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Vicomtes et vicomté de Narbonne

Des origines au début du xiiie siècle

p. 37-53


Texte intégral

I. Des vicedomini aux vicomtes (fin viiie-fin ixe s.)

Date

Réf.

Dénomination

Type et lieu d’intervention

791-92 5-XII

HGL, II c. 57-58

Coram vicedomino a Magnario comite Narbone misso

Fixation des limites de la villa caunense (in pago vel territorio Narbonense, suburbio Minerbense : cf. ci-dessous 23 avril 873)

821 n.s. 31-III

HGL, II c. 134-135

Jugement en faveur de l’abbaye de Caunes ex ordinatione Algiberto vicedomino

Dans une église située infra muros civitate Narbona au sujet d’un bien infra insula Licci, territorio Narbonense

833 n.s. 30-VIII

AD Aude G6 (original) HGL, II c. 185-187

Dépositions sous serment ex ordinatione Stephano vicedomino

Dans une église située infra muros civitatis Narbone… propter villare que vocant Fontes (Fontjoncouse) territorio Narbonense

852 n.s. 10-IX

HGL, II c. 287-288

Plaid tenu par Udalricus comes en compagnie de trois vassi dominici et de Alaric et Francon uterque vicedomini

In villa Crispiano, in territorio Narbonense au sujet de res quae sunt in territorio Narbonense, suburbio Ventolenense (lieu-dit canton Peyriac-Minervois)

862 n.s. 18-XI

HGL, II c. 331-336

Plaid tenu par Isimberto misso Unafredo comite en compagnie de judices. Isembert a lui-même un missus nommé Randricus

mallo publico in Narbona civitate au sujet de biens situés in territorio Narbonense sur plainte de l’abbaye de Montolieu in territorio Carcasense

873 n.s. 23-IV

HGL, II c. 370-372 & GC VI Instr. c. 9-10

Plaid ex ordinatione Salamon misso Isemberto (alias Isimberto) au sujet d’une dette de l’archevêque de Narbonne Fredoldus

mallo publico ante castro Minerba, affaire concernant l’abbaye de Caunes située in pago vel territorio Narbonense, suburbio Minerbense

878

PL CXXVI c. 772-773 Epistola 122

Lettre du pape Jean VIII nommant un certain Lindoin, qualifié de vicecomes

Ce personnage commet diverses exactions in parrochia Sigebodi Narbonensis archiepiscopi

Abréviations : AD Aude : archives départementales de l’Aude ; HGL : Histoire générale de Languedoc ; PL : Patrologie latine

II. Première lignée de vicomtes héréditaires de Narbonne (880-918/19) (dans l’orbite des Guillelmides)

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III. Vicomtes de Narbonne (918/19–990)

Dates

Réf.

Dénominations

Types et lieux d’interventions

919 20-XII

HGL, V c. 147-150

Franco quondam (qualifié

de vicomte le 10. IV. 931 : HGL, V, 157)
• Eudes-Odon, nutu Dei vicecomes et son épouse Richildis

Donation au monastère de Montolieu situé in territorio Carcassensi : une villa in comitatu Narbonensi Premier témoin laïque : Vulveradus

920 11-XII

HGL, V c. 150-151

• Ego, in Dei nomine, Vulveradus vicecomes

Donation à la basilica St-Paul (de Narbonne) d’un alleu in comitatu Narbonensi

921 28-IX

HGL, V c. 8-10

Parmi les témoins :
Vulveradus, vicecomes
Richildis, vicecomitissa (sans doute épouse d’Eudes ci-dessus et ci-dessous)

Donation en faveur de la cathédrale St-Just/St-Pasteur (de Narbonne) : plusieurs biens dont certains situés in territorio Narbonense

932 19-III

HGL, V c. 161-163

Parmi les exécuteurs testamentaires de Reginald, évêque de Béziers : Odo, vicecomes

Autre exécuteur testamentaire : Teudo, vicomte (de Béziers)

933 11-III

HGL, V c. 160-161

Parmi les signa d’un compte rendu de plaid : Richildis, vicecomitissa (épouse ? veuve ? d’Eudes ?)

