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Les archives de l’invention

 | 
Marie-Sophie Corcy
, 
Christiane Douyère-Demeulenaere
, 
Liliane Hilaire-Pérez

Les rhétoriques de l’invention

Images d’expositions. La photographie et l’innovation technique dans les fonds des expositions du Centre historique des Archives nationales

Christiane Douyère-Demeulenaere

Texte intégral

  • 1 Cette communication a été présentée sous une forme un peu différente lors de la journée d’ (...)

1Les historiens s’accordent généralement à désigner les expositions comme un phénomène marquant de l’histoire du XIXe et du début du XXe siècle1. Nationales ou internationales, limitées aux seuls produits manufacturés de l’industrie comme c’est systématiquement le cas avant 1850 ou universelles dès lors qu’elles élargissent l’éventail des objets exposés aux travaux de l’esprit et aux beaux-arts, présentées à Paris, en province ou à l’étranger, les expositions ont suscité un véritable engouement de la part des politiques et du public. On a parlé, sans doute avec raison, d’un « phénomène expositionnaire », ce que Gustave Flaubert avait justement pressenti en donnant sa savoureuse définition du Dictionnaire des idées reçues : « exposition : sujet de délire du XIXe siècle ».

  • 2 Ory P., Les expositions universelles de Paris, Paris, 1982, p. 38.

2On le sait aussi, les expositions, particulièrement dans leur partie industrielle, ont été un terrain de médiation important en matière d’innovation technique. C’est dans l’exposition qu’on révèle au public la machine nouvelle, l’invention ou le perfectionnement du procédé. Il n’est que de penser, pour citer quelques exemples parmi les plus connus, à la machine à coudre de Singer récompensée à l’exposition universelle de 1855, ou au redoutable canon des usines Krupp d’Essen présenté sur le stand de la Prusse et à l’ascenseur hydraulique de Léon Édoux qui firent sensation à l’exposition universelle de 1867, à Paris. C’est à l’exposition universelle de 1878 que les visiteurs purent découvrir tout à la fois le réfrigérateur, la machine à écrire, le télégraphe et la préfiguration du phonographe2. Et que dire du triomphe de la « Fée électricité », promue superstar de l’exposition universelle de 1900 ? Car l’exposition « lance » le produit nouveau. C’est là, mis en scène dans le cadre grandiose du Palais des machines ou dans celui de la Galerie du Travail, qu’on l’expose aux yeux de tous ; c’est là aussi qu’on vient pour l’observer et le copier. En témoignent ces demandes de subvention déposées par des fabricants français au début des années1860 pour adapter ou importer des machines vues lors de l’exposition universelle de 1862, à Londres.

Des fonds documentaires abondants

3Ces expositions, il a fallu les organiser, en rechercher les financements, les réglementer, trouver des terrains pour les installer, construire des galeries ou des pavillons pour les abriter, recruter du personnel pour les gérer. Il a fallu sélectionner les exposants et les produits admis à y figurer, leur décerner des prix et des médailles. Il a fallu aussi rendre compte du déroulement et du succès des expositions, rédiger des rapports et, enfin, les liquider. Une activité et un ensemble de procédures qui ont nécessité la mise en place de véritables services administratifs, de plus en plus nombreux, qui ont produit des archives importantes à la fois en masse et en intérêt.

  • 3 Les dossiers relatifs à l’exposition coloniale de 1931, à Paris, se trouvent en revanche a (...)

4En raison de l’étroite implication du ministère du Commerce dans l’organisation des expositions, on trouve la majeure partie de ces archives au Centre historique des Archives nationales, à Paris, dans la sous-série F/12 (Commerce et industrie)3.

  • 4 On se reportera, pour les expositions qui se sont déroulées au XIXe siècle, au répertoire (...)

5Avec toutefois une fortune variable. Si on ne compte qu’une trentaine d’articles pour la première exposition universelle organisée à Paris en 1855, on en conserve trois cents pour celle de 1867, près de six cents pour l’exposition universelle de 1878, un peu plus de trois cents pour celle de 1889, plus de quatre cents articles pour l’exposition de 1900 et près de sept cent cinquante pour la dernière grande exposition universelle historique, celle qui s’est tenue en 1937, à Paris. À cela, il faut encore ajouter plus de quatre mille articles qui concernent les diverses expositions présentées en province ou à l’étranger, et auxquelles la France a participé avec une constance jamais démentie. C’est donc au total d’un matériel documentaire très abondant qu’on dispose : environ six mille cinq cents articles4 pour l’ensemble des expositions organisées par la France ou auxquelles elle a participé entre 1798 et 1937.

