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Peupler et habiter l’Italie et le monde romain

 | 
Stéphane Bourdin
, 
Julien Dubouloz
, 
Emmanuelle Rosso

Introduction

Anne-Marie Adam

Texte intégral

1Ce m’est, selon la formule consacrée, un bien plaisant devoir que de rédiger ces quelques lignes en ouverture du volume réunissant les vingt contributions offertes à Xavier Lafon. Les trois promoteurs de l’entreprise m’ont d’abord surprise en me proposant cette tâche, alors que je ne suis ni une élève de Xavier Lafon, ni une spécialiste de l’architecture antique. Je me suis ensuite efforcée de compter le nombre des années qui me séparaient de ma première rencontre avec le bénéficiaire de ces pages, et c’est au nom de ce long compagnonnage (effectif surtout, entre Rome et Strasbourg, de 1979 à 1996, mais jamais interrompu depuis lors), que j’ai accepté l’honneur qui m’était fait.

2L’exercice est, par ailleurs, passionnant, qui consiste à « faire le tour » d’une œuvre scientifique pour en dégager la richesse et la diversité, en même temps que la cohérence et, s’appliquant aux travaux et activités de Xavier Lafon, cet exercice s’accomplit sans peine. Après avoir consacré son premier travail d’ampleur (sa thèse de troisième cycle, en 1977) aux décors de la céramique sigillée, domaine auquel il revient par la suite, à l’occasion de quelques articles, il se tourne rapidement vers l’architecture romaine, dont différents aspects sous-tendent ensuite tout son parcours de chercheur et une bonne partie de son investissement, important, dans l’organisation de la recherche.

  • 1 X. Lafon, G. Sauron, « Avant-propos », Théorie et pratique de l’architecture romaine, Études offert (...)

3Il conçoit dès lors cette pratique de l’archéologie monumentale comme une discipline globale qui doit restituer les constructions antiques dans leur contexte politique, social et culturel et, au total, mettre en lumière les hommes qui les ont édifiées. Ainsi pourrait-on appliquer à Xavier Lafon lui-même la formule par laquelle il définissait, il y a quelques années, dans l’avant-propos du recueil d’études offertes, avec la complicité de Gilles Sauron, à leur maître commun, Pierre Gros, la façon dont ce dernier leur avait appris à considérer l’architecture, comme « le lieu privilégié où s’exprime la vitalité des sociétés antiques, peu soucieuses de transformer le monde, mais bien décidées à lui opposer un modèle habitable et beau »1. Les grandes villae résidentielles, et surtout littorales, auxquelles Xavier Lafon a consacré, en Italie puis en France, une part importante de ses recherches, illustrent, sans doute mieux encore que d’autres formes monumentales, ce « modèle habitable et beau », installé dans l’écrin du littoral tyrrhénien, à Sperlonga, à Paestum ou à Ladispoli, et alliant, dès ses premières manifestations, confort et raffinement du décor, telle la Villa Prato et son balneum, que Xavier Lafon fouilla et étudia, en compagnie de Henri Broise, dès son arrivée à l’École Française de Rome.

4Fin connaisseur des textes antiques, comme des modèles architecturaux, homme de terrain tout autant qu’historien, Xavier Lafon conçoit réellement l’architecture domestique romaine comme un espace habité, lieu de vie et d’activités diverses, par exemple la pisciculture, à laquelle il a consacré aussi plusieurs articles (tout comme il s’est intéressé également, à partir des activités balnéaires pratiquées dans les villae, au thermalisme romain). Au-delà de l’œuvre scientifique, il sait aussi faire partager, sur les lieux mêmes, cette vision vivante de l’habitat des Romains, riches ou pauvres, et, par exemple, arpentant les ruines de Pompéi sous la pluie printanière mais tenace de la Campanie, communiquer son enthousiasme à un groupe fidèle d’étudiants détrempés.

