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Ancient Waterlands

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Iván Fumadó Ortega
, 
Sophie Bouffier
, 
Betsey A.Robinson

Visions grecques des eaux

Searching for Water in the Sanctuaries of the Western Hills of Athens

Olga Dakoura-Vogiatzoglou et Maria Dourou

Résumé

Les deux principaux dèmes de l’Athènes antique, Mélitè et Koilè, étaient placés sur les trois collines rocheuses des Muses (Mouséion), des Nymphes et de la Pnyx, à l’ouest de l’Acropole. Les fouilles ont mis au jour des puits et des citernes aussi bien qu’un vaste réseau hydraulique qui montrent, de l’époque archaïque jusqu’à l’Antiquité tardive, combien les habitants étaient attentifs à protéger cet inestimable élément. Nous discuterons ici des découvertes archéologiques liées à la présence de l’eau dans les sanctuaires connus des collines Ouest. Sur la colline des Muses, les éléments découverts peuvent indiquer l’existence d’un sanctuaire des Muses, dont la plupart des vestiges sont aujourd’hui recouverts par le Monument de Philopappos. La présence claire d’eau dans l’hérôon-sanctuaire voisin de Mousaios peut être associée aux rituels orphiques. Sur la Pnyx, un puits situé à l’extérieur du sanctuaire au bord de la route, près du Dipylon, au nord des portes, peut être mis en relation avec un sanctuaire, tandis que le complexe rupestre de Kallirhoé est bien alimenté en eau. Par contraste, aucune trace d’un quelconque système hydraulique n’a été découverte dans le sanctuaire connu de Zeus Hypsistos, ni dans le sanctuaire non attribué de la terrasse supérieure de la colline, ni même dans le sanctuaire de Pan et des Nymphes. Dans les sanctuaires antiques de la colline des Nymphes, tout particulièrement dans le sanctuaire de Zeus, des citernes et des canalisations exigent une étude attentive. Et au sommet de cette colline, bien que les éléments hydrauliques soient limités et difficiles à déchiffrer, il semble qu’un sanctuaire des nymphes ait longtemps prospéré. Cette étude montre clairement que les puits et les canaux étaient des éléments centraux des sanctuaires, nous permettant de relier l’utilisation de l’eau avec les rituels religieux et les besoins pratiques des sanctuaires.

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Extrait du texte

The Western Hills of Athens — the Hill of the Muses, the Pnyx, and the Hill of the Nymphs, west of the Athenian Acropolis — have always been the natural defensive line for the sacred rock of the Acropolis (Figs. 1-2).1 In mythological tradition, they were the ramparts the Athenians manned against the Amazons (Plut. Thes. 27), and, throughout all of the city’s historical periods, they remained important points of defense. Literary sources and archeological finds show that these hills, divided into the two important demes of Melite and Koile, have been occupied since the Archaic period or earlier times. Recently, it was verified that the geometric cemetery south of the Acropolis extended to the lower sides of the Hill of the Muses.2

New archaeological research on the Western Hills undertaken in connection with the Unification of the Archaeological Sites Program (1997-2004) by the First Ephorate of Prehistoric and Classical Antiquities of Athens (A’ EPKA), has provided insight into cult...

Auteurs

First Ephorate of Prehistoric & Classical Antiquities, Greek Ministry of Culture, Athens, Greece

First Ephorate of Prehistoric & Classical Antiquities, Greek Ministry of Culture, Athens, Greece

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