1 Note autobiografiche (1864) (désormais NA), dans Scritti edizione nazionale (désormais SEN), vol. LXXVII, p. 341. Sauf exception dûment signalée, toutes les traductions de l’italien sont nôtres.
2 Sur ce point, voir Frétigné Jean-Yves, Giuseppe Mazzini. Père de l’unité italienne, Paris, Fayard, 2006, p. 55-63.
3 NA, p. 9.
4 NA, p. 9.
5 Cité dans Codigliona Antonio, La giovinezza di Mazzini, Florence, Vallecchi, 1926, p. 103-104.
6 Mazzini Giuseppe, « Carlo Botta e i Romantici », dans l’Indicatore Genovese (août 1828), SEN, vol. I., p. 63.
7 NA, p. 1.
8 Sestan Ernesto, « Mazzini ed il mondo della storia », dans Studi storici in onore di Gioacchino Volpe per il suo 80 compleanno, vol. II, Forence, Sansoni, 1958, p. 953.
9 Mazzini Giuseppe, « The French Revolution. A History by Th. Carlyle », dans The Monthly Chronical (janvier 1840), SEN, vol. XXI, p. 127.
10 Mazzini Giuseppe, « Sulla Rivoluzione francese del 1789. Pensieri », La Roma del popolo, 7 juin 1871.
11 Mazzini Giuseppe, Dal Concilio a Dio (1870), SEN, vol. LXXXVI, p. 245.
12 Mazzini Giuseppe, Il Cesarismo (1865), SEN, vol. LXXXIII, p. 89.
13 Sestan Ernesto, art. cit., p. 943.
14 Ibid., p. 950.
15 Sur cette réévaluation de Mazzini comme homme d’action, voir Angelini Giovanna, L’ultimo Mazzini. Un pensiero per l’azione, Milan, FrancoAngeli, 2008, Frétigné Jean-Yves, « Mazzini et les socialistes français. Signification et enjeux de la polémique de 1852 », dans Revue française d’histoire des idées politiques, 2e semestre 2009, p. 327-358 et, avant tout, les travaux de Mastellone Salvo, Mazzini scrittore politico in inglese, Florence, Olschki, 2004, Mazzini e Linton, Florence, Olschki, 2007 et La nascità della democrazia in Europa, Florence, Olschki, 2009. Sur le renouveau des études critiques sur Mazzini et le mazzinianisme apporté par l’interprétation de Salvo Mastellone qui a mis en avant l’importance, jusqu’alors sous-estimée, de la période du premier exil anglais de Mazzini (1837-1847), voir Frétigné Jean-Yves, Giuseppe Mazzini. Il pensiero politico, Florence, Centro Editoriale Toscano, 2009, p. 101-174.
16 Sestan Ernesto, art. cit., p. 961. C’est nous qui soulignons. La dernière phrase de cette citation montre clairement qu’il existe des convergences entre la pensée sociale de Mazzini et les théories des solidaristes français, voir Frétigné Jean-Yves, « Mazzini et les réformismes français solidariste et socialiste », dans Rassegna storica del Risorgimento, avril-juin 2001, p. 191-224.
17 Frétigné, Jean-Yves, « Giuseppe Mazzini, la Révolution française et la culture républicaine française », dans Bosc Yannick, Dalisson, Rémi, Frétigné, Jean-Yves, Hamel, Christopher et Lounissi Carine (dir.), Cultures des républicanismes. Pratiques-Représentations-Concepts de la Révolution anglaise à aujourd’hui, Paris, éditions Kimé, 2015, p. 211-223.
18 Sur cette question, voir Frétigné Jean-Yves, La Conception de la nation dans la pensée de G. Mazzini, dans Forlin Olivier (dir.), L’Idée nationale en Italie du processus d’unification aux déchirements de la guerre civile (fin xviiie-xxie siècle), Paris, L’Harmattan, 2010, p. 85-108 et id., « L’iniziativa italiana et l’initiative française dans la pensée et l’action de Giuseppe Mazzini », Revue des études italiennes, janvier-décembre 2013, p. 107-118.
19 Mazzini consacre beaucoup plus de pages à la Deuxième Rome qu’il n’en consacre à la Première Rome. Il se montre particulièrement intéressé par les grands papes réformateurs et par le combat des théologiens en faveur d’une Église conciliaire, c’est-à-dire d’une Église dans laquelle le concile œcuménique est supérieur au pape.
20 Frétigné Jean-Yves, « Une Constitution romaine ne doit pas se faire, une Constitution italienne ne peut pas se faire (Giuseppe Mazzini) », dans Reverso Laurent (dir.), Constitutions, Républiques, Mémoires, 1849 entre Rome et la France, Paris, L’Harmattan, 2011, p. 175-199.
21 Giuseppe Mazzini entretient un rapport ambigu avec le xviiie siècle. À l’instar d’Henri de Saint-Simon (1760-1825) dont il a étudié les dernières œuvres, il estime que l’époque des Lumières clôt une époque en mettant fin au Moyen Âge mais se révèle incapable d’édifier un nouvel ordre social et n’indique donc pas la religion de l’avenir.
22 Voir Nicolet Claude, Histoire, Nation, République, Paris, Odile Jacob, 2000, particulièrement p. 37-60.
23 Mazzini Giuseppe, Foi et Avenir, 1835, SEN, vol. IV, p. 266. C’est nous qui soulignons.
24 Voir la note sur la réévaluation de Mazzini comme homme d’action.
25 Mazzini Giuseppe, Pensées sur la démocratie en Europe traduit de l’anglais par Serge Audier, Caen, Presses universitaires de Caen, 2002, p. 53.
26 Ibid., p. 57.
27 Ibid., p. 70.
28 Les principaux intellectuels avec lesquels Mazzini polémique sont ses contemporains : Bakounine, Bentham, Blanc, Cabet, Carlyle, Engels, Fourier, Guizot, Leroux, Marx, O’Connor, Owen, Proudhon, Renan, Saint-Simon, Tocqueville…