Martine Lapied, un parcours intellectuel et humain
p. 5-18
Texte intégral
1Martine Lapied est née à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 19 juillet 1949. Après ses études secondaires, elle entame des études d’histoire à l’université de Provence qui la conduisent jusqu’à l’agrégation. Elle devient alors professeur de l’enseignement secondaire dans la région parisienne puis au lycée de Provence à Marseille. Elle intègre ensuite l’université de Provence où elle sera successivement maîtresse de conférences et professeure. Elle est actuellement professeure émérite.
Martine Lapied et ses axes de recherche en histoire moderne
2Le travail1 historique de Martine Lapied s’articule autour de trois axes : une originalité méthodologique qui s’accompagne de la pertinence des interrogations, une analyse fine de la spécificité régionale qui interfère avec la dimension nationale et s’appuie sur un vaste corpus documentaire, des analyses de cas exemplaires qui éclairent la situation d’ensemble. Le tout soutenu par une grande clarté d’esprit.
3La variété de ses sujets de recherche indique un esprit ouvert et original qui se traduit par une grande culture dans divers domaines, dont l’opéra, qui n’est certes pas un sujet rebattu par les historiens français, à l’inverse des œuvres picturales ou littéraires. La musique et l’opéra sont essentiellement restés le domaine des musicologues, malgré leur importance dans le domaine de l’histoire des civilisations. Or, du xviiie au début du xxe siècle, l’opéra joue un très grand rôle dans la vie culturelle de la société occidentale.
4Martine Lapied s’est également intéressée de près à l’histoire locale et régionale, une histoire qui n’est pas toujours reconnue chez les historiens comme la plus importante à écrire et qui n’est en général pas la plus gratifiante professionnellement. Elle y a introduit une note personnelle, en ouvrant sur des directions de recherche, sur des types de sources peu utilisées jusque-là, sur des méthodes quantitatives doublées d’approches micro-historiques. Sans omettre le lien avec une histoire plus vaste, celle qui concerne l’ensemble de la nation et le monde de la musique.
5Plus précisément, Martine Lapied s’est installée à demeure dans une Bastille dont les trois étages sont en étroite relation. Le premier, qui commande en grande partie les autres, est occupé par la Révolution française. Une Révolution observée sur le terrain de la Provence et du Comtat Venaissin, sous l’angle des questions politiques, de la politisation et des pratiques politiques de la société, des institutions révolutionnaires, des crises diverses qui ponctuent cette époque. Une révolution encore observée sous l’angle des comités de surveillance et de divers groupements de révolutionnaires, sous l’angle des attitudes et des actions politiques de ces groupements, des antagonismes à l’échelle locale. Des recherches qui touchent enfin les mouvements revendicatifs, les milieux populaires, les paysans, le fanatisme en politique, les résistances et les victimes de la Révolution, les hommes et les femmes dans la tourmente révolutionnaire, l’Église, le clergé et les religieuses dans cette époque historique et pour eux critique. En somme, des études centrées sur les fondements des options politiques des acteurs et actrices, sur les clivages géographiques et culturels, sur les constantes et les évolutions. Une histoire qui permet de comprendre la formation d’une sensibilité républicaine.
6Le second étage ouvre sur une histoire désormais bien ancrée dans la recherche de langue française : l’histoire des femmes et du genre, qui met en lumière les femmes en tant que catégorie jusque-là plutôt « invisible ». Cette histoire est désormais bien légitimée parmi les chercheurs2. Cela n’a pas toujours été une entreprise très simple à mener que cette légitimation, nous nous en souvenons bien toutes les deux, Martine et moi. Les femmes, étudiées dans le cadre défini plus haut, lui ont donné l’occasion d’une production historique riche et variée, toujours centrée sur la période révolutionnaire et dans laquelle on peut déceler aussi plusieurs centres d’intérêt développés dans notre séminaire Femmes-Méditerranée : l’engagement politique et les pratiques politiques des femmes, leur visibilité, leur violence, leur présence sur les espaces dits public et privé, l’héroïsme féminin, les femmes dans la sociabilité et la vie politique, leurs rapports avec la justice dans le sud-est de la France. Sans oublier la question des représentations et l’historiographie.
7Enfin, le troisième étage, redisons-le très original en histoire, est celui de la scène lyrique de l’opéra à l’époque romantique. Il touche aux représentations de l’événement révolutionnaire et aux perceptions du passé, aux visions de l’avenir, à la mort et à l’exécution capitale, à la parentalité, à la monstruosité physique, à la religion. Les héroïnes et leur mort forment l’apothéose de ces opéras. On y croise des musiciens tels que Giordano ou Verdi.
8Ce rapide coup d’œil sur une production historique riche et variée est sans aucun doute loin d’être complet. Chacun voudra bien me pardonner mes oublis et ajouter pour lui (ou elle)-même, son apport personnel.
