Nom propre et écritures de soi
L'autobiographie, sous ses divers avatars, a connu une expansion sans précédent, au point de devenir le registre dominant de la littérature d'aujourd'hui. Ses frontières génériques sont plus incertaines que jamais et la distance du sujet à lui-même implique un questionnement qui touche inévitablement le nom.
Par ailleurs, à côté de la linguistique du nom propre, très productive ces dernières années, les travaux sur l'écriture de soi se sont multipliés dans le sillage d'une nouvelle phénoménologie...
Éditeur : Presses de l’Université de Montréal
Lieu d’édition : Montréal
Publication sur OpenEdition Books : 23 janvier 2018
ISBN numérique : 978-2-8218-9775-5
DOI : 10.4000/books.pum.4748
Collection : Espace littéraire
Année d’édition : 2011
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7606-2697-3
Nombre de pages : 306
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Poétiques du nom propre
Eugène Nicole
Le texte onomaturgeJacques Lecarme
Hétéronymat, homonymat, anonymatYves Baudelle
Du critère onomastique dans la taxinomie des genresRobert Dion et Frances Fortier
Périphéries du nom. De l’anonymat dans la biographie (Mertens, Macé, Louis-Combet)Pratiques contemporaines
Florence de Chalonge
Marguerite Duras : les noms de YannDominique Viart
Tout, sauf le nom. Poétique et plastique des noms propres : Claude Simon et Christian BoltanskiÉlisabeth Nardout-Lafarge
Procédés toponymiques chez Michon, Millet et BergouniouxSerge Doubrovsky
Autofiction : en mon nom propreAutobiographies
Alessandra Ferraro
Nom propre et écriture autobiographique chez Raymond QueneauMonique Gosselin-Noat
Nathalie Sarraute et le retour du nom propre dans EnfanceIdentités
Marie-Noëlle Gary-Prieur
Le nom propre comme « nom du discours »Gisèle Mathieu-Castellani
Entre identité et identification. Comment avoir un nom qui soit « assez sien » ?Isabelle Décarie
Se faire un nom. Le cas de Georges PerrosL'autobiographie, sous ses divers avatars, a connu une expansion sans précédent, au point de devenir le registre dominant de la littérature d'aujourd'hui. Ses frontières génériques sont plus incertaines que jamais et la distance du sujet à lui-même implique un questionnement qui touche inévitablement le nom.
Par ailleurs, à côté de la linguistique du nom propre, très productive ces dernières années, les travaux sur l'écriture de soi se sont multipliés dans le sillage d'une nouvelle phénoménologie de l'identité. Le nom propre s'est ainsi retrouvé au cœur de la réflexion sur les limites de la fiction et de la non-fiction. Voici qu'il apparaît, à l'égal du sujet ou de la vérité qu'il aurait fonction d'attester, comme une catégorie instable, sujette au doute et aux manipulations. L'être et l'identité sont désormais devenus friables.
Le moment est donc venu de mettre à l'épreuve le modèle canonique proposé par l'école formaliste et sa confiance dans l'autorité du nom propre.
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