a pu être conçue pour être complétée par des bras rapportés modelés. Le type a été modifié par la suppression des organes génitaux masculins et l’ajout d’une poitrine plus marquée pour créer une version féminine24. Dans celle-ci, les avant-bras sont formés par deux boudins d’argile plaqués contre la partie moulée des bras, et l’on a ajouté un couvre-chef circulaire modelé partiellement conservé. Il s’agit du seul exemple connu figurant cette position des bras, et le parallèle le plus proche se trouve dans un type féminin vêtu de Locres où le bras est plié de la même façon pour tenir un oiseau contre l’épaule25.

    Fig. 10 – MANM, inv. 147257 et 292634 (sanctuaire urbain)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    19Un autre exemple de modification d’un sujet masculin est fourni par un ensemble de figurines qui se détache du corpus métapontin par la qualité de leur facture et par leur réalisme anatomique accentué par leur nudité (fig. 11)26. Le type originel représente un homme nu à l’anatomie finement détaillée. Le bras gauche est fléchi pour porter la main à la hanche, tandis que le bras droit est porté en avant grâce à un avant-bras modelé. Deux versions ont ensuite été obtenues par l’adjonction d’éléments modelés : sur la première, le bras droit est supprimé et a été remplacé par un bras tenu sur le flanc du corps, plus grossier que celui de la première version ; sur la seconde, on trouve aussi un avant-bras modelé, ainsi qu’une accentuation de la poitrine par modelage qui transforme la figure en un personnage féminin à la façon du cas précédent27.

    Fig. 11 – MANM, inv. 23146-23553, 25863 et 25866 (sanctuaire urbain)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    20Parallèlement aux modifications de la gestuelle des figurines et de leur sexe, possibles grâce au modelage, une certaine diversité est offerte par l’ajout de couvre-chefs modelés, bien que dans ce cas l’impact visuel soit plus discret. L’emploi du modelage pour façonner ces éléments devient courant au VIe siècle, notamment après l’abandon des schémas du VIIe siècle qui incluaient le couvre-chef dans le moule. Le modelage de ces couvre-chefs concerne plusieurs dizaines de types de petites et de moyennes dimensions28. Il est impossible de traiter ici l’ensemble de ce corpus, c’est pourquoi nous nous concentrerons sur un seul type, reproduit en plusieurs centaines d’exemplaires, et dont les couvre-chefs présentent la plus grande diversité morphologique.

    21Ce type est conçu comme un grand relief muni au revers d’un pied modelé. Il représente un personnage féminin assis sur un trône dont le volume des jambes avancées par rapport au buste renforce le réalisme de la scène (fig. 12)29. Les couvre-chefs peuvent être pointus, évasés ou même en forme de voile comme sur un exemplaire inédit de San Biagio, mais le polos droit est la forme la plus commune. Ces figurines, datées du milieu du VIe siècle environ, s’inscrivent dans une phase de développement de la sphère cultuelle métapontine cristallisée par la multiplication des sanctuaires sur le territoire, mais aussi de la sphère artisanale par l’augmentation tant des dimensions des statuettes que des quantités produites. On pourrait se demander si les différentes formes des couvre-chefs sont dues aux exigences des cultes qui se complexifient et qui se caractérisent davantage, ou bien à une volonté de diversification formelle née dans la sphère artisanale. Pour ma part je penche plutôt vers la seconde hypothèse, mais une étude spécifique de la question serait nécessaire.

    Fig. 12 – Musée archéologique national de Potenza (MANPZ), inv. 134673 (San Biagio ; MANM, inv. 19569 et 24211 (San Biagio), 298533 (Heraion du Bradano)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata et de la DRM-DRM Basilicata).

    2.2. Les statuettes de grandes dimensions

    22La coroplathie métapontine connaît un renouveau majeur vers le milieu du VIe siècle grâce à l’apparition de grandes figures féminines très variées sur le plan morphologique et stylistique (fig. 13)30, dont l’ensemble le plus complet provient de San Biagio31. La thématique qui nous retient ici est le cadre idéal pour rappeler les éléments qui font de ce courant l’un des moments clés dans l’innovation technique de la plastique locale. Fabriquées à l’aide de chaînes opératoires mixtes et complexes, les figurines sont construites autour d’un noyau moulé représentant la tête et le buste, sur lequel sont greffés dans un ordre précis des éléments modelés. L’abdomen est formé en premier par l’agrégation d’une masse d’argile sans aucun détail anatomique ou vestimentaire. Sur la plupart des types de ce courant, le revers de la partie supérieure du personnage est lisse, alors que les deux types reproduits en plus d’exemplaires peuvent porter des sillons assez réguliers, peut-être révélateurs de gestes ou de pratiques propres à un même atelier32.

    Fig. 13 – MANPZ, inv. 29907 (San Biagio) ; MANM, inv. 29911 (San Biagio) ; MANPZ, inv. 133643 (San Biagio)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata et de la DRM-DRM Basilicata).

    23Plusieurs abattis modelés sont ensuite assemblés à la partie supérieure du personnage. Les abattis les plus courants sont les bras, indépendamment de leur position. Les mains peuvent être fermées en poing pour tenir un objet aujourd’hui disparu ou bien ouvertes dans le geste de l’offrande. Après leur pose, une infinité de possibilités est offerte par le modelage. Les épaules peuvent être décorées de grands disques, qui servent à cacher le point d’assemblage supérieur des ailes modelées dans les représentations de potnia ailée. Ces parures peuvent être grandes et lisses, ou bien petites avec un bouton central. Leur forme régulière est probablement due à une fabrication standardisée de ces parures, réalisées peut-être grâce à une sorte d’emporte-pièce découpant une croûte d’argile, sur laquelle on aurait ajouté le bouton central si nécessaire. Cette régularité contraste avec les ailes non standardisées33. Tous ces éléments sont assemblés avec soin et sont renforcés au revers par l’apport de masses d’argile pressées sur les points l’assemblage.

