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Et Toulouse pour apprendre

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Marielle Mouranche

L’université dans la société

Quelques grandes figures : Professeurs

Texte intégral

1Raymond de SEBONDE (13..-1436).

2Professeur de théologie et de médecine à l'université de Toulouse au début du xve siècle.

3Raymond de Sebonde, né à Barcelone, a été professeur de théologie et de médecine à l’université de Toulouse au début du xve siècle. Il meurt en 1436 à Toulouse. Il est essentiellement connu pour son ouvrage La théologie naturelle, écrit en 1436 et publié vers 1484, qui cherche à réconcilier foi et raison, philosophie et théologie. Montaigne en publie en 1569 une traduction française et consacrera plus tard un long chapitre de ses Essais à une « Apologie de Raimond Sebond ».

127 Portrait de Raymond de Sebonde. Huile sur toile.
FMP, UT3

128 Raymond de Sebonde. La theologie naturelle de Raymond Sebon... en laquelle par l'ordre de nature, est demonstrée la verité de la foy chrestienne & catholique... Paris, Gilles Gourbin, 1569.
BUA, SCDT1 Resp 43416

4Martin de AZPILCUETA (1492-1588).

5Professeur de droit canonique à la faculté de Droit de 1516 à 1521.

6Né en Navarre en 1492, Martin de Azpilcueta étudie fa philosophie et ta théologie à l'université d'Alcala de Henares (Espagne). Il enseigne dès 1516 le droit canonique à l'université de Toulouse, puis gagne en 1521 l'université de Cahors, avant de retourner en Espagne où il obtient une chaire à l'université de Salamanque. Il termine sa carrière universitaire à Coimbra au Portugal, de 1538 à 1555. Il meurt à Rome à l'âge de 94 ans. Surnommé « docteur Navarrus », c’est l'un des plus grands intellectuels de son temps. Ses principaux ouvrages traitent de droit canonique, mais c'est aussi un économiste : il est notamment considéré comme un précurseur de la théorie quantitative de ta monnaie, et défend le prêt à intérêt, contre les prescriptions de l'Église catholique.

129 Portrait de Martin de Azpitcueta. Gravure sur cuivre extraite de : Retratos de Espanoles ilustres, Madrid, 1791.
UT1

7Francisco SANCHEZ (1550 ?-1623).

8Professeur de philosophie à la faculté des Arts de 1585 à 1610 ; professeur à la faculté de Médecine de 1611 (ou 1612) à 1623.

9Né au Portugal vers 1550 d'un père médecin, Francisco Sanchez, dit « le sceptique », débute ses études à Bordeaux avant de les poursuivre en Italie et à Montpellier. Il est reçu docteur en médecine à la faculté de Médecine de Montpellier en 1574 et y enseigne ensuite quelque temps avant de quitter la ville pour Toulouse. En 1582, il est nommé médecin à l'Hôtel-Dieu, en remplacement d'Augier Ferrier. Il obtient en 1585 la chaire de philosophie à la faculté des Arts de l'université de Toulouse, qu'il occupe jusqu'en 1610 avant d'être nommé à la faculté de Médecine. Francisco Sanchez est surtout connu pour ses œuvres philosophiques, dont le célèbre Quod nihil scitur, traité sceptique publié à Lyon en 1581. Il a aussi laissé des œuvres médicales publiées à Toulouse en 1636.

130 Portrait de Francisco Sanchez. Attribué à Jean Chalette. Huile sur toile.
FMP, UT3

131 Signature de Francisco Sanchez au bas de l'attestation de temps d'études de Pierre Chaissiel à la faculté de Médecine de Toulouse en janvier 1614.
Registre papier.
BUA, SCDT1 Ms 26

10Philipe-Isidore PICOT de LAPEYROUSE (1744-1818).

11Professeur d'histoire naturelle à la faculté des Sciences de 1810 à 1818.

12Né à Toulouse en 1744, Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse opte d'abord pour une carrière dans la magistrature. Un héritage lui permet de se consacrer entièrement à sa véritable passion, l'histoire naturelle, et il devient rapidement un naturaliste et un minéralogiste reconnu. En 1795, il est nommé professeur d'histoire naturelle à l'école centrale de Toulouse puis à l'école spéciale des Sciences et des Arts en 1805. En 1810, il obtient la chaire d'histoire naturelle à la faculté des Sciences de Toulouse, dont il devient le premier doyen. Par l'intermédiaire de son fils Isidore, qui lui succède à sa mort en 1818, sa collection de minéralogie est cédée à la faculté en 1823. Il mène parallèlement une carrière politique active : président de l'administration du district de Toulouse en 1790, maire de Toulouse de 1800 à 1806, premier président du conseil général de Haute-Garonne.

