Avant-propos. Hommage à Françoise Piponnier : un inventaire d’idées
p. 11-16
Texte intégral
1En 1965, Fernand Braudel initiait à l’École Pratique des Hautes Études (VIe section) une enquête sur « Villages désertés et civilisation matérielle », entraînant la fouille d’un village de la Côte viticole beaunoise du XIVe siècle, Dracy (Côte-d’Or), par une équipe d’archéologues franco-polonaise dirigée par Jean-Marie Pesez (Groupe d’archéologie médiévale, EPHE-Paris) et Andrzej Nadolski (Académie polonaise des sciences, Lodz). Une première maison incendiée y est mise au jour l’année suivante, riche d’un important ensemble d’objets céramiques ainsi que d’ustensiles et d’outils métalliques bien conservés, mais difficiles à interpréter.5
2L’étude de ces objets est confiée à Françoise Piponnier, jeune chercheuse qui venait de rejoindre le Groupe d’archéologie médiévale, et qui, pour les identifier, se plonge dans les sources d’archives. En effet, si l’identification d’outils agricoles tels que faucilles ou serpes à tailler la vigne, dont les formes ont peu évolué depuis le Moyen Âge, était relativement aisée, d’autres objets gardaient leur mystère, même après la consultation des travaux ethnographiques, seuls corpus de référence utilisés à l’époque. La problématique et la méthode de travail de l’ethnographie et de l’archéologie médiévale avaient beaucoup en commun, pour peu que l’archéologue ne se bornât point à la description et à la datation. En outre, aucune série archéologique de comparaison n’existait encore qui permît, d’une part, d’identifier les trouvailles et, d’autre part, de les rattacher à un contexte socio-économique précis. F. Piponnier entreprend donc le dépouillement des inventaires de mainmortables, bâtards et condamnés des comptes de châtellenies et bailliages de Bourgogne, avant de relever dans le Dictionnaire d’ancien et de moyen français de Godefroy que plusieurs vocables faisaient référence à des inventaires de la mairie de Dijon. C’est un jeune chartiste alors présent aux Archives de Dijon, Alain Guerreau, qui l’oriente vers le fonds de la justice de la mairie de Dijon6, où se trouvaient une cinquantaine d’inventaires du XIVe et plus de 600 du XVe siècle, beaucoup plus détaillés que ceux des châtellenies.
3C’est cette confrontation des sources écrites et des trouvailles archéologiques, alors pionnière, qui a été à l’origine de l’intérêt de F. Piponnier pour les inventaires bourguignons. Ils lui semblaient devoir permettre non seulement d’identifier des formes, mais aussi de s’interroger sur la distribution des objets dans l’espace habité ou encore d’« essayer de reconstituer l’inventaire des biens de la dernière famille qui vécut dans cette maison ».7 F. Piponnier entendait « mettre en parallèle les données des inventaires mobiliers de paysans bourguignons avec les données archéologiques, en particulier les mobiliers métalliques » découverts dans le village de Dracy.8 Les listes de biens des inventaires, où nombreux sont les objets constitués de matières périssables (bois, cuir, fibres textiles…) mettaient aussi en évidence les limites de l’information procurée par les données de l’archéologie, qu’elles complétaient parfaitement. À terme, l’étude des inventaires devait aboutir à la « construction d’un indice des niveaux de vie », objectif que F. Piponnier partageait avec les autres historiens de l’EHESS travaillant alors sur les inventaires français ou étrangers9 dans le cadre d’une grande enquête collective lancée en 1973, caractéristique de la recherche à l’École et au Centre de recherches historiques dans les années 1970-1980, enquête intitulée : « Les inventaires après décès dans la France ancienne ».10 Cette enquête attentive aux “niveaux de vie” s’intéressait par conséquent aux « conditions de vie »11 dont les objets sont autant de témoignages.
