Faïence fine et porcelaine
|À propos des recueils de dessins de la manufacture de Vieillard conservés aux Archives municipales de Bordeaux
Texte intégral
1Pour parler de la manufacture J. Vieillard & Cie, j’ai choisi d’attirer votre attention sur des recueils de modèles de la manufacture, conservés aux Archives municipales de Bordeaux. Il s’agit de huit albums entrés en deux fois dans le fonds des archives, sous forme d’un don de la famille Vieillard pour quatre d’entre eux, puis d’un achat judicieusement pratiqué en 1968.
2Ce faisant, j’ai laissé de côté la production la plus brillante de la manufacture, à savoir l’orientalisme auquel est attaché le nom d’Amédée de Caranza, appelé par les frères Vieillard peu de temps avant l’Exposition universelle de 1878 ; ainsi que la production la plus spécifiquement bordelaise, c’est-à-dire le régionalisme qui fut initié avec tant de goût à la manufacture de Bacalan, dès l’époque de la gérance de David Johnston. Celui-ci, après le départ de Boudon de Saint-Amans ayant fait appel au peintre néoclassique, archéologue et graveur, Pierre Lacour le fils, auquel le liaient de surcroît des liens d’estime et d’amitié remontant à la génération précédente.
3Ces albums de dessins ne renferment malheureusement aucune date. D’un format à l’italienne, reliés en chagrin noir, ils présentent sur le premier plat, l’inscription en lettres d’or J. Vieillard & Cie / Bordeaux. Les fournisseurs de ces albums sont comme l’indiquent des étiquettes, sur deux d’entre eux, bordelais, « Marchais 3 rue Sainte-Catherine » et parisien « Vidus, R de Bretagne, n° 15 au marais ». Ce qui rappelle que les « demandes » de pièces pouvaient être adressées aussi bien à Bordeaux, 77 quai de Bacalan, siège de la manufacture, qu’à Paris au dépôt du 29 rue Le Peletier.
4Les recueils 117, 118, 119 et 120 sont consacrés à la porcelaine et apportent la preuve d’une grande diversité dans cette production moins bien connue que celle, si abondante, de la faïence fine. On y trouve des modèles de vaisselle utilitaire, pour la table et la cuisine, sans oublier la toilette, ainsi que, et il n’en reste pratiquement rien aujourd’hui, toutes sortes de bibelots, dont il est mentionné sur un des albums qu’ils pouvaient être aussi réalisés en biscuit.
5Les pièces de service sont rendues par des dessins aquarellés ou de délicates grisailles, avec ombres portées – il est spécifié que les dessins sont pour beaucoup, en nature, il faut comprendre par là au format – et, pour bien mettre en valeur l’éclat de la porcelaine, on aperçoit sur la panse des plats, le reflet de la fenêtre de l’atelier dans lequel le dessinateur a travaillé. Les formes comme les décors, généralement floraux rehaussés d’or, des services de table, à thé ou à café sont, pour la plupart, inspirés du XVIIIe siècle, de style Louis XV et Louis XVI, le reste demeurant marqué par le style Empire qui s’est prolongé bien au-delà. Il est intéressant de constater que les modèles de vaisselle de porcelaine, dans leur ensemble, sont jolis mais d’une grande banalité et sans véritable recherche ; quelques années plus tard, la manufacture sous l’influence du japonisme réalisera en faïence fine, éventuellement décorée d’émaux en relief cerné, des services de table d’une beauté et d’une originalité voire d’un raffinement remarquables, marqués en outre par un souci de trouver des formes nouvelles correspondant à l’esprit du décor.
6Présentés dans ces mêmes albums, les objets relevant de la décoration et de la piété – ces derniers désignés comme « objets de sainteté » – de toutes sortes quant à leur usage, ayant leur place aussi bien dans le salon, que dans l’alcôve, la salle de bains, le boudoir de Madame et le fumoir de Monsieur, sont en revanche d’une réelle fantaisie décorative, aquarellés de couleurs vives et pimpantes.
- 1 R. de Plinval de Guillebon, Faïence et porcelaine de Paris XVIII-XIXe siècles, Dijon, Faton, 1995.
- 2 R. de Plinval de Guillebon, op. cit., p. 303.
- 3 M. Agostino, Deux siècles de catholicisme à Bordeaux, 1800-2000, Bordeaux, Mollat, 2001, p. 40.
