Table des matières
Chapitre premier. Matériel et méthode
- La mosaïque paysagere du languedoc
- Les formes du relief
- Une géomorphologie contrastée
- Dispositions géologiques et pédologiques
- Climat et végétation
- Les caractéristiques du climat méditerranéen
- Aspects bioclimatiques
- Le modèle biogéographique des étages de végétation
- Quelques points d’ancrage
- La documentation écrite et son traitement informatique
- Évaluation et caractérisation du « réel historique »
- Inventaire et état
- Une documentation lacunaire, mais néanmoins importante
- La construction d’une métasource
- La mise au point d’un système fermé d’informations
- Le choix du logiciel
- La structuration du fichier TEXTO
- L’exploitation de la métasource
- Les transferts de fichiers
- Les tris sur champs
- Les conditions de l’exploitation sur PC durant la dernière décennie
- Les archives naturalistes : apports et limites
- L’analyse des pollens issus de dépôts naturels
- Le charbon de bois archéologique : de la fouille à l’interprétation
- Historique et historiographie
- Les charbons de bois concentrés dans les unités stratigraphiques
- Les charbons de bois dispersés dans les couches archéologiques
- Technique d’observation des charbons de bois en laboratoire
Chapitre II. L’armature du paysage se met en place (Xe-XIIe siècle)
- La Maturation villageoise (IXe-Xe SIÈCLE)
- Des structures recomposées ?
- Une région vide d’hommes ?
- Qu’est-ce que la villa ?
- L’ancrage de l’habitat
- La polarisation du terminium ville
- L’apparition d’éléments fortifiés
- Un paysage bâti encore très rural
- La maison unitaire paysanne
- La maison paysanne complexe
- De l’habitat castral au village fort
- L’encellulement des hommes : la militarisation des campagnes (vers 990-vers 1070)
- Une partition de l’espace
- De l’ipsa villa au castrum
- Les nouveaux sites perchés
- Les résistances à la trame castrale
- Sauvetés, colonisation et Paix de Dieu
- L’habitat intercalaire
- L’urbanisme villageois au XIIe siècle
- La refonte des villages précastraux
- Une architecture castrale (1050-1200)
- Vers un univers minéral commun
- Echecs et désenchâtellement
- Le pôle religieux et la topographie villageoise
- Le poids de l’église dans l’organisation de l’espace précastral
- Paroisse, cimetière et villa
- Une position topographique privilégiée
- L’attraction du bâti
- Le divorce de l’encadrement religieux et de la structure politique
- Les nouveaux sites perchés
- Les castra issus d’une villa
- La construction de l’église près du castrum
- L’église est au coeur du castrum
- Le retour de l’église dans le village
- Des schémas différents
- La rupture du couple église-cimetière
- Les lignes de force du parcellaire et de la voirie (Xe-XIIe Siècle)
- La réorganisation parcellaire
- Le corpus et ses faiblesses
- Le dessin des parcelles
- La configuration des terroirs : évolution et dynamisme
- Un finage mieux charpenté
- L’héritage antique
- Les nouveaux axes
- L’organisation en quartiers ou tènements
Chapitre III. Le paysage végétal : Ruptures et déséquilibres (IXe-XIIIe siècle)
- Les défrichements : chronologie et typologie végétale
- L’interprétation médiévale du sondage pollinique de Marsillargues
- Genévrier et technique de défrichement
- Deux phases de déforestation
- Le charbon de bois : la « mémoire de la forêt »
- Les premiers marqueurs de dégradation
- Au seuil de l’an Mil
- Les XIIe-XIIIe siècles : une surexploitation anthropique
- La colonisation languedocienne : géographie et répartition
- La microtoponymie : une dimension cartographique
- La méthode et sa fiabilité
- Plusieurs fronts pionniers
- Des témoignages écrits convergents
- Des parcelles aux franges des terroirs
- Les artigues languedociennes : le gain à la culture de petites éminences de plaine
- Les manses : à la conquête des marais et des versants
- Puéchaut et le Lac Baladou : la colonisation pastorale des plateaux et montagnes