5Ces résidences, il a cherché, par ailleurs, à les replacer dans le cadre géographique et historique de l’Italie romaine, en s’intéressant par différents angles à l’aménagement, aux infrastructures routières, au système de défense et donc aux fondations coloniales du littoral de la péninsule à l’époque républicaine. Il a parallèlement élargi sa réflexion à des aspects économiques et urbanistiques : il est l’un des co-auteurs de la partie consacrée à la ville antique, dans la somme intitulée Histoire de l’Europe urbaine (Le Seuil, Collection l’Univers Historique, Paris, 2003). Enfin, dans le domaine de l’architecture publique, il s’est tourné plus particulièrement, à la faveur de la reprise sous sa direction, en 1997, des recherches sur le théâtre et la Colline Saint-Eutrope à Orange, vers la question des liens entre monuments de spectacle et sanctuaires.

6Cette orientation nouvelle illustre avec clarté la capacité de Xavier Lafon à s’adapter, tout en restant fidèle à ses principaux centres d’intérêt, aux conditions créées par l’évolution de sa vie professionnelle et aux changements que cela entraîne, en tirant le meilleur parti des opportunités ainsi offertes. Professeur d’histoire et géographie, en début de carrière, dans un lycée de Montluçon, il y organise déjà un chantier de fouilles à Néris-les-Bains, pour les élèves de son établissement. Nommé plus tard, à son retour de Rome, à l’Université de Strasbourg, où il enseignera pendant quinze ans, comme maître de conférence, puis comme professeur, jusqu’à son départ pour l’Université de Provence en septembre 1996, il participe étroitement à l’activité archéologique régionale, entame dès 1983 des recherches de terrain en Alsace (statio du Col de Saverne) et en Lorraine (sur la grande villa de Saint-Ulrich en Moselle), et met en place une équipe de recherche consacrée à l’étude de l’habitat antique en Alsace et en Moselle. Cette équipe, rapidement intégrée dans une unité de recherche associée au CNRS, constitue le noyau originel de l’axe de recherche en archéologie régionale, aujourd’hui actif au sein de l’UMR 7044-ArcHiMedE de Strasbourg. Nous profitons donc encore de la dynamique qu’il a su créer, fédérant autour de lui, dès le milieu des années 1980, un groupe d’étudiants motivés, dont plusieurs constituent aujourd’hui des cadres de l’archéologie préventive, en Alsace et ailleurs.

7Sa nomination à Aix-en-Provence lui a permis de revenir plus spécifiquement vers un cadre de recherche méditerranéen, en même temps que de réaffirmer son ancrage « gaulois », puisque l’Institut de Recherches sur l’Architecture Antique (IRAA), dont il avait pris la direction dès le début de l’année 1996, allie à une forte implication dans la recherche archéologique nationale une vocation à intervenir aussi en différents points de la Méditerranée. Ici encore, il a su concilier ses recherches personnelles (avec le projet sur le théâtre d’Orange) et un fort investissement dans la politique de la recherche, à la tête d’une institution complexe, dont il a eu à conduire l’évolution statutaire et la réorganisation en UMR en 2006.

8En dehors de l’administration de la recherche, au cours de ses deux affectations successives, à Strasbourg, puis à Aix-en-Provence, mais également au niveau national, Xavier Lafon a participé aussi, activement et à un haut niveau, à la gestion de la vie universitaire. Membre de l’équipe de présidence de l’Université Marc Bloch, à Strasbourg, durant quelques années, il s’est surtout investi pleinement à partir de la fin des années 1990, comme membre de la 21e section du Comité national des universités, section dont il a été le président entre 2007 et 2011, et localement, comme membre des différents conseils de l’Université de Provence puis, jusqu’en 2011, comme vice-président du secteur Lettres et Sciences Humaines, avec la responsabilité du site universitaire d’Aix.

9Mais la liste, de longueur fort respectable, de ses publications et des colloques auxquels il a continué à participer au cours de ces dernières années, atteste qu’il n’a pas négligé pour autant l’activité scientifique, de même qu’il a continué à se pencher sur les travaux de ses doctorants et sur leur carrière, une fois la thèse soutenue. Le volume de contributions qui lui est offert aujourd’hui, à l’initiative de plusieurs d’entre eux, et avec la participation d’un certain nombre des jeunes chercheurs qu’il a formés, porte témoignage de ce lien qu’il a su entretenir au fil des années, avec le sens des responsabilités, mais aussi de l’amitié qui le caractérise. Quant aux autres contributeurs, qui n’ont pas été ses élèves, mais ont su profiter, régulièrement, d’échanges chaleureux autant que fructueux, autour des sources textuelles, comme des réalités archéologiques et monumentales antiques, nul doute que leur participation est placée sous le signe à la fois de l’amitié et du respect intellectuel.

