Introduction
p. 5-9
Texte intégral
1Le présent volume est consacré à la publication du colloque international « Quand on a la terre sous l’ongle » : le modelage dans le monde grec antique1, qui s’est tenu à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme d’Aix-en-Provence les 3, 4 et 5 avril 2019. La tenue de ce colloque a été suivie, hélas, par la disparition de Francis Croissant, qui était à l’origine de ce projet. En effet, la naissance de cette rencontre est le fruit des riches discussions sur le matériel coroplathique de l’Aphrodision d’Argos, qui nous a réunis tous les trois sur place, depuis 2008 et particulièrement entre 2011 et 2015.
2Francis Croissant avait constitué cette petite équipe pour étudier l’ensemble de ces centaines de terres cuites fragmentaires, principalement modelées ou mixtes, pour lesquelles il a été nécessaire de mettre en place un classement typologique rigoureux et inédit. Le nombre important et la prédominance des figurines modelées et mixtes ont permis d’identifier de véritables séries, dont les modèles se sont diffusés dans tous les sanctuaires de l’Argolide. L’étude de ce matériel a donc mené à des observations techniques sur le modelage mais aussi à des questionnements sur ces productions modelées, liés à leur fabrication, leur usage, leur diffusion et leur datation, qui demeure une aporie. À ce propos, la chronologie généralement admise, selon laquelle les types entièrement modelés seraient plus anciens que les types moulés, s’est trouvée sérieusement ébranlée2.
3L’idée d’une réflexion sur la technique du modelage était celle de Francis et nous nous réjouissons qu’elle ait trouvé un aboutissement concret par la tenue de ce colloque et la publication de ces actes. Avec lui disparaît une figure majeure de l’histoire de l’art grec, et pour beaucoup d’entre nous, un ami dont les qualités humaines étaient aussi remarquables que les compétences scientifiques. Ainsi est-ce tout naturellement, avec admiration et reconnaissance, que plusieurs auteurs et autrices de cet ouvrage ont souhaité lui rendre hommage.
4Dans le cadre limité d’un colloque de trois jours, il ne s’agissait pas de rechercher une approche exhaustive du sujet, mais de contribuer à faire connaître du matériel souvent inédit, de susciter l’intérêt des chercheurs et des étudiants pour un domaine de recherche encore largement inexploré, et d’en diffuser les problématiques et les résultats préliminaires. En ce sens, nous entendons poser quelques jalons qui replaceront – nous l’espérons – le modelage dans l’histoire de l’art et l’archéologie du monde grec.
5En effet, dans le domaine de l’archéologie classique, alors que les techniques du moulage, leurs conséquences sur l’organisation de la production et sur la création des œuvres dans le monde antique ont été depuis longtemps bien étudiées (Éléonore Favier dans ce volume)3, les analyses systématiques ont assez rarement porté sur le modelage. Cette absence relative de visibilité dans la bibliographie et les études coroplathiques consacrées au monde gréco-romain n’est pas sans relation avec le statut des figurines modelées par rapport à leurs homologues moulées : elles sont souvent considérées comme « primitives » et relevant d’un stade moins avancé de la production, avant l’invention du moule et de ses techniques complexes.
6Pourtant dès 1883, dans la préface du Catalogue des terres cuites du Louvre, Léon Heuzey remarquait l’importance de « bien connaître un art populaire comme celui des figurines antiques » et qu’il ne suffisait pas « d’étudier un petit nombre de types choisis ou de séries particulièrement intéressantes ». Il reconnaissait la nécessité de ne pas négliger la production de centres créateurs comme ceux du Proche-Orient, de Chypre et de la Grèce archaïque, et qui constituent selon lui, « le point de départ indispensable de toute étude sérieuse sur l’art des coroplastes »4. Le ton était donc donné pour placer les figurines modelées – qui composent une part non négligeable de ces productions – au centre des préoccupations. Mais si elles tiennent une place importante dans les études consacrées à l’art des modeleurs de Chypre5 ou du Proche-Orient6, ces figurines modelées tiennent une place secondaire dans les recherches sur la coroplathie du monde grec, même lorsqu’il s’agit de traiter des figurines de l’époque archaïque. Cette constatation résulte sans aucun doute du fait que les productions modelées, longtemps considérées comme archaïques et enfantines, provoquaient la désaffection des savants malgré l’intérêt porté aux figurines en terre cuite à la suite de la découverte des nécropoles de Tanagra (Béotie) par Salomon Reinach et Edmond Pottier.
