1 Frizot 1975.

2 Coutelas 2004.

3 Coutelas et al. 2015.

4 Vitruve, De Arch. I, 3, 2, Haec autem ita fieri debent, ut habeatur ratio firmitatis, utilitatis, venustatis. Sur la place de ce trinôme chez Vitruve : Gros 1999 : XXV-XXVI.

5 Leveau 2001 : 91-93.

6 Dessales 2016.

7 Dessales 2011.

8 Paillet 2005 : 25-26.

9 L’utilisation de ce terme est préférable à celle de « béton » (Gros 1999 : n.1, 86-87). La « concrétion » est la prise en masse et la solidification de l’ensemble sous l’action du carbonate de calcium qui emboite les moellons et y adhère.

10 De Arch. VII, 6, 14 : in signinis autem operibus haec sunt faciendum. Dans la confection du mortier destiné aux parois, on emploie du tuileau au lieu de sable. (Vitruve, De Arch., VII, I4, 1).

11 Vitruve, De Arch., VII, 4, 3 : ab umore ne vitientur.

12 Pline, Hist. Nat, XXXV, XLVI (165).

13 Pline, Nat. Hist., XXXVI, LV [176]. Dans le De Architectura (II, 5,1), testa désigne le tuileau et testa tunsa et succreta le tuileau pilé et tamisé ou la poudre de tuileaux (Callebat, Fleury 1995 : 38-39). L’adjonction d’un tiers de tuileaux donne un mortier d’un meilleur usage (ad usum meliorem) (Vitruve, De Arch., II, 5,1) ; Pline, Nat. Hist., XXXVI, LIV [175] conseille la même proportion ; Pline, Nat. Hist., XXXV, XLVI [165]).

14 Coutelas, Büttner 2009 : 31. K. Grewe renvoie au passage où, s’agissant de canalisation de plomb, Vitruve (De Arch., VIII, VI, 9) recommande « avant que les tuyaux ne reçoivent l’eau, d’y faire entrer de la cendre chaude, afin que si quelque jointure n’avait point été assez calfeutrée, la cendre pût y remédier » (Item quum primo aqua a capite inmittitur, ante favilla inmittetur, uti coagmenta si qua sunt non satis oblita, favilla oblinantur) (Grewe 2014 : 80-81).

15 L’étude la plus complète consacrée aux matériaux utilisés dans la construction d’un aqueduc de Gaule est due aux géologues du laboratoire GEGENAA (Groupe d’étude des Géomatériaux et Environnements Naturels Anthropiques et Anthropisés) de l’Université de Reims (Fronteau 2013).

16 Dans le cas d’Arles, la source la plus probable des sables utilisés était les alluvions du Rhône (Coutelas, Heijmans 2005-2006 : 404).

17 Opposant l’absence de mortier de tuileau dans la construction de l’aqueduc de Barbegal à son usage dans celle de l’aqueduc d’Arles, G.A. Duch suggérait que le broyage du tuileau avait été la première fonction des moulins (Duch 1965 : 195-196).

18 Furlan, Bissegger 1975 : 171.

19 Palladius, Op. agr I, XVII, 1 : Hoc pavimentum omni cura terendum est.

20 Viollet et al. 2010.

21 Palladius, Op. agr I, XVII, 1 : Huius solum, alto rudere solidatum (Le sol de celle-ci, rendu solide par un épais rudus).

22 Gros 2003 : 16 ; Vassal 2016.

23 Ce n’est pas la seule impropriété que le développement actuel des études conduit à relever. Le mot latin specus sert à désigner un conduit d’aqueduc. En réalité, il désigne la galerie hydraulique dans laquelle le conduit (canalis, rivus) est construit (Leveau 2008 : 144). Dans les deux cas, on écrira ces termes en caractère droit comme le recommandait P. Gros à propos du terme villa.

24 Coutelas et al. 2004.

25 Leveau 2012.

26 Paillet 2011.

27 Guendon 2005 ; Leveau 2011.

28 Guendon 2005.

29 Leveau et al. 2000 : 415.

30 Paillet 2011 ; CIL XVII², 63 à 67.

31 Girard 1991.

32 Prigent 2009.

33 Duch 1965.

34 Frizot 1975.

35 Girard 1991.

36 Furlan, Bissegger 1975.

37 Coutelas et Heijmans 2005-2006 ; Coutelas 2009.

38 Dessales et al. 2010.

39 Coutelas et al. 2015.

40 Cf. supra n. 27 (Paillet 2011).

41 Coutelas 2012 (PLl0-24).

42 Coutelas 2011, p. 7.

43 Coutelas et al. 2015, p. 101-102.

44 Le mot « étanchéité » est indexé par L. Callebat et Ph. Fleury dans leurs commentaires des termes d’architecture utilisés dans le De architectura à propos de duresco.

45 Coutelas 2009 : 18.

46 Vitruve, De Arch. VII, 1,7 ; Callebat, Fleury 1995 : 191.

47 Palladius, Op. agr I, 17.

48 La gomme ammoniaque est une résine végétale qui doit son nom à la proximité de son lieu de fabrication avec le temple d’Amon.

49 Palladius, Op. agr I, 41. Ces recettes se retrouvaient déjà dans l’abrégé d’architecture privée de Cetius Faventinus. Comme l’indique une variante de son titre (Architectura compendiosissime tractans, quae Vitruvius et ceteri locupletius quidem ac diffusius tradidere), ce livre reprend des prescriptions antérieures.

50 Cf. supra n.3 ; Callebat, Fleury 1995 : 68.

51 Vitruve, De Arch. II, 2, 1. P. Gros rapproche cette notion et celle de « corps indivisibles à cause de leur solidité » (corpora individua propter soliditatem) exposée par Cicéron (De finibus, I, [VI], 17-18].

52 Prigent 2009 : 30-31 ; Vicat 1818.

53 Jackson et al. 2013.

54 Vitruve, De Arch. II, 6,1 (pulvis) et II, 6, 6 (cinis) ; V, 12, 2-3.

55 Gros 1999 : 91 (n.1.1) ; 97 (n.1 et 2) et 113 (n.2.2).

56 Vitruve, De Arch., II, 6, 4 : dissimilibus et disparibus rebus correptis et in unam potestatem collatis, calida humoris ieiunitas, aquae repente satiata, communibus corporibus latenti calore confervescit, et vehementer efficit ea coire, celeriterque unam soliditatis percipere virtutem.

57 Vitruve, De Arch., I, 1,1 : Ratiocinatio autem est, quae res fabricatas sollertia ac ratione proportionis demonstrare atque explicare potest ; Callebat 2001.

58 Bachelard 1938.

59 Prigent 2009 : 30.

60 Vernant 1957 : 224-225. Toujours selon J.-P. Vernant, l’écart entre « un idéal logique, et une empeiria réduite aux tâtonnements de 1’observation » subsiste « chez les ingénieurs alexandrins qui contrairement à Aristote et Archimède s’attachent dans leurs traités aux réalisations techniques » (Id. : 218).

61 Halleux 1977 : 61-62.

62 Coutelas, Büttner 2009 : 123.

63 Vassal 2016.

64 Gros 2003 : 28.