9Derrière ces multiples sujets d’étude se rencontre le souci d’atteindre ce qui fait à nos yeux le cœur de l’histoire : la réflexion sur le temps ; la personne, dans ses institutions, ses dimensions politiques, ses luttes, ses affects, ses plaisirs, sa vie sociale, ses représentations. Une personne bien ancrée dans son temps mais qui rejoint l’universel par ses façons d’être et de faire. D’où, à côté d’études plus purement événementielles, Martine Lapied a su développer une histoire sociale et culturelle qui s’approche des pratiques et des conditions de vie, des images, de l’imaginaire révolutionnaire.
10Au plan des relations humaines, Martine Lapied s’est toujours distinguée comme quelqu’un qui savait rester proche des chercheurs, qu’ils soient débutants3 ou non, créant un climat de confiance et d’empathie dont tous bénéficiaient. Je peux témoigner en ce qui me concerne qu’elle a toujours été présente dans les moments difficiles, y compris lorsque des ennuis de santé ont ralenti mes interventions dans la marche du séminaire. Elle a fait face en permanence, dans la sérénité et sans un mot de lassitude. Par ailleurs, Martine Lapied a également travaillé dans la facilité avec de nombreux historiens4 dans un climat d’amitié et de recherche de qualité. À ce propos, nous avions l’habitude entre nous de terminer une réunion de travail en échangeant quelques mots comme : « on va essayer de faire au mieux » auxquels répondait un souriant « comme d’habitude », qui résume assez bien l’état d’esprit qui régnait dans notre séminaire. Un séminaire qui a publié trois volumes de travaux collectifs en huit ans et ses participants un grand nombre de travaux individuels. J’ai plaisir à ajouter ici que Martine a également toujours travaillé dans la confiance avec de nombreuses autres personnes5 qui ont joué un rôle essentiel dans la bonne marche générale du GeFeM, dans celle de son budget et dans la diffusion des informations.
11Après ces quelques impressions d’ensemble, et puisque c’est la loi du genre, attachons-nous maintenant plus en détail à sa carrière.
Martine Lapied, un parcours exemplaire en histoire moderne
12Martine Lapied obtient le DEUG d’histoire-géographie en 1969, mention assez bien, la licence d’histoire en 1970, mention bien et prépare la maîtrise et le CE2 d’histoire moderne sous l’intitulé « Thèmes et vocabulaire dans les cahiers de doléances d’Avignon et du Comtat Venaissin », sous la direction de Michel Vovelle, professeur à l’université de Provence en 1971, mention très bien.
13Dans la foulée, Martine Lapied prépare les deux concours qui ouvrent à la profession de professeur de l’enseignement secondaire. Elle réussit les épreuves théoriques du CAPES d’histoire-géographie en 1971, et les épreuves pratiques en 1972, mention Bien. L’année suivante (1973), elle est reçue 14e à l’agrégation d’histoire.
14À la suite de ce parcours étudiant sans faute, Martine Lapied s’installe dans une recherche en histoire moderne, plus précisément centrée sur la Révolution française. Elle soutient à l’université de Provence en 1978 une thèse de IIIe cycle, préparée sous la direction de Michel Vovelle sous l’intitulé : « Géographie politique du Comtat à l’époque révolutionnaire », mention très bien.
15Puis, en 1993, elle soutient une thèse nouveau régime, – deux thèses, c’est plutôt rare –, préparée sous la direction de Michel Vovelle, alors professeur à Paris I-Sorbonne, intitulée : « Le Comtat et la Révolution française. Naissance des options collectives », publiée ensuite aux Publication de l’université de Provence (1996).
16Le 11 janvier 1997, elle obtient son habilitation à diriger les recherches (HDR) sous l’intitulé : « Attitudes et pratiques politiques dans le sud-est de la France (xviie-xixe siècle) », mention très honorable avec félicitations à l’unanimité. Le jury était présidé par François-Xavier Emmanuelli (université de Montpellier III) et composé de Régis Bertrand (université de Provence), Bernard Cousin (université de Provence), Monique Cubells (université de Provence), Georges Fournier (université de Toulouse-Le Mirail) et Michel Vovelle, professeur émérite (université de Paris I).
17Au plan professionnel, Martine Lapied a été successivement professeure certifiée stagiaire dans l’académie d’Aix-Marseille en 1971-1972, professeure agrégée au CES Robespierre de Goussainville (Val d’Oise) de 1973 à 1976, puis professeure agrégée au CES de Montigny-les-Cormeilles (Val d’Oise) en 1977-1978, et enfin professeure agrégée au lycée de Provence, à Marseille, de 1978 à 1991.
18Au sein de l’enseignement supérieur Martine Lapied a été successivement chargée de cours en histoire moderne, de 1988 à 1991, maîtresse de conférences en histoire moderne, de 1991 à septembre 2001 et enfin professeure d’histoire moderne, toujours à l’université de Provence, en 2001 et professeure émérite en 2009.
19Au niveau licence, son enseignement a compris des cours et TD : sur la Révolution française, sur les femmes dans la société française d’Ancien Régime et sous la Révolution. Elle a effectué également des cours de concours du CAPES et de l’agrégation.
20Présente en master 1 et participant au cours commun en master, elle a assuré de nombreuses directions de mémoires de master 1 et 2, sur la vie politique dans le sud-est de la France (xviie-xviiie siècles et Révolution), sur la place des femmes dans la vie politique et dans la société (xvie-xixe siècles), sur les représentations de la femme (xvie-xixe siècles) et enfin sur l’opéra comme outil d’étude des représentations, des origines au xxe siècle.