6Pourtant, ce matériel documentaire peut de prime abord déconcerter à la fois par son abondance et par la multiplicité des points de vue qu’il offre sur l’exposition.

7On y trouve en premier lieu, et majoritairement, des dossiers administratifs qui concernent l’organisation générale de l’exposition (dossiers de principe, budget, réglementation…), et sa gestion au quotidien (recrutement de personnel, correspondance, comptabilité), jusque dans ses aspects les plus prosaïques (entrées, fraudes sur les cartes d’exposant, objets perdus, etc.).

  • 5 CHAN, F/12/3936 à 3950.

8Plus intéressants pour l’historien de l’innovation les dossiers techniques, qui concernent la construction des bâtiments abritant l’exposition et l’aménagement des abords : dossiers de marchés, métrés, attachements, dossiers d’entrepreneurs, etc., accompagnés de nombreux documents figurés : plans généraux, plans de détail, coupes, élévations. Ces documents ne sont pas sans rapport avec l’histoire des techniques et celle de l’innovation, puisque certains des bâtiments construits à l’occasion des expositions ont été eux-mêmes des innovations techniques remarquables : on ne citera que la tour de 300 mètres, dite tour Eiffel, construite pour l’exposition universelle de 1889, ou le pont Alexandre III dont l’arche métallique unique, de 108 mètres de portée, constitue, en 1900, une prouesse technique. Quant aux hommes qui sont les acteurs de l’innovation, architectes, ingénieurs et artistes, on trouve des dossiers éclairant sur leur rôle pour l’exposition de 18895.

9Des dossiers qui concernent les exposants, on tirera une approche multiple : l’admission à exposer, l’installation des exposants dans les locaux de l’exposition (avec les problèmes techniques qui en découlent comme la distribution de la force motrice) et les récompenses qui leur sont très largement attribuées en dédommagement des frais importants qu’ils ont supportés pour concourir au succès de l’exposition. En revanche, ils sont décevants sur les produits exposés. Il faut alors se tourner vers la documentation imprimée, généralement surabondante, qui accompagne les expositions : catalogues officiels, rapports sur l’exposition élaborés par le jury, catalogues et guides officieux édités à l’usage des visiteurs, par exemple par des journaux pour leurs lecteurs. Quant à la presse, elle constitue une source inépuisable. En période d’exposition, pratiquement tous les journaux et revues, particulièrement L’Illustration, mais pas seulement elle, et même des journaux publiés spécialement à l’occasion de l’exposition rendent compte de l’événement et de ses curiosités et fournissent des images innombrables des produits, y compris des machines.

Des photographies

10Les expositions, notamment les expositions universelles, ont également donné lieu à une production iconographique considérable. Ces manifestations ont sans doute été dans l’histoire les événements qui ont fait l’objet de l’iconographie la plus abondante, particulièrement sous la forme de photographies. La profusion de leurs représentations est à la mesure de la fascination qu’elles ont exercée. Il existe de ces photographies dans de très nombreuses collections publiques et privées et également dans les fonds des expositions des Archives nationales, bien que, pour l’instant, on n’en dispose pas encore d’un dénombrement précis et encore moins d’un recensement exhaustif.

11Ces photographies représentent les installations générales de l’exposition (site, bâtiments, aménagements divers), les pavillons (en cours de construction, dans leurs divers états au fur et à mesure de leur édification et après achèvement), des vues générales de l’exposition (sur lesquelles on distingue le plus souvent des accumulations étonnantes de produits les plus variés) ou particulières des vitrines de tel ou tel exposant.

  • 6 Alors qu’une récente exposition présentée au Musée d’Orsay comportait des daguerréotypes d (...)