10Le contenu du volume reflète fidèlement les différents champs d’activité de Xavier Lafon, entre la Gaule et l’Italie, entre Gaulois et Romains, entre l’archéologie dite « classique » et des domaines plus provinciaux, voire « barbares », mais aussi entre Histoire et Archéologie, et à travers les principaux aspects de l’architecture romaine qu’il a successivement abordés, la ville, les monuments publics et leur décor, l’habitat. Le titre choisi par les trois éditeurs, « Peupler et habiter », est particulièrement heureux, en ce qu’il nous ramène à l’humain, qui se cache derrière toutes les sources de nos études antiques, et que Xavier Lafon a su, mieux que d’autres, placer au cœur de ses recherches.

Note

11Les trois curateurs et les Presses Universitaires de Provence remercient l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (USR 3155), le Centre Camille Jullian (UMR 7299) et le Centre Paul-Albert Février (UMR 7297), ainsi que leurs directeurs respectifs, pour l’aide qu’ils ont accordée à la publication de ce volume.

Bibliographie

Liste des travaux et publications de Xavier Lafon2

Travaux universitaires

Mémoire de maîtrise, Université Paris X, 1971, sous la direction de Marcel Le Glay, La romanisation des oppida du Gard de 121 à 27 av. J.-C.

Thèse de 3e cycle, Université Paris IV, 1977 et Mémoire de l’EPHE IVe section (Annuaire de l’EPHE, 1977-1978, p. 311-312), sous la direction de Paul-Marie Duval et Gilbert Charles-Picard, Les décors mythologiques sur la céramique sigillée de la Gaule du Sud.

Mémoire de l’École française de Rome, 1980, Les villas maritimes du littoral tyrrhénien, rapporteur : Pierre Grimal.

Thèse pour le doctorat d’État, Université de Provence, 1991, sous la direction de Pierre Gros, Villa Maritima, Recherches sur les villas littorales de l’Occident romain, iie siècle av. J.-C. – iie siècle ap. J.-C., publication dans la BEFAR, 307, en 2001, 527 p.

Ouvrages et direction d’ouvrages

L’Art décoratif à Rome à la fin de la République et au début du Principat, Actes de la table ronde organisée à l’École française de Rome, avril 1979, en collaboration avec Gilles Sauron, Collection de l’École française de Rome, 53, Rome, 1981, 373 p.

Introduction des modules en Histoire Géographie, Le Lien, Revue pédagogique d’histoire géographie, CRDP, Strasbourg, 1992, 190 p.

La villa Prato à Sperlonga, en collaboration avec Henri Broise, Collection de l’École française de Rome, 285, Rome, 2001, 210 p.

Villa Maritima, Recherches sur les villas littorales italiennes du iiie siècle avant J.-C. au iiie siècle après J.-C., BEFAR, 307, Rome, 2001, 527 p.

Des Ibères aux Vénètes, en collaboration avec Sandrine Agusta-Boularot, Collection de l’École française de Rome, 328, Rome, 2004, 476 p.

Théorie et pratique de l’architecture romaine, Études offertes à Pierre Gros, en collaboration avec Gilles Sauron, P.U.P., Aix-en-Provence, 2005, 342 p.

Chapitres d’ouvrages, articles, communications publiées

« Quelques Principes méthodologiques pour l’étude stylistique des poinçons de sigillée », RCRF Acta 19-20, 1977, p. 25-37 (Actes du xixe colloque des RCRF, Metz, sept. 1977).

« Un Moule à médaillon d’applique découvert à La Graufesenque », Gallia, 36, 1978, p. 243-260.

« La Voie littorale Sperlonga – Gaeta – Formia », MEFRA, 91-1, 1979, p. 399-429.

« À propos des Villas de la zone de Sperlonga : les origines et le développement de la villa maritime sur le littoral tyrrhénien à l’époque républicaine », MEFRA, 93-1, 1981, p. 297-353.