132 Buste de Picot de Lapeyrouse en 1812. Copie en terre cuite.
MHNT

133 Description de plusieurs nouvelles espèces d'orthocératites... Erlangen, W. Watter, Paris, Didot Le jeune, 1781. Ouvrage bilingue en latin et en français, planches gravées sur cuivre en couleurs.
BUSAJG, SCDT3 Res Sc B 104849bis

13Eugène POUBELLE (1831-1907).

14Chargé de cours puis professeur de droit civil à la faculté de Droit de 1864 à 1870 puis de 1875 à 1878.

15Né à Caen en 1831, Eugène Poubelle est agrégé de droit en 1859. Après un début de carrière à Caen et à Grenoble, il enseigne te droit civil à la faculté de Toulouse à partir de 1864 et est nommé professeur en 1869. Après 1870, il suit une carrière militaire puis préfectorale qu'il interrompt de 1875 à 1878 pour reprendre sa chaire à Toulouse. En 1883, il devient préfet de la Seine et c'est à ce poste qu'il doit sa célébrité, pour avoir imposé aux Parisiens l'obligation de déposer leurs ordures dans des récipients fermés qu'on ne tarda pas à désigner de son nom.

134 Portrait photographique dans une mosaïque rassemblant plusieurs professeurs de la faculté de Droit de Toulouse. Photographie toulousaine, Marrant. Fin xixe siècle.
UT1

135 Liste des emprunts d'Eugène Poubelle à la bibliothèque de la faculté de Droit en 1875 et 1876. Registre papier.
BUA, SCDT1 nc

16Benjamin BAILLAUD [1848-1934).

17Chargé de cours, puis professeur d'astronomie à ta faculté des Sciences de 1878 à 1907, doyen de 1879 à 1888, puis de 1890 à 1893.

18Né à Chalon-sur-Saône en 1848, Benjamin Baillaud fait ses études à l'École normale supérieure et à l’université de Paris. En 1872, il devient élève-astronome à l'observatoire de Paris, ce qui oriente sa carrière. Il est nommé en 1878 chargé de cours d’astronomie à la faculté des Sciences de Toulouse et délégué à la direction de l'observatoire de Toulouse. Doyen de la faculté à 31 ans alors que le plus jeune professeur est âgé de 57 ans, il lui donne un élan nouveau, tandis qu'il accomplit également un travail considérable à l'observatoire et soutient avec enthousiasme le projet de la Carte du Ciel. En 1908, il devient directeur de l'observatoire de Paris et est élu membre de l'Académie des sciences (section d'astronomie). Un cratère sur la Lune porte son nom, de même que deux astéroïdes (1280) Baillauda et (11764) Benbaillaud.

136 Portrait de Benjamin Baillaud. Photographie d'Eugène Pirou.
AMT 7Z (Fonds de l'OMP)

137 B. Baillaud. « Mes souvenirs... », chapitre sur la faculté des Sciences. Manuscrit autographe.
AMT 7Z380 (Fonds de t'OMP)

19Charles FABRE(1851-1933).

20Chargé de cours de sciences appliquées à la faculté des Sciences à partir de 1888, professeur de chimie à la section de Chimie agricole et industrielle de 1907 à 1922.

21Né à Toulouse en 1851, Charles Fabre fait ses études au collège de Sorrèze puis à la faculté des Sciences de Toulouse. Après sa licence, il poursuit ses études à Paris et soutient sa thèse en 1884. Il entre ensuite à la faculté des Sciences de Toulouse et inaugure en 1888 le premier cours de sciences appliquées. À partir de 1892, il est le premier en France à mettre en place un enseignement universitaire de photographie et est ensuite nommé professeur dans la section de chimie agricole et industrielle créée en 1907 par Paul Sabatier, jusqu'à sa retraite en 1922. Passionné très tôt par la photographie, il l'a fait progresser grâce à ses nombreuses recherches et publications, dont la première encyclopédie de la photographie : le Traité encyclopédique de photographie, qui paraît en huit volumes de 1889 à 1906. Il est aussi le fondateur de la Société photographique de Toulouse (1875) et, avec Eugène Trutat, de la section Pyrénées centrales du club alpin français (1876).