4Dès 1984, F. Piponnier écrivait que les inventaires après décès étaient destinés à devenir l’une des sources de base de l’histoire de la culture matérielle. Si elle les a dépouillés à cette fin, ce fut sans jamais perdre de vue les « questions de critique du document, de ses limites »12, ni les problèmes relatifs à sa constitution, examinant les modes de rédaction. Sans négliger non plus les questions lexicographiques : les inventaires, décrivant les caractéristiques et précisant la destination des objets qu’ils énumèrent, une fois confrontés au vocabulaire ethnographique local13, lui ont permis d’élucider la signification de nombreux termes qui ne figuraient pas dans les glossaires et dictionnaires d’ancien français, ou avec une définition erronée.14 Les inventaires ont ainsi permis de faire un rapprochement entre des instruments métalliques munis de dents et montés sur des douilles très évasées, laissant supposer un manche court mais épais, mis à jour à Dracy, et les très nombreux ferrots de fer inscrits dans inventaires, en fait des égrainoirs dits aussi égrugeoirs à chanvre.15
5De fait, les inventaires présentent des difficultés paléographiques, que F. Piponnier souligne dans un rapport daté de 1979. Elles rendent malaisée la lecture de ces documents qui, sauf exception, n’étaient pas à ses yeux l’œuvre de calligraphes de chancellerie, aussi bien en raison du caractère cursif et abrégé de l’écriture que pour les difficultés de vocabulaire : le lecteur est confronté à une terminologie souvent « patoisante ».16 Un même objet pouvait ainsi apparaître sous deux dénominations différentes. L’historienne a pu, grâce aux inventaires, aller jusqu’à cartographier la répartition géographique des termes désignant un outil agricole, par exemple la serpe, ou encore les outils du sarclage : ainsi F. Piponnier a-t-elle réussi à mettre en évidence une localisation précise du mot saclote à Brion en Châtillonais, tandis que le même outil est désigné sous les noms de fessourot ou fessoret, par exemple dans l’Auxois ou l’Autunois.17
6« La foi dans la constitution “d’outils” et dans le traitement de séries statistiques »18, alors de règle dans toutes les grandes enquêtes de l’EHESS, a entraîné Françoise Piponnier, en association avec Micheline Baulant, qui travaillait sur les inventaires meldois des XVIIe et XVIIIe siècles, à concevoir une « méthodologie du dépouillement appelée à des applications partout où existaient de tels inventaires ».19 En effet, la masse d’informations livrée par les inventaires après décès, « une des archives les plus difficiles à maîtriser qui soit »20, s’est révélée rapidement « ingérable avec les moyens traditionnels de dépouillement ».21 L’approche était d’un intérêt exceptionnel car seule l’analyse statistique permettait de mettre en évidence des groupes sociaux et des réalités matérielles sur lesquels les documents d’archives n’offrent guère d’informations directes et immédiates.
7Or, dans les années 1970-1980, avides de données chiffrées et sérielles, l’informatique commençait à se développer pour le traitement de corpus massifs, permettant de saisir, pour les inventaires, les genres de vie même les plus élémentaires et « les variantes quantitatives aussi bien que qualitatives » qui singularisent les divers groupes sociaux.22 De fait, c’est essentiellement en tant que source d’histoire sociale que cet ensemble documentaire a alors retenu l’attention.23 Ce mouvement, antérieur à la micro-informatique, était pionnier, et l’intérêt de Françoise Piponnier, comme de Micheline Baulant, pour le traitement informatique des données ne se démentit jamais.24 C’était à leurs yeux la condition indispensable pour analyser le monde marchand, la production, la circulation des biens, les réseaux de clientèles, l’histoire des prix.25 À l’heure où l’indexation n’exige plus d’efforts aussi démesurés, il est intéressant d’assister à un retour à la publication in extenso de ces textes ainsi livrés à de nouvelles recherches, surtout assorti d’un index rerum d’une précision inusuelle et digne de louange.