12Ce sont toujours des tirages sur papier, le plus souvent contrecollés sur carton fort, fréquemment aussi de grand format. On ne relève en effet, dans les fonds des expositions des Archives nationales ni daguerréotypes6, ni plaques de verre. Ces documents ne sont pas toujours en bon état de conservation (photographies pâlies, jaunies, parfois piquées). Ceci peut être une conséquence de leur nature matérielle (tirages contrecollés sur carton, la plupart du temps acide, composition de la colle…). Leur dégradation peut également indiquer que ces photographies ne sont pas là comme des collections à caractère purement artistique ou esthétique mais bien comme des documents à caractère administratif, produits et utilisés en tant que tels, ce qui expliquerait leur « usure ». Ce constat permet de s’interroger sur le statut de ces photographies.

13Quand s’ouvre à Paris, en 1855, la première exposition universelle française, la photographie est encore une nouveauté de fraîche date. Révélée au monde par François Arago qui présente le daguerréotype à la tribune de l’Académie des sciences le 19 août 1839, celle-ci devient rapidement un acteur de la vie sociale française et très vite aussi un acteur à part entière de l’exposition.

  • 7 Aimone L. et Olmo C., Les Expositions universelles, 1851- 1900, Paris, Belin, 1990, p. 274
  • 8 Prinet J. et Dilasser A., Nadar, Paris, A. Colin, 1966, p. 2 19-220.

14Dès l’exposition de l’industrie française de 1849, la photographie fait l’objet d’une section autonome7. Lors de l’exposition universelle de 1867, la classe 9 qui est consacrée aux « épreuves et appareils de photographie » accueille 183 exposants. À cette même exposition, Pierre Petit obtient le monopole de la photographie et fait édifier à ses frais, dans le Parc de l’exposition, un luxueux Palais de la photographie où l’on peut se faire tirer le portrait. En 1878, il y a 480 exposants dans la classe 12 consacrée à la photographie. En 1900, celle-ci dispose d’un espace d’exposition de 1 320 m2 et d’un musée rétrospectif qui présente une exposition historique sur la photographie française, depuis les premiers travaux de Niepce et Bayard ; par ailleurs, la même exposition récompense d’une médaille d’or une rétrospective de l’œuvre photographique de Nadar8. On pourrait multiplier les exemples, sans parler de ces centaines de photographes amateurs, dont un des plus célèbres a été Émile Zola, qui ont parcouru l’appareil en bandoulière les allées des expositions.

15La présence de photographies en assez grand nombre dans les fonds documentaires des expositions témoigne également de la rapidité de l’irruption du procédé photographique dans la pratique administrative française. Dès l’exposition universelle de 1855, elles figurent en effet parmi les documents administratifs de l’exposition. S’il n’en existe pas dans les collections des Archives nationales, l’agence d’architecture du Grand-Palais conserve encore actuellement des albums qui, conjuguant plans et élévations dessinés et photographies, montrent la construction du Palais de l’Industrie.

  • 9 Ces réflexions sont issues des recherches préalables à l’exposition « Tableaux d’expositio (...)

16Les photographies qu’on trouve dans les fonds des expositions des Archives nationales sont malheureusement isolées de tout contexte de production ; elles sont conservées comme des collections et non comme des pièces intégrantes de dossiers qui nous éclaireraient sur leur usage administratif et les intentions qui ont présidé à leur production. Bien qu’on soit donc souvent réduit à faire des hypothèses sur cet usage administratif, on peut avancer qu’elles ont ici au moins plusieurs fonctions9.

17De toute évidence, elles sont utilisées pour suivre l’avancement des travaux d’aménagement depuis les opérations de terrassement jusqu’à l’achèvement final et c’est peut-être là même leur fonction première. Ainsi, pour l’exposition universelle de 1889, des photographies montrent dans le détail les étapes successives de l’édification de l’ossature métallique du grand dôme central ou, pour celle de 1900, la construction du palais de l’économie sociale et des congrès. Certaines de ces photographies – trop rares, malheureusement – montrent les chantiers en action et des ouvriers au travail. En 1900, la photographie permet ainsi d’entrer dans l’intimité de l’atelier de stucs où l’on assiste par son truchement à la réalisation des guirlandes décoratives du pont Alexandre III.

  • 10 CHAN, F/12*/11869.

