Éditions du Roman comique

Éditions originales

Le Romant comique, Paris, Toussainct Quinet, 1651 [rééd. 1652, 1654, 1655] (édition de référence : 1651, Bibliothèque municipale de Versailles, Rés – Lebaudy in-12 398).

Le Romant comique. Première partie, Paris, Guillaume de Luynes, 1655 [éd. révisée, rééd. en 1657].

Le Romant comique de M^r Scarron. Seconde partie, Paris, Guillaume de Luynes, 1657 (édition de référence : Bibliothèque municipale de Versailles, Rés – Lebaudy in- 12 400).

Suites

Troisième et dernière partie, publiée dans Le Romant comique de M. Scarron, Paris [Amsterdam], suivant la copie imprimée, 1662-1663. Dite « d’Offray » (du nom de l’éditeur lyonnais de la première édition, perdue, de cette suite1). [voir le texte dans Romanciers du xvii^e siècle, p. 797-897].

Jean de Préchac, La Suite du Roman comique. Troisième partie, Paris, Claude Barbin, 16792 [extraits dans Le Roman comique, éd. Jean Serroy, p. 351-359].

M. D. L., Suite et conclusion du Roman comique, Amsterdam / Rouen, Le Boucher fils, Paris, Pillot, 1771, 2 parties en 1 vol. in-123 [extraits dans Le Roman comique, éd. Jean Serroy, p. 360-366].

Illustrations

Elles sont données dans l’ordre chronologique4.

Pierre-Denis Martin, 20 peintures commandées vers 1720 par le maréchal de Tessé, René III de Froulay (1648-1725) pour un salon de son château de Vernie dans la Sarthe. Ces tableaux, qui constituent le plus ancien cycle illustré du Roman comique, sont actuellement conservés au Musée de Tessé, au Mans.

Collection de vingt-six estampes, représentant les scènes les plus piquantes et les plus plaisantes du Roman comique de Scarron. Dessinées et gravées par J.-B. Oudry. Volume in-folio broché. Paris, Desnos, sans date5. Une partie des dessins originaux d’Oudry, exécutés entre 1724 et 1727, sont conservés au Louvre.

Jean-Baptiste Pater, 14 peintures (entre 1729-1736), achetées en 1766 par Frédéric II de Prusse, qui fit aménager pour les recevoir un salon au Nouveau Palais de Sans-Souci (Potsdam). Le cycle complet comportait initialement également deux tableaux de Dumont le Romain, aujourd’hui perdus, mais connus par la gravure. Les tableaux ont en effet été gravés par Louis Surugue (8), son fils Pierre-Louis (2), Edme Jeaurat (2), Bernard Lépicié (2), Benoît Audran (1), Gérard-Jean-Baptiste Scotin (1).

Série de huit gravures franco-espagnoles publiée à Paris chez la veuve Bonnart rue Saint-Jacques au Coq, sans date. La veuve Bonnart a vendu des estampes à l’enseigne du Coq de 1726 à 1736. Un exemplaire de cette série, de style naïf, est conservé au musée de Tessé.

Œuvres de Scarron, Paris, David, Durand, Pissot, 1752. Gravures de J.Ch. Baquoy et J. Pelletier d’après Jacques de Sève.3 gravures pour Le Roman comique6.

Scarron, Le Roman comique, Paris, Didot jeune, 1794, in-8°, 3 vols Gravures de N. Lemire, J. Ch. Baquoy, Ch.-E. Patas, J. Dambrun, L. Petit, A.-L. Romanet, Ph. Trierre, J.-B. Blaise Simonet, d’après Jacques Barbier dit le Barbier. 1 portrait frontispice et 14 illustrations.

Scarron, Le Roman comique, éd. Damase Jouaust, préf. Paul Bourget, 9 eaux-fortes par Léopold Flameng sur des compositions de son fils François, Paris, Librairie des Bibliophiles, 1880.

Le Roman comique de Scarron peint par J.-B. Pater et J. Dumont le Romain, réduit d’après les gravures au burin de Surugue père et fils, Benoît Audran, Edme Jeaurat […] par M. Tiburce de Mare ; et accompagné de notices explicatives par M. Anatole de Montaiglon, Paris, P. Rouquette, 1883. Les seize planches gravées au format « vignette » sont accompagnées d’un résumé du roman7.