« Les Villas littorales de la zone de Sperlonga », en collaboration avec H. Broise, dans Stefania Quilici Gilli dir., Archeologia laziale, III, CNR, Rome, 1981, p. 111-112.

« Notes sur les commanditaires et les programmes iconographiques des villas républicaines », dans Xavier Lafon et Gilles Sauron dir., L’Art décoratif à Rome à la fin de la République et au début du Principat, Actes de la table ronde organisée à l’École française de Rome, avril 1979, Collection de l’École française de Rome, 53, Rome, 1981, p. 152-172.

« La Via Appia » dans Métamorphoses de Rome, Centre Saint-Louis-de-France, Rome, 1982, p. 27-37.

« Sperlonga, Villa Prato, Chronique de l’École française de Rome », MEFRA, 96-1, 1984, p. 534-536.

« La Terrasse de la Punta Trezino (Agropoli), Campagnes de fouilles 1978, 1979, 1980 », en collaboration avec Gilles Sauron, Henry Treziny et Dinu Theodorescu, MEFRA, 97-1, 1985, p. 47-134.

« Sperlonga, Villa Prato, Chronique de l’École française de Rome », MEFRA, 97-2, 1985, p. 553-554.

« Un Projet dans l’architecture domestique romaine : l’exemple de la villa Prato à Sperlonga », en collaboration avec Henry Broise, dans Le dessin d’architecture dans les sociétés antiques, Actes du colloque, Strasbourg, 26-28 janv. 1984, Brill, Leyde, 1985, p. 199-212.

« La Fin des ateliers dans l’Est de la France », dans Colette Bémont et Jean-Paul Jacob dir., La Terre sigillée gallo-romaine, Actes de la table ronde, Paris, 9-11 mai 1985, DAF, 6, MSH, Paris, 1986, p. 183-193 et « les ateliers secondaires alsaciens », Idem, p. 233-235.

« Quelques Représentations iconographiques des habitants de la Narbonnaise de César à Tibère », Ktèma, 9, 1984 (1987), p. 89-95.

« La Vie économique », dans Bernadette Schnitzler dir., -12, Aux origines de Strasbourg, Catalogue de l’exposition, Musées de la Ville de Strasbourg, Strasbourg, 1988, p. 62-71 et p. 152-158.

« La Villa Prato à Sperlonga : un exemple de villa maritime précoce », RA, 1988-1, p. 213-214.

« Les Amphores Dressel 1 du Fossé des Pandours », en collaboration avec Juliette Baudoux, RAE, 39-1, 1988, p. 129-134.

« Marina di San Nicola – Ladispoli, Chronique de l’École française de Rome », MEFRA, 101-2, 1989, p. 517-519.

« Scoperte recenti a Marina di San Nicola », en collaboration avec Ida Caruso, Archeo-Attualità del Passato, 52-6, 1989, p. 32-39.

« Vitruve et les villas de son temps », dans Herman Geertman et Jakob Jan De Jong dir., Munus non ingratum, Proceedings of the International Symposium on Vitruvius’ De Architectura and the Hellenistic and Republican Architecture, Leyde, 20-23 jan. 1997, BABESCH suppl., 2, Leyde, 1989, p. 188-193.

« À propos de Saint Ulrich : Villas et lieux de culte dans la Gaule du Nord-Est », dans Aspects de la religion celtique et gallo-romaine dans le Nord Est de la Gaule à la lumière des découvertes récentes, Actes du colloque de Saint Dié en l’honneur de J.-J. Hatt, Société philomatique vosgienne, Saint Dié, 1990, p. 59-72.

« Col de Saverne, Oppidum du Fossé des Pandours », L’Alsace celtique, vingt ans de recherches, Catalogue de l’exposition, Musée d’Unterlinden, Strasbourg, 1990, p. 105-107.

« Marina di San Nicola – Ladispoli, Chronique de l’École française de Rome », MEFRA, 102-1, 1990, p. 474-477.

« Recherches en cours au Col de Saverne : la statio gallo-romaine de l’Usspann », Saisons d’Alsace, 153-4, 1990, p. 20-30.

« L’Archéologie à l’Université », Nouvelles de l’Archéologie, 43, printemps 1991, p. 21-24.