21Notre amie Martine Lapied n’a pas choisi d’être une intellectuelle froide qui s’enfermerait douillettement pour se consacrer en paix à ses travaux. Bien au contraire, elle a assumé complètement sa charge d’universitaire, se chargeant notamment d’un certain nombre de responsabilités collectives, généralement peu mises en valeur, mais dont tout le monde reconnaît qu’elles sont indispensables à la bonne marche des institutions universitaires ou des sociétés savantes et donc, par ricochet, aux bonnes conditions de travail de chacun.
22Nous avons dirigé ensemble de 2000 à 2004 le programme transversal Femmes-Méditerranée puis, de 2004 à 2008, Martine Lapied a dirigé avec Anne Carol, le programme « Trajectoires individuelles, constructions culturelles », qui comprend trois groupes dont le Programme 4, groupe 1, « Femmes, pouvoir, créativités. Dynamismes et résistances », qu’elle partageait avec moi. Enfin, de 2008 à 2011, elle dirige avec Karine Lambert le Programme 4, groupe 2, « La créativité féminine ».
23De 2000 à 2004, Martine Lapied a codirigé avec Jean-Marie Guillon le programme de Telemme « Formes de domination et contestations. Le pouvoir local à l’épreuve des crises ».
24Elle a également assuré la responsabilité de la section d’histoire moderne pendant une dizaine d’années et jusqu’à la veille de sa retraite.
25De 1996 à 2000 Martine Lapied a été trésorière de la Fédération historique de Provence qui publie Provence historique, dont elle est longtemps restée membre du comité scientifique.
26Martine Lapied a dirigé en collaboration l’édition de sept livres ou revues de recherches collectives. En tant que membre du comité de lecture des Annales historiques de la Révolution française, elle a rendu des expertises, des rapports, elle a participé à la mise en œuvre des numéros. Mais aussi en tant que membre du comité de lecture de Genre et Histoire par des expertises qu’elle a menées également pour la revue de l’UMR Telemme. Elle a donné des comptes rendus de lecture pour différentes revues (AHRF, Clio, Genre et Histoire…) et participé à l’enquête nationale sur les Comités de Surveillance coordonnée par la Société d’études révolutionnaires (SER) dont elle a été membre du conseil d’administration. Enfin, on peut rappeler sa participation aux travaux des différents séminaires sur les femmes au sein de Telemme.
27Par la participation à des séminaires, des journées d’études ou des ouvrages collectifs Martine Lapied a également collaboré avec des collègues spécialistes du genre de différents pays (en poste à Barcelone, Madrid, Bologne, Turin, Bruxelles, Santa-Clara, Beyrouth, Tunis…). Au plan institutionnel, elle a collaboré avec le Réseau d’excellence des centres de recherche en sciences humaines sur la Méditerranée financé par la Commission Européenne RAMSES2, avec le centre Dona i litteratura (Barcelone), avec le RING (fédération de recherches sur le Genre) et enfin avec le réseau sur le Genre des MSH. Elle a été enfin co-organisatrice du colloque « La Révolution au carrefour des recherches », qui s’est tenu à Aix-en-Provence du 11 au 13 octobre 2011.
28Aujourd’hui, Martine Lapied poursuit une recherche sur les engagements politiques des femmes. S’appuyant sur une définition large du champ politique, son objectif est de faire progresser une problématique générale marquée par les travaux de l’histoire du genre. Cette étude, fondée sur un questionnement de sources locales, analyse les motivations des choix et leurs évolutions tout en insistant sur l’enracinement géographique des options politiques. Dans ce cadre, elle s’interroge sur l’utilisation de l’image des femmes victimes de la Révolution en raison de leurs convictions religieuses. Une image qui occulte celle de la militante révolutionnaire, laquelle est déjà difficile à repérer dans les archives. Il s’agit dans l’esprit de Martine Lapied de mettre en lumière le rôle dans les pratiques politiques de catégories comme les femmes ou les classes populaires, qu’on considère comme éloignées du pouvoir. Pour ce faire, elle souhaite publier un ouvrage sur le rôle politique des femmes en Provence et dans le Comtat pendant l’Ancien Régime et la Révolution.
29Son chantier de recherche actuel concerne l’opéra comme outil d’étude des représentations dans l’histoire. Martine s’intéresse précisément à ce que révèle l’opéra du monde sentimental et idéologique de son époque. Elle aborde ainsi l’opéra à la fois comme un art mimétique qui décalque et interprète la société ambiante, et un art de la représentation dans lequel les mythes ou le passé sont mis en scène.
Bibliographie
Bibliographie de Martine Lapied
N.B. Nous remercions Régis Bertrand et Françoise Brunel pour l’aide qu’ils nous ont apportée au cours de la mise au point de cette bibliographie.
Ouvrages
Géographie politique du Comtat Venaissin à l’époque révolutionnaire, thèse de troisième cycle, sous la direction de Michel Vovelle, université de Provence, 1978, dactylographiée.