138 Autoportrait de Charles Fabre. Photographie. GMCE CE 624

139 Charles FABRE. Traité pratique de photographie stéréoscopique. Paris, Gauthier-Villars, 1906.

22Paul SABATIER (1854-1941).

23Chargé de cours de physique, puis de chimie, professeur de chimie à la faculté des Sciences de 1882 à 1930 ; doyen de 1905 à 1930.

24Paul Sabatier, né à Carcassonne en 1854, est admis en 1877 à l'agrégation et devient assistant de Marcellin Berthelot au Collège de France, où il soutient sa thèse en 1880. Chargé de cours en physique puis en chimie à la faculté des Sciences de Toulouse à partir de 1882, il est rapidement titularisé et exercera toute sa carrière dans cette ville. Développant une idée très pragmatique de l’enseignement des sciences, il crée des cours de chimie industrielle et agricole en 1888-1889 et, devenu doyen en 1905, ouvre une série d'instituts de sciences appliquées. Il accorde une grande importance à la recherche, participant dès 1887 à la création des Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse et poursuivant ses travaux sur la catalyse, qui lui valent le prix Nobel de chimie en 1912. L’université des Sciences et de Médecine de Toulouse porte son nom depuis sa création en 1969.

140 Portrait de Paul Sabatier. Photographie. UT3

141 Paul SABATIER. « Voyage à Tunis et en Algérie par Paul Sabatier. Avec plus de 120 dessins ou photographies dans le texte ». Avril 1896. Carnet autographe.
BUS, SCDT3 nc

25Thomas Joannes STIELTJES (1856-1894).

26Chargé de cours de mathématiques pures à ta faculté des Sciences en 1886, professeur de 1889 à 1893.

27Né aux Pays-Bas en 1856, Thomas Joannes Stieltjes entre à ['observatoire de Delft en 1877 et mène ses propres recherches en mathématiques. Le mathématicien Charles Lhermitte, avec qui il correspond à partir de 1882, convainc son ancien élève Benjamin Baillaud, devenu doyen de ta faculté des Sciences de Toulouse, de te nommer chargé de cours en 1886. Titularisé en 1889, il s'illustre à la fois comme enseignant et comme chercheur : on lui doit des contributions majeures en analyse (intégration, fractions continues, polynômes orthogonaux, etc.) et notamment le théorème de Stieltjes-Riemann sur les constantes de l'intégrale. Victime d'une épidémie de grippe en 1890, il ne peut plus assurer ses cours dès la fin de l'année 1892 et meurt à Toulouse deux ans plus tard.

142 Portrait de T. J. Stieltjes. Héliographie, dans : Correspondance d'Hermite et de Stiettjes... publiée par les soins de B. Baittaud, Paris, Gauthier-Villars, 1905.
BMM, SCDT3 OHER

143 T.J. STIELJES. « Recherches sur tes fractions continues », Annales de la faculté des Sciences de Toulouse, 8, N°. 4,1894-1895.
BMM, SCDT3

28Jean JAURÈS (1859-1914).

29Chargé de cours en philosophie, puis maître de conférences à la faculté des Lettres de 1883 à 1885 et de 1889 à 1893.

30Plus connu pour son action politique, Jean Jaurès a commencé sa carrière comme professeur. Il enseigne d'abord au lycée d'Albi puis, dès 1883, comme chargé de cours de philosophie à la faculté des Lettres de Toulouse. Élu député du Tarn, il quitte l'enseignement de 1885 à 1889, puis retrouve une place à la faculté des Lettres, avec le soutien actif du recteur Claude Perroud, qui admirait le talent du jeune orateur. Il poursuit également ses études : inscrit en 1891-1892 à la faculté de Droit de Toulouse, il soutient sa thèse de philosophie à l'université de Paris en 1893. Quelques mois plus tard, il est élu député de Carmaux et cesse alors complètement d’enseigner. Il avait fondé dès 1890 l’association des Amis de l'université de Toulouse (avant même que cette entité ait une existence légale) pour promouvoir Toulouse comme centre universitaire, thèse qu'il défend également par de nombreux articles publiés dans la Dépêche. Il critique ensuite la loi de 1896, qui ne permet pas de créer des universités réellement puissantes et autonomes. Adjoint au maire de Toulouse chargé de l'instruction publique durant cette période, il œuvre pour la construction des bâtiments universitaires : ceux des facultés de Médecine et de Sciences, ainsi que ceux de la faculté des Lettres.