7Ces albums sont d’autant plus surprenants qu’il n’existe pratiquement plus, à notre connaissance, de pièce correspondant aux dessins qui y sont présentés. L’influence de la porcelaine parisienne y est indéniable, celle de Jacob Petit, notamment, qui répand à partir de 1830 le goût des bibelots, mais avec des nuances, si l’on se reporte à ce que Régine de Plinval de Guillebon en dit1. Les bibelots bordelais sont étonnamment variés : drageoirs, baguiers, brûle-parfum, écritoires, jardinières, petits vases, flambeaux « turc » ou « chinois », porte-allumettes... toutefois les veilleuses, dont Mme de Guillebon nous dit qu’« on fait des folies » pour en avoir, vers 1830-352 sont pratiquement absentes. En revanche, les encriers bordelais semblent être l’objet d’un grand engouement. Sur une double page qui leur est consacrée, chaque modèle est souligné d’une dénomination tracée à la main : jardinier, porteur d’eau, batelier, commissionnaire, vinaigrier, gastronome, frileuse, Amour écrivain ; ils sont en forme d’animaux (éléphant, dauphin...), de masques (Polichinelle, Arlequin, Voltaire...), de souliers ; il y a encore l’encrier pagode avec palmier, en tombeau de Napoléon, en tombeau à griffes, en coquille. Remarquable diversité sensible également dans les très abondants modèles de bénitiers correspondant peut-être « au renouveau éclatant du catholicisme en Bordelais durant la seconde moitié du XIXe siècle », dont parle l’historien Marc Agostino3. S’agirait-il en ce cas d’une spécificité de la grande ville du Sud-Ouest ?
8La duchesse d’Abrantès, dans ses mémoires (1831-1835), plus tard, Balzac dans La cousine Bette, publiée en 1838, et dans Le cousin Pons (1847) ont employé le terme de « petit-dunkerque » pour désigner les objets plus ou moins inutiles du type de ceux proposés dans les albums de Vieillard, disposés sur des étagères dans la chambre et le cabinet de toilette des femmes, du nom d’un célèbre « grand magasin curieux de marchandises françaises et étrangères et tout ce que les arts produisent de plus nouveau et vend sans surfaire en gros et en détail ». Magasin qui eut tant de succès – Sébastien Mercier dans ses Tableaux de Paris le signale – que son nom passa aux objets qui y étaient vendus. Quand le magasin fut fermé dans les premières années du XIXe siècle, le nom demeura. Toutefois, il convient de préciser, une fois encore, que les modèles de porcelaine de la manufacture de Vieillard, s’ils entrent bien dans cette catégorie, ne furent réalisés qu’à partir de 1851.
- 4 Arch. de Sèvres, T 16 L 3 D 4.
9A l’occasion de l’Exposition des Arts et de l’Industrie qui a lieu à Paris en 1849, Vieillard rencontre Jacques Joseph Ebelmen, le nouveau directeur de la manufacture de Sèvres et encouragé par lui, fait des essais de cuisson de porcelaine et de poterie anglaise à la houille qui s’avèrent réussis. A la 8e exposition Philomathique de Bordeaux en 1850, Jules Vieillard présente des échantillons de porcelaine dure et dans une lettre qu’il adresse à Ebelmen le 17 février 1851, il confirme la construction de trois fours de 18 pieds de diamètre chacun pour la cuisson de la porcelaine qui se fait trois ou quatre fois par mois4 . C’est donc à partir de ce moment-là que la manufacture produit de la porcelaine et en grande quantité.
- 5 Cf. cat. J. Vieillard & Cie, éclectisme et japonisme, Bordeaux, 1986, n° 63, p. 47. Ces quelques ra (...)
10Mais curieusement, on connaît peu de pièces de porcelaine à la marque de Vieillard, malgré les rapports de la manufacture et l’importance de la production révélée par les albums. Jusqu’ici en porcelaine marquée, je ne connais que quelques assiettes faisant partie de services différents, et une petite assiette à gâteau ou à collation très étroitement inspirée, autant pour le dessin que pour les couleurs vives et contrastées, des célèbres services à thé de la manufacture de Minton dont il existe tant de rééditions. Une paire de vases à décor de chinoiserie et la statuette de la Vierge à l’Enfant, du musée de Sèvres, publiée par Antoinette Faÿ Hallé et Barbara Mundt, « La porcelaine en Europe au XIXe siècle », sont également marquées et avec la mention à laquelle Jules Vieillard tenait tant, « porcelaine à la houille ». Un pot de toilette sans marque faisant partie des collections du musée des Arts décoratifs de Bordeaux, a pu être attribué à Vieillard parce que son dessin figurait dans un de ces albums5 .
