Le village de la Capelière en Camargue
Du début du ve siècle avant notre ère à l’Antiquité tardive
Le site de la Capelière est positionné au contact de l’étang de Vaccarès et des anciens parcours du Rhône d’Ulmet, un des deux bras majeurs du fleuve dans son delta. Le terrain, actuellement dans la Réserve naturelle nationale de Camargue, est de très faible altimétrie. Les fouilles de 1997 à 2002, réalisées dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire où la part environnementale est essentielle, ont mis en évidence une occupation d’un millénaire, des alentours de 500 av. n. è. au VIe siè...
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Note de l’éditeur
Ouvrage financé par : Aix-Marseille Université, le CNRS, le Centre Camille Jullian, le Ministère de la Culture, Direction Régionale des Affaires Culturelles de la région PACA, Service Régional de l’Archéologie.
- Éditeur : Presses universitaires de Provence
- Collection : Archéologies méditerranéennes
- Lieu d’édition : Aix-en-Provence
- Année d’édition : 2019
- Publication sur OpenEdition Books : 14 octobre 2021
- EAN (Édition imprimée) : 9791032002100
- EAN électronique : 9791036569616
- DOI : 10.4000/books.pup.39400
- Nombre de pages : 456 p.
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Le choix du site et son approche
Les habitats au fil des siècles
Hydrogéomorphologie du site, paléoenvironnements et dynamique alluviale
Les mobiliers archéologiques
Environnement et pratiques vivrières
Dynamique évolutive et fonctionnelle de ce village camarguais
Le site de la Capelière est positionné au contact de l’étang de Vaccarès et des anciens parcours du Rhône d’Ulmet, un des deux bras majeurs du fleuve dans son delta. Le terrain, actuellement dans la Réserve naturelle nationale de Camargue, est de très faible altimétrie. Les fouilles de 1997 à 2002, réalisées dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire où la part environnementale est essentielle, ont mis en évidence une occupation d’un millénaire, des alentours de 500 av. n. è. au VIe siècle. Entrecoupée de moments d’abandon, cette longue durée a pu être découpée en cinq périodes principales dont les quatre premières sont majeures (de 500 av. n. è. à 60 de n. è.).
Ce petit village, implanté en milieu difficile car inondable, apparaît au travers de l’analyse de l’ensemble des données archéologiques (architecture vernaculaire, stratigraphie et mobiliers), environnementales ainsi que des ressources agro-pastorales ou halieutiques, comme singulier par la variété et le nombre des produits commerciaux rencontrés.
L’étude critique et comparative de ces informations au fil des siècles montre non seulement les évolutions culturelles successives du village, mais permettent aussi de le percevoir comme un poste avancé du commerce d’Arles, non comme un lieu de redistribution, mais comme un regroupement de navigateurs ou passeurs fluviaux, parmi les premiers nautes arlésiens.
© Presses universitaires de Provence, 2019
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