L’eau au Moyen Âge
Extrait
Si la présence de l'eau est vérifiable dans d'innombrables épisodes de récits arthuriens, elle se fait plus rare dans les gestes épiques ou dans les intrigues romanesques qui échappent au cycle d'Arthur. Surtout, elle n'y possède que rarement la signification secrète qui constitue pour les mers, fleuves, rivières et sources celtiques l'essence de leur mystère.
L'eau épique ou romanesque est généralement plus "naturelle", si l'on peut dire, elle est moins perfide, moins équivoque que l'ea...
Éditeur : Presses universitaires de Provence
Lieu d’édition : Aix-en-Provence
Publication sur OpenEdition Books : 17 janvier 2014
ISBN numérique : 978-2-8218-3594-8
DOI : 10.4000/books.pup.2927
Collection : Senefiance | 15
Année d’édition : 1985
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-901104-17-9
Nombre de pages : 390
Jeanne Battesti-Pelegrin
Eaux douces, eaux amères dans la lyrique hispanique médiévale traditionnelleRoger Bellon
L'eau dans le Roman de RenartMarie-Madeleine Castellani
L'eau dans la Manekine de Philippe de BeaumanoirRégine Colliot
L'eau, élément du tragiqueTextes du XIIIe siècle (geste de Doon de Mayence, Gui de Warewick) au XVe siècle et documents iconographiques
Micheline de Combarieu du Grès
L'eau et l'aventure dans le cycle du Lancelot-GraalMichel-Marie Dufeil
Simple note sur l'eau chez saint ThomasClaude Galley
L'eau dans Aigar et Maurin et dans Girart de RoussillonGérard Gouiran
L'odeur de soufre des eaux thermales à propos de Flamenca et de textes médiévaux non littérairesAndré Guillerme
Puits, aqueducs et fontaines : l'alimentation en eau dans les villes du nord de la France xe-xiiie sièclesLaurence Harf-Lancner
L'eau magique et la femme-fée : le mythe fondateur du Tristan en proseMarie-Thérèse Lorcin
Humeurs, Bains et Tisanes : L'eau dans la médecine médiévaleClaire Santoni-Rozier
Le Pont Perdu et le Pont de l'Épée dans le Prosa-LancelotSi la présence de l'eau est vérifiable dans d'innombrables épisodes de récits arthuriens, elle se fait plus rare dans les gestes épiques ou dans les intrigues romanesques qui échappent au cycle d'Arthur. Surtout, elle n'y possède que rarement la signification secrète qui constitue pour les mers, fleuves, rivières et sources celtiques l'essence de leur mystère.
L'eau épique ou romanesque est généralement plus "naturelle", si l'on peut dire, elle est moins perfide, moins équivoque que l'eau celtique. Elle recèle pourtant des périls qui peuvent être mortels pour le héros.
L'eau dangereuse coule alors dans le paysage épique : elle apparaît fréquemment comme la composante d'une situation dramatique, ou sa cause. Elle sert de décor à des scènes violemment pathétiques, dont nous fournirons un certain nombre d'exemples ; elle peut prendre dans l'épopée et surtout le roman un sens symbolique, adopter une personnalité morale, être un piège pour l'homme.
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Fantasmagories du Moyen Âge
Entre médiéval et moyen-âgeux
Élodie Burle-Errecade et Valérie Naudet (dir.)
2010
Par la fenestre
Études de littérature et de civilisation médiévales
Chantal Connochie-Bourgne (dir.)
2003
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