11Tout récemment, nous avons eu la surprise de trouver chez un collectionneur bordelais des éléments d’un service en porcelaine dont les assiettes, bordées d’un liseré d’or présentent un décor imprimé en grisaille de vignettes centrales, ayant pour thème des sujets russes, de toute évidence inspirés de la guerre de Crimée (1854-1855). Ce type de décor par impression peut être considéré à bon droit comme l’apanage par excellence sinon exclusif de la faïence fine. On peut donc être surpris par cette porcelaine imprimée, délaissant ses décors traditionnels, peints et dorés ; faut-il voir là une certaine forme de vulgarisation de la porcelaine et comme un désintérêt pour la plus remarquable des pâtes céramiques, correspondant à une définition fort révélatrice, notée par Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues, dont la rédaction commence en 1850, « Faïence, plus chic que la porcelaine » ? Il faut aussi remarquer sur la couverture d’un catalogue de la manufacture J. Vieillard & Cie, de 1878, la nomenclature des matières et pièces qui y sont présentées : Faïences blanches imprimées et peintes / Décorations polychromes sous émail / Emaux en relief / Pièces artistiques de tous styles / Carreaux de revêtement / Services de table à dessert à thé / Garnitures de toilette. La porcelaine désormais trop banale (?) n’est pas même citée. Une autre découverte récente chez un collectionneur de « Vieillard » va dans ce sens, il s’agit d’une paire de petites tasses publicitaires en porcelaine blanche, dépourvue de tout décor autre que l’inscription, Recuerdo de San Sebastian. Et l’on peut rapprocher de ces deux pièces ce qui figure abondamment dans les albums des Archives : les pots à pharmacie pour l’établissement Benoît à Paris, les casseroles à couvercle et à double fond, les pots à graisse, à confit et à confiture et autres terrines, prouvant que désormais la porcelaine est recherchée plutôt pour sa robustesse et son inaltérabilité que pour la beauté de sa pâte et le raffinement de ses décors. Les belles pièces décoratives sont avant tout, en tout cas chez Vieillard, en faïence fine recouverte d’émaux en relief cerné ou de rutilantes glaçures.
12Voyons maintenant les quatre autres albums (69, 70, 71 et 72) contenant exclusivement le dessin de petites compositions rondes destinées au centre des assiettes à dessert en faïence fine. Leur intérêt esthétique est certes mineur, mais ces séries généralement de douze, abordant toutes espèces de thèmes ont contribué durablement au succès rencontré par la faïence fine, s’adressant éventuellement à une autre clientèle ou plus exactement en raison de leur modicité, élargissant la clientèle. Il s’agit donc de pièces populaires, bon marché, à la portée des bourses les moins fournies. La description d’une table très modeste relevée dans Jack, un roman « de moeurs » d’Alphonse Daudet, datant de 1876, en apporte le témoignage. Dans le logement d’une ouvrière mariée à un modeste colporteur, on place sur la table recouverte d’un « journal en guise de nappe », « deux assiettes à images », à côté d’un « couvert en étain » et d’un « couvert en bois ».