Le Comtat et la Révolution française : naissance des options collectives, thèse de doctorat « nouveau régime », université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 1993, Aix-en-Provence, PUP, 1996, 492 pages.
Attitudes et pratiques politiques dans le Sud-est de la France (xviie-xixe siècle), synthèse des travaux et présentation des recherches en cours, Habilitation à diriger des recherches, université de Provence, octobre 1996.
En fin de rédaction : L’engagement politique des femmes de l’Ancien Régime à la Révolution. Les pratiques politiques féminines dans le Sud-Est et leurs représentations.
Direction d’ouvrages
Femmes et politique en Provence (xviiie-xxe siècles), Actes des journées d’étude « Les femmes et la politique » de l’UMR Telemme. Introduction rédigée avec Éliane Richard, Provence historique, t. 46, fasc. 186, octobre-décembre 1996, p. 435-440.
Codirection et introduction avec Geneviève Dermenjian et Jacques Guilhaumou de Femmes entre ombre et lumière. Recherches sur la visibilité sociale (xvie-xxe siècles), ouvrage collectif du Groupe de recherches Femmes-Méditerranée (GRFM), Paris, Publisud, 2000, 320 p.
Codirection avec Christine Peyrard de La Révolution française au carrefour des recherches, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2003, 356 p.
Codirection et introduction avec Geneviève Dermenjian et Jacques Guilhaumou de Le Panthéon des femmes. Figures et représentations des héroïnes, ouvrage collectif du GRFM, Paris, Publisud, 2004, 236 p.
Codirection et introduction avec Jacques Guilhaumou du numéro de Rives nord-méditerranéennes : « Comités de surveillance et pouvoir révolutionnaire », no 18, 2004.
Codirection et introduction avec Anne Carol du numéro de Rives nord-méditerranéennes : « Hérédités, héritages », no 24, 2006.
Codirection et introduction avec Geneviève Dermenjian et Jacques Guilhaumou de La puissance maternelle en Méditerranée : mythes et représentations, Arles, Actes Sud/Aix-en-Provence, MMSH/Alger : Barzakh, 2008, 168 p. (traduction en espagnol : El poder materno en el Mediterráneo : mitos y representaciones, trad. de Josep Tarragona Castells, Lleida, Editorial Milenio, coleccion Mediterráneo, 2010, 119 p.).
Participation à des ouvrages collectifs
« La Révolution à Avignon », chapitre de l’Histoire d’Avignon, ouvrage collectif, Aix-en-Provence, Édisud, 1979, p. 477-508.
Collaboration pour le département de Vaucluse au Guide des sources régionales pour l’histoire de la Révolution française (Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse), sous la direction de Claude Badet, Régis Bertrand, Bernard Cousin, Pierre Santoni, Aix-en-Provence, PUP, 1987, p. 289-304.
Participation à La Provence moderne, 1481-1800 (« Le temps de la Révolution »), ouvrage collectif sous la direction de François-Xavier Emmanuelli, Rennes, Éditions Ouest-France, 1991, p. 401-519.
Participation à Hommes de Dieu et Révolution en Provence, ouvrage collectif sous la direction de Bernard Cousin, Turnhout, Brepols, 1995, 206 p., passim.
« L’action politique des femmes pendant la Révolution française », avec Jacques Guilhaumou, Nouvelle Encyclopédie politique et historique des femmes, collectif sous la direction de Christine Fauré, Paris, PUF, 1997. Nouvelle édition, Paris, Les Belles Lettres, 2010, p. 208-246.
« Une absence de révolution pour les femmes ? » dans La Révolution française. Une histoire toujours vivante, sous la direction de Michel Biard, Paris, Tallandier, 2009, p. 303-315.
Articles et communications
Cahiers de doléances du Comtat Venaissin », Provence historique, t. 28, fasc. 111, janvier-mars 1978, p. 23-56.
« Le rôle d’intermédiaires des curés au début de la Révolution à travers la rédaction des cahiers de doléances comtadins (1789) », dans Les intermédiaires culturels, Actes du colloque du Centre méridional des mentalités et des cultures, 1978, introduction Michel Vovelle, Aix-en-Provence, PUP, 1981, p. 70-81.
« Un exemple de résistance : le Haut-Comtat face à la Révolution et au rattachement à la France », dans Actes du colloque d’Aix-en-Provence, juin 1980, « Histoire des mentalités, histoire des résistances, ou les prisons de longue durée », Provence historique, t. 32, fasc. 128, avril-juin 1982, p. 153-158.
« Attitudes collectives et analyse de données : clivages politiques en Comtat Venaissin sous la Révolution », Annales du Midi, t. 95, no 161, janvier-mars 1983, p. 67-89.
« La vie politique en Provence et en Comtat Venaissin du XVIIe siècle au début du xxe siècle », avec François-Xavier Emmanuelli et Christian Bonnet, Revue historique, no 549, janvier-mars 1984, p. 63-82.
« Les dirigeants des mouvements populaires avignonnais et comtadins avant et pendant la Révolution », dans Mouvements populaires et conscience sociale, xvie-xixe siècles, Actes du colloque de Paris, mai 1984, sous la direction de Jean Nicolas, Paris, Maloine, 1985, p. 409-418.
