Les auteures
p. 179-182
Texte intégral
1 Lucia Direnberger est sociologue, chargée de recherche au CNRS au Centre Maurice Halbwachs. Elle est docteure en sociologie de l’université Paris 7-Diderot. Sa thèse de doctorat soutenue en 2014 portait sur : « Le genre de la nation : (Re) constructions et contestations des hétéronationalismes en Iran et au Tadjikistan ». Ses travaux ont analysé les articulations entre genre et nation en Iran et au Tadjikistan. Ils portaient également sur les mouvements de femmes qui contestent et négocient les normes nationales. Ses recherches actuelles portent sur la circulation des savoirs sur le genre en interrogeant les liens entre Etats, organisations internationales et mouvements de femmes. Parmi ses publications : « En tant que femme musulmane… » : Minorisation et subjectivité politique au Tadjikistan post-soviétique. In L’intersectionnalité : enjeux théoriques et politiques. (Dir.) Farinaz Fassa, Eléonore Lépinard et Marta Roca i Escoda. 249-278. Paris, La Dispute, 2016. Avec Juliette Cleuziou. Gender and Nation In Post-Soviet Central Asia : From National Narratives To Women’s Practices. Nationalities Papers. 44 (2), 2016, p. 195-206. « Faire naître une nation moderne. Genre, orientalisme et hétéronationalisme en Iran au xixe siècle », Raisons politiques, n° 69, vol. 1, 2018, p. 101-127.
2 Elif Gözdaşoğlu Kücükalioğlu est maîtresse de conférence en science politique à l’université d’Ufuk à Ankara. Elle a soutenu sa thèse de doctorat en Science Politique à l’Université de Bilkent en 2005. Elle a participé à plusieurs conférences anglophones et francophones. Elle enseigne la science politique, la sociologie politique, l’histoire des idées politiques, les théories de démocratie et le genre. Parmi ses publications : Imagi-Nation of Gendered Nationalism : The Representation of Women as Gendered National Subjects in Ottoman-Turkish Novels (1908-1938) VDMVerlag, 2009. « Framing Gender Based Violence in Turkey », In Transformations of the Gender Regime in Turkey, sous la direction d’Azadeh Kian et Buket Turkmen, Les Cahiers du Cedref, 2018, p. 129-157.
3Sarah Guillemet est doctorante en science politique à Sciences Po Bordeaux. Ses travaux portent sur ce que l’expérience de la violence politique fait aux corps. Ils comparent, à partir d’une méthode qualitative et transdisciplinaire reposant sur une ethnométhodologie, les parcours de femmes kurdes, engagées dans les mouvements civils et/ou armés (PKK, Komala et PDKI) au Kurdistan du Nord (Turquie) et au Kurdistan de l’Est (Iran), de 1970 à 2017. À paraître en 2018 : Sarah Guillemet, « S’organiser au maquis comme à la ville : le choix de la non-mixité comme mode d’organisation politique des femmes kurdes au Komala et au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) », numéro « Genre, violences de guerre et résistances dans les conflits actuels du Moyen-Orient », Confluences Méditerranée.
4 Yassaman Khajehi est maîtresse de conférences en études théâtrales à l’Université Clermont Auvergne, chercheure rattachée au centre d’Histoire Espaces et Cultures de l’Université Clermont Auvergne, chercheure associée au laboratoire Histoire des Arts et des Représentations de l’Université Paris Nanterre, enseignante en études persanes à l’inalco. Docteure en arts du spectacle, elle est auteure et metteure en scène, codirectrice de la Maison de l’Art et de la Culture de Fanous à Téhéran. Parmi ses publications : L’hybridité marionnettique iranienne Paris, Garnier, 2018.
