Versione classicaVersione mobile

Destins d’étoffes

 | 
Christine Aribaud

Du spirituel dans l’art du réemploi : sacralisation, profanation

Actualité 2

Nostra senyora de la sagristia

Vierge mannequin de la fin du XVIIIe siècle. État descriptif d’une statue de procession roussillonnaise.

Laurent Fonquernie

Testo integrale

  • 1 En Roussillon, cette pratique est elle aussi en train de disparaître. D’où le problème de la cohére (...)
  • 2 L’exposition a eu lieu du 29 mars au 10 avril 2004. Elle était organisée par l’Association culturel (...)

1La cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan possède, comme quasiment tous les sanctuaires du diocèse de Perpignan, une Vierge mannequin qui était somptueusement habillée pour participer aux processions. La remise en valeur de cette effigie ainsi que son habillage rendu possible par la redécouverte de son vestiaire, permet par la description des différents éléments qui la composent, de redécouvrir une pratique presque disparue1. L’exposition « Nostra Senyora de la Sagristia, vestida de les set dolors, Vierge catalane habillée de la fin du XVIIIe siècle », présentait la Vierge dans la chapelle des Fonts Baptismaux de la cathédrale de Perpignan2.

La tradition locale des Vierges mannequins

Habiller les statues de saints

2Habiller les statues de divinités est probablement une pratique antérieure au christianisme qui remonte à la plus haute antiquité. Elle connaît, à la période médiévale, un regain et certaines Vierges romanes sont alors parées d’un manteau. Ce vêtement fut alors indissociable des effigies de la Vierge sur des objets votifs (médailles, statuettes…) leur donnant une forme triangulaire d’où émergent seulement les visages de Marie et de l’Enfant Jésus.

3La Vierge de la cathédrale de Perpignan atteste d’une pratique différente. Il s’agit d’une statue debout et non assise, qui ne présente comme parties sculptées et peintes que les mains et les avant-bras, les pieds, ainsi que la tête. Le reste du corps est seulement dégrossi pour la partie du buste et remplacé par des barres de fer pour les jambes.

  • 3 La fondation de la procession de Pâques à Vinça par la Dame de Collares ne date que de 1634.

4Ce genre de statue portait de vrais habits à l’identique d’une femme de haut rang, les robes étant souvent données par dévotion et retaillées aux bonnes dimensions. Il peut s’agir de robes de mariées ou d’apparat si la Vierge est dite « joyeuse » ou de robes de deuil pour les Vierges « douloureuses ». En effet nous trouvons deux principaux types : un visage plein de mélancolie et de tristesse en relation avec la Semaine Sainte, ou bien au contraire, pour les fêtes de Pâques (procession du Ressuscité) ou du 15 août, un visage tendre et ébahi3. Ce second type d’expression se retrouve dans le visage de la Vierge de la Cathédrale, et l’étonnement s’adapte autant à la tristesse qu’à la joie, en fonction de l’habillement et des circonstances du calendrier liturgique (Fig. 21).

Processions, utilité du mannequin

  • 4 Les archives de cette confrérie n’ont pu être étudiées. Nous pouvons toutefois penser que cette sta (...)
  • 5 Certains avant-bras peuvent se dévisser.
  • 6 On peut notamment citer le cas de la Vierge sculptée par Laurent Delvaux en 1760 pour une église de (...)

5La Vierge de la Sacristie était portée en procession, comme l’attestent les deux orifices réalisés dans le socle de la statue qui permettaient de la visser à un portant. Le procédé de fabrication de la statue, (elle se démonte facilement), a aussi pour principal intérêt de la rendre très légère et de faciliter son portement, par des hommes sous l’Ancien Régime, puis par des jeunes filles aux XIXe et XXe siècles. Celles de ces jeunes filles qui appartenaient la confrérie de l’Immaculée Conception étaient très actives dans l’aménagement de leur chapelle4. L’articulation des bras en facilite l’habillage, d’autant qu’il n’est pas possible, au contraire d’autres statues de ce type, d’enlever les mains5. Les barres de fer et les articulations des bras donnent une certaine élasticité qui, lors des processions, suggère une impression de mouvement. Des statues habillées existent dans toute l’Europe6, elles diffèrent dans la plupart des cas de la Vierge de la cathédrale par le fait qu’elles sont d’une seule pièce ou seul le visage, les mains et les pieds sont sculptés et peints alors que le reste du corps est seulement équarri.