144 Portrait de Jean Jaurès, « ardent patriote, victime de la guerre ». Carte postale. Photographie Manuel. Entre 1914 et 1918.
AMT 9Fi 6160

145 Fiche d'inscription de Jean Jaurès à la faculté de Droit de Toulouse pour l'année 1891-1892. AUT1 5Z1

31Daniel FAUCHER (1882-1970),

32Professeur de géographie à la faculté des Lettres de Toulouse en 1926 à 1952 ; doyen de 1945 à 1952 ; vice-président de l'université du Mirait en 1969.

33Daniel Faucher, né à Romans en 1882, est nommé à la faculté des Lettres de Toulouse en 1926 en tant que professeur de géographie, avant même sa soutenance de thèse. Professeur remarquable, il introduit à Toulouse la géographie moderne. En 1929, il fonde la Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest puis crée en 1939, à la faculté des Lettres, un institut de Géographie qui prendra toutes ses lettres de noblesse après guerre. Très sensible à la condition étudiante, il devient en 1930 secrétaire général du comité de Patronage des Étudiants et continue son action après sa retraite, créant la première cité universitaire à Toulouse, qui porte désormais son nom.

34Il organise l'accueil des réfugiés espagnols et s'engage pendant la Seconde Guerre mondiale dans un groupe de résistants dont l'action sera décisive.

35Il a également constitué une collection de photographies sur plaques de verre dont 670 sont actuellement conservées par le département de Géographie de l'université de Toulouse-Le Mirait.

146 Portrait de Daniel Faucher. Photographie.
DG, UT2

147 Photographies de Daniel Faucher illustrant : Géographie agraire. Types de cultures. Paris, Lib. de Médicis, 1949.
BUA, SCDT1 92353-2

36Maurice HAURIOU (1883-1929).

37Chargé de cours d'histoire générale du droit à la faculté de Droit de 1883 à 1888, professeur de droit administratif de 1888 à 1926 ; doyen de 1906 à 1926.

38Né en Charente en 1856, Maurice Hauriou étudie le droit à Bordeaux où il soutient sa thèse de doctorat en 1879. Reçu premier au concours d'agrégation en 1882, il enseigne l’année suivante à la faculté de Droit de Toulouse. Il est nommé contre son gré en 1888 professeur de droit administratif, branche du droit dont il devient pourtant l'un des maîtres les plus reconnus. Son Précis de droit administratif publié en 1892 connaît douze éditions chez Larose puis Sirey jusqu'en 1933. Maurice Hauriou a exercé une grande influence sur l'ensemble de la pensée juridique, principalement dans le domaine du droit public. Mais il s’est aussi intéressé aux applications concrètes, et contribué aux évolutions institutionnelles et juridiques de la France. Doyen de la faculté de Droit de 1906 à 1926, date de sa retraite, il continue d'enseigner jusqu'en 1929.

148 Portrait de Maurice Hauriou. Huile sur toile.
UT1

149 M. HAURIOU. Précis de droit administratif. Paris, L. Larose et Forcel, 1892. Première édition de ce manuel qui reste un ouvrage de référence.
BUA, SCDT119497

39Camille SOULA (1883-1963).

40Chargé de cours à la faculté de Médecine et de Pharmacie de 1912 à 1935, professeur de physiologie de 1935 jusqu'à sa retraite (démissionnaire d’office d'avril 1942 à septembre 1944).

