119 Putarque, Vies parallèles, Thésée, I, 2, traduction d’Anne-Marie Ozanam, Paris, Quarto Gallimard, 2001, p. 61.

120 La décision de placer l’Ara Pacis à coté du mausolée n’a été prise que le 9 février 1937, soit près de deux ans après le début des travaux pour l’aménagement de la piazza Augusto imperatore. Voir Insolara Italo, Roma fascista nelle fotografie dell’Istituto Luce, Rome, Editori Riuniti, 2001, p. 164-165. Sur les aléas de reconstitution de l’Ara Pacis, Rey Sarah, « Monument impérial, monument à l’impérialisme : l’Ara Pacis Augustae de reconstruction en reconstruction » in Bianco Alberto et Foro Philippe (dir.), Idée impériale et impérialisme dans l’Italie fasciste, Toulouse, Collection de l’ECRIT, n^o 9, 2005, p. 115-123.

121 Il est néanmoins évident que les troubles civils qui secouent l’Italie du début des années 1920, pour importants qu’ils aient été, ne sont pas comparables l’ampleur des guerres civiles qui secouent le monde romain tout au long du i^er siècle av. J.-C. L’historien Fabio Fabbri utilise le concept de guerre civile pour l’après Première Guerre mondiale en Italie dans Le origini della guerra civile. L’Italia dalla Grande Guerra al fascismo (1918-1921), Turin, Utet, 2009. Pour la guerre civile à Rome, on peut toujours lire avec profit l’étude, devenue un classique, de SYME Ronald, La Révolution romaine, Paris, Tel Gallimard, 1978 (1967 pour la première édition française, 1939 pour l’édition britannique, révisée en 1952).

122 Les années suivantes et ce jusqu’à la chute du régime fasciste, la journée du 9 mai est celle dédié à l’empire. Pour une analyse du concept d’empire dans l’Italie fasciste, je me permets de renvoyer le lecteur à Foro Philippe, « Saluto al Duce, fondatore dell’Impero. L’idée d’empire dans l’Italie fasciste », dans Ménissier Thierry, L’Idée d’empire dans la pensée politique, historique, juridique et philosophique, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 201-213.

123 Sera utilisée la traduction de Scheid John des Res Gestae Divi Augusti publiée dans la collection des Universités de France en 2007.

124 André Jean-Marie, Le Siècle d’Auguste, Paris, Payot, 1974, p. 326.

125 Cosme Pierre, Auguste, Paris, Perrin, p. 265.

126 Fraschetti Augusto, Auguste et Rome, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002, p. 71.

127 Tarpin Michel, Roma Fortunata. Identité et mutations d’une ville éternelle, Gollion, InFolio éditions, 2001, p. 239.

128 Cité dans Nicoloso Paolo, Mussolini architetto. Propaganda e paesaggio urbano nell’Italia fascista, Turin, Einaudi, 2008, p. 35. Traduction de l’auteur.

129 Djament-Tran Géraldine, Rome éternelle. La métamorphoses de la capitale, Paris, Belin, 2011, p. 121.

130 Dans Mussolini Benito, Opera omnia, volume XXVI, Florence, La Fenice, 1958, p. 185.

131 Gentile Gentile, Fascismo di pietra, Rome-Bari, Laterza, 2007, p. 23-31.

132 Données citées dans Seronde-Babonaux Anne-Marie, De l’Urbs à la ville. Rome, croissance d’une capitale, Édisud, 1980, p. 121.

133 Cité dans Cederna Antonio, Mussolini urbanista, Venise, Corte del fonteco editore, 2006 (1^ère édition 1979), p. 74-75.

134 Veyne Paul, La Pain et le Cirque. Sociologie historique d’un pluralisme politique, Paris, Seuil, 1976, p. 704.

135 Clavel-Lévêque Monique, L’Empire en jeux. Espace symbolique et pratique sociale dans le monde romain, Paris, éditions du CNRS, 1984, p. 179.

136 Sur ce sujet, Bolz Daphné, Les Arènes totalitaires. Hitler, Mussolini et les jeux du stade, Paris, CNRS éditions, 2008 ; Martin Simon, Calcio e fascismo. Lo sport nazionale sotto Mussolini, Milan, Mondadori, 2006.

137 Bolz Daphné, « Un triomphe fasciste : la coupe du monde de football de 1934 », Histoire(s) de la dernière guerre, n^o 5, mai-juin 2010, p. 95.

138 Cité dans Miège Jean-Louis, L’Impérialisme colonial italien de 1970 à nos jours, Paris, SEDES, 1968, p. 248.

139 Le rapport du préfet de Bari et l’initiative de Balbo sont signalés dans Rochat Giorgio, Balbo, Turin, UTET, 1986, p. 269.

140 Ciano Galeazzo, Journal (22 août 1937-10 juin 1940), introduction, appareil critique et traduction de Philippe Foro, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 2015, p. 269.

141 Voir le chapitre « Società coloniale » dans Labanca Nicola, Oltre mare. Storia dell’espansione coloniale italiano, Bologne, Il Mulino, 2002, p. 368-426.

142 Pennacchi Antonio, Fascio e martello. Viaggio per le città del Duce, Rome/Bari, Laterza, 2010, p. XV.

143 Suétone, Vies des douze Césars. Vie de César, traduction d’Henri Ailloud, Paris, Les Belles Lettres, 1981.

144 Cité dans Liffran Françoise (dir.), Rome (1920-1945). Le Modèle fasciste, son Duce, sa mythologie, Paris, Autrement, 1991, p. 29.

145 Suétone, Vies des douze Césars. Auguste, C, 1, 3, 6, op. cit.

146 Sur la fin de Mussolini et le sort réservé à sa dépouille, Luzzatto Sergio, Il corpo del Duce, Turin, Einaudi, 1998 (traduction française, Le Corps du Duce. Essai sur la sortie du fascisme, Paris, Gallimard, 2014) ; Pierre Milza, Les Derniers Jours de Mussolini, Paris, Fayard, 2010.

147 Formule tirée de l’ouvrage de Giardina Andrea et Vauchez André, Rome, l’idée et le mythe du Moyen Âge à nos jours, Paris, Fayard, 2000, p. 157.