Destins d’étoffes
Usages, ravaudages et réemplois des textiles sacrés (XIVe - XXe siècle)
Organisées par l’Association Française pour l’Étude du Textiles (AFET) et l’axe Religion – Culture – Pouvoir du Laboratoire de recherche FRAMESPA (Université Toulouse 2), ces journées d’étude (Toulouse, 1999) ont été consacrées à l’observation et l’analyse des pratiques du réemploi et du ravaudage, aussi fréquentes que reconnues dans l’histoire des textiles du Moyen Âge à nos jours. Le contexte dévotionnel et liturgique dans lequel renaissent certains textiles à une seconde vie pose des p...
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Note de l’éditeur
Actes des Troisièmes Journées d’Étude de l'Association Française pour l'Étude du Textile (janvier 1999).
- Éditeur : Presses universitaires du Midi
- Collection : Méridiennes
- Lieu d’édition : Toulouse
- Année d’édition : 2006
- Publication sur OpenEdition Books : 01 septembre 2020
- EAN (Édition imprimée) : 9782912025227
- EAN électronique : 9782810710072
- DOI : 10.4000/books.pumi.35986
- Nombre de pages : 168 p.
Le textile à l’Eglise : les pratiques du réemploi du Moyen Age au XXe siècle
Du spirituel dans l’art du réemploi : sacralisation, profanation
Actualité 2
Nostra senyora de la sagristiaVierge mannequin de la fin du XVIIIe siècle. État descriptif d’une statue de procession roussillonnaise.
L’Archéologie textile et la matérialité du réemploi
Organisées par l’Association Française pour l’Étude du Textiles (AFET) et l’axe Religion – Culture – Pouvoir du Laboratoire de recherche FRAMESPA (Université Toulouse 2), ces journées d’étude (Toulouse, 1999) ont été consacrées à l’observation et l’analyse des pratiques du réemploi et du ravaudage, aussi fréquentes que reconnues dans l’histoire des textiles du Moyen Âge à nos jours. Le contexte dévotionnel et liturgique dans lequel renaissent certains textiles à une seconde vie pose des problèmes importants : le passage du profane au sacré et vice versa, la pérennité de leurs usages primitifs, dont les traces sont plus ou moins visibles ou identifiables, leur sacralisation et, inévitablement leur profanation. Les auteurs, anthropologues, archéologues, conservateurs de musées, historiens, historiens de l’art ou restaurateurs se sont interrogés sur les raisons de ces procédés, sur leurs enjeux, et le simple fait que l’Église catholique ait eu à statuer régulièrement sur ces réemplois en signale l’importance et prouve que la question dépasse très largement des problèmes de nature couturière voire d’économie domestique.
© Presses universitaires du Midi, 2006