Plainte de l’abbaye de Montolieu in mallo publico in Narbona civitate (mis en cause : Pons, comte et marquis)

936 19-X

HGL, V c. 1510

Vente d’un bien situé dans le terroir de Bages dans le comté de Roussillon par Richildis, vicecomitissa (veuve ? d’Eudes ?)

Parmi les signa :
Richildis qui nomme ses parents (Borrell, comes et Garsindis, comitissa)
Matfredus et Francho

952 10-XI

HGL, V c. 215

Achat par Matfredus vicecomes et son ép. Adalais, vicecomitissa

La villa de Creixano in comitatu Narbonense

955 1-V

HGL, V c. 222-223

Présidence d’un plaid par Richildis vicecomitissa et l’archevêque de Narbonne Aymeric

La séance se tient in Narbona civitate et concerne un alleu in comitatu Narbonense

966 20-VIII

HGL, V c. 255

Matfred, vicecomes et son épouse Adalais qui nomment leurs fils Ermengaud clerc (futur archevêque cf. ci-dessous) et Raimond et leur fille Trudgarde

Brevis divisionalis à l’occasion de leur départ pour Rome. Parmi les biens légués un alleu qui fuit Richildis vicecomitissae, des biens en « Aquitaine » et en « Septimanie »…

977 13-VI

HGL, V c. 280-282

Parmi les exécuteurs testamentaires de l’archevêque Aimeric, Adalaicis vicecomitissa Narbone qui dit agir du consentement de ses fils Ermengaud, archevêque et Raymond vicomte

Legs propter remedium animae notamment) Matfredi vicecomitis sive Odonis vicecomitis, vel Richildis vicecomitissae

990 29-III

HGL, V c. 320-324

Ego, in Dei nomine, Adalaidis, vicecomitissa : second testament

Parmi les bénéficiaires de legs ses fils, Ermengaudus archiepiscopus et Raimundus vicecomes. Ce dernier reçoit ipsum vicecomitatum de Narbona seu Narbonense

990 1-IV

AM Peyriac Minervois

Ego domina Aladaïcis, gratia Dei vicecomitissa Narbonensis

Donation au monastère Saint-Pons-de-Thomières

IV. Deuxième lignée des vicomtes héréditaires de Narbonne (début Xe s. – début XIe s.)

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V. La filiation du vicomte Raymond ii Bérenger

1Le 7 juin 1033 (HGL, V, 1533 et BNF, Doat, LVI, 169-171 qui datent à tort de 1032) : Donation du vicomte Bérenger pour le salut de l’âme de son père Raymond et de son oncle l’archevêque Ermengaud. Signataires : Berengarius vicecomes, Ricardis vicecomitissa mater ejus, Garsendis uxor ejusdem, Raimundus filius eorum…

2Après le 7 juin 1033 – avant le 17 mars 1044 (HGL, V, 373-374) : Serment prêté pour le castrum d’Ugernum à Bérenger vicomte et à son fils apparemment unique dont le nom n’est pas donné : non dezebrei Beregarium vicecomitem de Narbona… neque uxorem ejus Garsindis, neque filium ejus…

3Le 17 mars 1044 (G. de Catel, Mémoires de l’histoire du Languedoc, p. 79-80 : analyse en vieux français) : Donation en faveur de Fontfroide de Bérenguier (pour Bérenger)… tant lui que Garsinde sa femme, Raymond, Pierre et Bernard ses enfants…

4Le 23 avril 1048 (BNF, Latin 12770 p. 59-60 et Doat, LV, 104-107 ; AM Narbonne, GG 2317 (copie du XVIIe s.) ; HGL, V, 454-456) : Guifredus archiepiscopus, una cum Berengario vicecomite et uxore illius Garsinde, eorumque filiis Raimundo, Petro et Bernardo (donation à la canonica de Saint-Just). Signa de Berengarii vicecomitis, Garsendis vicecomitissoe, Raymundi Berengarii, Petri clerici fratris ejus, Bernardi fratris istorum…

