1 Geneviève Goubier-Robert, La vertu à la mode. L’idée de vertu dans le roman français de 1761 à 1789, thèse, Université de Paris IV, 1999, p. 32.
2 « Qu’est-ce que la vertu ? Bienfaisance envers le prochain », écrit Voltaire dans l’article « Vertu » de son Dictionnaire philosophique (1764).
3 Robert Mauzi, L’idée du bonheur, op. cit., p. 580.
4 Ibid., p. 613.
5 Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations, préface de Chantal Thomas, Paris, Rivage, [1796] 2000, p. 224.
6 Les frères Goncourt constatent que « l’amour conjugal est regardé par le temps comme un ridicule et une sorte de faiblesse indigne des personnes bien nées » (Edmond et Jules de Goncourt, La femme au dix-huitième siècle, op. cit., p. 198).
7 Anne-Louise Morin Du Ménil Élie de Beaumont, Lettres du marquis de Roselle, op. cit., p. 165-166.
8 Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin, Le siège de Calais, préface de Pierre-Jean Remy, Paris, Desjonquères, [1739] 1983, p. 102.
9 Madeleine d’Arsant de Puisieux, Histoire de Mlle de Terville, Paris/Amsterdam, Veuve Duchesne, [1748] 1768, partie 4, p. 26.
10 Ibid., p. 29-30.
11 Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin, Les malheurs de l’amour, dans Œuvres complètes de Mesdames de La Fayette, de Tencin et de Fontaines, précédées de notices historiques et littéraires par M. Etienne et A. Jay, Paris, Moutardier, [1747] 1825, vol. 5, p. 153.
12 Mme de Beccary, Lettres de milady Bedfort, op. cit., p. 5-6.
13 Au nombre des femmes contraintes de répondre au sentiment amoureux de leur amant, on compte Constance Clarendon, l’héroïne des Vœux téméraires (1798) de Mme de Genlis, qui, pour éviter de voir mourir son amant, accepte de s’unir à lui et brise la promesse de fidélité éternelle qu’elle a faite sur la tombe de son époux.
14 Anne d’Aubourg de La Bove, comtesse de Miremont, Mémoires de la marquise de Crémy, op. cit., partie 1, p. 73.
15 Madeleine d’Arsant de Puisieux, Histoire de Mlle de Terville, op. cit., partie 4, p. 139.
16 Idem, L’éducation du marquis de *** ou Les mémoires de la comtesse de Zurlac, Berlin, Bauche, 1753, partie 2, p. 2-3.
17 Anne d’Aubourg de La Bove, comtesse de Miremont, Mémoires de la marquise de Crémy, op. cit., p. 82-85.
18 Ibid., p. 119-121.
19 Charlotte de Bournon, comtesse de Malarme, Mémoires de Clarence Welldone ou Le pouvoir de la vertu, histoire anglaise, Londres/Paris, Cailleau, 1780, partie 2, p. 96-97 (je souligne).
20 Marie Sophie Ristaud Cottin, Claire d’Albe, op. cit., p. 731.
21 Ibid., p. 734.
22 Marie-Jeanne de Heurles Laboras de Mézières Riccoboni, Lettres d’Adélaïde Dammartin, op. cit., p. 162 (je souligne).
23 Tandis que la honte empêche Claire d’Albe d’écrire, la comtesse de Sancerre, qui étouffe de douleur, ne trouve pas les mots pour dire sa peine.
24 Isabella Agneta Elisabeth van Tuyll van Serooskerken de Charrière, Caliste, op. cit., p. 150.
25 Mme de Beccary, Lettres de milady Bedfort, op. cit., p. 91.
26 Ibid., p. 98-99.
27 On peut penser à la veuve parfaite de Mme Leprince de Beaumont, aux héroïnes de Mme Cottin et à celle de Mme d’Andlau, soucieuses de satisfaire aux attentes de leur famille.
28 Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, Lettres de madame du Montier à la marquise de ***, op. cit., p. 6-7 (je souligne).
29 Éléonore Guichard, Mémoires de Cécile écrits par elle-même revus par M. de la Place, Paris, Rollin fils, 1752, vol. 1, p. 210-211.
30 Charlotte de Bournon, comtesse de Malarme, Lettres de miladi Lindsey, op. cit., p. 168-169.
31 Ibid., p. 170.
32 Marie-Jeanne de Heurles Laboras de Mézières Riccoboni, Lettres de milady Juliette Catesby, op. cit., p. 44.
33 Ibid., p. 170-171.
34 Dans ses Réflexions nouvelles sur les femmes (1727), la marquise de Lambert constate que l’éclat et la réputation sont des bases peu solides du bonheur et affirme qu’il vaut mieux « songer à être content de [soi]-même » et « apprendre à [se] craindre et à [se] respecter [soi]-même » (Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de Lambert, Réflexions nouvelles sur les femmes, op. cit., p. 80 et 92). À son tour, Madeleine de Puisieux défend la nécessité d’être son propre juge : « Je ne sais si l’on me proposait de rougir vis-à-vis de moi seule ou vis-à-vis des autres d’un penchant honteux ou d’une action vile, si je ne choisirais pas le dernier parti » (Madeleine d’Arsant de Puisieux, Les caractères, op. cit., p. 165-166).
35 Anne d’Aubourg de La Bove, comtesse de Miremont, Mémoires de la marquise de Crémy, op. cit., p. 28-30.
36 Charlotte-Marie-Anne Charbonnier de La Guesnerie, Iphis et Aglaé, op. cit., partie 2, p. 22-23.
37 Marie-Jeanne de Heurles Laboras de Mézières Riccoboni, Lettres d’Adélaïde Dammartin, op. cit., p. 82.
38 « Si je me vois forcée de mécontenter les autres, au moins conserverai-je l’avantage d’être satisfaite de moi-même », écrit Adeline Rutland à mylord Rivers, déterminée à décider elle-même de sa destinée (Idem, Lettres de mylord Rivers, op. cit., p. 90).
39 Marie-Jeanne de Heurles Laboras de Mézières Riccoboni, Lettres de Sophie de Vallière à Louise-Hortense de Canteleu, son amie, préface et notes de Marijn S. Kaplan, Paris, Indigo & Côté-femmes, [1772] 2005, p. 46-47.
40 Marie Armande Jeanne d’Humières Gacon-Dufour, Les dangers de la coquetterie, Paris, Buisson, 1788, p. 63.
41 Adélaïde Marie Émilie Filleul de Souza, Émilie et Alphonse, op. cit., p. 557.
42 Marie Françoise Félicité Mauguet de Mézières du Crest, marquise de Saint-Aubin, baronne d’Andlau, Mémoires, en forme de lettres, op. cit., partie 2, p. 134-135.
43 Louise-Florence-Pétronille Tardieu d’Esclavelles, marquise d’Épinay, Les contre confessions, op. cit., p. 1071.
44 Caroline Stéphanie Félicité Ducrest de Saint-Aubin, marquise de Sillery, comtesse de Genlis, Les vœux téméraires, op. cit., vol. 3, p. 253.
45 Ibid., p. 214-215 (l’auteur souligne).
46 Ibid., p. 257-258.
47 Ibid., p. 212-213 (l’auteur souligne).
48 Mlle de Milly, Histoire du cœur par Mlle de M., op. cit., p. 71-72.