- La révolution biogéographique de l’an mil
- L’importance du Chêne pubescent au sein de la chênaie mixte
- La Camargue
- Plaines et soubergues
- Les premiers contreforts montagneux
- Le Lauragais
- Une frange supraméditeranéenne et montagnarde plus étendue
- L’identification anthracologique de taxons mésophiles
- La comparaison avec d’autres sites de plaine
- L’apport de l’écologie actuelle
- Les données microtoponymiques
- Les indices des textes
- Végétation et climat du Languedoc au Moyen Âge
- L’évolution climatique dans la France méridionale : les acquis
- Essai de corrélation entre les résultats anthracologiques et l’évolution climatique
Chapitre IV. De l’incultum à l’agrosystème : La construction des terroirs
- La formation des terroirs alluvionnaires de la plaine et des moyennes vallées fluviatiles (Xe-XIIIe siècle)
- La ripisylve d’avant l’an Mil
- Une flore mésophile encore peu anthropique
- Le modèle écologique de la hêtraie riveraine caussenarde
- Le gain des rivages
- La stabilisation des cours d’eau
- La diffusion du moulin à paissière
- La création des condamines : une modernisation de l’indominicatum
- Le rivage maîtrisé et remodelé
- Une ripisylve humanisée et artificielle
- Le remodelage des vallées fluviatiles
- À la conquête des zones humides et marécageuses (IXe-XIIIe siècle)
- La transformation du paysage végétal littoral
- L’extension des formations halophiles (Augery de Corrèges VIIIe-début Xe siècle)
- Déboisements et cultures en Petite Camargue (IVe-début XIIIe siècle)
- Du palus à la faïsse : l’édification des terroirs
- Drainer et désaliniser
- Irriguer les prairies et les champs
- Construire une faïsse
- Une colonisation en deux temps
- L’assèchement des pièces d’eau stagnante
- Une importante réserve naturelle
- Un système original de mise en valeur
- Les édifices travertineux
- Les terroirs de garrigues et de montagne : une colonisation partielle (Xe-XIIe siècle)
- Le manse, élément dynamique du paysage
- Un vecteur de la réorganisation seigneuriale
- Une définition écologique
- L’étendue du manse
- À l’assaut des pentes pierreuses (XIe-XIIe siècle)
- Un paysage de plus en plus tourmenté
- L’aménagement des pentes
- Un système d’exploitation syncopée
- L’éventail des grains emblavés
- L’avoine : une culture de relief en rotation triennale
- Une gestion syncopée de l’itinérance
- Des constructions mineures, mais originales
- Les dépôts villafranchiens (IXe-XIIIe siècle)
- La reconnaissance de formations arbustives calcifuges
- Relictuelles ?
- La mise en place locale de nouvelles formations arborées (Xe-XIIIe siècle)
- Le cas du Marronnier d’Inde
- La propagation médiévale du Pin d’Alep
Chapitre V. La gestion du paysage ligneux (XIIe-XIIIe siècle)
- De l’arbre cultivé à l’arbre utile
- Arboricultures juxtaposées ou mariées
- L’arbre au jardin
- Viticulture et arboriculture : complantage ou coltura promiscua ?
- L’arboriculture fruitière : une spécialisation régionale ?
- Une intensification de l’espace rural
- Le verger spécialisé
- Les oléagineux en terroirs secs
- Le cas du Châtaignier
- L’arbre utile
- Le rôle polyvalent des saulaies
- Orme et Frêne : des arbres fourragers
- Une monocotylédone indispensable : le Roseau
- Les bordures anthropiques
- L’exploitation du saltus
- Un terrain de parcours pour le bétail
- Une régionalisation de l’espace pastoral ?
- La structuration de la transhumance
- Un élevage plus ample et plus spécialisé
- Une matière première pour les artisans
- L’implantation du site
- L’alimentation des fours : quel bois ?
- Calibrage et abattage du combustible
- Organisation et perception de l’espace rural
- La maîtrise de la silva
- Un sol coutumier et nourricier
- La cueillette alimentaire
- Glandée et pasnage
- La collecte du bois domestique
- Espace réservé, espace artisanal et industriel
- Le bois d’œuvre
- Une culture protégée de l’arbre
- Une affaire de spécialistes
Annexes
