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Archéologie et histoire de l’Église d’Afrique. Uppenna II

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Dominique Raynal

Légende du plan évolutif IIa. État préchrétien et premier aménagement par les chrétiens

Texte intégral

1Le lieu utilisé par les chrétiens pourrait avoir eu une double origine, de part et d'autre d'une rue. À l'ouest, on évoquera, avec les plus grandes réserves, le périmètre d'un ancien temple à cour. On observe l'importance initiale du développement nord-sud, avec l'existence d'au moins une, peut-être deux pièces à abside.

2Le terme chronologique de ce premier plan précède l'édification de l'absidiole des martyrs qui ne constitue pas, dans cette proposition, le témoignage le plus ancien d'une christianisation du site.

3Mosaïques dont l'indication pose problème :

  • la mosaïque 64 d'Aureliu[s] Kandidu[s] C.11 paraît avoir été antérieure aux pavements avec signe chrétien. C'est la raison de sa mention ici (cf. Ch. IX).
  • la mosaïque 19, de Secundianus et Restuta A.36, porte un chrisme à la fin de l'épitaphe. Il n'est pas certain qu'elle soit antérieure à la première mosaïque des martyrs. La raison de son indication ici tient à sa proximité avec la mosaïque d'Irene en 8 – ensemble familial ?
  • le soubassement de la mosaïque 75 – Iulia B.2 – est compatible avec une localisation aux sols 1 ou 3 (cf. Ch. II). Préférence a été donnée au sol 1.
  • la mosaïque 74 – Florentina B.1 – pose la même interrogation. Mais ici, la préférence sera donnée à une réalisation plus tardive – donc au sol 3 – malgré la brièveté de l'épitaphe limitée au nom de la défunte. Interviennent dans cette appréciation les caractéristiques du pavement et un manque de place au sol 1 (cf. pavements 1, 2, 7, 10). L'hypothèse d'une localisation au sol 1 n'a pas été totalement abandonnée au bénéfice du doute sur le degré d'exactitude de l'emplacement du rectangle du pavement sur le calque de Robin, ce plan n'ayant pas été dessiné à l'échelle.

© Presses universitaires du Midi, 2005

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