    24Certaines figures sont accompagnées d’un ou de plusieurs animaux modelés que l’on peut classer sur le plan technique en deux catégories34 : d’une part, les animaux en deux dimensions – des oiseaux en vol et un poisson – sans doute découpés sur une croûte d’argile préalablement lissée ; de l’autre, les animaux en trois dimensions, plus nombreux et stylisées. Dans cette catégorie, on trouve surtout des oiseaux au repos dont la courbe du cou et la forme du bec varient – s’agissant peut-être de différentes espèces – et des petits mammifères comme des canidés courant aux oreilles plates rapportées sur la face, ou des caprins, dont certains sont cabrés, que l’on reconnait aux petites oreilles sortantes et aux cornes légèrement courbes. Le caractère exceptionnel des figures composites est renforcé par ces animaux qui ont probablement nécessité plusieurs étapes de fabrication pour une représentation en trois dimensions. Placés généralement sur le personnage, ils pouvaient parfois être fixés à l’abdomen par un système d’étai cylindrique grossièrement modelé.

    25Ces grandes statuettes mixtes portent des couvre-chefs, parfois richement décorés d’éléments modelés, qui participent à l’exubérance des personnages. Il s’agit principalement de disques et de feuilles, fabriqués de façon standardisée à la manière des parures sur les épaules, ainsi que de rares bourgeons en trois dimensions Au sein du groupe, dans sa diversité typologique, une corrélation existe entre la forme et les dimensions du couvre-chef et celles de la figure : plus celle-ci est grande, plus le couvre-chef est haut et évasé ; plus la figure est menue, plus le couvre-chef est petit et aux bords droits. Ces productions présentent des enjeux techniques majeurs dans la mesure où les éléments rapportés influencent directement l’équilibre général de la composition. Dans les compositions portant des ailes, des animaux et des parures, les riches kalathoi décorés ont dû être assemblés en dernier lieu pour ajuster l’équilibre des figures et ne pas déstabiliser l’ensemble. Cette étape était particulièrement délicate en raison de la taille de certains couvre-chefs et de leur proximité avec le noyau moulé.

    26La partie supérieure composite de ces figures reposait sur un support inférieur dont la forme pouvait varier. Trois formes de support sont connues à Métaponte : le support cylindrique tourné ou en colombins, raccordé à la partie supérieure par un système de tenon et de mortaise (fig. 13, gauche et droite) ; le support quadrangulaire, ouvert à l’arrière (fig. 13, centre) ; et la plaquette pliée en arc. Dans l’état actuel de la documentation, le support quadrangulaire semble exclusif à un type dont l’exemplaire plus complet, illustré ici, conserve des traces de décors peints sur le polos, le buste et la jupe. Il s’agit d’une production de dimensions plus modestes et iconographiquement sobre, à la facture très soignée, que l’on peut considérer comme une création proprement métapontine35.

    27Les chaînes opératoires combinées mises en œuvre dans la fabrication de ces statuettes permettent une grande liberté formelle qui a sans doute favorisé l’engouement pour ces productions. Les artisans avaient une connaissance poussée des propriétés mécaniques du matériau, des exigences techniques liées à l’équilibre des figures de grandes dimensions, et de la cuisson de masses d’argile épaisses afin d’aboutir à des objets solides. Pour créer ces statuettes de moyennes dimensions, les artisans ont eu recours au modelage dans des parties du corps qui participent à la structure de la figure debout, comme l’abdomen et dans certains cas le support inférieur. La technique du modelage n’est pas réservée ici à des abattis, mais elle a un rôle structurant dans ces constructions en technique mixte.

    3. Les grandes statuettes en terre cuite dans la production archaïque

    28L’observation des procédés techniques permet de caractériser plus finement les traditions plastiques des premières générations d’artisans ayant travaillé à Métaponte, pour qui le modelage est un biais créatif majeur. Comme nous l’avons vu, les artisans ont recours au modelage pour créer des objets de dimensions considérables, dont les enjeux techniques diffèrent des petites figurines produites à la chaîne. Deux statuettes découvertes à San Biagio nous permettent d’insister sur l’intérêt d’analyser les choix techniques (fig. 14,15). Publiées d’abord par G. Olbrich36, la seconde statuette plus complète a été ensuite étudiée par M. Mertens-Horn, qui la nomme le « Zeus de San Biagio »37.

    Fig. 14 – MANM, inv. 19681 (San Biagio)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    Fig. 15 – MANM, inv. 29913 (San Biagio)

    (Photos de l’auteur, concession du MIC-SABAP Basilicata).

    29Les nombreuses traces de façonnage visibles sur ledit « Zeus » – stries et facettes de lissage, lignes d’argile causées par le passage d’un outil dans les paupières, autour du nez et de la bouche –, nous portent à reconnaître une pièce modelée entièrement à la main, alors que la question se pose pour la première statuette, plus fragmentaire. Les deux corps sont faits à la main par des apports successifs de masses d’argile, et les deux statuettes étaient peintes. La plus complète, compacte et dure, conserve des losanges rouges et bruns sur le buste, des traits verticaux et une forme non identifiée dans la partie inférieure du vêtement, et un aplat rouge dans la partie sommitale de la tête ; sur l’exemplaire fragmentaire, il n’y a que des traces résiduelles.