41Né à Foix en 1883, Camille Soula fait ses études de médecine à Toulouse où il obtient sa thèse en 1912, la même année que son ami Joseph Ducuing. Il est d'abord nommé chef de travaux de physiologie en 1912, puis chargé de fonction d'agrégé en 1918, et enfin professeur de physiologie en 1935, chaire qu'il conserve jusqu'à sa retraite. Enseignant très apprécié, il mène de nombreuses recherches qui font autorité en physiologie et en pharmacodynamie. En 1929, il crée l'institut régional d'Éducation physique de l’université de Toulouse, qu’il dirige jusqu’en 1945. Militant au sein de la SFIO, très actif auprès des réfugiés espagnols, il figure suite à la loi du 17 juillet 1940 sur la liste des fonctionnaires de l'université susceptibles d'être relevés de leurs fonctions pour « agitation politique antinationale ». Il est cependant maintenu à son poste. Mais il est déclaré démissionnaire d'office en avril 1942 et arrêté par la Gestapo en 1943. Relâché quelques mois plus tard, il est mis en résidence surveillée à Rieumes d’où il prend le maquis. Il est réintégré dans ses fonctions en septembre 1944. Détaché au CNRS, il crée à Paris en 1947 le laboratoire de Physiologie du Travail et enseigne au CNAM jusqu'en 1958.

150 Portrait de Camille Soula. Photographie.

151a et b Brouillon autographe du rapport rédigé par te recteur de l’université de Toulouse, Robert Deltheil, suite à L'envoi par Le gouvernement de La « Liste des fonctionnaires... susceptibles d'être relevés de leurs fonctions... en application de la loi du 17 juillet 1940... »
ADHG 6142 W4

42Joseph DUCUING [1885-1963).

43Professeur de chirurgie générale puis de clinique chirurgicale à la faculté de Médecine et de Pharmacie de 1920 à 1958 (révoqué de novembre 1940 à septembre 1944).

152 Portrait de Joseph Ducuing. Photographie. Coll. particulière

44Né à Toulouse en 1885, Joseph Ducuing entre à la faculté de Médecine de Toulouse en 1906 et soutient sa thèse en 1912, la même année que son ami Camille Soula. Il devient chef de clinique en 1913 et enseigne à la faculté de Médecine de Toulouse après la guerre, tout en menant des activités hospitalières, notamment au centre régional anti-cancéreux (CRAC) de Toulouse dont il est le directeur de 1930 à 1949. Il soutient activement les réfugiés : d’abord les républicains espagnols, puis les réfugiés arrivés après 1940. Cette action et ses opinions communistes lui valent d'être relevé de ses fonctions de professeur à l'université en novembre 1940, en application de la loi du 17 juillet 1940. Il échappe à la Gestapo en 1943 et se réfugie à Orthez. Il est rétabli dans ses fonctions à la faculté en septembre 1944 et restera en poste jusqu'à sa retraite en 1958. Il devient membre du premier Conseil de l'ordre des médecins en 1945. Engagé dans l’organisation de l'hôpital Varsovie de Toulouse, fondé par des résistants républicains espagnols en 1944, il en devient le directeur en 1950 et l'hôpital porte aujourd'hui son nom.

153 J. DUCUING. Précis de cancérologie. Paris, Masson, 1932.
BUSAJG, SCDT3 180418

45Marthe CONDAT (1886-1939).

46Chargée de cours puis professeur à la faculté de Médecine de Toulouse de 1920 à 1938 environ.

47Née à Graulhet (Tarn) en 1886, Marthe Condat commence ses études de médecine à l'université de Toulouse en 1906 et 1907, puis les poursuit à Paris. Elle est interne des hôpitaux de Paris de 1910 à 1914 et obtient sa thèse en 1916. En 1920, elle entre à la faculté de Médecine de Toulouse où elle donne des conférences et occupe les fonctions d'aide de clinique médicale, puis de chef de laboratoire de clinique. En 1923, Marthe Condat est la première femme reçue à l’agrégation de médecine. C'est aussi la première femme à obtenir une chaire à l'université de Toulouse : elle est nommée en 1936 professeur de clinique infantile. Son état de santé l’oblige malheureusement à quitter ['enseignement peu de temps après. Elle meurt en 1939.

154 Marthe Condat en 1912, interne des hôpitaux de Paris. Photographie dans : « Album de l'internat des hôpitaux de Paris », 1912.
BIUMP CISC 225

155 M. CONDAT, G. SERR. Le xixe voyage d'études médicales aux stations de cure d'Alsace et de Lorraine. Paris, Masson, 1926.
BUSAJG, SCDT3191331-11-2

48Henri GAUSSEN (1891-1981).

49Professeur de botanique à la faculté des Sciences de Toulouse jusqu'en 1961.