7En 1890, Edmond Pottier écrivait à propos des œuvres modelées : « Du sol d’Athènes, de Mycènes, de Tirynthe, de Nauplie et d’Argos, de Tégée, d’Olympie etc., on a exhumé en grande quantité des figurines si rudimentaires qu’on les croirait plutôt modelées par un enfant. […] Enfin la surprise n’est pas moindre quand on constate qu’à Tanagre, dans la patrie des mignonnes créatures que nous admirons […], des mains grecques ont d’abord façonné d’horribles fétiches, aussi bizarres que ceux d’Asie ou de Chypre »7. Ainsi, dès les premiers temps de l’intérêt porté aux études coroplathiques, la dichotomie entre les productions modelées et les productions moulées était donc évidente, nourrie par l’idée d’un « progrès » en art et une conception évolutionniste remontant au schéma d’évolution établi dès Winckelmann8. Cette vision a été transposée à l’étude de la plastique grecque et de ses techniques : ainsi, la sculpture de bois aurait précédé la sculpture de calcaire qui aurait elle-même abouti à la « belle » sculpture de marbre. Cette histoire évolutive des techniques a longtemps expliqué le désintérêt pour les figurines modelées considérées comme antérieures aux figurines moulées : on a suggéré que le modelage à la main aurait été abandonné quand les coroplathes apprirent à se servir des moules et à réaliser de beaux prototypes. Edmond Pottier illustre bien à nouveau cette vision transformiste : « Que de siècles de labeur et d’industrie patiente il a fallu pour métamorphoser l’étrange idole […], avec son long museau pointu, ses tresses de cheveux pendantes, son costume tout bigarré de couleurs voyantes, en une jeune femme assise à sa toilette, et rêvant demi-nue dans une légère tunique […] ! ». Il ajoutait : « La série béotienne est de toutes la plus instructive, car le grand nombre de spécimens découverts permet de reconstituer toutes les phases de cette transformation. […] Quoi de plus passionnant que de suivre pas à pas cette longue lutte du génie humain, acharné à dompter la matière rebelle ? »9. En raison de cette approche, de nombreuses erreurs de datation se sont développées et ont persisté. Les figurines modelées étant considérées comme antérieures à leurs homologues moulées, elles ne pouvaient être que d’« une époque fort reculée » – allant jusqu’à être datées avant l’an 1000 ! – ou étaient considérées comme les témoins d’un conservatisme des traditions anciennes.
8Dès le milieu et surtout à partir du dernier quart du XXe siècle10, la publication de plusieurs lots de figurines modelées a changé cette perception et a permis de nuancer le tableau dépeint précédemment sur l’intérêt pour le modelage. On mentionnera tout d’abord la monographie publiée en 1987 par Miklós Szabó sur les terres cuites archaïques de Béotie, qui constitue un ouvrage de référence pour l’étude d’un corpus de figurines modelées11. Dès l’introduction, l’auteur tord le cou aux idées préconçues et persistantes en replaçant la production béotienne archaïque dans l’histoire des arts figurés de la Grèce ancienne et en proposant une révision de sa datation. D’autres lots de figurines modelées ont aussi été longuement étudiés et ont fait l’objet de publications. C’est le cas pour ceux de Thasos intégrés aux monographies sur la coroplathie de l’Artémision du Haut-Archaïsme publiée par Nicole Weill en 198512, sur celle du Thesmophorion, datée du IVe s. av. J.-C. et publiée par Arthur Muller13, et enfin sur celle de l’Artémision datée entre 580 et 480 av. J.-C. publiée par Stéphanie Huysecom-Haxhi14. On mentionnera aussi les articles récents de Vassiliki Georgaka consacrés exclusivement aux figurines modelées à la main de l’Acropole d’Athènes, et publiés notamment dans les carnets, la newsletter de l’ACoSt et dans ce volume15 ; et celui d’Hélène Aurigny et Francis Croissant sur les terres cuites de l’Aphrodision d’Argos cité précédemment16. Par ailleurs, la publication de matériel datant des époques géométrique et archaïque inclut nécessairement l’étude de lots de figurines modelées : on citera par exemple la monographie consacrée à la coroplathie d’Olympie par Wolf-Dieter Heilmeyer17 et celle consacrée aux figurines de l’Héraion de Samos par Veronika Jarosch18. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.