    30Dans un réexamen récent de ces objets38, F. De Stefano a revu l’interprétation dudit « Zeus », dont l’identification en tant que femme emporte l’adhésion. Il la rapproche d’un grand fragment de jupe formé par un tube épais de diamètre constant, dont le bord inférieur est un élément rapporté, évasé et cannelé, qui couvre partiellement les pieds ; le tout repose sur une base carrée39. De Stefano propose de restituer un groupe composé de trois statuettes : le personnage à corps tubulaire sur base appartiendrait à une divinité, qui serait accompagnée de deux statuettes identiques de mortelles, notre fig. 15 et une seconde aujourd’hui disparue. Dans ce cadre, notre fig. 14 plus fragmentaire est considérée comme un surmoulage tardif.

    31Cependant, les visages des deux statuettes présentées ici ont les mêmes dimensions40, ce qui exclut que la figurine fragmentaire soit un surmoulage qui aurait impliqué une dimension moindre du visage. On est tenté de rapprocher nos deux statuettes, dont les corps sont similaires sur le plan technique, alors que des questionnements affleurent à propos de l’intégration du troisième fragment publié par F. De Stefano. Ce dernier souligne la présence d’un bord dans la limite supérieure de l’épais cylindre, ayant dû servir à imbriquer la partie supérieure, qui rappelle en effet certaines statuettes mixtes évoquées auparavant (fig. 13, gauche). Mais son épaisseur plus importante suppose des enjeux techniques différents, plutôt en lien avec des tuyaux en terre cuite utilisés dans les systèmes de canalisation. Cet objet est donc assez éloigné de nos fig. 14 et 15, et il nous est difficile d’adhérer à l’hypothèse d’un groupe composé de trois individus. Au contraire, les similitudes techniques et stylistiques entre nos deux statuettes nous permettent d’envisager un groupe formé uniquement par ces figures, qui ont pu effectivement bénéficier d’un statut particulier à San Biagio.

    32Comme le défend F. De Stefano, le fragment tubulaire a pu jouir d’une place importante dans l’espace du sanctuaire mais, en raison de la technique employée – unique à ce jour dans la plastique métapontine –, des dimensions plus grandes et de la fixation sur une base, il semble plutôt avoir été érigé individuellement. Le système de raccord a pu être un tenon et une mortaise, ce qui laisse envisager que le cylindre ait été conçu pour soutenir une partie supérieure aux dimensions ou au poids considérables. Celle-ci pouvait représenter un personnage, ce qui serait cohérent avec une statue érigée sur une base, mais on pourrait aussi imaginer un conteneur, par exemple une vasque41.

    33Cet objet fait figure d’originalité dans un système de production caractérisé par la diversité des solutions techniques adoptées. Métaponte constitue un terrain de jeu propice à une analyse technologique approfondie, et il serait intéressant de comparer ce cas avec Poseidonia ou avec Locres, qui fournissent des exemples intéressants de productions mixtes trop élaborées pour êtres considérées comme de la petite plastique42. Ces cités ne développent pas une grande statuaire en pierre ou en bronze comparable à celle de la Grèce continentale, mais les beaux exemples de grande plastique en terre cuite mis au jour à Tarente, à Métaponte ou à Poseidonia, et les nombreuses créations de petites et de moyennes dimensions comme celles abordées dans ces pages, sont des témoins du savoir-faire et de l’inventivité des artisans de la région. Cet artisanat s’est développé dans un milieu géographique marqué par l’abondance de l’argile, matière première par excellence dans les plaines littorales de l’Italie du Sud, où l’analyse des choix et des combinaisons techniques est incontournable. Si le moulage en série est favorisé dès le début de la production métapontine pour répondre à la demande de la clientèle, le modelage devient au VIe siècle un complément essentiel. Il participe à la diversification des images par la modification des types iconographiques et permet de dépasser certaines contraintes du démoulage pour favoriser une production standardisée. Mais le recours systématique au modelage est indispensable dans le façonnage des statuettes de plus grandes dimensions, dont certaines ont pu jouir d’un statut plus important au sein des lieux de culte, à une période de recherche plastique exceptionnelle dans l’histoire technique des artisanats de l’argile en Grande Grèce.

    34La multiplication des figurines trônant en trois dimensions et des figurines drapées à partir du dernier quart du VIe siècle, puis des banqueteurs au siècle suivant, confirment l’abandon progressif des procédés mixtes dans le façonnage de la plastique votive. Bien que la technique du modelage ne disparaisse pas (certains banqueteurs portent des couvre-chefs ou des barbes modelées43), son emploi ponctuel à partir du Ve siècle contraste avec les périodes précédentes, ce qui permet de placer la période faste du modelage à l’époque archaïque, et notamment au VIe siècle.

    Bibliographie

    Adamesteanu 1980 : A. Adamesteanu, Metaponto (Matera). Il santuario di Apollo e urbanistica generale, in : D. Adamesteanu, D. Mertens, F. D’Andria (éd.), Metaponto I, Rome, Accademia Nazionale dei Lincei, (Notizie degli scavi di Antichità XXIX, 1975, suppl.), 1980, 472 p., 15-311.

    Babbi 2012 : A. Babbi, ‘Ελα, ‘Υπνε, και Πάρε το… Clay Human Figurines from Early Iron Age Italian Children’s Tombs and the Aegean Evidence, in: N. C. Stampolidis, A. Kanta, A. Giannikouri (dir.), Athanasia. The Earthly, the Celestial and the Underworld in the Mediterranean from the Late Bronze and the Early Iron Age, Héraklion, Panepistimiou Kritis, 2012, 348 p., 287-306.

    Barberis 1993 : V. Barberis, Coroplastica votiva nella chôra metapontina. Il materiale delle fattorie. Tesi di Laurea in archeologia della Magna Grecia. Università degli studi di Torino, Facoltà di Lettere e filosofia, 1992-1993. Inédit.