156 Henri Gaussen à son bureau au service de ta Carte de la végétation. Photographie.
ADHG 1 Ph1

50Né dans le Vaucluse en 1891, Marcel-Henri Gaussen soutient en 1926 à la faculté des Sciences de Paris sa thèse sur « la végétation de la moitié orientale des Pyrénées ». Elle pose les bases de ses futurs travaux, qui lui vaudront une renommée mondiale en biogéographie. Son travail a permis par exemple la réalisation de la Carte de la végétation de la France, achevée après sa mort par le service du CNRS qu'il avait créé et dirigé, et de nombreux projets analogues dans d'autres pays. Henri Gaussen est également l'un des plus célèbres botanistes du xxe siècle. Il enseigne toute sa vie à la faculté des Sciences de Toulouse, crée en 1921 le laboratoire sylvo-pastoral de Jouéou (futur laboratoire forestier), dirige également de 1946 à 1958 le jardin botanique, rattaché à l'université de Toulouse. Entouré d'une équipe de chercheurs passionnés, il a activement contribué à la renommée des enseignements et de la recherche en botanique à l'université de Toulouse.

156 H. GAUSSEN. « Carte des essences forestières de la moitié orientale des Pyrénées » dans : Végétation de la moitié orientale des Pyrénées... Paris, P. Chevalier, 1926.
BUS, SCDT3 187371 B c

51Raymond NAVES [1902-1944).

52Maître de conférences, puis professeur de lettres à la faculté des Lettres de Toulouse de 1937 à 1944.

53Né à Paris en 1902, Raymond Naves fait ses études secondaires à Toulouse avant d'entrer à l'École normale supérieure. Reçu à l'agrégation en 1923, il enseigne dans différents lycées, soutient une thèse de doctorat en 1937 et entre la même année à la faculté des Lettres de Toulouse. Spécialiste de la littérature du xviiie siècle, il publie d'abord deux ouvrages en collaboration avec Gustave Lanson, puis plusieurs éditions de Voltaire dont le Dictionnaire philosophique, en 1936, qui fera autorité. Il écrit également une histoire littéraire de la France, L'Aventure de Prométhée, dont seul le premier tome, paru en 1943, subsiste : les manuscrits des deux suivants ont en effet été brûlés par la Gestapo lors de l’arrestation de Raymond Naves en février 1944. Il jouait depuis 1940 un rôle très actif dans la Résistance à Toulouse au sein du comité d’action socialiste, mais avait refusé d’entrer dans la clandestinité pour pouvoir continuer de donner des cours aux étudiants d'agrégation toulousains. Il meurt en mai 1944 au camp d'Auschwitz.

158 Portrait de Raymond Naves. Photographie. MDRDT.

159 Raymond NAVES. L’aventure de Prométhée. I. La patience. Toulouse, Privat, Paris, Didier, 1943.
BIEPT, 140 NAV

54Vladimir JANKÉLÉVITCH (1903-1985).

55Professeur de philosophie à la faculté des Lettres de Toulouse en 1936 et en 1940 [révoqué en décembre 1940).

56Vladimir Jankélévitch, né à Bourges en 1903 dans une famille d'intellectuels russes émigrés, est reçu à l'agrégation de philosophie en 1926. Il enseigne à l'institut français de Prague, puis dans différents lycées, et soutient sa thèse de doctorat en 1933. Sa carrière universitaire débute en 1936 à la faculté des Lettres de Toulouse, puis il rejoint l'université de Lille. Blessé de guerre en juin 1940, il est évacué à Toulouse où il enseigne à nouveau la philosophie à la faculté. Mais, dès décembre 1940, il est révoqué à la suite des premières mesures anti-juives. Il reçoit alors le soutien de certains étudiants, qui continuent de suivre clandestinement son enseignement, et l'aide du recteur de l'institut catholique, Bruno de Solages. Engagé dans la Résistance, il publie clandestinement en 1944, avec Daniel Faucher et Étienne Borne, Le mensonge raciste, dont très peu d'exemplaires subsistent. À la Libération, il reste à Toulouse, puis retrouve en 1947 son poste de professeur à Lille. Il devient en 1951 titulaire de la chaire de philosophie morale à la Sorbonne. Philosophe engagé, penseur original, sa personnalité unique a influencé des générations d'étudiants.