« L’Huile en Italie centrale à l’époque républicaine : une production sous-estimée ? », dans Marie-Claire Amouretti et Jean-Pierre Brun dir., La production du vin et de l’huile en Méditerranée de l’âge du Bronze à la fin du xvie siècle, Pré-actes du colloque international, Aix-en-Provence, 21-22 nov. 1991, Centre Camille Jullian, Aix-en-Provence, 1991, p. 159-166.

« Les Bains privés dans l’Italie romaine au iie siècle av. J.-C. », dans Les thermes romains, Actes de la table ronde, Rome, 11-12 nov. 1988, Collection de l’École française de Rome, 142, Rome, 1991, p. 97-114. « Marina di San Nicola – Ladispoli, Chronique de l’École Française de Rome », MEFRA, 103-2, 1991, p. 343-345.

« Il complesso archeologico di Marina di San Nicola », Bolletino di Archeologia, 4, 1990 (1992), p. 15-29.

Notices dans L’Archéologie en Alsace, Association pour la promotion de la recherche archéologique en Alsace, Riedisheim, 1992.

« Des Morts chez les vivants ? », en collaboration Anne-Marie Adam, dans Alain Ferdière dir., Actes du colloque ARCHEA / AGER, Monde des morts et monde des vivants en Gaule rurale (ier siècle av. J.-C.- ve siècle ap. J.-C.), Orléans, 7-9 fév. 1992, Revue Archéologique du Centre, suppl. 6, FERACF, Tours, 1993, p. 113-120.

« L’Huile en Italie centrale à l’époque républicaine : une production sous estimée ? », dans Marie-Claire Amouretti et Jean-Pierre Brun dir., La production du vin et de l’huile en Méditerranée, Actes du symposium international, Aix, 20-22 nov. 1991, BCH, suppl. 26, Athènes, 1993, p. 362-383.

« Une Occupation militaire au col de Saverne ? Matériel métallique et questions historiques », en collaboration Anne-Marie Adam, Cahiers Alsaciens d’Archéologie d’Art et d’Histoire, 36, 1993, p. 115-125.

Notices (sites gallo romains d’Alsace et de Moselle) dans Les plus beaux sites archéologiques de la France, Guide album, Eclectis, Paris, 1993, p. 51-74.

« Les Origines des agglomérations secondaires », dans Jean-Paul Petit & al. dir., Les agglomérations secondaires ; La Gaule Belgique, les Germanies et l’Occident romain, Actes du colloque de Bliesbruck – Reinheim – Bitche, 21-24 oct. 1992, Errance, Paris, 1994, p. 249 -253 et Notice Saverne Usspann, Idem, Atlas, p. 155-156.

« Les Villas de l’Italie impériale », dans L’Italie d’Auguste à Dioclétien, Collection de l’École Française de Rome, 198, Rome, 1994, p. 219-226 et p. 249-257.

« Marina di San Nicola, Chronique de l’École française de Rome », MEFRA, 106-1, 1994, p. 452-453.

« À propos des Villas maritimes : cadre réel et cadre rêvé d’après les représentations figurées », Ktèma, 16, 1991 (1995), p. 131-146 (Actes du colloque Nature et paysage dans la pensée et l’environnement des civilisations antiques).

« Dehors ou Dedans ? Le Vestibulum dans les domus aristocratiques de la fin de la République et le début de l’Empire », Klio, 77, 1995, p. 405-423.

« Baïes, une nouvelle forme de thermalisme », dans Dominique Jarassé dir., 2000 ans de Thermalisme : économie, patrimoine, rites et pratiques, Colloque de Royat (Puy-de-Dôme), Clermont-Ferrand, mars 1994, Université de Clermont-Ferrand II, Clermont-Ferrand, 1996, p. 11-21.

« Strasbourg gallo-romain et médiéval », en collaboration avec Jean-Jacques Schwien, dans Jean-Luc Pinol dir., Atlas historique des villes de France, Hachette, Paris, 1996, p. 124-125.

« Orange, Colline St Eutrope », en collaboration avec Michel Janon et Jean-Louis Paillet, Bilan Scientifique PACA, Ministère de la Culture, Paris, 1997, p. 144-146.

« Les Maquettes en archéologie », Monumental, 21, 1998, p. 13-17.