  • 7 Pour le Roussillon on peut signaler celles de Millas ou bien de l’église La Réal à Perpignan. La pl (...)

6Un dernier type de Vierge mannequin beaucoup plus rare est celui qui compose la Dormition, groupe sculpté et habillé qui était uniquement mis en place pour le 15 août dans les églises de Catalogne et du Roussillon. La plus connue7 est celle du château de Cuxous, présentée au Palais des rois de Majorque de Perpignan. La Vierge est couchée sur un brancard, les yeux fermés. Elle est entourée de cinq anges musiciens revêtus de robes et de perruques. Cet ensemble date du XVIIIe siècle.

Des textes

  • 8 ADPO, 4E81. Cette fête a lieu le 7 juin.

7Dans le diocèse de Perpignan, certaines statues étaient habillées, sans qu’il s’agisse obligatoirement de la Vierge. Ainsi en 1670 éclate un différend entre la confrérie vieille et la confrérie neuve de saint Christophe des marchands de toile de Perpignan pour savoir laquelle de ces deux confréries portera et habillera la statue lors de la procession du Corpus8.

  • 9 Cl. COLOMER, Le clergé régulier en Roussillon sous l’Ancien Régime, S.A.S.L. des P.O., 104e vol., P (...)

8L’habillage des Vierges est attesté d’une manière extrêmement précise en 17079. La description due à un prêtre étranger au diocèse a pour avantage d’apporter un regard extérieur sur cette pratique. Il est témoin de la procession du Jeudi Saint, où, à la fin du cortège, était portée une Vierge « habillée à la Catalane en noir d’une propreté enchantée ayant une espèce de rochet comme le portent nos religieuses de saint Augustin ; mais d’une gaze des plus fines ; elle est à genoux devant une très haute croix ».

  • 10 « A la française », cette expression est souvent péjorative, le Roussillon n’étant français que dep (...)
  • 11 COLOMER, op. cit., p. 142.

9Le religieux assiste aussi à la procession de Pâques. À cette occasion, une robe à la française, dite aussi « à la gavache10 », apanage des classes aisées, est prêtée pour habiller la Vierge de la Pietà de l’église La Réal11. « On l’a revestue cette année d’un habit à la françoise assez magnifique ; aussi est-ce une dame de qualité qui le preste ; il est de damas blanc avec des fleurs d’or au bas de la jupe ; un grand galon d’or et une frange de même, une frange d’or aux manches du manteau, de belles engageantes, la gorge couverte d’une collerette de belles dentelles. »

  • 12 Cité par H. CAFFE dans la revue Reflets du Roussillon, cité par J. CABANAS, La procession de la San (...)

10À l’extrême fin du XVIIIe siècle, en période de re-christianisation, le sculpteur François Boher (1769-1825) réalise la statue de la Vierge de la Soledat, très vénérée à l’église La Réal de Perpignan, en lui donnant les traits de son épouse, la fille de l’organiste de cette église. Présent à Perpignan par ses attaches familiales, actif dans le milieu intellectuel et artistique de la période révolutionnaire, c’est l’Inspecteur des Arts et Métiers Frion, modèle du peintre David, qui réalisa la première robe de cette Vierge12.

  • 13 A Bouleternère par exemple.
  • 14 On peut imaginer là aussi un geste pieux de don de sa chevelure lors d’un événement grave ayant dem (...)

11Au début du XIXe siècle, les inventaires du mobilier des fabriques nous apprennent que certaines Vierges possédaient plusieurs robes de différentes couleurs, certaines en soie et d’autres en cotonnade13. La perruque de cheveux naturels est aussi un accessoire que beaucoup de ces Vierges arborent. La fragilité de cette matière provoquait son constant renouvellement14. Les cheveux étaient relevés au niveau des oreilles pour être agencés et resserrés dans un chignon ou une coiffe. Aucune de ces Vierges n’aurait pu montrer pour des raisons symboliques des cheveux libres et descendant jusqu’aux épaules.