Victor Fournel, Paris, P. Jannet, « Bibliothèque elzévirienne », 1857, 2 vols [rééd. dans Le Roman comique illustré, préfaces de Isabelle et Rémy Landy, et Françoise Chaserant, s.l., Riveneuve éditions, 2008, avec les gravures de l’édition Damase Jouaust de 1880 citée plus haut].

Émile Magne, Paris, Classiques Garnier, 1938 [rééd. 1973 et 1978, revue par Marcel Simon].

Henri Bénac, Paris, Les Belles-Lettres, 1951, 2 vols.

Antoine Adam, dans Romanciers du xvii^e siècle, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1958 (p. 529-796).

Robert Garapon, Paris, Imprimerie nationale, « Lettres françaises », 1980.

Yves Giraud, Paris, GF-Flammarion, 1981.

Jean Serroy, Paris, Gallimard, « Folio », 1985 [édition de référence pour cet ouvrage].

Yves Giraud, Paris, Le Livre de poche classique, 1994 [reproduction partielle des gravures d’après Jean-Baptiste Pater].

Claudine Nédelec, Paris, Nouveaux Classiques Garnier, 2011.

Autres œuvres de Scarron

Œuvres [éd. J.-F. Bastien, 1786], Genève, Slatkine, 1970, 7 vols.

Poésies diverses, éd. Maurice Cauchie, Paris, M. Didier, 1947 (1 vol.) et 1960-1961 (2 vols).

Les Nouvelles tragi-comiques [1655], éd. Roger Guichemerre, Paris, Nizet/S.T.F.M., 1986.

Le Virgile travesti [1648-1659], éd. Jean Serroy, Paris, Garnier, 1988.

Théâtre complet, éd. Véronique Sternberg, Paris, H. Champion, 2009, 2 vols.

Ouvrages critiques

Henri Chardon, La Troupe du Roman comique dévoilée et les comédiens de campagne au xvii^e siècle, Le Mans, E. Monnoyer, 1876.

– Scarron inconnu et les types des personnages du Roman comique, Paris, H. Champion, 1903-1904.

Joan De Jean, Scarron’s Roman comique : a comedy of the novel, a novel of comedy, Berne/ Francfort, Lang, 1977.

Raymond Cadorel, Scarron et la nouvelle espagnole dans Le Roman comique, Aix-en-Provence, La Pensée universitaire, 1960.

Théophile Gautier, Les Grotesques [1833], éd. Cécilia Rizza, Bari/Paris, Scena/Nizet, 1985.

G. Hainsworth, Les Novelas ejemplares de Cervantes en France au xvii^e siècle, Paris, H. Champion, 1933.

Émile Magne, Scarron et son milieu, Paris, Émile-Paul, 1905 [1924].

Paul Morillot, Scarron et le genre burlesque, Paris, H. Lecène et H. Oudin, 1888 [rééd. Genève, Slatkine, 1970, sous le titre Scarron : étude biographique et littéraire].

Claudine Nédelec, Les États et empires du burlesque, Paris, H. Champion, 2004.

Gustave Reynier, Le Roman réaliste au xvii^e siècle, Paris, Hachette, 1914.

Jean Serroy, Roman et réalité. Les Histoires comiques au xvii^e siècle, Paris, Minard, 1981.

Articles critiques

Claude Chantalat, « Sur la chronologie du récit dans Le Roman comique », Il confronto literario, XXII, 2005, p. 395-406.

Martine Debaisieux, « Le Roman comique ou la mise en scène du dévoilement », Le Labyrinthe de Versailles. Parcours critiques de Molière à La Fontaine, Amsterdam, Rodopi, 1998, p. 171-185.

Paul Di Virgilio, « Réflexions sur la parodie dans Le Roman comique », Colloque de la SATOR de Fordham, éd. Jean Macary, PFSCL, Biblio 17, 1991, p. 181-185.

Dominique Froidefond, « Le traitement de Ragotin dans Le Roman comique », PFSCL, XX, 1993, p. 415-433.

Ingrid Gagnon, « Ruse et rusé dans Le Roman comique », Ecritures de la ruse, Rodopi, Amsterdam, 2000, p. 187-195.

Jean Garapon, « Le Roman comique de Scarron, une apologie des pouvoirs du comédien », Cahiers du CERF, XX, 11, 2004, p. 99-109.