5 Azadeh Kian professeure de sociologie, Directrice du Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Études Féministes (CEDREF), directrice de publication des Cahiers du Cedref, Directrice du département des Science sociales à l’Université Paris 7-Diderot. Elle a été Directrice adjointe du GIS CNRS Moyen-Orient et mondes musulmans (2012-2016) et de la Fédération nationale de recherche sur le genre (RING 2009-2016) Elle est docteure en sociologie de l’université de Californie, Los Angeles (1993). Parmi ses publications : Les femmes iraniennes entre islam État et famille, Paris, Maisonneuve & Larose, 2002. La République islamique d’Iran : de la maison du Guide à la raison d’État, Paris, Éditions Michalon, 2005, traduit en grec Éditions Kpitikh (Kritiki), 2006. L’Iran : un mouvement sans révolution ? La vague verte face au pouvoir mercanto-militariste, Paris : Michalon, 2011. Le Moyen-Orient en mouvement, Tumultes n° 38-39, éditions Kimé, (co-direction avec Sonia Dayan), 2012. « Femmes et féminisme au Moyen-Orient. Des voix plurielles », in Femmes et féminisme Femmes, genre, féminisme en Méditerranée, Le vent de la pensée. C. Veauvy et M. Azoug, dir, Éditions Bouchène, 2014, p. 49-68. L’intersectionnalité et colonialité : débats contemporains (co-direction avec J. Falquet), Les Cahiers du Cedref, 2015. « La Société civile : coopération avec l’État ou site de rébellion ? » Les Cahiers de l’Orient, n° 123, été 2016, p. 45-61. « Iran : un siècle d’histoire au miroir du genre (xixe siècle-1979) « in L. Dakhli, dir, Le Moyen-Orient (fin xixe-xxe siècle), Paris, Éditions du Seuil, 2016. Chapitre 7, p. 329-361. « Famille en Iran : changements et continuités » in L. Dakhli, dir, Le Moyen-Orient (fin xixe-xxe siècle), Paris, Éditions du Seuil, 2016, p. 58-72. « Féminisme postcolonial : contributions théoriques et politiques », Revue Cités, n° 72, décembre 2017, p. 69-80, Transformations of the Gender Regime in Turkey, ((co-direction avec Buket Turkmen), Les Cahiers du Cedref, 2018. « Genre globalisé et stratégies créatives contre les inégalités en Turquie : La plateforme des femmes de la Capitale (Baskent Kadin Platformu Dernegi) », in I. Cirstocea, D. Lacombre, E. Marteu, dir, La globalisation du genre. Mobilisations, cadres d’action, savoirs. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2018, p. 113-136.
6 Sepideh Parsapajouh est chargée de recherche au CNRS, Centre d’études en sciences sociales du religieux – CéSor. Elle a obtenu son doctorat en 2014 en anthropologie sociale à l’université de Paris X-Nanterre. Parmi ses publications : Au cœur d’un bidonville iranien, Paris, Karthala, 2016. « Le quartier d’Islamabad, une organisation sociale solide », Le Téhéran des quartiers populaires. Transformation urbaine et société civile en République Islamique, sous la direction de Mina Saïdi, Paris, Karthala, 2013, p. 231-257. « La châsse de l’imam Husayn « Entre cohésion et stigmatisation » in A. Raulin, S. Parsapajouh et M.C. Blanc-Chaléard, dir., Ces villes -là. Actualité de Colette Pétonnet, Presses Universitaires de Nanterre, 2018, p. 103-134.
7 Pinar Selek est maîtresse de conférences associée en Science politique à l’Université Nice Sophia Antipolis, elle est membre de l’URMIS (UMR 8245). Elle est docteure en science politique et docteure honoris causa de l’ENS de Lyon. Dernières publications : « Comment le féminisme peut-il contribuer à la création de la politique ? », in Anthologie politique de Turquie, Vienne, Vienna Institute for International Dialogue and Cooperation, 2016 ; « Quand les Apatrides et les Infidèles contestent : territoires, conflits, innovations », Cultures & Conflits, été 2016.
8Nazanin Shahrokni est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Syracuse. Elle est docteure en sociologie de l’université de Californie, Berkeley. Parmi ses publications : « The Politics of Polling : Polling and the Constitution of Counter-Publics during “Reform” in Iran », Current Sociology, 60 (2) 2012, p. 202-221. « The Mothers’ Paradise : Women-only Parks and the Dynamics of State Power in the Islamic Republic of Iran », Journal of Middle East Women’s Studies 10 (3) 2014, p. 87-108. « Patriarchal Accommodations : Women’s Mobility and the Policies of Gender Difference from Urban Tehran to Migrant Mexico », avec Abigail Andrews, Journal of Contemporary Ethnography, Special edition on Transnational and Global Ethnography and Transnationalism 43 (2), 2014, p. 148-175.
9 Aslı Telseren est maîtresse de conférences en sociologie à l’université d’Istanbul Gedik et chercheuse associée au Cedref et au LCSP à l’Université Paris Diderot où elle a soutenu, en 2016, sa thèse de doctorat intitulée Reproduction et reconstruction des rapports sociaux de sexe et de « race » après le 11 septembre 2001 : Le cas des films hollywoodiens (2001-2011). Parmi ses publications : « Occupy Gezi : Est-il possible de penser une rupture durable ? », Encyclo : Revue de l’école doctorale ED 382, 2014, p. 35-49 ; « 11 Eylül 2001 Sonras ? Toplumsal Cinsiyet ve Irk iliikilerinin Yeniden iniasina Bakii », Kültür ve Siyasette Feminist Yaklaşımlar, n° : 33, 2017, p. 52-82.
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