160 Portrait de Vladimir Jankélévitch. Photographie.

161 [É. BORNE, D. FAUCHER, V. JANKÉLÉVITCH], Le Mensonge raciste. Ses origines sa nature ses méfaits. [Toulouse], Mouvement national contre le racisme, [1944],
Coll. particulière

162V. JANKÉLÉVITCH. Tapuscrit de « Psycho-analyse de l'antisémitisme », texte paru anonymement dans Le mensonge raciste, avec des annotations autographes ajoutées postérieurement.
Coll. particulière

57Gabriel MARTY (1905-1973).

58Professeur de droit privé à la faculté de Droit de 1935 à 1957 ; doyen de la faculté de 1957 à 1970, premier président de l'université des Sciences sociales.

59Né dans l'Aude en 1905, Gabriel Marty commence dès 1921 ses études à la faculté de Droit de Toulouse où il soutient en 1929 une thèse remarquée, La distinction du faitet du droit. Parallèlement, il passe une licence de lettres en 1925. Chargé de cours à la faculté de Grenoble, il obtient son agrégation en 1931 et retrouve Toulouse à partir de 1935 comme professeur de droit privé à la faculté. Il ouvre également un cabinet d’avocats et sera élu bâtonnier de l'ordre en 1968. Doyen de la faculté à partir de 1957, il restera en poste pendant 14 ans. Il est le fondateur de l'association internationale de Droit comparé en 1960, de l’institut des Études juridiques de l'urbanisme et de la construction à la faculté de Droit Toulouse en 1965. Il devient en 1971 le premier président de l'université des Sciences sociales de Toulouse, qu'il dirigera jusqu’à son décès.