« Piscinae et élevage de poissons dans l’Italie romaine », JRA, 11, 1998, p. 573-583.

« L’Antiquité », dans Denis Menjot dir., Pour l’Histoire, Hachette, Collection Grands Repères Culturels, Paris, 1999, p. 9-73 (2e édition complétée : 2001 ; 3e édition : 2004).

« Les Îles de la Mer Tyrrhénienne, entre palais et prisons sous les Julio-claudiens », dans Cécile Bertrand-Dagenbasch, Alain Chauvot et Michel Matter dir., Carcer I, Prison et privation de liberté dans l’Antiquité, Actes du colloque de Strasbourg, 5-6 déc. 1997, Université Marc Bloch, Strasbourg, 1999, p. 149-161.

« Marseille, une ville sans mémoire ? », La Pensée de Midi, 3, 2000, p. 90-96.

« Thermalisme et mythologie, le prêtre et le médecin », dans Mihail Moldoveanu dir., Cités thermales en Europe, Actes Sud, Arles, 2000, p. 11-22 (« Termalismo y mitologia. El sacerdote y el medico » dans Mihail Moldoveanu dir., Ciudades termales en Europa, Lunwerg Editores, Barcelone, 2000, p. 11-22).

Collaboration au volume Le commentaire de documents figuratifs, La Méditerranée antique, Sophie Collin-Bouffier et Marc Griesheimer dir., Paris, Éditions du Temps, 2000, 352 p.

Notice « Usspann » dans Pascal Flotté et Matthieu Fuchs, Le Bas-Rhin, 1, Carte Archéologique de la Gaule, 67-1, AIBL, Paris, 2000, p. 556-559.

« À propos des Fondations coloniales romaines », Histoire urbaine, 3, juin 2001, p. 169-175.

« L’Époque gallo-romaine », dans Joëlle Dupraz et Christel Fraisse, L’Ardèche, Carte archéologique de la Gaule, 7, AIBL, Paris, 2001, p. 81-96.

« La Villa de Saint Ulrich (Dolving) », L’Archéologue, 52, Février-Mars 2001, p. 11.

« Recherches sur le sanctuaire du culte impérial à Orange », en collaboration avec Michel Janon et Jean-Louis Paillet, RA, 2001-1, p. 191-195.

« Thermalisme curatif, thermalisme hygiénique : confusions modernes ou antiques ? » dans Jean-Pierre Brun et Philippe Jockey dir., Technai, Techniques et sociétés en Méditerranée, Mélanges Marie-Claire Amouretti, Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix-en-Provence, 2001, p. 109-116.

« Denys et les Gaulois à travers les Fragments de Denys d’Halicarnasse (livres 14 à 20) », dans Sylvie Pittia dir., Des oies du Capitole aux éléphants de Pyrrhus, Collection de l’École Française de Rome, 298, Rome, 2002, p. 265-283.

« Le Vocabulaire du chemin de fer et des cheminots », Industries en Provence MIP, 9, 2002, p. 38-41.

« Les Monuments antiques dans le Midi de la France », Texte introductif aux photos de Gabriele Basilico, Provincia Antiqua, Actes Sud, Arles, 2002, p. 177-185.

Collaboration à l’édition de Denys d’Halicarnasse, Rome et la conquête de l’Italie (fragments des livres 14 à 20), texte, traduction et commentaire, sous la direction de Sylvie Pittia, Les Belles Lettres, Collection Fragments, Paris, 2002.

Participation à l’« Inventaire des monuments funéraires de la France gallo-romaine », sous la direction de Dominique Tardy et Jean-Charles Moretti, dans Christian Landes dir., La mort des notables en Gaule romaine, Catalogue de l’exposition de Lattes, Association Imago, Lattes, 2002, p. 27-102 et « La Localisation des monuments funéraires », Idem, p. 113-120.

« Concurrences ou complémentarité ? Jardins et nécropoles à la périphérie de Rome », Histoire urbaine, 8, décembre 2003, p. 9-21. « La Ville antique », en collaboration avec Jean-Yves Marc et Maurice Sartre, dans Jean-Luc Pinol dir., Histoire de l’Europe urbaine, 1. De l’antiquité au xviiie siècle : genèse des villes européennes, Le Seuil, Collection l’Univers Historique, Paris, 2003, p. 19-283 et p. 861-869 ; version espagnole dans Historia de la Europa urbana, 1, La ciudad antigua, PUV, Valencia, 2010, 328 p. ; version augmentée dans Histoire de l’Europe urbaine, 1, La ville antique, Le Seuil, Points Histoire, 450, Paris, 2011, 435 p.