    Barberis 2004 : V. Barberis, Rappresentazioni di divinità e di devoti dell’area sacra urbana di Metaponto. La coroplastica dalla fine del VII all’inizio del V sec. a.C., Florence, L.S. Olschki, 2004, 299 p.

    Barra Bagnasco 1996 : M. Barra Bagnasco, La coroplastica, in : S.  Bianco, A. Bottini, A. Pontrandolfo, A. Russo Tagliente, E. Setari (éd.), Greci, Enotri e Lucani nella Basilicata meridionale, Naples, Electa, 1996, 292 p., 94-96.

    Barra Bagnasco 1997 : M. Barra Bagnasco, La coroplastica, in : M. Barra Bagnasco (dir.), Pomarico Vecchio I. Abitato, mura, necropoli, materiali, Galatina, Congedo, 1997, 176 p., 215-226.

    Bilbao Zubiri 2016 : E. Bilbao Zubiri, Dynamiques territoriales et culturelles à la « frontière » de la cité de Métaponte, in : L. Aniceto, A. Delvoye, L. Hermenault, B. Khan, J. Treuillot (dir.), Archéologie de la frontière, Actes de la 9e Journée doctorale d’archéologie (Paris, 21/05/2014), Archéo.doct 9 [en ligne], Paris, Publications de la Sorbonne, 2016. https://books.openedition.org/psorbonne/6401

    Bilbao Zubiri 2019 : E. Bilbao Zubiri, Le « style achéen » dans les terres cuites votives de Métaponte : critères de définition et filiations, in : O. de Cazanove, A. Duplouy (dir.), La Lucanie entre deux mers. Archéologie et patrimoine, Actes du Colloque international, Paris, 5-7 novembre 2015, Naples, Centre Jean Bérard, (Collection du Centre Jean Bérard, 50), (2 volumes), 2019, 1011 p., 865-876.

    Bottini 2017 : A. Bottini, Italici e Greci nella Basilicata meridionale, dalla fondazione di Sibari a quella di Metaponto, AMSMG (2016), 2017, 139-151.

    Carter 2012 : J. Carter, Forme e processi di territorializzazione a Metaponto, in : Alle origine della Magna Grecia : mobilità, migrazioni, fondazioni. Atti del cinquantesimo convegno di studi sulla Magna Grecia, Taranto 1-4 ottobre 2010, Tarente, Istituto per la Storia e l’Archeologia della Magna Grecia, (Atti del convegno di studi sulla Magna Grecia, 50), 2012, 1519 p., 1103-1130.

    Caruso 1997 : A. Caruso, Materiale coroplastico inedito dall’Heraion extraurbano di Metaponto. Contributo alla definizione cronologica. Tesi di Laurea in Archeologia della Magna Grecia, Università della Tuscia, Facoltà di Conservazione dei Beni culturali, Istituto di Scienze dell’Antichità, 1996-1997. Inédit.

    Croissant 2002 : F. Croissant, Crotone et Sybaris, esquisse d’une analyse historique de la koinè culturelle achéenne, in : E. Greco (dir.), Gli Achei e l’identità etnica degli Achei d’Occidente. Atti del Convegno internazionale di studi (Paestum, 23-25 febbraio 2001), Paestum et Athènes, Pandemos, (Tekmeria, Fondazione Paestum, 3), 2002, 447 p., 397-423.

    De Stefano 2017 : F. De Stefano, Ibridazione e integrazione in Magna Grecia. Su alcuni esemplari coroplastici dal santuario di San Biagio della Venella nella chora di Metaponto, in : Ibridazione e integrazione in Magna Greca. Forme, modelli, dinamiche. Atti del cinquantaquattresimo convegno di studi sulla Magna Grecia, Taranto 25-28 settembre 2014, Tarente, Istituto per la Storia e l’Archeologia della Magna Grecia, (Atti del convegno di studi sulla Magna Grecia, 54), 2017, 698 p., 449-466.

    Galli 1929 : E. Galli, Metaponto. Esplorazioni archeologiche e sistemazione dell’area del tempio delle Tavole Palatine, CSMG (1926-1927), 1928, 63-79.

    Kleibrink, Weistra 2013 : M. Kleibrink, E. Weistra, Una dea della rigenerazione, della fertilità e del matrimonio. Per una ricostruzione della dea precoloniale della Sibaritide, in : G. Delia, T. Masneri (dir.), Sibari. Archeologia, storia, metafora, Castrovillari, Il coscile, 2013, 343 p., 35-55.

    Letta 1971 : C. Letta, Piccola coroplastica metapontina nel Museo archeologico provinciale di Potenza, Naples, Libreria scientifica, 168 p., 1971.

    Mertens-Horn 1992 : M. Mertens-Horn, Die archaische Baufriese aus Metapont, RM, 99, 1992, 1-122.

    Miller Ammerman 2018 : R. Miller Ammerman, Terracottas, in : J. C. Carter, K. Swift (dir.), Metaponto 7. The Greek Sanctuary at Pantanello, Austin, University of Texas press, 2018, 1744 p., 1087-1392.

    Nava 2002 : M. L. Nava, Attività archeologica in Basilicata nel 2001, in : Taranto e il Mediterraneo. Atti del quarantunesimo convegno di studi sulla Magna Grecia, Taranto 12-16 ottobre 2001, Tarente, Istituto per la Storia e l’Archeologia della Magna Grecia, (Atti del convegno di studi sulla Magna Grecia, 41), 2002, 834 p., 716-765.

    Olbrich 1979 : G. Olbrich, Archaische Statuetten eines Metapontiner Heiligtums, Rome, « L’Erma » di Bretschneider, 1979, 337 p.