« Les sociétés populaires comtadines : un test dans l’étude des options collectives », Annales historiques de la Révolution Française (AHRF), no 266, octobre-décembre 1986, p. 498-517.
« Les mouvements populaires à Avignon et dans le Comtat au xviiie siècle », Provence historique, t. 36, fasc. 145, juillet-septembre 1986, p. 325-338.
« Les massacres révolutionnaires sont-ils des événements ? Réflexion sur les massacres de la Glacière à Avignon (octobre 1791) », dans L’événement, Actes du colloque d’Aix-en-Provence, septembre 1983, Aix-en-Provence, PUP, 1986, p. 123- 134.
« Bas-Comtat révolutionnaire ou royaliste ? L’évolution des attitudes politiques de l’aire d’influence avignonnaise », dans Midi rouge et Midi blanc. Les antagonismes politiques sous la Révolution française et leurs héritages dans le Midi méditerranéen, Actes du colloque d’Avignon, octobre 1986, Provence historique, t. 36, fasc. 148, avril-juin 1987, p. 301-311.
« Le discours sur les droits de l’homme dans les cahiers de doléances d’Avignon et du Comtat Venaissin », dans Les droits de l’homme et la conquête des libertés, des Lumières aux révolutions de 1848, Actes du colloque de Grenoble sous la direction de Gérard Chianéa, 1986, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble (PUG), 1988, p. 37-43.
« La contre-révolution et l’opposition au rattachement à la France dans le Comtat Venaissin (1789-1791) », dans Les résistances à la Révolution, Actes du colloque de Rennes, 1985, sous la direction de François Lebrun et Roger Dupuy, Paris, Éditions Imago, 1988, p. 133-140.
« Les formes d’interventions populaires dans la révolution avignonnaise et comtadine, des émeutes du printemps 1789 aux massacres de la Glacière », dans Les pratiques politiques en province à l’époque de la Révolution française, Actes du colloque de Montpellier, 1987, sous la direction de Raymond Huard, Montpellier, Publications de l’université Paul Valéry, 1988, p. 221-223.
« L’image de la Révolution française dans les enclaves pontificales d’Avignon et du Comtat Venaissin (1789-1790) », dans L’image de la Révolution française, Actes du Congrès mondial de Paris, juillet 1989, sous la direction de Michel Vovelle, Oxford, Pergamon Press, 1989, vol. 1, p. 575-580.
« Le rôle de l’imaginaire dans les révoltes à travers l’exemple d’Avignon et du Comtat (1652-1794) », dans Révolte et Société, Actes du IVe colloque d’Histoire au présent, sous la direction de Fabienne Gambrelle et Michel Trebitsch, t. I, Paris, Publications de la Sorbonne, 1989, p. 146-153.
« Revendication et mobilisation paysannes en Comtat Venaissin de 1789 à 1794 », dans La Révolution française et le monde rural, Actes du colloque de Paris, octobre 1987, Paris, CTHS, 1989, p. 413-423.
« Les positions politiques des femmes avignonnaises et comtadines », dans Les femmes et la Révolution française, Actes du colloque de Toulouse, avril 1989, Marie-France Brive éditeur, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 1989, t. 1, p. 143-148.
« La Révolution dans le Comtat Venaissin et en Luberon », Association d’Études vaudoises et historiques du Luberon, Huitième journée d’études, La Tour d’Aigues, 24 juin 1989, Mérindol, La Muse, 1990, p. 49-60.
« La question religieuse et le refus de la France révolutionnaire dans le Comtat Venaissin », dans Religion, Révolution, contre-révolution dans le Midi, 1789- 1799, Actes du colloque de Nîmes, 1989, Nîmes, éditions Jacqueline Chambon, 1990, p. 59-66.
« Les Jacobins avignonnais et comtadins », dans Les Jacobins du Midi, Actes du colloque de Montpellier, sous la direction de Michel Péronnet, Montpellier, université Paul Valéry, 1990, p. 77-88.
« La vision de la Révolution dans l’opéra Andrea Chénier d’Umberto Giordano (1896) », dans L’espace et le temps reconstruits. La Révolution française, une révolution des mentalités et des cultures ?, Actes du colloque de Marseille, 1989, Aix-en-Provence, PUP, 1990, p. 243-248.
« Les victimes de la commission populaire d’Orange », dans La Révolution française et la mort, Actes du colloque de Toulouse, 1989, sous la direction de Jean-Maurice Bizière et Élisabeth Liris, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1991, p. 96- 106.
« Le vote sur la réunion du Comtat à la France (été 1791) », dans La réunion d’Avignon et du Comtat à la France, Actes du colloque d’Avignon, 1991, sous la direction de René Moulinas, Avignon, CDDP Vaucluse, 1992, p. 69-82.
« L’évolution des attitudes politiques des Comtadins face à la Révolution française de 1789 à 1794 », dans Histoire politique pendant la Révolution française, Actes du 115e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Avignon, 1990, Paris, CTHS, 1992, p. 183-194.