5Lundi 5 février 1067 (HGL, V, 546-547) : Berengario scilicet atque Garsende signantibus… qui istam cartam… firmavimus… Signataires : Raimundus Berengarii, Petrus Berengarii, Bernardus Berengarii, filii eorum…

6Vers 1067 (Cartulaire des Trencavel, fol. 155 no 413 ; BNF, Doat, CLXV, 21-23 ; HGL, V, 565-566) : Hic est brevis sacramentalis quod fecit Raimundus Berengarius, filius Garsendis ad Raimundo vicecomite filio Rangardis (i.e. Raymond Bernard Trencavel fils de Rangarde).

7Vers 1067 (Cartulaire des Trencavel no 110 ; BNF, Doat, CLXV, 23-23v ; HGL, V, 566-567) : Raimundus filius Garsendi, serment à Ermengard, vicecomitissa, filia Rangarz (Rangarde de la Marche sœur d’Almodis de la Marche). N.B. Ermengard est l’épouse de Raymond-Bernard Trencavel nommé ci-dessus.

8Après le 30 juillet 1067 (G. de Catel, Mémoires de l’histoire du Languedoc, p. 581-582, projet de partage entre les deux fils de Bérenger) : Bernard-Bérenger s’adressant à Raymond, son frère, parle des droits possédés par « notre ayeul Raymond et sa femme Ricarde » et « notre père Bérenguier et notre mère Garsinde »…

Conclusion

9Des huit documents présentés ci-dessus, il ressort que les trois fils du vicomte Bérenger (Raymond II Bérenger, Pierre Bérenger et Bernard Bérenger) sont tous nés de la même mère, Garsinde de Besalu.

Un document litigieux (non daté)

10(GC, VI, Instr., 21-22 et HGL, V, 541 qui datent de vers 1066 ; BNF, Baluze, 374, p. 352-353 qui ne date pas) : Serment de fidélité à l’archevêque Guifred : Raimundus, vicecomes filius qui sum (le verbe est au présent) Ricars feminae…

11HGL corrige Ricars en Garsindis à juste titre s’il s’agit du vicomte Raymond II Bérenger dont la mère est sans conteste Garsinde. L’acte devrait être daté de 1067 (après le 30 juillet) date de la dernière mention connue du vicomte Bérenger.

12N.B. : Nos remerciements à Hélène Débax pour les transcriptions des documents provenant du Cartulaire des Trencavel qu’elle a eu l’amabilité de nous faire parvenir.

VI. Deuxième lignée des vicomtes héréditaires de Narbonne (Début XIe S. – Fin XIIe S.)

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*Vicomtes ayant frappé monnaie

VII. Monnaies de la vicomtesse Ermengarde au Musée de Narbonne

Denier (billon) D : 18 mm ; P : 0,75 g

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no 5280 : avers : ERMENGARD’ (M. E liés) croix cantonnée d’un croissant au 2e

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no 5280 : revers : NARBONE CIV (N. E liés) quatre annelets dans le champ

Denier

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no 5220 : avers

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no 5220 : revers

Obole (billon) D : 14 mm ; P : 0,32 g

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no 5279 : avers : ERMENGARD’ (M. E liés) croix cantonnée d’un croissant au 2e

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no 5279 : revers : NARBONE CIVI (N. E liés) quatre annelets dans le champ
© photos Musées de Narbonne, Clichés Jean Lepage

13Je remercie vivement Jean Lepage, directeur des Musés de Narbonne, qui m’a autorisée à utiliser ces clichés.

14Pour comparaison, une pièce de 2 centimes d’€ a un diamètre de 18,75 mm et une pièce de 1 centime d’€ a 16,25 mm.

