Le « cuer » au Moyen Âge
Réalité et Senefiance
Extrait
À qui parcourt la littérature médiévale apparaît clairement l'importance du motif du cœur au sein de multiples genres littéraires. Les occurrences de « cuer » sont multiples et interviennent en de nombreuses circonstances. Le cœur se révèle ainsi être la racine de quantité d'équations posées au centre du tumulte des sentiments humains, dont le « corage » est finalement la résultante : traduire l'humeur générale d'un être par un tel dérivé, où « cœur » se lit sans cesse en filigrane, est bien l...
Éditeur : Presses universitaires de Provence
Lieu d’édition : Aix-en-Provence
Publication sur OpenEdition Books : 17 janvier 2014
ISBN numérique : 978-2-8218-3604-4
DOI : 10.4000/books.pup.3094
Collection : Senefiance | 30
Année d’édition : 1991
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-901104-30-8
Nombre de pages : 474
Begoña Aguiriano
Le coeur dans ChrétienJean Arrouye
Le coeur et son paysageJean-Claude Bibolet
"Guillaume, as-tu du cuer" ?ou "cuer" dans Le Vair Palefroi
Régine Colliot
Les États du cuer dans le Cleomadès d'Adenet le RoiMicheline de Combarieu du Grès
"Un coeur gros comme ça" (Le coeur dans le Lancelot-Graal)Alain Labbé
Corps et coeur dans Girart de RoussillonJean Lacroix
"Bon vouloir" et pouvoirs du coeur chez les poètes siciliens à la cour de Frédéric II de HohenstaufenMarie-Thérèse Lorcin
Les maladies de coeur dans les recueils de recettes médicales et pharmaceutiques de la fin du Moyen ÂgeGuy Paoli
La relation oeil-coeurRecherches sur la mystique amoureuse de Chrétien de Troyes dans cligès
Gabriella Parussa
"Remembraunce vient hors de queor" : les transformations d'un motif dans la fable mediévaleJean-Marc Pastré
Gral et médecine chez Wolfram Von Eschenbach : Le coeur de la licorne et la guérison d'Anfortas dans le ParzivalMay Plouzeau
Si n’aiés pas le cuer parfont ! : lexique et syntaxeMarie Anne Polo de Beaulieu
La légende du coeur inscrit dans la littérature religieuse et didactiqueChristiane Raynaud
La mise en scène du coeur dans les livres religieux de la fin du Moyen ÂgeBernard Ribemont
"Le cuer del ventre li as trais" : Coeur arraché, coeur mangé, coeur envolé : Un regard médico-théologique sur quelques thèmes littérairesGeneviève Sodigné-Costes
Le coeur et le cuir, la moelle et l'écorceJean-Jacques Vincensini
Figure de l'imaginaire et figure du discours. Le motif du "Coeur Mangé" dans la narration médiévaleIsabelle Weill
Les syntagmes du coeur dans la geste des LorrainsÀ qui parcourt la littérature médiévale apparaît clairement l'importance du motif du cœur au sein de multiples genres littéraires. Les occurrences de « cuer » sont multiples et interviennent en de nombreuses circonstances. Le cœur se révèle ainsi être la racine de quantité d'équations posées au centre du tumulte des sentiments humains, dont le « corage » est finalement la résultante : traduire l'humeur générale d'un être par un tel dérivé, où « cœur » se lit sans cesse en filigrane, est bien la marque, inscrite au sein du langage, du maître-rôle qui lui est assigné dans la gestion des passions.
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