Yves Giraud, « Image et rôle de la femme dans Le Roman comique de Scarron », Onze études sur l’image de la femme dans la littérature française du xvii^e siècle, J.-M. Place, P., 1984, p. 55-70.

Wilhelm Graeber, « “Un raccourci de la misère humaine”. Aspects idéologiques du comique corporel dans l’œuvre de Scarron », Le Comique corporel, Tübingen, Narr, 2006, p. 69-84.

Roger Guichemerre, « Les nouvelles du Roman comique et la comédie à l’espagnole », Mélanges René Pintard, Strasbourg, 1975, p. 141-150 ; « Scarron, ou le romanesque contenu », Littératures classiques, n° 15, « Romanciers du xvii^e siècle », oct. 1991, p. 137-144.

François Lagarde, « Désordre et ordre dans Le Roman comique », The French Review, LXX, 1996-1997, p. 668-675.

Jean-Pierre Landy, « Le Roman comique ou le nécessaire inachèvement », L’Œuvre inachevée, Lyon, Cedic, 1999, p. 71-82.

Olivier Leplâtre, « Un titre, à l’origine, Le Roman comique », À plus d’un titre, Lyon, Cedic, 2000, p. 101-109 ; « “Foy d’autheur”. Ichnographie de l’écrivain comique », Travaux de littérature, XX, 2007, p. 287-301.

Françoise Létoublon, « Le soleil, les brigands et la charrette », Mélanges en l’honneur de Jean Serroy. Rire et littérature, Grenoble, Université Stendhal-Grenoble 3, Recherches & travaux n° 67, 2005, p. 93-101.

Jean-Claude Liéber, « Les deux frères rivaux ou le complexe d’Esaü », xvii^e siècle, 1985, n° 146, p. 69-78.

Daniel Riou, « La violence comme “disgrâce” et comme “épreuve” dans Le Roman comique de Scarron », Violence et fiction jusqu’à la Révolution, Tübingen, Narr, 1998, p. 207-216 ; « Sorel et Scarron à l’aube du roman moderne. Métadiscours et crise de la représentation », Fondements, évolutions et persistance des théories du roman, Paris, Lettres modernes, 1998.

Pierre Ronzeaud, « Du “plaisant” burlesque au bouffon “grotesque” », La Guirlande de Cécilia, Fasano/Paris, Schena/Nizet, 1996, p. 317-332.

Jean Rousset, « Insertions et interventions dans Le Roman comique », Narcisse romancier, P., José Corti, 1973. ; « La femme voilée et les premières rencontres dans Le Roman comique », Il Romanzo al tempo di Luigi XIII, P., Nizet, 1976, p. 167-178.

Jean Serroy, « Scarron ou l’ironie romanesque », Recherches et travaux, n° 41, 1991, p. 55-61 ; « Le Roman comique, roman carrefour », Perspectives de la recherche sur le genre narratif français du xvii^e siècle, Genève, Slatkine, 2000, p. 129-144.

Bernard Tocanne, « Scarron et les interventions d’auteur dans Le Roman comique », Mélanges René Pintard, Strasbourg, 1975, p. 141-150.

Isabelle Trivisani-Moreau, « Au carrefour du romanesque. L’errance dans Le Roman comique », Recherches sur l’imaginaire, XXXII, 2007, p. 51-68.

Jacques Truchet, « Le Roman comique de Scarron et l’univers théâtral », Dramaturgie et Société, CNRS, 1968, t. i., p. 259-266.

Gabrielle Verdier, « Scarron traducteur ou l’occasion fait le larron », PFSCL, 1978, X, p ; 65-77 ; « Les interventions du narrateur-auteur dans Le Roman comique », Colloque de la SATOR à Fordham, Jean Macary éd., Paris/Seattle/Tübingen, Papers, Biblio 17, 1991, p. 92-99.

Wim Vos de, « Défaillances de chevaux et crises narratives : motifs métanarratifs dans Le Romant comique de Scarron », L’Épreuve du lecteur. Livres et lectures dans le roman d’ancien régime, Jan Herman et Paul Pelckmans éds, Louvain/Paris, Éds Peters, « Bibliothèque de l’information grammaticale », 1995, p. 89-99.

Andrew Wallis, « Le Roman comique, récit spec (tac) ulaire », Cahiers du xvii^e siècle, VII, Spring 1997, p. 193-203.

Kathleen Wine, « Self Parody in the Le Roman comique », PFSCL, 1978, X, 1, p. 65-77