15Le premier exemplaire conservé de la monnaie de Narbonne serait, selon G. Amardel, légèrement antérieur à la première mention textuelle de cette monnaie en 990 : il s’agit d’un denier d’argent avec au revers le nom de Narbonne, tandis que sur l’avers il semble que l’on puisse déchiffrer, dans le désordre, les lettres MATFRED (cf. le vicomte de ce nom mort vers 966-969) par dénaturation volontaire du monogramme carolingien des monnaies de type royal immobilisé1. Ensuite viennent des exemplaires portant à l’avers le nom du vicomte, cette fois en légende circulaire, d’abord assez peu lisible (premières frappes de Raymond I) puis allant en s’améliorant ; le revers avec le nom de Narbonne, en légende circulaire également, adopte le type odonique toulousain aux quatre annelets dans le champ (par référence au monnayage du comte Eudes de Toulouse : 879-c. 913-18). À l’exception de Pierre de Lara, tous les vicomtes de Narbonne, de Raymond I à Aymeric III (1202-1238) ont émis des monnaies de ce type sous forme de deniers et d’oboles. À l’époque du dernier nommé, à partir de 1215, suite à un accord avec l’archevêque instituant une monnaie commune, les annelets du revers sont remplacés par une clef symbole de la puissance ecclésiastique. Il faut souligner que le titre vicomtal n’apparaît sur le monnayage narbonnais qu’au début du XIVe s., vers 13062.

VIII. Les débuts de l’usage du sceau chez les vicomtes de Narbonne

16– 1176 (août) : BNF, Doat, LV, 241-242. Et ego proelibata Ermengardis Narbonoe vicicomitissa sigilli mei impressione signavi et testibus corroborare proecepi.

17– 1182 (juin) : BNF, Doat, LVIII, 142-143v. Signum Dominoe Ermengardis, vicecomitissoe Narbonoe quoe hanc cartam scribere jussit propriisque suis manibus firmavit et testes firmare rogavit (pas d’annonce de sceau, mais le scribe de Doat écrit : « Collationné sur une copie (sic) escrite en parchemin scellé de cire jaune trouvée aux archives de l’abbaye de Quarante »).

18– 1192/93 (26 février) : BNF, Doat, LVIII, 148-150. Lausime du comte Pierre, vicomte de Narbonne : laudo et proprio sigillo meo firmiter corroboro… (sceau comtal ou vicomtal ?)

19– 1193 (mars) : charte-partie abécédaire : Arch. Couronne d’Aragon, Pergamino 673 (Alfonso I). … ut omnia suprascripta firma semper et irrevocabilia perseverent, ego jamdicta Ermengardis hanc cartam impressione sigilli mei confirmo… Arnaud de Alsona, notaire public de Béziers :… hoc scripsit et mandato ejusdem dominae Ermengardis sigillavit. En tête du texte : ego Ermengardis, vicecomitissa.

20– 1193 (8 novembre) : BNF, Doat, XLVIII, 34-35. Pierre comte et vicomte : laudo et confirmo… et ad majorem hujus instrumenti cautelam et confirmationem illud impressione sigilli mei corroborare facio … Aimeric, fils du précédent : laudo et confirmo (c’est tout). Question : s’agit-il du sceau comtal de Molina de Aragon ou du sceau vicomtal de Narbonne ?

21– 1194 n.s. (22 février) : BNF, Doat, LIX, 137-138v. … et ad majorem cautelam et confirmationem hujus instrumenti illud impressione sigilli mei ego dictus Petrus comes corroborare feci… (sceau comtal ou vicomtal ?)

22– 1202 (mars) : L. de Salazar y Castro, Historia genealogica de la casa de Lara, Madrid, 1696-97, IV, Pruebas, p. 18. Aymericus, Dei gracia vicecomes Narbone (Aymeric III : mort en 1238) : Martinus Stephani, chancellarius domini Aymerici scripsit et sigillavit.

23– 1216 (21 décembre) : AMN, AA 105, fol. 18. Aimericus vicecomes Narbone :… hoc totum jure potestativi laudo et confirmo valiturum et firmum in perpetuum et etiam sigillo meo corroborari precipio.

24– 1217/18 (8 mars) : BNF, Doat, L, 15-17 Aymericus Dei gratia vicecomes et dominus Narbone : Petrus Martini scriptor publicus Narbone et domini Aymerici notarius scripsit et sigillavit (Aymeric III).