163 Portrait de Gabriel Marty. Photographie.
UT1

164 Circulaire sur les examens en 2e année de capacité en droit signée du doyen Gabriel Marty. 10 octobre 1968.
AUT1

Table des illustrations

Légende 127 Portrait de Raymond de Sebonde. Huile sur toile.FMP, UT3
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 92k
Légende 128 Raymond de Sebonde. La theologie naturelle de Raymond Sebon... en laquelle par l'ordre de nature, est demonstrée la verité de la foy chrestienne & catholique... Paris, Gilles Gourbin, 1569.BUA, SCDT1 Resp 43416
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 227k
Légende 129 Portrait de Martin de Azpitcueta. Gravure sur cuivre extraite de : Retratos de Espanoles ilustres, Madrid, 1791.UT1
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 335k
Légende 130 Portrait de Francisco Sanchez. Attribué à Jean Chalette. Huile sur toile.FMP, UT3
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 38k
Légende 131 Signature de Francisco Sanchez au bas de l'attestation de temps d'études de Pierre Chaissiel à la faculté de Médecine de Toulouse en janvier 1614.Registre papier.BUA, SCDT1 Ms 26
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 28k
Légende 132 Buste de Picot de Lapeyrouse en 1812. Copie en terre cuite.MHNT
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-6.jpg
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Légende 133 Description de plusieurs nouvelles espèces d'orthocératites... Erlangen, W. Watter, Paris, Didot Le jeune, 1781. Ouvrage bilingue en latin et en français, planches gravées sur cuivre en couleurs.BUSAJG, SCDT3 Res Sc B 104849bis
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-7.jpg
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Légende 134 Portrait photographique dans une mosaïque rassemblant plusieurs professeurs de la faculté de Droit de Toulouse. Photographie toulousaine, Marrant. Fin xixe siècle.UT1
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-8.jpg
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Légende 135 Liste des emprunts d'Eugène Poubelle à la bibliothèque de la faculté de Droit en 1875 et 1876. Registre papier.BUA, SCDT1 nc
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-9.jpg
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Légende 136 Portrait de Benjamin Baillaud. Photographie d'Eugène Pirou.AMT 7Z (Fonds de l'OMP)
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-10.jpg
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Légende 137 B. Baillaud. « Mes souvenirs... », chapitre sur la faculté des Sciences. Manuscrit autographe.AMT 7Z380 (Fonds de t'OMP)
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-11.jpg
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Légende 138 Autoportrait de Charles Fabre. Photographie. GMCE CE 624
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-12.jpg
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Légende 139 Charles FABRE. Traité pratique de photographie stéréoscopique. Paris, Gauthier-Villars, 1906.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-13.jpg
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Légende 140 Portrait de Paul Sabatier. Photographie. UT3
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-14.jpg
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Légende 141 Paul SABATIER. « Voyage à Tunis et en Algérie par Paul Sabatier. Avec plus de 120 dessins ou photographies dans le texte ». Avril 1896. Carnet autographe.BUS, SCDT3 nc
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-15.jpg
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Légende 142 Portrait de T. J. Stieltjes. Héliographie, dans : Correspondance d'Hermite et de Stiettjes... publiée par les soins de B. Baittaud, Paris, Gauthier-Villars, 1905.BMM, SCDT3 OHER
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-16.jpg
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Légende 143 T.J. STIELJES. « Recherches sur tes fractions continues », Annales de la faculté des Sciences de Toulouse, 8, N°. 4,1894-1895.BMM, SCDT3
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-17.jpg
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Légende 144 Portrait de Jean Jaurès, « ardent patriote, victime de la guerre ». Carte postale. Photographie Manuel. Entre 1914 et 1918.AMT 9Fi 6160
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-18.jpg
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Légende 145 Fiche d'inscription de Jean Jaurès à la faculté de Droit de Toulouse pour l'année 1891-1892. AUT1 5Z1
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Légende 146 Portrait de Daniel Faucher. Photographie.DG, UT2
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-20.jpg
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Légende 147 Photographies de Daniel Faucher illustrant : Géographie agraire. Types de cultures. Paris, Lib. de Médicis, 1949.BUA, SCDT1 92353-2
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-21.jpg
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Légende 148 Portrait de Maurice Hauriou. Huile sur toile.UT1
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-22.jpg
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Légende 149 M. HAURIOU. Précis de droit administratif. Paris, L. Larose et Forcel, 1892. Première édition de ce manuel qui reste un ouvrage de référence.BUA, SCDT119497
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-23.jpg
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Légende 150 Portrait de Camille Soula. Photographie.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-24.jpg
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Légende 151a et b Brouillon autographe du rapport rédigé par te recteur de l’université de Toulouse, Robert Deltheil, suite à L'envoi par Le gouvernement de La « Liste des fonctionnaires... susceptibles d'être relevés de leurs fonctions... en application de la loi du 17 juillet 1940... »ADHG 6142 W4
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-25.jpg
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Légende 152 Portrait de Joseph Ducuing. Photographie. Coll. particulière
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-26.jpg
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Légende 153 J. DUCUING. Précis de cancérologie. Paris, Masson, 1932.BUSAJG, SCDT3 180418
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-27.jpg
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Légende 154 Marthe Condat en 1912, interne des hôpitaux de Paris. Photographie dans : « Album de l'internat des hôpitaux de Paris », 1912.BIUMP CISC 225
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-28.jpg
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Légende 155 M. CONDAT, G. SERR. Le xixe voyage d'études médicales aux stations de cure d'Alsace et de Lorraine. Paris, Masson, 1926.BUSAJG, SCDT3191331-11-2
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-29.jpg
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Légende 156 Henri Gaussen à son bureau au service de ta Carte de la végétation. Photographie.ADHG 1 Ph1
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-30.jpg
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Légende 156 H. GAUSSEN. « Carte des essences forestières de la moitié orientale des Pyrénées » dans : Végétation de la moitié orientale des Pyrénées... Paris, P. Chevalier, 1926.BUS, SCDT3 187371 B c
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-31.jpg
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Légende 158 Portrait de Raymond Naves. Photographie. MDRDT.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-32.jpg
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Légende 159 Raymond NAVES. L’aventure de Prométhée. I. La patience. Toulouse, Privat, Paris, Didier, 1943.BIEPT, 140 NAV
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Légende 160 Portrait de Vladimir Jankélévitch. Photographie.
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-34.jpg
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Légende 161 [É. BORNE, D. FAUCHER, V. JANKÉLÉVITCH], Le Mensonge raciste. Ses origines sa nature ses méfaits. [Toulouse], Mouvement national contre le racisme, [1944],Coll. particulière
URL http://books.openedition.org/pumi/docannexe/image/20932/img-35.jpg
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Légende 162V. JANKÉLÉVITCH. Tapuscrit de « Psycho-analyse de l'antisémitisme », texte paru anonymement dans Le mensonge raciste, avec des annotations autographes ajoutées postérieurement.Coll. particulière
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Légende 163 Portrait de Gabriel Marty. Photographie.UT1
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Légende 164 Circulaire sur les examens en 2e année de capacité en droit signée du doyen Gabriel Marty. 10 octobre 1968.AUT1
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