    Orlandini 1972 : P. Orlandini, Aspetti dell’arte indigena in Magna Grecia, in : Le Genti non greche della Magna Grecia. Atti dell’undicesimo convegno di studi sulla Magna Grecia, Taranto 10-15 ottobre 1971, Naples, Arte tipografia, (Atti del convegno di studi sulla Magna Grecia, 11), 1972, 586 p., 274-308.

    Patera, Polignac 2009 : I. Patera, Fr. de Polignac, Déposer, dresser, offrir. Vocabulaire et pratiques en Grèce ancienne, in : S. Bonnardin, C. Hamon, M. Lauwers, B. Quilliec (dir.), Du matériel au spirituel. Réalités archéologiques et historiques des « dépôts » de la Préhistoire à nos jours, XXIXe rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes, Antibes, éditions APDCA, 2009, 481 p., 353-361.

    Piccioloni 2011 : L. Piccioloni, Statuette femminili sedute e stanti, statuette maschili, eroti e figure a soggetto teatrale, in : I. Battiloro, M. Osanna (dir.), Brateís Datas. Pratiche rituali, votivi e strumenti del culto dai santuari della Lucania antica, Venosa, Osanna, 2011, 383 p., 65-72.

    Sabbione 1996 : C. Sabbione, Il santuario di Persefone in contrada Mannella, in : E. Lattanzi, M. T. Ianelli, S. Luppino, C. Sabbione, R. Spadea (dir.), I Greci in Occidente. Santuari della Magna Grecia in Calabria, Naples, Electa, 1996, 302 p., 32-39.

    Sestieri Bertarelli 1990 : M. Sestieri Bertarelli, Statuette femminili arcaiche e del primo classicismo nelle stipi votive di Poseidonia, RIASA, S. III, XII, 1990, 5-47.

    Signore 1996 : G. M. Signore, Rilievi fittili con recumbente dal Ceramico di Metaponto, StAnt, 9, 1996, 299-360.

    Tagliente 1999 : M. Tagliente, La Basilicata centro-settentrionale in età arcaica, in : D. Adamesteanu (dir.), Storia della Basilicata. 1. L’Antichità, Bari, Laterza, 1999, 671 p., 391-418.

    Ugolini 1983 : D. Ugolini, Tra perirrhanteria, louteria e thymiateria. Note su una classe di ceramica da S. Biagio alla Venella (Metaponto), MEFRA, 95.1, 1983, 449-472.

    Notes de bas de page

    1Sur la notion problématique de « dépôt » voir : Patera, Polignac 2009.

    2Barberis 2004, 126-127, fig. 221.

    3Un type moulé, daté du premier quart du VIe siècle et offert dans les trois plus anciens sanctuaires de la cité, présente cette finition : Barberis 2004, 76, fig. 86 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 129-130, taf. 14, A59.2 (San Biagio) ; Caruso 1997, 224-226, tav. XIV.2 (Heraion du Bradano).

    4Barberis 2004, 126, fig. 220.

    5Barberis 2004, 130, fig. 219.

    6Barberis 2004, 127-128, fig. 223 (A) ; 125, fig. 218 (B).

    7Adamesteanu 1980, 172, fig. 185b.

    8Barberis 2004, 48.

    9Croissant 2002, 401-404.

    10Olbrich 1979, 111-112, A26 ; Orlandini 1972, 277-278, fig. tav. XIX.1.

    11Ibid. Repris par : Barra Bagnasco 1996,  94 ; Tagliente 1999, 409.

    12De Stefano 2017, 460-463 ; avec renvoi à : Carter 2012.

    13Sur les liens entre Métaponte et les établissements œnôtres : Bottini 2017, 145-148.

    14Babbi 2012, 295-296, fig. 8-10 ; Kleibrink, Weistra 2013 ; Piccioloni 2011, 65, fig. 2 (Timmari), avec renvoi à F. G. Lo Porto.

    15Bilbao Zubiri 2016.

    16Barberis 2004, 128, fig. 225.

    17Barberis 2004, 93, fig. 138-140 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 162-163, taf. 33, B2, et 265, taf. 76, C149 (San Biagio) ; Barberis 1993, vol. 2, 53-54, n. 103-105 (Lago del Lupo-Arezzo).

    18Barberis 2004, 91-92, fig. 135-136 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 162-163, taf. 33, B.1 et B3 (San Biagio) ; Galli 1929, 73, fig. 13-14 (Heraion du Bradano) ; Barberis 1993, vol. 2, 52, n. 100 (Lago del Lupo-Arezzo).

    19Olbrich 1979, 115, taf. 8, A31 (San Biagio) ; Nava 2002, 732, tav. LXIV, fig. 2.4 (Crucinia-Favale).

    20Barberis 2004, 77, fig. 88-92 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 140, taf. 18, A82, 227-228, taf. 60, C66-C67 (San Biagio) ; Caruso 1997, 257-258, tav. XVII.5 (Heraion du Bradano) ; Miller Ammerman 2018, 1167, PZ TC 07-08 (Pantanello) ; Barberis 1993, vol. 2, 28, 78, n. 52 et 152 (Lago del Lupo-Arezzo).

    21Adamesteanu 1980, 85, fig. 74a, aussi 87-88, fig. 125 ; Olbrich 1979, 128, taf. 13, A54.

    22Barberis 2004, 121-123, fig. 205-213 ; Olbrich 1979, 126, taf. 12, A50.

    23Barberis 2004, 121, fig. 207.

    24Barberis 2004, 89-90, fig. 130.

    25Sabbione 1996, 34.

    26Olbrich 1979, 126, taf. 12, A50.