13Par ailleurs, l’analyse des thèmes recouvrant ces assiettes, fait émerger pour l’observateur d’aujourd’hui un véritable enseignement sur les mentalités d’une époque, ses goûts et sa manière de vivre. Encore, ces albums des Archives si riches soient-ils ne révèlent-ils qu’une partie de ce qui fut créé à la manufacture. Les dessins très soignés, comme pour la porcelaine, sont minutieusement tracés à l’encre rehaussée de gouache ou au crayon et à l’estompe. De format arrondi à la dimension de la vignette décorant le fond d’une assiette, rangés par série de six par page, de douze sur un même thème, ils déclinent en dépit d’une présentation uniforme, tous les genres possibles. La composition de l’aile, du moins d’un de ses motifs, accompagne parfois celle de la vignette centrale. Devant la quantité des genres abordés on reste confondu par cette curiosité sans limites, enthousiaste pour la nouveauté et pour le progrès sous toutes ses formes qui est une des caractéristiques de la seconde moitié du XIXe siècle . Quelques unes de ces séries sont anonymes mais la majeure partie, sont dûment signées par des artistes plus ou moins connus pour leur collaboration à différents journaux comme René de Moraine, Lebrasseur, Hadol, Charles Vernier dont Mme Beaux Laffon signale l’activité à Saint-Gaudens chez Henri Fouque, Rouger, Lequet, Gostrain, Dreux, Faure, etc. autant de noms qui disparaissent de l’impression des assiettes et que l’on ne connaît que grâce aux albums. Pas de date là non plus, mais les sujets d’actualité sont de précieux repaires chronologiques ; la datation est évidemment plus difficile à établir avec précision dans le cas des sujets consacrés aux grands hommes et aux événements du passé. Toutefois les pastiches du XVIIIe siècle, très fréquents et toujours à connotation galante ou légère, datent vraisemblablement du Second Empire. Mais de toutes façons, n’en doutons pas, ils sont toujours en relation avec l’idéologie ou les intérêts du jour, jusqu’aux assiettes à rébus qui ne sont non plus jamais neutres, souvent à forte connotation nationaliste, « L’Angleterre enchaîne et ruine les peuples. La France les affranchit et les secourt » ou faisant allusion à des événements politiques bien particuliers : « Les armées alliées ont brisé la puissance chinoise », le rébus évoque ici la guerre de Chine aboutissant au sac du Palais d’été en 1860. Et c’est par là que ces assiettes à histoires ou « à images », tellement proches des magazines – on pourrait les appeler assiettes d’actualité – pouvaient susciter un intérêt très large. Autre particularité, aucun de ces illustrateurs d’assiettes, ne semble cantonné dans un genre particulier, tous s’adonnent indifféremment et alternativement aux sujets historiques, patriotiques, satiriques, sentimentaux, folkloriques, de moeurs, etc.
14Incontestablement le Second Empire, auquel correspond une période de grand développement et de prospérité pour la manufacture de Bacalan est un sujet prédominant. Par ailleurs, c’est au cours de son passage à Bordeaux que le Prince-Président visite la manufacture de Bacalan et remet à Jules Vieillard la légion d’honneur. Le règne de Napoléon III est donc célébré par sa politique extérieure : Guerre de Chine, anonyme (1858-59), guerre d’Italie par Rouger (1859), guerre de Crimée, anonyme (1854-55), mais aussi par celle des grands travaux commencée sous le Second Empire, et cela à plusieurs reprises dans des séries consacrées aux « Monuments de Paris », dues à René de Moraine et exécutées vers 1875. Bâtiments à peu près tous contemporains : La gare du Nord, Eglise St Augustin, Le nouvel Opéra terminé en 1874, Le nouveau pavillon de Flore, La Trinité, Le pont de Solférino, La cour Napoléon III au Louvre ; avec quelques monuments anciens ayant été l’objet d’une restauration récente, Notre-Dame restaurée, le Palais de Justice, la Fontaine des Innocents, la Tour St-Jacques. Les jardins qui furent une des nouveautés et un succès de la politique hausmanienne ne sont pas oubliés : Le lac du Bois de Boulogne, Square Montholon, Square des Buttes Chaumont. Du Second Empire encore, une série due au même René de Moraine met en scène la mode des crinolines avec une verve satirique et fortement mysogine qui est le ton généralement adopté dans l’ensemble de cette iconographie.
15Jules Vieillard meurt en 1868. Ses deux fils Albert et Charles lui succèdent. Au moment de la IIIe république, ce sont les illustrations de la guerre de 70, du siège de Paris et de la Commune, qui apparaissent, traitées par trois artistes différents dont Vernier. La chute de la colonne Vendôme, les fédérés forçant les habitants à faire des barricades, la défense de la porte Maillot, les troupes acclamées dans Paris, la mort de l’archevêque de Paris, les pétrôleuses, la commune aux abois, la prison de la Roquette, etc., l’idéologie est la même chez les trois artistes différents qui décrivent pareillement le crime et son juste châtiment. Après les durs échecs de 1870, les guerres coloniales (expédition du Tonkin, de Tunisie, de Madagascar et, couronnant le tout, la série consacrée à Savorgnan de Brazza) ont un goût de revanche.