Description de la statue

Circonstances de la découverte

  • 15 A. de SIBOUNE, Mon Vieux Ceret, 1896, reprint J. COSTE, 1952.

12Début 2003, la statue a été découverte au fond d’un placard de la grande sacristie de la cathédrale de Perpignan, démontée en deux parties et sans aucun habit. De minutieuses recherches ont permis de réunir des lots épars d’habits qui semblaient tous correspondre à ceux de la Vierge : des robes mais aussi des vêtements de dessous et des tabliers. Par analogie avec l’église de Baixas, à 15 km au nord de Perpignan, il a semblé évident que la statue était à l’origine remisée dans une grande armoire vitrée qui se trouve dans la grande sacristie. Celle-ci a été transformée dans les années 1960 en vitrine pour l’orfèvrerie. La relégation de la Vierge au placard daterait donc au moins de cette période, au moment où le Concile Vatican II préconisait un retour à la simplicité et faisait preuve de méfiance envers les images baroques ou excessives. Le trop grand réalisme de cette statue suggéré par des yeux en verre, une carnation blanchâtre et surtout par l’ajout d’une perruque de cheveux naturels, aura alors été jugé non conforme au lieu et aux nouvelles formes de dévotion. La problématique du bon goût est très bien décrite dans les mémoires de l’érudit Anton de Siboune : « je dois avouer que malgré les règles de l’esthétique, j’aime ces statues habillées que je vois dans toutes les églises de mon pays. Je sais bien qu’au point de vue du goût j’ai peut être tort… Ces manifestations primitives de l’art ont été les premières à frapper mon imagination d’enfant. Je remarque que mes compatriotes sont comme moi, ils aiment ces Vierges aux costumes étincelants de pierreries ou aux vêtements lugubres, selon les circonstances15 ».

Description

  • 16 La Vierge a été restaurée par l’atelier ACCRA d’Ille sur Tet (66), agréé MH.

13La sculpture mesure 158 cm. Elle est composée d’un tronc central en bois de pin pour la tête et le buste, fixé par des barres métalliques vissées au niveau de la taille. Cette armature, constituée de trois tiges dont deux traversent les pieds en bois, est elle-même vissée au socle. Il apparaît qu’elle est venue remplacer une armature antérieure en bois. Les bras en plusieurs parties possèdent des articulations au niveau des épaules et des coudes. Une tige et deux écrous en fer forgé permettent de resserrer l’articulation des coudes. Les pieds, tout comme les autres parties visibles de l’ensemble sont très soignés : la Vierge porte des sandales de type spartiates. Le socle est peint en faux marbre. Cette statue, due à quelque bon sculpteur roussillonnais de la fin du XVIIIe siècle, malheureusement anonyme, possède les caractéristiques du style néoclassique16.

La composition du vestiaire

Les vêtements de dessous

14Ils sont composés d’un jupon et d’un corset ou corps.

15Le corset : coton, fermeture par derrière à l’aide de lacets, rembourrage aux seins, bretelles fermant avec bouton sur le devant (L. : 41 cm). Le jupon : Coton, toile épaisse, avec volants sur le bas, bordés par une dentelle au crochet. Initiales A. M. au fil de coton rouge (L. : 89 cm) (Fig. 24).

Les robes

16Robe blanche : robe en soie moirée blanche d’une seule pièce, avec ouverture boutonnée dans le dos. Le bas des manches et de la robe présente un décor brodé au fil d’or. La découpe de la robe présente une traîne, et forme une tournure (L. devant : 125 cm ; L. traîne : 155 cm) (Fig. 21).

17Robe écrue : robe en soie moirée écrue d’une seule pièce, avec ouverture boutonnée dans le dos, de forme pratiquement identique à la précédente. Le décor de broderies est beaucoup plus fin et ne concerne que le fond de la robe. Les manches sont rétrécies sur une dizaine de centimètres pouvant provoquer une impression de manches gigot. La traîne est moins prononcée (L. devant : 127 cm ; L. traîne : 144 cm) (Fig. 22).

18Robe noire : récemment retrouvée, elle n’a pu être encore étudiée.