« Un cas original : la constitution tardive du département du Vaucluse (25 juin 1793) », dans Le département, hier, aujourd’hui, demain. De la province à la Région, de la centralisation à la décentralisation, Actes du colloque de Vizille-Grenoble, septembre 1991, sous la direction de Robert Chagny, Gérard Chianéa, Jean-William Dereymez, Grenoble, PUG, 1994, p. 123-130.
« Les attitudes des religieux et religieuses du Vaucluse face à la Révolution (1789- 1794) », dans Religieux et religieuses pendant la Révolution (1770-1820), Actes du colloque de Lyon, septembre 1992, sous la direction d’Yves Krumenacker, septembre 1992, Lyon, Profac, t. 2, p. 109-124.
« La commission populaire d’Orange », dans Révolution et contre-révolution à Orange, Actes du colloque tenu à Orange, juillet 1994, Orange, Centre de recherches et d’études de la principauté d’Orange et municipalité d’Orange, 1995.
« Pouvoir local et résistances à la Révolution dans les communautés rurales comtadines (1791-1794) », dans Pouvoir local et Révolution. La frontière intérieure, Actes du colloque de Rennes, 1993, sous la direction de Roger Dupuy, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1995, p. 227-238.
« La crise fédéraliste dans le ci-devant Comtat », dans Les fédéralismes. Réalités et représentations 1789-1874, Actes du colloque de Marseille, septembre 1993, Centre méridional d’Histoire, Aix-en-Provence, PUP, 1995, p. 157-166.
« La mission Maignet », avec Jacques Guilhaumou, AHRF, no 300, avril-juin 1995, p. 283-294. http://revolution-francaise.net/2007/08/20/156-la-mission-maignet.
« La place des femmes dans la sociabilité et la vie politique locale en Provence et dans le Comtat sous la Révolution française », dans « Femmes et politique en Provence » (xviiie-xxe siècles) », Provence historique, t. 46, fasc. 186, octobre-décembre 1996, p. 457-469.
« Les comités de surveillance et la Terreur dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône », Actes du colloque de Toulouse, 14-15 mars 1996, Justice et politique : la Terreur dans la Révolution française, sous la direction de Germain Sicard, dans Études d’histoire du droit et des idées politiques, no 1, 1997, Presses de l’université des Sciences sociales de Toulouse, p. 199-208.
« Réaction et Terreur blanche dans le Comtat en l’an III : évolution ou confirmation des options politiques ? », dans Le tournant de l’an III. Réaction et Terreur blanche dans la France révolutionnaire, Actes du 120e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Aix-en-Provence 1995, sous la direction de Michel Vovelle, Paris, CTHS, 1997, p. 539-548.
« Sociabilité villageoise et action politique pendant la Révolution française en Provence et dans le Comtat Venaissin », dans La sociabilité dans la France méditerranéenne, ses formes, ses structures, ses espaces, Actes du congrès d’Arles, Provence historique, t. 47, fasc. 187, 1997, p. 83-93.
« La vie politique dans les communautés comtadines pendant la République directoriale », dans La République directoriale, actes du colloque de Clermont-Ferrand, mai 1997, sous la direction de Philippe Bourdin et Bernard Gainot, Paris, Société des Études Robespierristes, Bibliothèque d’Histoire révolutionnaire, 1998, t. 1, p. 277-291.
« Les Comtadines et la Révolution française : une défense prioritaire de l’identité religieuse ? », dans Religion et identité, Actes du colloque d’Aix-en-Provence, octobre 1996, sous la direction de Gabriel Audisio, Aix-en-Provence, PUP, 1998, p. 169-175.
« Les Provençales actrices de la révolution ? L’exemple des Arlésiennes », dans Pour la Révolution française. Études en hommage à Claude Mazauric, réunies par Christine Le Bozec et Éric Wauters, Rouen, Presses de l’université de Rouen, 1998, p. 157-161.
« Une communauté provençale pendant la Révolution française : les antagonismes politiques à Éguilles », dans « De Provence et d’ailleurs. Mélanges offerts à Noël Coulet, réunis par Jean-Paul Boyer et François-Xavier Emmanuelli », Provence historique, t. 49, fasc. 195-196, 1999, p. 305-317.
« Paysans et politique sous la Révolution française à partir des dossiers des comités de surveillance des Bouches-du-Rhône », avec Jacques Guilhaumou, dans « Paysans et pouvoir local, le temps des révolutions », sous la direction de Christine Peyrard, Rives nord-méditerranéennes, no 5, 2000, p. 27-44.
« Les femmes dans les archives des comités de surveillance des Bouches-du-Rhône », avec Jacques Guilhaumou, dans Femmes entre ombre et lumière. Recherches sur la visibilité sociale (xvie-xxe siècles), sous la direction de Geneviève Dermenjian, Jacques Guilhaumou, Martine Lapied, Paris, Publisud, 2000, p. 247-258.
« Les femmes entre espace privé et espace public pendant la Révolution française », dans Regards croisés sur l’œuvre de Georges Duby. Femmes et féodalité, sous la direction de Michel Rubellin, Marcel Pacaut, Annie Bleton-Ruget, Presses Universitaires de Lyon, 2000, p. 312-322.