8L’objectif des premières recherches sur les inventaires n’était donc pas leur édition mais, prioritairement, l’établissement d’un catalogue d’objets, dans le souci d’indexer la ou les matières qui les constituent, leurs dimensions, leur couleur, leur décor, leur état, leur prix. Au-delà de ces objets, étaient également relevées des notions plus abstraites fournies par le document, tels que les liens de parenté, les types de possession de la terre, les modalités d’héritage ou encore les métiers. En effet, le but de cette entreprise collective était de « passer d’un catalogue de données à l’analyse de faits d’histoire culturelle » ; il apparaissait donc primordial de « restituer l’espace social »26, à l’échelle d’un village ou d’un quartier.
9À cette fin, F. Piponnier s’est intéressée aux méthodes de visite des scribes et des experts, mettant en évidence le fait que « les clercs, priseurs et témoins allaient de pièce en pièce en décrivant le contenu de chacune avant de passer à la suivante : chaque groupe d’objets énumérés étant précédé d’une indication de lieu : “dans la cuisine” ou “dans la chambre haute” ».27 En se fondant sur ces mentions, elle est parvenue à reconstituer le plan des maisons, comme en témoigne son article sur l’apport des inventaires pour qui veut saisir l’habitat médiéval ainsi que ses notices d’habitations dans l’ouvrage Cent maisons médiévales.28 Dans ce cadre, l’archéologue et historienne qu’était F. Piponnier s’est penchée sur l’étude de l’habitat, non seulement en tant que tel mais aussi au niveau des relations qu’entretient l’habitant avec son cadre de vie.
10Si l’équipement de la maison, sujet qui est à l’origine de l’intérêt porté par F. Piponnier aux inventaires, est resté au centre de ses intérêts, comme l’attestent ses recherches sur les ustensiles et les techniques culinaires bourguignonnes29, sur les gestes et objets de la toilette30, sur le linge de maison et de corps31, des aspects plus ponctuels ou locaux ont été approfondis, comme l’approvisionnement en eau des maisons, mais aussi de la ville de Dijon32 où les détails des inventaires vont jusqu’à noter la « corde a puiser eau ». D’autres, plus généraux, ont aussi été abordés. Dès 1980, F. Piponnier considère que l’étude exhaustive des inventaires peut concerner trois grands thèmes : « la famille, la vie économique, la culture matérielle ».33 On reconnaît là l’influence d’autres grandes enquêtes de l’EHESS menées sur l’histoire économique, l’histoire de l’alimentation et surtout sur l’histoire des femmes, faisant de F. Piponnier une des seules médiévistes à rechercher l’espace social féminin à travers la culture matérielle.34 L’histoire économique, qui tenait alors le haut du pavé, l’a donc incitée à ne rien négliger des indications sur les dettes, les créances, les patrimoines fonciers ou encore les baux d’élevage.35
11Un domaine, surtout, a très précocement intéressé F. Piponnier : à la suite de sa thèse sur Costume et vie sociale à la cour d’Anjou, XIVe-XVe siècle36, l’apport des inventaires pour l’étude du costume a fait l’objet du premier de ses articles fondés sur cette source documentaire.37 En effet, si les données se réduisent parfois au seul nom du vêtement, la plupart du temps, le matériau ou les divers matériaux entrant dans sa fabrication y sont précisés, tout comme sa couleur. À cela s’ajoutent même des précisions concernant la longueur du vêtement, particulièrement importante aux XIVe et XVe siècles, époque où coexistent, avec des implications différentes, robes courtes et longues. Certaines recherches décoratives sont parfois mentionnées, telles que les applications ou les broderies ou les vêtements mi-partis, les descriptions allant jusqu’à indiquer le motif des ciselures d’un fermail ou les phrases brodées sur une robe. Mieux encore, l’analyse statistique réalisée à partir des inventaires a permis à F. Piponnier de préciser et de nuancer les hiérarchies du costume, comme les costumes particuliers à tel ou tel groupe, tout en autorisant une confrontation de l’ensemble vestimentaire avec les autres données d’ordre social ou économique contenues dans les inventaires.