    27Adamesteanu 1980, 191, fig. 202a ; aussi fig. 202d.

    28À titre d’exemple : Barberis 2004, 57-58, fig. 38, 78-79, fig. 97 ; Olbrich 1979, 114-115, taf. 7, A29 var. A et B, 164-166, taf. 34, B6 var. A.

    29Têtes : Olbrich 1979, 01-202, taf. 49, C11 var. B ; aussi 204-205, taf. 50, C17 ; Caruso 1997, 234-235, tav. XIV.7.

    30Fig. 13, à gauche : Adamesteanu 1980, 186, fig. 195. Fig. 13, au centre : Olbrich 1979, 147, taf. 21, A99.

    31Olbrich 1979, A106-A130, C215-C249.

    32Bilbao Zubiri 2019, 871.

    33Olbrich 1979, 159, taf. 31, A128.

    34On trouve ces animaux, en peu d’exemplaires, dans la plupart des sanctuaires, alors que San Biagio rassemble toutes les catégories zoomorphes : Olbrich 1979, taf. 27-32, A117b, A119, A122-A124, A128-A130.

    35Barberis 2004, 85-86, fig. 118 ; Olbrich 1979, 147, taf. 21, A99, p. 322, taf. 100, C244. Deux fragments du type ont été découverts à Pomarico Vecchio : Barra Bagnasco 1997, vol. 1, 216, vol. 2, fig. 84-87, n. 1-2 ; Barberis 2004, 85-86.

    36Olbrich 1979, 149-150, taf. 23, A105, 302-303 taf. 90, C213.

    37Mertens-Horn 1992, 91-94.

    38De Stefano 2017, 456-460.

    39De Stefano 2017, fig. 3. Provenant du même dépôt que nos fig. 14 et 15, constitué au Ve siècle av. J.-C. : ibid, p. 455.

    40La seule différence notoire apparaît dans la hauteur totale du visage, entre le front et le menton : fig. 14 = 6,2 cm ; fig. 15 = 7 cm.

    41On pense aux petits perirrhanteria de San Biagio décorés de protomés et de figurines rapportées : Ugolini 1983.

    42Sestieri Bertarelli 1990, 26-35 ; Sabbione 1996, 37-38.

    43Letta 1971, Xa,1,26,58, XIV,2 ; Signore 1996, 305, n. 1 ; Nava 2002, LXVI,1.

    Auteur

    • Eukene Bilbao Zubiri

      École française de Rome, eukene.bilbao[at]gmail.com

    Précédent Suivant
    Table des matières

    Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

    Voir plus de livres
    Peupler et habiter l’Italie et le monde romain

    Peupler et habiter l’Italie et le monde romain

    Stéphane Bourdin, Julien Dubouloz et Emmanuelle Rosso (dir.)

    2014

    Archéologie au présent

    Archéologie au présent

    Les découvertes de l’archéologie préventive dans les médias

    Catherine Dureuil-Bourachau

    2015

    Le quartier du port de Marseille 1500-1790

    Le quartier du port de Marseille 1500-1790

    Une réalité urbaine restituée

    Colette Castrucci

    2016

    Rhodes

    Rhodes

    Forme urbaine et architecture religieuse (xive-xviiie siècles)

    Emma Maglio

    2016

    Sarta Tecta

    Sarta Tecta

    De l’entretien à la conservation des édifices. Antiquité, Moyen Âge, début de la période moderne

    Charles Davoine, Maxime L’Héritier et Ambre Péron d’Harcourt (dir.)

    2019

    Gérer l’eau en Méditerranée au premier millénaire avant J.-C.

    Gérer l’eau en Méditerranée au premier millénaire avant J.-C.

    Sophie Bouffier, Oscar Belvedere et Stefano Vassalo (dir.)

    2019

    Le village de la Capelière en Camargue

    Le village de la Capelière en Camargue

    Du début du ve siècle avant notre ère à l’Antiquité tardive

    Corinne Landuré, Patrice Arcelin et Gilles Arnaud-Fasseta (dir.)

    2019

    Le Verduron, un établissement gaulois aux portes de Marseille grecque

    Le Verduron, un établissement gaulois aux portes de Marseille grecque

    Loup Bernard

    2020

    Mortiers et hydraulique en Méditerranée antique

    Mortiers et hydraulique en Méditerranée antique

    Iván Fumadó Ortega et Sophie Bouffier (dir.)

    2019

    Les métaux précieux en Méditerranée médiévale

    Les métaux précieux en Méditerranée médiévale

    Exploitations, transformations, circulations

    Nicolas Minvielle Larousse, Marie-Christine Bailly-Maitre et Giovanna Bianchi (dir.)

    2019

    Ancient Waterlands

    Ancient Waterlands

    Iván Fumadó Ortega, Sophie Bouffier et Betsey A.Robinson (dir.)

    2019

    L’Homme et l’Animal au Maghreb, de la Préhistoire au Moyen Âge

    L’Homme et l’Animal au Maghreb, de la Préhistoire au Moyen Âge

    Explorations d’une relation complexe

    Véronique Blanc-Bijon, Jean-Pierre Bracco, Marie-Brigitte Carre et al. (dir.)

    2021

    Voir plus de livres
    1 / 12
    Peupler et habiter l’Italie et le monde romain

    Peupler et habiter l’Italie et le monde romain

    Stéphane Bourdin, Julien Dubouloz et Emmanuelle Rosso (dir.)