Les tabliers et le voile

19Tabliers : trois sortes de tabliers dont deux de forme triangulaires pouvant faire aussi penser à des pièces d’estomac, sont réalisés avec une dentelle festonnée sur fond de soie unie, verte, rose et crème. Le système de fixation est particulier : un cordon à chaque angle se termine par un petit anneau (Fig. 26).

20Tablier bleu clair, (L : 62 / l. haut : 23 cm / l. bas : 67 cm), tablier rose (L : 62 / l : l. haut : 32,5 cm / l. bas : 90 cm), tablier vert (L : 67 / l : 44).

21Voile : un grand voile en tulle ajouré blanc se positionnait sur la tête, il pendait le long des bras et était fixé au petit doigt de chaque main par deux orifices pratiqués dans les angles du voile : 170 x 120 cm (Fig. 25).

Les capes et la ceinture

22Capes : deux capes identiques en tissu lustré bleu roi, avec broderies au fil d’or sur tous les bords, boucle de fixation en métal, doublure blanche, et présentant une différence d’une trentaine de centimètres entre les deux côtés. Cette particularité peut s’expliquer par une présentation particulière des bras et de l’attitude de la statue. (Encolure : 69 cm. Côté droit : 130 cm, côté gauche : 98 cm, L milieu : 128 cm ; Encolure : 66 cm. Côté droit : 121 cm, côté gauche : 101 cm, L milieu : 126 cm).

23Ceinture : une ceinture composée de trois éléments : la ceinture proprement dite en tissu bleu roi, brodé de l’inscription AVE MARIA entre deux fleurs de lys, deux cordons jumeaux pendants cousus à la ceinture et décorés de paillettes de métal doré et dentelles en fils dorés (Fig. 23).

24(L : 63 cm, l : 5.5 cm. Cordons : 62 cm).

Parures

25Les parures que possédait la Vierge étaient au nombre de trois :

26Des bijoux civils : la présence de bijoux est attestée par le fait que les oreilles sont trouées et qu’un anneau lui-même orné d’un orifice permet d’y passer des boucles d’oreille. De nombreuses statues de Vierges ou de saintes offrent la possibilité d’accrocher des boucles d’oreille que la dévotion populaire a promises à ces statues. Une paire de boucles en argent a été offerte récemment par l’artiste contemporaine Valérie Mégardon.

27Une couronne : sur le haut de la tête de la statue, des pas de vis ornés de petits écrous d’argent servent à fixer solidement une couronne. Les recherches ont permis de retrouver parmi l’argenterie de la cathédrale une couronne en argent ornée de strass montés selon la méthode roussillonnaise (serti clos dressé sur paillon). Plus récente, l’identification des poinçons a permis de la dater des années 1900 et de l’attribuer avec certitude à l’orfèvre perpignanais Paul Soulié (1848-1906). Elle se présente sous forme d’un diadème fermé où s’enchevêtrent des feuilles de laurier et d’olivier d’ou transparaît le monogramme A.M. (Ave Maria). Sur la partie transversale se trouve une demi-auréole découpée de rayons terminés par des étoiles ornées en leur centre d’un strass sur paillon.

28Un cœur aux sept glaives : découverte dans le tiroir de l’armoire, cette broche de grande taille représente un cœur enflammé transpercé de sept glaives figurant les sept douleurs de la Vierge. C’est une plaque d’argent découpée, puis martelée pour lui donner un aspect convexe. Les glaives sont tous moulés à l’identique et soudés au cœur. Il s’agit de l’attribut principal des Vierges douloureuses qui ornent les retables de la Sanch ou qui participent aux processions de la Semaine Sainte. Cela a permis de confirmer la double vocation de la statue de la cathédrale.

29Comme les Vierges habillées de Catalogne Sud, la Vierge de la cathédrale possède une armoire vitrée qui permet de l’exposer tout en la protégeant de la poussière. Cette armoire (H. : 250 cm ; l. : 110 cm ; P. : 72 cm.) est en bois peint et doré, possède un tiroir en fond pour ranger certaines pièces du vestiaire. L’intérieur est décoré d’une peinture à l’eau de couleur bleue, avec des étoiles dorées au pochoir. La porte vitrée et le tiroir sont munis d’une serrure.