« Les femmes et la violence du XVIIe siècle à la Révolution, en Provence et dans le Comtat Venaissin », Actes des 7e rencontres historiques, Les Amis du Vieil Istres, bulletin no 22, 2000.
« Conflictualité urbaine et mise en visibilité des femmes dans l’espace politique provençal et comtadin, de l’Ancien Régime à la Révolution », dans « Usages politiques des conflits urbains (France méridionale-Italie, xve-xixe siècles) », sous la direction de Wolfgang Kaiser, Provence historique, t. 50, fasc. 202, 2000, p. 427-438.
« Le rôle des comités de surveillance dans la circulation de l’information, à partir de l’étude des comités du Sud-Est », AHRF, no 330, 2002, p. 29-39.
« La visibilité des femmes dans la Révolution française », dans La Révolution française, au carrefour des recherches, sous la direction de Martine Lapied et Christine Peyrard, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2003, p. 303-312.
« L’exécution dans l’opéra romantique italien », L’exécution capitale. Une mort donnée en spectacle, xvie-xxe siècle, sous la direction de Régis Bertrand et Anne Carol, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2003, p. 237-248.
« La fanatique contre-révolutionnaire, réalité ou représentation ? », dans Le genre face aux mutations. Masculin et féminin du Moyen-Âge à nos jours, sous la direction de Luc Capdevila, Sophie Cassagnes, Martine Cocaud, Dominique Godineau, François Rouquet, Jacqueline Sainclivier, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, Collection « Histoire », 2004, p. 253-264.
« La représentation du passé dans l’opéra de Verdi », dans Façonner le passé. Images, imaginaires et scénographie, sous la direction de Maryline Crivello et Jean-Luc Bonniol, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2004, p. 193-202.
« Les héroïnes dans l’opéra romantique », dans Le Panthéon des femmes. Figures et représentations des héroïnes, ouvrage collectif du GRFM, sous la direction de Geneviève Dermenjian, Jacques Guilhaumou, Martine Lapied, Paris, Publisud, 2004, p. 65-73.
« Mères et pères dans l’opéra romantique italien », dans Femmes, Familles, Filiations. Société et Histoire, études réunies par Marcel Bernos et Michèle Bitton en hommage à Yvonne Knibiehler, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2004, p. 215-224.
« Femmes du peuple dans les archives judiciaires », avec Karine Lambert, dans « Femmes des Lumières », Dix-huitième siècle, no 36, 2004, p. 155-170.
« Monstres de méchanceté, bossu difforme : les représentations de la monstruosité morale ou physique dans l’opéra romantique italien », dans Le monstre humain. Imaginaire et société, sous la direction de Régis Bertrand et Anne Carol, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2005, p. 203-212.
« La mort de l’héroïne, apothéose de l’opéra romantique », dans Les narrations de la mort sous la direction de Régis Bertrand et Anne Carol, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2005, p. 171-180.
« Histoire du genre en Révolution », dans La Révolution à l’œuvre. Perspectives actuelles dans l’histoire de la Révolution française, Actes du colloque de Paris, janvier 2004, sous la direction de Jean-Clément Martin, Presses Universitaires de Rennes, Collection « Histoire », 2005, p. 77-87.
« Genre et Révolution. Un mode de subversion du récit historique », en collaboration avec Jacques Guilhaumou, colloque de l’association Mnémosyne, « Histoire des femmes et du genre », disponible sur le site Web de Mnémosyne, 2005, http:// www.mnemosyne.asso.fr/
« Parole publique des femmes et conflictualité pendant la Révolution dans le Sud-est de la France », dans « La prise de parole publique des femmes sous la Révolution française », sous la direction de Christine Fauré et Annie Geoffroy, AHRF, no 344, 2006, p. 47-62.
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« Le témoignage sous la Révolution française, une possibilité d’expression politique pour les femmes ? », dans Le témoignage, sous la direction Carole Dornier, Dix-huitième siècle, no 39, 2007, p. 245-254.
« La religion dans l’opéra romantique italien : source de pouvoir ou ultime refuge ? », dans Comportements, croyances et mémoires. Europe méridionale xve-xxe siècles, études offertes à Régis Bertrand, réunies par Gilbert Buti et Anne Carol, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2007, p. 191-199.
« Peut-on considérer les femmes comme une minorité politique ? », dans Minorités politiques en Révolution (1789-1799), sous la direction de Christine Peyrard, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2007, p. 129-140.
« Les femmes actrices ou victimes de la Terreur ? Surveillance et répression dans le Sud-Est », en collaboration avec Jacques Guilhaumou, dans Les politiques de la Terreur (1793-1794), Actes du colloque de Rouen, janvier 2007 sous la direction de Michel Biard, Rouen, Presses Universitaires de Rouen/Société des Études robespierristes, 2008, p. 171-182.
Coordination de « Regards croisés : Femmes, Genre, Révolution », avec Dominique Godineau, Lynn Hunt, Jean-Clément Martin, Anne Verjus, AHRF, no 358, 2009, p. 143-166.