12Tout au long de sa vie professionnelle, menée très au-delà de l’âge de la retraite, Françoise Piponnier s’est particulièrement intéressée aux métiers dijonnais. Il est vrai que la production artisanale est alors fortement concentrée en ville et que les inventaires de la mairie de Dijon rassemblent un large échantillonnage de professions artisanales. À travers ces documents, il est possible de saisir avec précision non seulement l’aspect technique et en particulier la composition des outillages, les étapes du travail d’élaboration, mais aussi l’organisation de la production. Les stocks de matières premières et de produits finis, parfois même les créances, permettent en outre de saisir les niveaux de vie et de fortune, comme les relations avec la clientèle et les échanges économiques à diverses échelles, depuis le colportage jusqu’à la vente de produits de luxe importés de régions lointaines. Ses recherches approfondies sur les vignerons38, boulangers39, maçons40, tanneurs41 ou encore commerçants42 permettent de souligner « la diversité des activités et les hiérarchies que d’autres types de sources ont tendance à gommer, derrière l’appartenance à un “métier”, une corporation ou une confrérie ».43
13Dès 1984, dans un rapport du Centre de Recherches Historiques portant sur l’Exploitation de séries documentaires longues concernant la culture matérielle et les structures familiales : les inventaires mobiliers, Françoise Piponnier émettait l’ambition de constituer une œuvre de sauvegarde du patrimoine de la Bourgogne. À travers les fouilles archéologiques des sites de cette région, tels le village de Dracy et la maison forte de Villy-le-Moutier, mais aussi par la saisie et l’exploitation statistique des inventaires dijonnais, elle a pleinement accompli ce souhait et nous permet encore d’appréhender la vie quotidienne de la Bourgogne médiévale.
Notes de bas de page
5 Françoise Piponnier, « Une maison villageoise au XIVe siècle : le mobilier », Renaud Jacob Gerard Nicolaas (éd.), Rotterdam papers II. A contribution to medieval archeology, Utrecht, Stichling het Nederlandse gebruiksvoorwerp, 1975, p. 151 à 170.- Id., « Travailler avec Micheline », Baulant Micheline, Meaux et ses campagnes. Vivre et survivre dans le monde rural sous l’Ancien Régime, Rennes, PUR, 2006, p. 21 à 24, ici p. 22.
6 Françoise Piponnier, « Travailler… », p. 22.
7 Françoise Piponnier, « Une maison villageoise… », p. 151.
8 Françoise Piponnier, « Travailler… », p. 21.
9 Gérard Béaur, « Le parcours d’une historienne : des mercuriales parisiennes aux inventaires après décès de la région de Meaux. Contribution à l’histoire des campagnes d’Ancien Régime », Baulant Micheline, Meaux et ses campagnes…, p. 7 à 16, ici p. 7.
10 Rapport du Centre de Recherches Historiques 1974-1976.
11 Gérard Béaur, « Le parcours d’une historienne… », p. 10.
12 Françoise Piponnier, « Travailler… », p. 23.
13 Françoise Piponnier, « L’outillage agricole en Bourgogne à la fin du Moyen Âge », Actes du 109e Congrès nationale des sociétés savantes (Dijon, 1984). Histoire médiévale et philologie, tome II, Paris, CTHS, 1987, p. 131 à 145, ici p. 135.
14 Françoise Piponnier, « Inventaires bourguignons (xive-xve siècle) », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 14-15 (1995) (en ligne : http://ccrh.revues.org/2665 ; date de consultation : 1er février 2017).
15 Françoise Piponnier et Alain Geslan, « Mobilier archéologique et genre de vie paysan », Ethnologie française, 1973, p. 119 à 130, ici p. 121.- Id., « La production et la transformation du chanvre dans la Bourgogne rurale au xive siècle. Contribution de l’archéologie et des inventaires mobiliers », durand Aline (éd.), Plantes exploitées, plantes cultivées : cultures, techniques et discours, Cahiers d’Histoire des Techniques, 6, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2008, p. 127 à 138.