    2014

    Archéologie au présent

    Archéologie au présent

    Les découvertes de l’archéologie préventive dans les médias

    Catherine Dureuil-Bourachau

    2015

    Le quartier du port de Marseille 1500-1790

    Le quartier du port de Marseille 1500-1790

    Une réalité urbaine restituée

    Colette Castrucci

    2016

    Rhodes

    Rhodes

    Forme urbaine et architecture religieuse (xive-xviiie siècles)

    Emma Maglio

    2016

    Sarta Tecta

    Sarta Tecta

    De l’entretien à la conservation des édifices. Antiquité, Moyen Âge, début de la période moderne

    Charles Davoine, Maxime L’Héritier et Ambre Péron d’Harcourt (dir.)

    2019

    Gérer l’eau en Méditerranée au premier millénaire avant J.-C.

    Gérer l’eau en Méditerranée au premier millénaire avant J.-C.

    Sophie Bouffier, Oscar Belvedere et Stefano Vassalo (dir.)

    2019

    Le village de la Capelière en Camargue

    Le village de la Capelière en Camargue

    Du début du ve siècle avant notre ère à l’Antiquité tardive

    Corinne Landuré, Patrice Arcelin et Gilles Arnaud-Fasseta (dir.)

    2019

    Le Verduron, un établissement gaulois aux portes de Marseille grecque

    Le Verduron, un établissement gaulois aux portes de Marseille grecque

    Loup Bernard

    2020

    Mortiers et hydraulique en Méditerranée antique

    Mortiers et hydraulique en Méditerranée antique

    Iván Fumadó Ortega et Sophie Bouffier (dir.)

    2019

    Les métaux précieux en Méditerranée médiévale

    Les métaux précieux en Méditerranée médiévale

    Exploitations, transformations, circulations

    Nicolas Minvielle Larousse, Marie-Christine Bailly-Maitre et Giovanna Bianchi (dir.)

    2019

    Ancient Waterlands

    Ancient Waterlands

    Iván Fumadó Ortega, Sophie Bouffier et Betsey A.Robinson (dir.)

    2019

    L’Homme et l’Animal au Maghreb, de la Préhistoire au Moyen Âge

    L’Homme et l’Animal au Maghreb, de la Préhistoire au Moyen Âge

    Explorations d’une relation complexe

    Véronique Blanc-Bijon, Jean-Pierre Bracco, Marie-Brigitte Carre et al. (dir.)

    2021

    Accès ouvert

    Accès ouvert freemium

    ePub

    PDF

    PDF du chapitre

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque

    Acheter

    Édition imprimée

    • amazon.fr
    • decitre.fr
    • mollat.com
    • leslibraires.fr
    • placedeslibraires.fr
    ePub / PDF

    1Sur la notion problématique de « dépôt » voir : Patera, Polignac 2009.

    2Barberis 2004, 126-127, fig. 221.

    3Un type moulé, daté du premier quart du VIe siècle et offert dans les trois plus anciens sanctuaires de la cité, présente cette finition : Barberis 2004, 76, fig. 86 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 129-130, taf. 14, A59.2 (San Biagio) ; Caruso 1997, 224-226, tav. XIV.2 (Heraion du Bradano).

    4Barberis 2004, 126, fig. 220.

    5Barberis 2004, 130, fig. 219.

    6Barberis 2004, 127-128, fig. 223 (A) ; 125, fig. 218 (B).

    7Adamesteanu 1980, 172, fig. 185b.

    8Barberis 2004, 48.

    9Croissant 2002, 401-404.

    10Olbrich 1979, 111-112, A26 ; Orlandini 1972, 277-278, fig. tav. XIX.1.

    11Ibid. Repris par : Barra Bagnasco 1996,  94 ; Tagliente 1999, 409.

    12De Stefano 2017, 460-463 ; avec renvoi à : Carter 2012.

    13Sur les liens entre Métaponte et les établissements œnôtres : Bottini 2017, 145-148.

    14Babbi 2012, 295-296, fig. 8-10 ; Kleibrink, Weistra 2013 ; Piccioloni 2011, 65, fig. 2 (Timmari), avec renvoi à F. G. Lo Porto.

    15Bilbao Zubiri 2016.

    16Barberis 2004, 128, fig. 225.

    17Barberis 2004, 93, fig. 138-140 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 162-163, taf. 33, B2, et 265, taf. 76, C149 (San Biagio) ; Barberis 1993, vol. 2, 53-54, n. 103-105 (Lago del Lupo-Arezzo).

    18Barberis 2004, 91-92, fig. 135-136 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 162-163, taf. 33, B.1 et B3 (San Biagio) ; Galli 1929, 73, fig. 13-14 (Heraion du Bradano) ; Barberis 1993, vol. 2, 52, n. 100 (Lago del Lupo-Arezzo).

    19Olbrich 1979, 115, taf. 8, A31 (San Biagio) ; Nava 2002, 732, tav. LXIV, fig. 2.4 (Crucinia-Favale).

    20Barberis 2004, 77, fig. 88-92 (sanctuaire urbain) ; Olbrich 1979, 140, taf. 18, A82, 227-228, taf. 60, C66-C67 (San Biagio) ; Caruso 1997, 257-258, tav. XVII.5 (Heraion du Bradano) ; Miller Ammerman 2018, 1167, PZ TC 07-08 (Pantanello) ; Barberis 1993, vol. 2, 28, 78, n. 52 et 152 (Lago del Lupo-Arezzo).

    21Adamesteanu 1980, 85, fig. 74a, aussi 87-88, fig. 125 ; Olbrich 1979, 128, taf. 13, A54.

    22Barberis 2004, 121-123, fig. 205-213 ; Olbrich 1979, 126, taf. 12, A50.

    23Barberis 2004, 121, fig. 207.

    24Barberis 2004, 89-90, fig. 130.

    25Sabbione 1996, 34.

    26Olbrich 1979, 126, taf. 12, A50.