25– 1225 (11 janvier) : AMN, HH 133 (document perdu) et BNF, Doat, L, 51-51v. Aymericus Dei gratia dominus et vicecomes Narbone. Description manuscrite du document aux AMN : fragment de sceau du vicomte où celui-ci est « représenté à cheval armé de toutes pièces » (cire jaune sur lanières de parchemin). N.B. Pas d’annonce du sceau dans le texte (Aymeric III).

26– 1225-26 (20 février) : AMN, HH 786 ((1) et (2), originaux. Aimericus Dei gracia dominus et vicecomes Narbone (Aymeric III). Pas d’annonce du sceau, néanmoins présence sur les deux documents des lacs de suspension, mais les sceaux ont disparu.

27– 1232/33 (23 février) : Bibliothèque municipale Narbonne, ms. 319, XVIIe siècle, t. II, 331v (analyse et description) : vente effectuée par « Emeric, vicomte de Narbonne » (Aymeric III). « Acte original scellé du sceau du vicomte représenté à cheval la lance (sic) d’une main et le bouclier de l’autre, armé d’un casque, etc. (sic) ».

28– 1254 (24 novembre) : AM Montpellier, Louvet 4290 (original avec sceau très bien conservé) : Ligue entre Amalricus Dei gratia vicecomes et dominus Narbone et les habitants de Montpellier (Amalric I : 1238/39-1270).

29Avers : « Penché sur l’encolure de son cheval au galop étendu vers la droite, le vicomte coiffé d’un heaume à grille, vêtu d’un haubert et d’une cotte sans manche tient de sa main gauche un bouclier et de la droite une épée levée. Entre deux cordons : S’. A[malrici Dei] GRA. DOMINI ET VICECOMITIS NARBON. »

30Revers : « Un écu. Entre deux cordons : S. AMALRICI DEI. GRA. DOMINI. ET VICECOMI [tis] »

31Sceau pendu sur ruban tissé ; cire brune d’après M. Oudot de Dainville, Sceaux conservés aux archives de la ville de Montpellier.

32– 1257 (22 février) : AMN, DD 787 (1) et (2)

33Concession aux consuls par Amalricus, Dei gratia vicecomes et dominus Narbone : originaux avec sceaux cire jaune pendants sur lacs de soie rouge ; un des deux sceaux est très abîmé (il manque la tête du vicomte et les membres antérieurs du cheval) ; néanmoins, on peut affirmer qu’ils sont en tous points semblables à celui de 1254 (ci-dessus).

34Je remercie Laurent Macé d’avoir partagé avec moi ses connaissances en sigillographie et je renvoie à sa contribution dans ce volume.

IX. Vicomtes de Narbonne-Xe-XVe siècles

VICOMTES DE NARBONNE (Xe-XIIe SIÈCLES)

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VICOMTES DE NARBONNE (fin XIe s.-fin XVe s.)

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X. Rouages de la cour vicomtale à Narbonne (1112-1163)

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XI. ROUAGES ET ENVIRONNEMENT DE LA COUR VICOMTALE À NARBONNE (1170-1194)

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XII. Rouages et environnement de la cour vicomtale à Narbonne (1200-1232)

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Notes de bas de page

1 G. Amardel, « Un denier du vicomte de Narbonne Matfred », Bulletin de la commission archéologique de Narbonne (= BCAN), IX, 1906-07, p. 89-97 ; ibid., « Les monnaies de Raymond I… », ibid., p. 179-223 ; ibid., « Les monnaies féodales de Narbonne », BCAN, X, 1908, p. 1-22 et XIV, 1916-1918, p. 198-217 ; ibid., « Le monnayage des archevêques de Narbonne », BCAN, XIV, 1916-1918, p. 242-267.

2 Selon Amardel, BCAN, IX, 1906-07, p. 422 : on peut lire sur une face + A : VICE-COMS : NARB avec dans le champ une clef et un petit écu et sur l’autre face + : E : ARCHIEPS : NARB avec dans le champ une croix présentant une mitre sur la branche droite (E = Egidius-Gilles Aycelin ; A = Amalric II).

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