16 Françoise Piponnier, « Travailler… », p. 22.
17 Françoise Piponnier, « L’outillage agricole… », p. 135.
18 Gérard Béaur, « Le parcours d’une historienne… », p. 9.
19 Jean-Paul Desaive, « Micheline Baulant. Récit d’un compagnonnage », Baulant Micheline, Meaux et ses campagnes…, p. 17 à 21, ici p. 20.
20 Gérard Béaur, « Le parcours d’une historienne… », p. 9.
21 Françoise Piponnier, « Travailler… », p. 22.
22 Gérard Béaur, « Le parcours d’une historienne… », p. 15.
23 Françoise Piponnier, « Inventaires bourguignons (xive-xve siècle) », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques (1995).
24 Françoise Piponnier, « Travailler… », p. 23.
25 Rapport de Françoise Piponnier, CRH, 1984.
26 Micheline Baulant, Françoise Piponnier, Yolande Triantafyllidou-baladié et Gilles Veinstein, « Problématique et méthode communes aux corpus présentés par les chercheurs de l’EHESS de Paris : Bourgogne (xive-xve siècles), Brie (xviie-xviiie siècles), Crète (fin xviie-xviiie siècles) », Probate Inventories. A.A.G. Bijdragen 23, Wageningen, 1980, p. 115 à 126.
27 Françoise Piponnier, « Inventaires bourguignons (xive-xve siècles) », Probate Inventories. A.A.G. Bijdragen 23, Wageningen, 1980, p. 127 à 139.
28 Françoise Piponnier, « Inventaires et ventes de biens meubles », esquieu Yves et pesez Jean-Marie (sous la direction de), Cent maisons médiévales en France, du xiie au milieu du xvie siècle : un corpus et une esquisse, Paris, CNRS Éditions, 1998, p. 33 à 35.
29 Françoise Piponnier, « Équipement et techniques culinaires en Bourgogne au xive siècle », Bulletin philologique et historique du CTHS, année 1971, Paris, Bibliothèque Nationale, 1977, p. 57 à 80.
30 Françoise Piponnier, « Gestes et objets de la toilette aux xive et xve siècles », Menjot Denis (éd.), Les Soins de beauté : Moyen Âge, début des temps modernes, Actes du IIIe Colloque international (Grasse, 26-28 avril 1985), Nice, Faculté des lettres et sciences humaines-Université de Nice, 1987, p. 211 à 244.
31 Françoise Piponnier, « Linge de maison et linge de corps au Moyen Âge d’après les inventaires bourguignons », Ethnologie française, 1986/3, p. 239 à 248.- Id., « La diffusion des tentures médiévales : l’exemple de la Bourgogne », Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 111/1, 1999, p. 419 à 442.
32 Françoise Piponnier, « Les Dijonnais et l’eau », Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 104/2, 1992, p. 481 à 494, en particulier p. 483.
33 Rapport du CRH, 1980-1982, enquête sur les inventaires après décès.
34 Françoise Piponnier, « Le cadre de vie et les activités des femmes en Bourgogne à la fin du Moyen Âge », Mane Perrine, Piponnier Françoise, Piber-Zbieranowska Marta et Wilska Malgorzata (sous la direction de), La femme dans la société médiévale et moderne. Actes du colloque de Nieborów (juin 2002), Varsovie, Institut d’histoire de l’Académie polonaise des sciences, 2005, p. 27 à 43.
35 Françoise Piponnier, « Inventaires bourguignons… », p. 138.
36 Françoise Piponnier, Costume et vie sociale : la cour d’Anjou, xive-xve siècle, Paris-La Haye, Mouton, 1970.
37 Françoise Piponnier, « Le costume dans les inventaires mobiliers », Vêtement et sociétés, Actes des journées de rencontre des amis du Musée de l’Homme (2-3 mars 1979), Paris, Société des amis du Musée de l’Homme, 1981, p. 161 à 169.- Id., « Une révolution dans le costume masculin au xive siècle », Cahiers du Léopard d’Or. 1 – Le vêtement, 1989, p. 225-242.- Id., « Le choix des couleurs, au féminin et au masculin : le cas du costume bourguignon (XIVe-XVe siècle) », Marín Manuela (éd.), Tejer y vestir : de la antigüedad al islam, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 2001, p. 453 à 471.