Conclusion

30Les Vierges et statues-mannequins de procession du diocèse de Perpignan posent un cas concret de la sacralisation d’un objet par la magnificence d’un habillement. Sans habits, la statue n’est rien, elle ne peut en aucun cas servir au culte. En revanche, le fait d’habiller ces statues a développé une forme particulière de dévotion souvent familiale, particulièrement féminine, et apte à montrer à la fois l’importance de sa piété et celle de son rang. Le cas des pratiques familiales liées bien souvent à l’attribution de l’entretien d’une chapelle semble toutefois être une pratique récente. Il semble que, aux XVIIIe et XIXe siècles, il faille chercher des informations sur ces statues dans les comptes des confréries. Aujourd’hui ces pratiques existent encore de manière sporadique comme le prouve l’action de l’Association culturelle de la Cathédrale de Perpignan. Gageons que cet article puisse amener à l’étude exhaustive des vêtements et des parures de ces statues dans le diocèse de Perpignan, études qui permettront de protéger ce patrimoine fragile et de sauvegarder une pratique ancestrale en déclin.

Note

1 En Roussillon, cette pratique est elle aussi en train de disparaître. D’où le problème de la cohérence de la présentation de ces statues, qui sous-entendait une mise en volume par adjonction de matériaux de remplissage. Cette mise en forme est oubliée par méconnaissance de la pratique par les personnes qui actuellement s’occupent, par dévotion, de ces Vierges. Sans véritables volumes, ces statues peuvent alors prendre l’aspect de mannequins décharnés, ce qui gêne l’approche esthétique d’objets très soignés en ce qui concerne le visage et les mains. Sur ces questions, on lira avec attention l’ouvrage le plus récent de Marlène Albert Llorca, Les Vierges miraculeuses. Légendes et rituels, Paris, éditions Gallimard, collection Le temps des images, Paris, 2002.

2 L’exposition a eu lieu du 29 mars au 10 avril 2004. Elle était organisée par l’Association culturelle de la cathédrale Saint-Jean de Perpignan.

3 La fondation de la procession de Pâques à Vinça par la Dame de Collares ne date que de 1634.

4 Les archives de cette confrérie n’ont pu être étudiées. Nous pouvons toutefois penser que cette statue était un bien géré par cette association, ou par une des grandes familles qui entretenaient les chapelles particulières de la cathédrale.

5 Certains avant-bras peuvent se dévisser.

6 On peut notamment citer le cas de la Vierge sculptée par Laurent Delvaux en 1760 pour une église de Nivelle en Belgique. Voir l’étude de A. JACOBS, Laurent Delvaux, 1696-1778, Paris, Arthéna, 1999.

7 Pour le Roussillon on peut signaler celles de Millas ou bien de l’église La Réal à Perpignan. La plus soignée se trouve dans la chapelle qui lui est consacrée, attenante au cloître de la cathédrale de Girona (Catalogne).

8 ADPO, 4E81. Cette fête a lieu le 7 juin.

9 Cl. COLOMER, Le clergé régulier en Roussillon sous l’Ancien Régime, S.A.S.L. des P.O., 104e vol., Perpignan, 1996, p. 141.

10 « A la française », cette expression est souvent péjorative, le Roussillon n’étant français que depuis une cinquantaine d’années.

11 COLOMER, op. cit., p. 142.

12 Cité par H. CAFFE dans la revue Reflets du Roussillon, cité par J. CABANAS, La procession de la Sanch, six siècles de foi et de tradition, ed. Mare Nostrum, 2003.

13 A Bouleternère par exemple.

14 On peut imaginer là aussi un geste pieux de don de sa chevelure lors d’un événement grave ayant demandé l’intervention de la Vierge.

15 A. de SIBOUNE, Mon Vieux Ceret, 1896, reprint J. COSTE, 1952.

16 La Vierge a été restaurée par l’atelier ACCRA d’Ille sur Tet (66), agréé MH.

Autore

Doctorant, Université de Perpignan.

Il testo e gli altri elementi (illustrazioni, file importati) possono essere utilizzati con OpenEdition Books License, se non diversamente specificato.

Cerca su OpenEdition Search

Sarai reindirizzato su OpenEdition Search