9L’intérêt pour les problématiques liées au modelage qui n’expliquent pas le processus de fabrication des figurines moulées et la notion de prototype reste cependant secondaire. L’engouement de ces trente dernières années pour la technique du moulage des figurines en terre cuite a conduit à traiter de la question du modelage principalement dans le cadre de la fabrication des œuvres moulées19 : en effet, le modelage est associé à une des premières étapes de leur processus de création. Il permet de réaliser le prototype qui servira ensuite de support à la fabrication d’un ou plusieurs moules. Dans ce contexte, la figurine modelée devient alors le point de départ d’une série de figurines moulées. Si le résultat de ce processus a souvent accaparé l’attention, Arthur Muller faisait pourtant remarquer que l’élaboration du prototype est la tâche du modeleur, celle du « vrai » coroplathe, qui exige une grande habileté et de la créativité, contrairement au mouleur considéré comme un simple tâcheron20. On a même suggéré que les modeleurs de prototypes soient en fait des sculpteurs : « c’est chez eux que l’on trouve la pratique régulière du modelage en terre ou en cire pour la réalisation des modèles qui sont ensuite reproduits, éventuellement par des techniciens, dans le marbre ou dans le bronze »21.
10Si l’on étudie depuis longtemps le lien entre les sculpteurs et les coroplathes22, celui entre les bronziers et les modeleurs, moins considéré et pourtant évident, a fait l’objet d’une journée d’étude récente, organisée par la SFAC en 201623. Ces différents artisans se rejoignaient sans aucun doute dans leurs pratiques, à certaines étapes du processus de fabrication, quand ils créaient les prototypes, les moules ou encore les modèles intermédiaires. Devant ce sujet inépuisable et passionnant, la question de l’identité du modeleur et de son rapport à la statuaire de bronze a fait ici l’objet de deux communications (Violaine Jeammet ; Sophie Descamps-Lequime). Ces questionnements vont de pair avec celui du prototype modelé qui a servi ensuite de support à la fabrication d’un moule ou de plusieurs moules (Jonathan Devogelaere) et celui de l’emploi du modelage dans le cadre de collaborations artisanales (Elisabeth Trinkl ; Magali Ramon Ribaud).
11Mais qu’en est-il de toutes les créations modelées qui ne sont pas destinées à être reproduites en série par des moules ? Les figurines archaïques, mais aussi de nombreux lots des époques classique et hellénistique, montrent que les figurines modelées ont toujours été fabriquées en quantités importantes, pour des usages essentiellement votifs comme en témoigne un certain nombre de contributions dans ce volume (Vassiliki Georgaka ; Susan Langdon ; Hélène Aurigny ; Anna Philippa-Touchais ; Anna Banaka-Dimaki ; Adrien Delahaye et Aphrodite Vlachou). Quelques rares figurines à l’apparence très fruste, trouvées dans un atelier de potier, illustrent une production du modeleur qui cherche à protéger son travail, par le biais d’images relevant peut-être de la magie24.