18La photographie est aussi un procédé technique qui contribue à la gestion, même la plus quotidienne, de l’exposition : elle assure la duplication des documents (un « ancêtre » de la photocopie en quelque sorte) ; ainsi, des reproductions photographiques de plans d’architecte ou de maquettes sont signées par les architectes et les ingénieurs des services chargés des travaux, et sont donc ainsi validées au même titre que les documents originaux, auxquelles elles se substituent dans les dossiers des organisateurs. Autre exemple : ces photographies d’identité d’exposants destinées à figurer sur leur carte d’entrée dont on conserve un exemplaire monté en album pour l’exposition universelle de 186710. Par ailleurs, elle est utilisée pour fournir les illustrations qui enrichiront le rapport rédigé à la fin de l’exposition, soit que les photographies seront publiées telles quelles, soit qu’elle serviront de support pour la réalisation de lithographies ou de gravures.

19La photographie est également un produit de communication qui démultiplie en quelque sorte l’exposition, qui la fait sortir du cadre strict du Palais qui l’abrite et même du site parisien où elle se déroule, et multiplie le nombre des personnes qui découvrent le produit ou l’invention. La photographie permet aussi de compenser le caractère éphémère de l’exposition dont les somptueux palais, construits en bois et en stuc, sont voués au court terme et à la démolition.

  • 11 On en conserve une belle collection pour l’exposition universelle de 1867, sous la cote CH (...)

20Enfin elle est un produit commercial à destination du grand public, un produit « souvenir », d’où l’édition, pour les vendre aux curieux, de nombreuses vues stéréoscopiques11 et la vogue du stéréoscope « mexicain », cet appareil qui permet de les lire en restituant l’impression du relief. D’où la production aussi ultérieurement d’innombrables cartes postales, « photos souvenirs » qui iront orner les salles à manger de nos grands-mères de province et dont certaines sont dues à l’objectif de photographes renommés (Petit, Michelez, Neurdein, Nadar, Klerjot, Durandelle, etc.).

  • 12 Sur les limites de ces sources et les précautions à prendre quant à leur interprétation, v (...)

21Au fur et à mesure que progresseront les travaux de recensement, de description et d’analyse, les photographies fourniront aux historiens un matériel documentaire plus précis. Au-delà du rôle seulement illustratif ou anecdotique dans lequel on les cantonne encore, elles viendront enrichir les corpus sur lesquels s’élabore l’histoire des techniques et de l’innovation. Toutefois, ces photographies qui parlent tant à l’imagination doivent être utilisées avec des précautions. D’abord, elles portent la marque de leur époque : la surabondance. Souvent, les vues qu’elles proposent pâtissent d’une trop grande richesse d’informations. Ce ne sont qu’enchevêtrements de pavillons, amoncellements de produits, accumulations de machines, à l’image de l’exposition elle-même, dans lesquels il est difficile de distinguer avec précision les détails d’une machine ou d’un produit, là où le document écrit ou le rapport imprimé est dans bien des cas plus explicite. Ensuite, comme toujours lorsqu’il s’agit de représentations, elles ne sont pas exemptes d’intentions politiques. Elles sous-tendent un discours idéologique dont il faudra tenir compte pour les décrypter sans risque d’anachronisme12.

Fig.1 : le Palais elliptique construit par l’architecte Jean-Baptiste Krantz pour l’exposition universelle de 1867, à Paris : vue générale des galeries, avec l’ascenseur hydraulique de Léon Édoux. Tirage d’après négatif sur verre attribué à Pierre Petit. CHAN, F/12/3237.

Cliché Anne-Frédérique Lacour.

Fig.2 : le canon Krup exposé au pavillon de la Prusse, lors de l’exposition universelle de 1867, à Paris ; vue stéréoscopique M. Léon et J. Lévy. CHAN, F/12/3237.

Cliché Anne-Frédérique Lacour.

Fig. 3 : Exposition internationale de l’électricité de 1881, à Paris : le tramway électrique Siemens ; tirage. CHAN, F/12/3756/B.

Cliché de l’auteur.

Fig. 4 : Exposition universelle de 1900, à Paris : la construction du Palais des mines et de la métallurgie ; tirage. CHAN, F/12/4446/F.

Cliché de l’auteur.

Notes

1 Cette communication a été présentée sous une forme un peu différente lors de la journée d’études « Archives, images et histoire des techniques », organisée par le Centre de recherche en histoire des sciences et des techniques à la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris, le 25 mars 2003 (à paraître).