« Orange, cité romaine : la colonie d’Orange, la ville, son territoire et ses habitants », dans Le Théâtre antique d’Orange, Connaissance des Arts, h. s. 197, Paris, 2003, p. 26-31.

« La Colonisation romaine aux ive et iiie siècles avant J.-C. : une nouvelle conception de la ville ? », dans Xavier Lafon et Sandrine Agusta-Boularot dir., Des Ibères aux Vénètes, Collection de l’École française de Rome, 328, Rome, 2004, p. 7-17.

Notice « Saint-Ulrich » dans Pascal Flotté et Matthieu Fuchs, La Moselle, Carte Archéologique de la Gaule, 57-1, AIBL, Paris, 2004, p. 397-410.

« De la Fouille à la restitution : l’exemple du sanctuaire d’Elagabal » De Rome à Arles, Catalogue de l’exposition, Musée de l’Arles et de la Provence antiques, Arles, 2005, p. 10-12.

Notices « Argentoratum (Strasbourg) », « Argentovaria (Kembs) », « Domus » et « Villa » dans Jean Leclant dir., Dictionnaire de l’Antiquité, PUF, Paris, 2005.

« À propos de l’Épisode de Tarente (282 av. J.-C.) : un développement précoce de la politique navale romaine et de sa flotte militaire ? », dans Emmanuèle Caire et Sylvie Pittia dir., Guerre et diplomatie romaines (ive-iiie siècles avant J.-C.) : pour un réexamen des sources, PUP, Aix-en-Provence, 2006, p. 277-288.

« Urbanisation en Gaule romaine », dans Daniel Paunier dir., Celtes et Gaulois, l’Archéologie face à l’histoire. 5 : La romanisation et la question de l’héritage celtique, Actes de la table ronde de Lausanne, 17-18 juin 2005, Bibracte 12-5, Glux-en-Glenne, 2006, p. 67-79.

« La Villa romaine et ses aspects fonctionnels et symboliques », dans Jean-Paul Petit et Sara Santoro Bianchi dir., Vivre en Europe romaine. De Pompéi à Bliesbruck-Reinheim, Catalogue de l’exposition, Errance, Paris, 2007, p. 189-194 et « Les villas du territoire de Pompéi », Idem, p. 195-200.

« Thermalismes antique et médiéval : Conclusions », dans Marie Guérin-Beauvois et Jean-Marie Martin dir., Bains curatifs et bains hygiéniques en Italie de l’Antiquité au Moyen-Age, Rome, Collection de l’École française de Rome, 383, Rome, 2007, p. 387-396.

« La Scène de halage et le contexte socio-économique », dans Odile Cavalier dir., La scène de halage de Cabrières d’Aigues, Musée Calvet, Avignon, 2008, p. 57-68.

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« Les Trois Gaules, une construction romaine ? » dans Frédéric Hurlet dir., Rome et l’Occident (iie siècle av. J.-C. – iie siècle apr. J.-C.), Gouverner l’Empire, P.U.R., Rennes, 2009, p. 287- 311.

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« Relire le Pyrrhos de Lévêque un demi-siècle après », en collaboration avec Sylvie Pittia, Pallas, 79, 2009, p. 151-171.

Notices « Cadre historique – fondation – parure monumentale » et « Colline Saint-Eutrope » dans Anaïs Roumegous, Orange, Carte archéologique de la Gaule, 84-3, AIBL, Paris, 2009, p. 76-79 et p. 215-230.

« Les Monuments de spectacle en Gaule Narbonnaise », dans Michel Pasqualini, Robert Thernot et Hélène Garcia dir., L’Amphithéâtre de Fréjus, Archéologie et architecture : relecture d’un monument, Ausonius, Mémoires, 22, Bordeaux, 2010, p. 15-19.