12L’étude de ces corpus – pour la plupart inédits – trouvés en contexte cultuel et les centaines d’exemplaires exposés dans nos musées montrent que la technique du modelage offre quantité de possibilités, parfois très créatives, dont témoignent les figurines parvenues jusqu’à nous25. Celles-ci peuvent avoir été produites par le biais de plusieurs techniques : ainsi le modelage est utilisé avec le moulage pour fabriquer des figurines dont seule la tête, par exemple, est moulée ; il peut aussi être utilisé pour façonner les abattis – c’est-à-dire les parties réalisées séparément de la masse du corps – d’une figurine ou d’une statuette ; ou encore, en combinaison avec la fabrication au tour des statuettes. Il peut également servir à transformer la figurine tirée d’un moule, par exemple par l’ajout d’un nouveau drapé. L’étude des techniques du modelage constitue ainsi une étape fondamentale. En effet, au même titre que les productions moulées en série, les figurines modelées permettent l’identification de gestes, de traditions locales et de styles régionaux (Sabine Fourrier ; Anastasia Gadolou ; Stéphanie Huysecom-Haxhi ; Eukene Bilbao Zubiri ; Marina Albertocchi ; Antonella Pautasso ; Ágnes Bencze).
13Si on a longtemps pensé que le modelage relevait d’un stade moins avancé de la production, avant l’invention du moule, il apparaît pourtant que les figurines modelées ne disparaissent pas avec la diffusion des techniques du moulage et le modelage est encore utilisé aux périodes classique (Eustathios Raptou ; Pauline Maillard) et hellénistique (Arthur Muller ; Jaimee Ulhenbrock) mais aussi à la période romaine impériale dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Cependant, la visibilité de ce type de production dans les études coroplathiques reste aujourd’hui restreinte, en particulier pour ces périodes, durant lesquelles les figurines moulées tiennent la première place. On touche ici à la question périlleuse de la datation des figurines modelées (Hélène Aurigny).
14La question de la diffusion des figurines modelées reste aussi largement inexplorée. Si le modelage par définition ne relève pas d’une création reproductible mécaniquement et constitue une technique destinée à une « consommation » essentiellement locale, il apparaît pourtant que certains centres ont diffusé à une échelle locale voire régionale, et plus rarement internationale (Jan-Marc Henke), leur production et leur modèle. Ainsi, l’étude du modelage dans le monde grec antique prend tout son sens dans une approche géographique large, à l’échelle du monde méditerranéen, oriental et occidental.
15Ce sont ces différentes problématiques qui ont été abordées durant les trois jours du colloque. Les discussions, les interrogations et les débats suscités par les communications ont montré que le choix du thème correspondait à une réelle attente de la part des chercheurs et des chercheuses spécialistes des terres cuites. Sur les vingt-quatre communications présentées, vingt-deux ont été publiées, auxquelles s’ajoutent trois contributions, celles d’Anna Banaka-Dimaki, de Vassiliki Georgaka, et d’Adrien Delahaye et Aphrodite Vlachou, qui se rattachent au thème de la rencontre.
16L’organisation de la publication finale reflète les choix que nous avons faits au sein des différentes problématiques abordées. Nous avons voulu mettre d’abord l’accent sur les expérimentations archéologiques que la technique du modelage a suscitées (section 1) ; puis nous avons rassemblé les contributions qui se sont interrogées sur l’identification du prototype (section 2). Ensuite, nous avons centré notre propos sur la technique : après avoir évoqué la place du modeleur au cœur des collaborations artisanales (section 3), nous avons rassemblé les articles pointant les styles bien affirmés dans les techniques locales du modelage (section 4) ; c’est là qu’apparaissent des regroupements géographiques significatifs (le Péloponnèse, Chypre). C’est ensuite l’utilisation du modelage au cours de la chaîne de fabrication des figurines moulées qui a permis de réunir les contributions de la section 5 ; pour terminer, l’utilisation du modelage pour élaborer des figurines répondant à de nouveaux besoins religieux est l’objet de la section 6.