2 Ory P., Les expositions universelles de Paris, Paris, 1982, p. 38.

3 Les dossiers relatifs à l’exposition coloniale de 1931, à Paris, se trouvent en revanche au Centre des Archives d’Outre-Mer (CAOM), à Aix-en-Provence, à l’exception toutefois de quelques articles cotés F/12/1 1933-1 1938, actuellement conservés au Centre historique des Archives nationales (CHAN), à Paris.

4 On se reportera, pour les expositions qui se sont déroulées au XIXe siècle, au répertoire numérique provisoire de ces fonds : Expositions universelles, internationales et nationales au XIXe siècle, répertoire numérique détaillé sélectif des articles de la sous-série F/12 relatifs aux expositions, an VI- 1914, établi par Smith M. sous la direction de Labat A., dact., 159 p. (Introduction, sources complémentaires, annexes, index chronologique et table méthodique des matières) ; cet instrument de recherches couvre les cotes : F/12/985-991, 2892-4475, 4977- 5068, 5314-5320, 5332-5336, 5341, 5793-5813, 6356, 6357, 6635-6670, 6928, 7010-7013, 7428-7431, 7510-7587, 8415, 8810-8847, 11849-1 1927. Ce répertoire est actuellement en cours de refonte par mes soins pour donner lieu à un répertoire méthodique, plus aisé d’utilisation. Pour l’exposition universelle de 1937, voir le répertoire numérique dact. et ms des cotes F/12/12114 à 13086, par Labat A., 1994- 1996, 228 p.

5 CHAN, F/12/3936 à 3950.

6 Alors qu’une récente exposition présentée au Musée d’Orsay comportait des daguerréotypes de l’exposition de 1855, à Paris. Voir Bajac Q., Planchon D. et Daniel M., Le daguerréotype français. Un objet photographique, Paris, Musée d’Orsay, 13 mai-17 août 2003, New York, The Metropolitan Museum of Art, 22 septembre 2003-4 janvier 2004, Paris, Réunion des musées nationaux, 2003, 432 p., ill.

7 Aimone L. et Olmo C., Les Expositions universelles, 1851- 1900, Paris, Belin, 1990, p. 274.

8 Prinet J. et Dilasser A., Nadar, Paris, A. Colin, 1966, p. 2 19-220.

9 Ces réflexions sont issues des recherches préalables à l’exposition « Tableaux d’expositions : la photographie et les Expositions universelles à Paris de 1867 à 1900 », présentée dans le cadre du Mois de la Photo, au Centre historique des Archives nationales en novembre-décembre 2000.

10 CHAN, F/12*/11869.

11 On en conserve une belle collection pour l’exposition universelle de 1867, sous la cote CHAN, F/12/11893.

12 Sur les limites de ces sources et les précautions à prendre quant à leur interprétation, voir la communication de Barth V., « Visuel ou virtuel ? », présentée lors de la journée d’études « Archives, images et histoire des techniques », organisée par le CRHST (cf. note 1).

Table des illustrations

Légende Fig.1 : le Palais elliptique construit par l’architecte Jean-Baptiste Krantz pour l’exposition universelle de 1867, à Paris : vue générale des galeries, avec l’ascenseur hydraulique de Léon Édoux. Tirage d’après négatif sur verre attribué à Pierre Petit. CHAN, F/12/3237.
Crédits Cliché Anne-Frédérique Lacour.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/41278/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 107k
Légende Fig.2 : le canon Krup exposé au pavillon de la Prusse, lors de l’exposition universelle de 1867, à Paris ; vue stéréoscopique M. Léon et J. Lévy. CHAN, F/12/3237.
Crédits Cliché Anne-Frédérique Lacour.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/41278/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 42k
Légende Fig. 3 : Exposition internationale de l’électricité de 1881, à Paris : le tramway électrique Siemens ; tirage. CHAN, F/12/3756/B.
Crédits Cliché de l’auteur.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/41278/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 58k
Légende Fig. 4 : Exposition universelle de 1900, à Paris : la construction du Palais des mines et de la métallurgie ; tirage. CHAN, F/12/4446/F.
Crédits Cliché de l’auteur.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/41278/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 32k

Auteur

Centre historique des Archives nationales, Paris.

© Presses universitaires du Midi, 2006

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