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« Renouveau des études sur les décors de la Gaule romaine : peinture murale et sculpture », Perspective, la revue de l’INHA, Actualités de la recherche en histoire de l’art, 2010/2011-2, p. 264-280.

« Construire au-delà du rempart : un programme concerté à Orange, colonie romaine de Narbonnaise », dans Maria Carmen Belarte et Rosa Plana-Mallart dir., Le paysage périurbain pendant la protohistoire et l’Antiquité en Méditerranée occidentale, Actes du colloque, Tarragona, 6-8 mai 2009, Institut Catalan d’Archéologie Classique, Barcelone, 2012, p. 53-61.

Préfaces, introductions

Préface à Bénédicte Viroulet-Simon, La céramique pré flavienne de Sierentz, Collection du Service archéologique du Haut Rhin, 1, Colmar, 1995, p. 2-3.

Préface à Matthieu Fuchs, L’agglomération de Horbourg Whir dans l’Antiquité, Publication de ARCHIHW, Colmar, 1996, p. 7.

Avant-propos de Muriel Roth-Zehner, Haut-Rhin, carte archéologique de la Gaule, 68, AIBL, Paris, 1998, p. 4.

Avant-propos de Joëlle Dupraz et Christel Fraisse, L’Ardèche, Carte archéologique de la Gaule, 7, AIBL, Paris, 2001, p. 5.

Préface à André Ravereau, Le Sens et l’équilibre. Chapiteaux du monde méditerranéen, Études et communications, Bez-et-Esparon, 2003, p. 5-7.

Préface à Regards sur la Gaule de l’Est, Hommage à Jean-Marie Demarolle, Histoire et Civilisation de l’Europe Occidentale, Metz, 2004.

Introduction à Dominique Tardy et Jean-Charles Moretti dir., L’architecture funéraire monumentale : la Gaule dans l’Empire romain, Actes du colloque, Lattes, 11-13 oct. 2001, CTHS, Paris, 2006, p. 1.

Comptes rendus

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Marco Fabbri et Angelo Trotta dir., Una scuola-collegio di età augustea a Velia, L’insula II di Velia, G. Bretschneider, Rome, 1989, dans RA, 1991-1, p. 177-178.

Jean-Claude Golvin, L’Amphithéâtre romain. Essai sur la théorisation de sa forme et de sa fonction, De Boccard, Paris, 1988, dans RA, 1991-1, p. 172-173.

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Marisa de Spagnolis Conticello, Il Pons Sarni di Scafati e la Via Nucera – Pompeios, « L’Erma » di Bretschneider, Rome, 1994, dans RA, 1997-2, p. 385.

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Sous presse (manuscrits remis et acceptés)

La statio gallo romaine de l’Usspann (Col de Saverne) et son environnement historique, en collaboration avec Anne-Marie Adam.

« À l’origine des contradictions sur la villégiature : les villas de l’aristocratie romaine (ier siècle av. / ier siècle après J.-C.), Histoire urbaine, 2013-2.

« ‘Pêcher, naviguer, nager’ : trois activités spécifiques dans les villas littorales d’époque impériale ? », Actes du colloque Neroniana 9, Côme, octobre 2012.

« De la villa Prato à la villa de Saint Ulrich : entre intimité et ostentation, quelques réflexions sur les résidences aristocratiques de l’époque républicaine de la Gaule romaine », Mélanges Anne-Marie Adam.

« Les Horrea dans les villas littorales », Actes du colloque d’Athènes, octobre 2012 (Projet ANR Entrepôts).

« L’antiquité » dans la Nouvelle encyclopédie des Bouches du Rhône.

Préface à Joëlle Dupraz dir., Le sanctuaire de Bagnols à Alba (Ardèche).

Notices pour le volume Terroir et Archéologie (Villa de St-Ulrich ; Niederbronn, Mont-Ste-Odile, Mackwiller, Saverne).

Compte rendu de Werner Eck, La romanisation de la Germanie, Errance, Paris, 2007, dans Histoire urbaine, 36-1, 2013, p. 166-167.

Notes

1 X. Lafon, G. Sauron, « Avant-propos », Théorie et pratique de l’architecture romaine, Études offertes à Pierre Gros, PUP, Aix-en-Provence, 2005, p. 5-6.

2 Mise à jour en mars 2013.

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