38 Françoise Piponnier, « Autour des celliers dijonnais : des mobiliers aux activités des vignerons (xive-xve siècle) », Le Village médiéval et son environnement. Études offertes à Jean-Marie Pesez, Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, p. 391 à 411.- Id., « Fortune et genre de vie des vignerons dijonnais (fin xive-xve siècle) », Bulletin du Centre Pierre Léon d’histoire économique et sociale, 1996/3-4, p. 41 à 48.
39 Françoise Piponnier, « L’équipement des boulangers bourguignons à la fin du Moyen Âge », Fournier Dominique et Sigault François (éd.), La préparation alimentaire des céréales, Bruxelles, Pact 26, 1992, p. 83 à 97
40 Françoise piponnier, « Maçons des champs et maçons des villes en Bourgogne à la fin du Moyen Âge aperçus à travers l’inventaire de leurs biens meubles », Abramowicz Andrzej et Maik Jerzego (éd.), Budownictwo i budowniczowie w przeszłości : Studia dedykowane Profesorowi Tadeuszowi Poklewski, Łódź, iaie pan, 2002, p. 321 à 334.
41 Françoise Piponnier, « Des peaux pour tous : artisanat et commerce de détail à Dijon au xve siècle », Mornet Élisabeth et Morenzoni Franco (éd.), Milieux naturels, espaces sociaux. Études offertes à Robert Delort, Paris, Publications de la Sorbonne, 1997, p. 353 à 364.- Id., « Les ateliers du cuir d’après les inventaires de biens meubles de la mairie de Dijon. Tanneurs et parcheminiers (fin xive-xve siècle), Audoin-Rouzeau Frédérique et Beyries Sylvie (sous la direction de), Le Travail du cuir de la préhistoire à nos jours. Actes des XXIIe rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes, Antibes, Éditions APDCA, 2002, p. 411 à 423.
42 Françoise Piponnier, « Boutiques et commerces à Dijon d’après les inventaires mobiliers (xive-xve siècles) », Le marchand au Moyen Âge. Actes du 19e Congrès de la SHMESP (Reims, 1988), Paris, SHMESP, 1992, p. 155 à 163.- Id., « Cloth merchants’ inventories in Dijon in the fourteenth and fifteenth centuries », Harte N. B. et Ponting K. G. (éd.), Cloth and Clothing in Medieval Europe : Essays in Memory of Professor E. M. Carus-Wilson, Londres, Heinemann Educational Books, 1983, p. 230 à 247.
43 Françoise Piponnier, « Inventaires bourguignons… », p. 138.
Auteurs
-
Danièle Alexandre-Bidon
Groupe d’archéologie médiévale, CRH-EHESS/CNRS Paris
-
Perrine Mane
Groupe d’archéologie médiévale, CRH-EHESS/CNRS Paris
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Mine claire
Des paysages, des techniques et des hommes. Les techniques de préparations des minerais de fer en Franche-Comté, 1500-1850
Hélène Morin-Hamon
2013
Études sur la sociabilité à Toulouse et dans le Midi toulousain de l’Ancien Régime à la Révolution
Michel Taillefer
2014
« Rapprocher l’école et la vie » ?
Une histoire des réformes de l’enseignement en Russie soviétique (1918-1964)
Laurent Coumel
2014
Les imprimeurs-libraires toulousains et leur production au XVIIIe siècle (1739-1788)
Claudine Adam
2015
Sedes Sapientiae
Vierges noires, culte marial et pèlerinages en France méridionale
Sophie Brouquet (dir.)
2016
Dissidences en Occident des débuts du christianisme au XXe siècle
Le religieux et le politique
Jean-Pierre Albert, Anne Brenon et Pilar Jiménez (dir.)
2015
Huit ans de République en Espagne
Entre réforme, guerre et révolution (1931-1939)
Jean-Pierre Almaric, Geneviève Dreyfus-Armand et Bruno Vargas (dir.)
2017
