La mémoire du roman
Alors que la poésie, le théâtre, la musique ou la peinture se transmettent au premier chef par la continuité de leurs formes, le roman n'a aucune continuité formelle, sinon celle d'être une œuvre en prose d'une certaine longueur, mettant en scène des personnages fictifs.
Par quels repères et quels relais, dès lors, le roman construit-il sa propre histoire ? Ce recueil pose la question de la mémoire non pas diffuse mais précise que l'on garde des romans et des mécanismes qui la sous-tendent : quel...
Éditeur : Presses de l’Université de Montréal
Lieu d’édition : Montréal
Publication sur OpenEdition Books : 23 janvier 2018
ISBN numérique : 978-2-8218-9770-0
DOI : 10.4000/books.pum.4596
Collection : Espace littéraire
Année d’édition : 2013
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7606-3254-7
Nombre de pages : 194
Isabelle Daunais
PrésentationI. Aux commencements de la mémoire
Isabelle Daunais
La mémoire singulière du romanLakis Proguidis
Un enfant tardif de MnémosyneIsabelle Arseneau
La mémoire est une faculté qui oublie : la mise en prose du roman de Cligès à la fin du Moyen ÂgeII. La mémoire exemplaire
Thomas Pavel
Désir d’excellence, souci de véritéJulia Chamard-Bergeron
L’Astrée et les intermittences de la mémoireIII. Prendre en charge le souvenir
Mathieu Bélisle
« Ce qu’il y a de plus ancien, de plus qu’oublié, d’inconnu à nous-mêmes » : la mémoire du Grand MeaulnesChristophe Pradeau
Le lecteur comme survivantOlivier Maillart
Réflexions sur la mémoire romanesque en partant du Neveu de RameauIV. Les œuvres remémorées
Ugo Dionne
Le roman au risque de l’amnésie. Stratégies mémorielles du récit différé (Leblanc, Sue, Mouhy)Katerine Gosselin
Les écrivains contemporains lecteurs de Claude Simon : sur la mémoire contemporaine du romanÉlisabeth Nardout-Lafarge
La mémoire de Ferron dans La Constellation du lynx de Louis HamelinAlors que la poésie, le théâtre, la musique ou la peinture se transmettent au premier chef par la continuité de leurs formes, le roman n'a aucune continuité formelle, sinon celle d'être une œuvre en prose d'une certaine longueur, mettant en scène des personnages fictifs.
Par quels repères et quels relais, dès lors, le roman construit-il sa propre histoire ? Ce recueil pose la question de la mémoire non pas diffuse mais précise que l'on garde des romans et des mécanismes qui la sous-tendent : quelles scènes, quelles images, quels personnages, quels « résumés » les lecteurs, mais aussi les romanciers eux-mêmes dans leurs propres œuvres, conservent-ils ou sont-ils amenés à conserver des romans qu'ils ont lus ?
Par des exemples qui vont du Moyen-Âge à l'époque contemporaine, c'est à ces questions que répondent les auteurs réunis autour de l'équipe du TSAR (Travaux de recherche sur les arts du roman), qui envisage le roman non pas comme un genre littéraire parmi d'autres mais comme une forme singulière de pensée et d'imagination.
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