16Mais il y a aussi les séries comiques « ne pouvant se regarder sans rire », selon une naïve inscription portée sur l’une d’elles, et les innombrables suites didactiques faisant découvrir les merveilles de l’Exposition universelle de 1878, les pays lointains mais aussi le folklore pittoresque des provinces françaises, les joies de la chasse, de la pêche, des baignades, de la corrida, des opérettes à la mode, etc.
17Malgré tout l’intérêt de ces séries, rien de spécifiquement bordelais n’y transparaît, à part un joli passage en revue, repris par des illustrateurs différents, des grands crus du Médoc et de Saint-Emilion, mais il n’est pas sûr que ce thème n’ait pas été traité ailleurs. Sous le titre Histoires de dessert, une exposition présentait en 1991, au musée des Arts décoratifs de Bordeaux, la collection du Docteur Charles Lasserre : cent soixante-dix pièces dont cent vingt de la manufacture de Vieillard, et cinquante autres d’origine diverse, Choisy, Creil-Montereau, Gien, Longwy. Les histoires racontées comme l’esprit qui les animait étaient rigoureusement les mêmes d’une manufacture à l’autre.
18Ce qui peut frapper à Bordeaux par rapport à d’autres centres, c’est la date tardive de cette production qui ne se développe véritablement qu’à partir de 1855 et se poursuit à peu près jusqu’à la fin du fonctionnement de la manufacture, c’est-à-dire les années 1890 avec, semble-t-il, une concentration plus grande dans les années 1875-78, moment notamment où René de Moraine et Charles Vernier, très prolifiques illustrateurs, travaillent pour la manufacture de Bacalan.
Sources
Archives municipales de Bordeaux :
-
pour la faïence fine : recueils 69-70 et 71-72
-
pour la porcelaine : recueils 117, inv. 3919 ; 118, inv. 3920 ; 119, inv. 3921 ; 120, inv. 3922.

ill. 2 : Double page d’encriers. Dessins aquarellés extraits de l’album n° 119 des Archives municipales de Bordeaux.

ill. 4 : Crinolines. Six des douze vignettes de Rouger mettant en scène le ridicule de la mode des crinolines. Extrait du recueil 70 des Archives municipales de Bordeaux.
Notes
1 R. de Plinval de Guillebon, Faïence et porcelaine de Paris XVIII-XIXe siècles, Dijon, Faton, 1995.
2 R. de Plinval de Guillebon, op. cit., p. 303.
3 M. Agostino, Deux siècles de catholicisme à Bordeaux, 1800-2000, Bordeaux, Mollat, 2001, p. 40.
4 Arch. de Sèvres, T 16 L 3 D 4.
5 Cf. cat. J. Vieillard & Cie, éclectisme et japonisme, Bordeaux, 1986, n° 63, p. 47. Ces quelques rares pièces de porcelaine, à l’exception bien entendu de la statuette religieuse du musée de Sèvres ont été publiées dans ce même catalogue de 1986.
Table des illustrations
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Légende | ill. 1 : Jardinière carrée. Dessin aquarellé. Album n° 119 des Archives municipales de Bordeaux. |
URL | http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/40701/img-1.jpg |
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Légende | ill. 2 : Double page d’encriers. Dessins aquarellés extraits de l’album n° 119 des Archives municipales de Bordeaux. |
URL | http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/40701/img-2.jpg |
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Légende | ill. 3 : Paire de tasses. Porcelaine. Coll. privée. |
Crédits | DMB, photo Lysiane Gauthier. |
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Légende | ill. 4 : Crinolines. Six des douze vignettes de Rouger mettant en scène le ridicule de la mode des crinolines. Extrait du recueil 70 des Archives municipales de Bordeaux. |
URL | http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/40701/img-4.jpg |
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Légende | ill. 6 : Cronstadt. Porcelaine. Coll. privée. |
Crédits | DMB, photo Lysiane Gauthier. |
URL | http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/40701/img-5.jpg |
Fichier | image/jpeg, 25k |
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Légende | ill. 5 : Veilleuse dont il ne reste que le socle, réceptacle de la veilleuse à proprement parler. Décor des Châteaux du Médoc créé par Lequet. Faïence fine. Coll. privée. |
URL | http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/40701/img-6.jpg |
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© Presses universitaires du Midi, 2003