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« Femmes et comités de surveillance », en collaboration avec Jacques Guilhaumou, dans Les Comités de surveillance. D’une création citoyenne à une institution révolutionnaire, sous la direction de Danièle Pingué et Jean-Paul Rothiot, Paris, Société des Études Robespierristes, collection « Études révolutionnaires » no 13, Paris, 2012, p. 125-131.
« L’autre Panthéon. Femmes et héroïsation sous la Révolution française », avec Geneviève Dermenjian, Jacques Guilhaumou, Karine Lambert, dans Héros et héroïnes de la Révolution française, sous la direction de Serge Bianchi, Paris, CTHS, 2012, p. 81-95.
Introduction à La place des femmes dans la Cité, avec Geneviève Dermenjian, Jacques Guilhaumou, Karine Lambert, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Penser le genre », 2012, p. 5-13.
« Les femmes dans la Cité : la Révolution, une occasion manquée ? », avec Jacques Guilhaumou, dans La place des femmes dans la Cité, sous la direction de Geneviève Dermenjian, Jacques Guilhaumou, Karine Lambert, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Penser le genre », 2012, p. 47-56.
« Les représentations du corps mort dans l’opéra romantique italien », dans La mort à l’œuvre. Usages et représentations du cadavre dans l’art, sous la direction d’Anne Carol et Isabelle Renaudet, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Corps et âmes », 2013, p. 127-136.
« Genre et justice révolutionnaire dans le Sud-Est », avec Jacques Guilhaumou, dans La culture judiciaire. Discours, représentations et usages de la justice du Moyen Âge à nos jours, sous la direction de Lucien Faggion, Christophe Regina, Bernard Ribémont, Dijon, Presses Universitaires de Dijon, « Histoires », 2014, p. 77-91.
« Quelles visions de l’avenir dans l’opéra romantique italien ? », dans Les historiens et l’avenir : comment les hommes du passé imaginaient leur futur, sous la direction de Régis Bertrand, Maryline Crivello, Jean-Marie Guillon, Aix-en-Provence, PUP, Collection « Le temps de l’histoire », 2014, p. 173-180.
« Opéra », dans Dictionnaire critique de la Méditerranée (DicoMed), en collaboration avec Alexandre Lhâa, ouvrage collectif du réseau Ramses, sous la direction de Dionigi Albera, Maryline Crivello, Thierry Fabre et Mohamed Tozy, Arles, Actes Sud, à paraître.
Notes de bas de page
1 Mes remerciements vont à Marie-Françoise Attard et Jacques Guilhaumou qui m’ont aidée à réunir un certain nombre de renseignements.
2 J’ai plaisir à rappeler le soutien, actif et efficace, de Robert Ilbert. Il nous a permis de créer le programme translaboratoires Femmes-Méditerranée et nous avons constamment obtenu son aide en cas de besoin.
3 Notamment Alexandre Lhâa, Christophe Regina, Vannina Olivesi.
4 Dont Marcel Bernos, Régis Bertrand, Michel Biard, Philippe Bourdin, Anne Carol, Maryline Crivello, Monique Cubells, Bernard Cousin, Geneviève Dermenjian, François-Xavier Emmanuelli, Jacques Guilhaumou, Jean-Marie Guillon, Wolfgang Kaiser, Karine Lambert, François Lebrun, Claude Mazauric, Jean-Noël Pelen, Christine Peyrard, Éliane Richard, Michel Vovelle, plus un grand nombre d’autres collègues de l’université de Provence ou d’ailleurs dont on trouvera les noms dans sa bibliographie ci-dessous.
5 Marie-Françoise Attard-Maraninchi, Claude Bruggiamosca, Eric Caroll, Christine Dotto, Laurence Lablache, Agnès Rabion, Caroline Rimbaut-Minot, Caroline Testanière-Chagnot.
Auteur
Aix Marseille Université, CNRS, UMR 7303 Telemme
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À l’ombre des usines en fleurs
Genre et travail dans la parfumerie grassoise, 1900-1950
Coline Zellal
2013
Familles en mouvement
Migrations et parentalité en Méditerranée
Constance De Gourcy, Francesca Arena et Yvonne Knibiehler (dir.)
2013
La place des femmes dans la cité
Geneviève Dermenjian, Jacques Guilhaumou et Karine Lambert (dir.) Geneviève Knibiehler (trad.)
2012
Genre Révolution Transgression
Études offertes à Martine Lapied
Anne Montenach, Jacques Guilhaumou et Karine Lambert (dir.)
2015
Agir pour un autre
La construction de la personne masculine en Papouasie Nouvelle-Guinée
Pascale Bonnemère
2015
Des pères « en solitaire » ?
Ruptures conjugales et paternité contemporaine
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2016
Femmes, féminismes et religions dans les Amériques
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2018
État-nation et fabrique du genre, des corps et des sexualités
Iran, Turquie, Afghanistan
Lucia Direnberger et Azadeh Kian (dir.)
2019
L’engagement politique des femmes dans le sud-est de la France de l’Ancien Régime à la Révolution
Pratiques et représentations
Martine Lapied
2019