    27Adamesteanu 1980, 191, fig. 202a ; aussi fig. 202d.

    28À titre d’exemple : Barberis 2004, 57-58, fig. 38, 78-79, fig. 97 ; Olbrich 1979, 114-115, taf. 7, A29 var. A et B, 164-166, taf. 34, B6 var. A.

    29Têtes : Olbrich 1979, 01-202, taf. 49, C11 var. B ; aussi 204-205, taf. 50, C17 ; Caruso 1997, 234-235, tav. XIV.7.

    30Fig. 13, à gauche : Adamesteanu 1980, 186, fig. 195. Fig. 13, au centre : Olbrich 1979, 147, taf. 21, A99.

    31Olbrich 1979, A106-A130, C215-C249.

    32Bilbao Zubiri 2019, 871.

    33Olbrich 1979, 159, taf. 31, A128.

    34On trouve ces animaux, en peu d’exemplaires, dans la plupart des sanctuaires, alors que San Biagio rassemble toutes les catégories zoomorphes : Olbrich 1979, taf. 27-32, A117b, A119, A122-A124, A128-A130.

    35Barberis 2004, 85-86, fig. 118 ; Olbrich 1979, 147, taf. 21, A99, p. 322, taf. 100, C244. Deux fragments du type ont été découverts à Pomarico Vecchio : Barra Bagnasco 1997, vol. 1, 216, vol. 2, fig. 84-87, n. 1-2 ; Barberis 2004, 85-86.

    36Olbrich 1979, 149-150, taf. 23, A105, 302-303 taf. 90, C213.

    37Mertens-Horn 1992, 91-94.

    38De Stefano 2017, 456-460.

    39De Stefano 2017, fig. 3. Provenant du même dépôt que nos fig. 14 et 15, constitué au Ve siècle av. J.-C. : ibid, p. 455.

    40La seule différence notoire apparaît dans la hauteur totale du visage, entre le front et le menton : fig. 14 = 6,2 cm ; fig. 15 = 7 cm.

    41On pense aux petits perirrhanteria de San Biagio décorés de protomés et de figurines rapportées : Ugolini 1983.

    42Sestieri Bertarelli 1990, 26-35 ; Sabbione 1996, 37-38.

    43Letta 1971, Xa,1,26,58, XIV,2 ; Signore 1996, 305, n. 1 ; Nava 2002, LXVI,1.

    Quand on a la terre sous l’ongle

    X Facebook Email

    Quand on a la terre sous l’ongle

    Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://freemium.openedition.org/oebooks

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque Acheter ce livre aux formats PDF et ePub

    Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org

    Quand on a la terre sous l’ongle

    Vérifiez si votre bibliothèque a déjà acquis ce livre : authentifiez-vous à OpenEdition Freemium for Books.

    Vous pouvez suggérer à votre bibliothèque d’acquérir un ou plusieurs livres publiés sur OpenEdition Books. N’hésitez pas à lui indiquer nos coordonnées : access[at]openedition.org

    Vous pouvez également nous indiquer, à l’aide du formulaire suivant, les coordonnées de votre bibliothèque afin que nous la contactions pour lui suggérer l’achat de ce livre. Les champs suivis de (*) sont obligatoires.

    Veuillez, s’il vous plaît, remplir tous les champs.

    La syntaxe de l’email est incorrecte.

    Référence numérique du chapitre

    Format

    Bilbao Zubiri, E. (2022). Le modelage dans les pratiques artisanales de Métaponte aux VIIe et VIe s. av. J.-C. In H. Aurigny & L. Rohaut (éds.), Quand on a la terre sous l’ongle (1‑). Presses universitaires de Provence. https://doi.org/10.4000/13ti4
    Bilbao Zubiri, Eukene. « Le modelage dans les pratiques artisanales de Métaponte aux VIIe et VIe s. av. J.-C ». In Quand on a la terre sous l’ongle, édité par Hélène Aurigny et Laura Rohaut. Aix-en-Provence: Presses universitaires de Provence, 2022. https://doi.org/10.4000/13ti4.
    Bilbao Zubiri, Eukene. « Le modelage dans les pratiques artisanales de Métaponte aux VIIe et VIe s. av. J.-C ». Quand on a la terre sous l’ongle, édité par Hélène Aurigny et Laura Rohaut, Presses universitaires de Provence, 2022, https://doi.org/10.4000/13ti4.

    Référence numérique du livre

    Format

    Aurigny, H., & Rohaut, L. (éds.). (2022). Quand on a la terre sous l’ongle (1‑). Presses universitaires de Provence. https://doi.org/10.4000/13tio
    Aurigny, Hélène, et Laura Rohaut, éd. Quand on a la terre sous l’ongle. Aix-en-Provence: Presses universitaires de Provence, 2022. https://doi.org/10.4000/13tio.
    Aurigny, Hélène, et Laura Rohaut, éditeurs. Quand on a la terre sous l’ongle. Presses universitaires de Provence, 2022, https://doi.org/10.4000/13tio.
    Compatible avec Zotero Zotero

    1 / 3

    Presses universitaires de Provence

    Presses universitaires de Provence

    • Plan du site
    • Se connecter

    Suivez-nous

    • Flux RSS

    URL : http://presses-universitaires.univ-amu.fr

    Email : pup@univ-amu.fr

    Adresse :

    29 avenue Robert Schuman

    13621

    Aix-en-Provence

    France

    OpenEdition
    • Candidater à OpenEdition Books
    • Connaître le programme OpenEdition Freemium
    • Commander des livres
    • S’abonner à la lettre d’OpenEdition
    • CGU d’OpenEdition Books
    • Accessibilité : partiellement conforme
    • Données personnelles
    • Gestion des cookies
    • Système de signalement