17Enfin, nous tenions à remercier les membres du comité scientifique qui ont parrainé la rencontre (G. Biard, Fr. Croissant, S. Fourrier, A. Hermary, S. Huysecom-Haxhi, V. Jeammet, A. Muller et J. Ulhenbrock) et les institutions qui en ont permis l’organisation : le Centre Camille Jullian et ses directeurs successifs J.-Chr. Sourisseau et G. Boetto, l’Université d’Aix-Marseille, le Labex Med, l’institut Arkaia, l’École Française d’Athènes et la métropole d’Aix-en-Provence.
Bibliographie
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Caubet, Fourrier, Queyrel 1998 : A. Caubet, S. Fourrier, A. Queyrel (dir.), L’art des modeleurs d’argile : antiquités de Chypre, coroplastique. Musée du Louvre, département des antiquités orientales, Paris, Éditions de la RMN, 1998, 703 p.
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Georgaka 2014 : V. Georgaka, Handmade, Terracotta Animal Figurines from the Athenian Acropolis, Les Carnets de l’ACoSt [en ligne], 11, 2014. https://journals.openedition.org/acost/435
Gillis 2021 : A.-C. Gillis, Des dieux dans le four. Enquête archéologique sur les pratiques religieuses du monde artisanal en Grèce ancienne, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, (Archaiologia), 2021, 339 p.
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Szabó 1987 : M. Szabó, Archaic Terracottas of Boeotia, Rome, « L’Erma » di Bretschneider, 1987, 150 p.
Weill 1985 : N. Weill, La Plastique archaïque de Thasos. Figurines et statues de terre cuite de l’Artémision : I. Le haut archaïsme, Athènes, École française d’Athènes, (Études Thasiennes 11), 1985, (2 volumes) 226 p., 48 pl.
Winckelmann 1954 : J.-J. Winckelmann, Réflexions sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture, Paris, Aubier, 1954, 215 p.
Notes de bas de page
1Plutarque, Moralia 86a et 636c. « C’est quand on a la terre sous l’ongle que le travail est le plus difficile », citation attribuée à Polyclète.
2Aurigny, Croissant 2016 ; aussi, H. Aurigny dans ce volume.
3Nicholls 1952, 217-226 ; et Muller 1997. À ce propos, nous renvoyons à l’article de synthèse proposé par A. Muller en 2018, 153-155.
4Heuzey 1883, préface.
5Caubet, Fourrier, Queyrel 1998.
6Pour le Proche-Orient, on mentionnera l’étude importante de Barrelet 1968.
7Pottier 1890, 21.
8Winckelmann 1954.
9Pottier 1890, 21-22.
10Notamment Stillwell 1952, qui montre tout l’intérêt des documents modelés de Corinthe.
11Szabó 1987.
12Weill 1985.
13Muller 1996, 66-80.
14Huysecom-Haxhi 2009.
15Georgaka 2011, 2013, 2014.
16Note 2.
17Heilmeyer 1972.
18Jarosch 1994.
19Les articles illustrant ce propos sont nombreux. On se contentera de mentionner le titre évocateur « de l’objet unique à la production en série » proposée par A. Muller dans Muller 2014, 64.
20Muller 2000, 97 ; Muller 2011, 46-65 ; Muller 2014, 70.
21Muller 2014, 70.
22Voir le catalogue d’exposition Polyklet 1990.
23Descamps-Lequime, Jeammet, à paraître.
24Gillis 2021, 148, 203.
25La récente publication des objets divers en terre cuite du sanctuaire de Déméter et Koré à Corinthe par Sonia Klinger montre la variété de ces petites créations : Klinger 2022.
Auteurs
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Hélène Aurigny
Aix Marseille Univ, CNRS, CCJ, Aix-en-Provence, France, helene.aurigny[at]univ-amu.fr
-
Laura Rohaut
Musée Ziem - Ville de Martigues, laura.rohaut[at]gmail.com
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