1 Certains de ces accords incluent des clauses secrètes qui prévoient une assistance en cas de troubles internes.

2 Géraldine Faes et Stephen Smith. 2000. « République centrafricaine : la solitude et le chaos ». Politique internationale, n^o 88, p. 281-296.

3 Patrice Gourdin. 2013. « République centrafricaine : géopolitique d’un pays oublié ». Diploweb.www.diploweb.com/Republique-centrafricaine.html

4 Rachel Utley. 2002. « Not to Do Less But to Do Better… French Military Policy in Africa ». International Affairs, vol. 78, n^o 1, p. 129-146.

5 « Lionel Jospin met en garde le gouvernement Juppé contre le “risque d’un engrenage militaire” ». Le Monde (Paris), 7 janvier 1997, p. 2. Cité dans International Crisis Group, op. cit., p. 10-11.

6 International Crisis Group, op. cit., p 11.

7 International Crisis Group, Tchad : vers le…, p. 18.

8 Organisation des Nations Unies. 2007. S/2007/697, para. 19.

9 Lire notamment Chris Landsberg. 2006. « New Powers for Global Change? South Africa’s Global Strategy and Status ». Briefing Paper 16. Johannesburg: Friedrich Ebert Stiftung; Jean-Paul Marthoz. 2012. « The Challenges and Ambiguities of South Africa’s Foreign Policy ». Oslo: Norwegian Peacebuilding Resource Center; James Hamill. 2013. « A Compromised Hegemon, South Africa Must Rethink Its African Peace Operations ». World Politics Review.

10 France. Sénat. 2010-2011. Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République centrafricaine instituant un partenariat de défense. Paris : Sénat, fascicule 103, p. 1.

11 Romain Esmenjaud. 2011. « Deconstructing African Ownership in Peace Operations: The Case of the Central African Republic, from MISAB to MICOPAX », p. 6.

12 Organisation des Nations Unies. 1997. S/1997/561, p. 3.

13 Organisation des Nations Unies. 1997. S/1997/562, para. 26.

14 Organisation des Nations Unies. 1998. S/1998/86, para. 25-38.

15 Organisation des Nations Unies. 1998. S/1998/148, para. 11.

16 Organisation des Nations Unies. 1998. S/1998/540, para. 22.

17 Organisation des Nations Unies. 1999. S/RES/1271.

18 Organisation des Nations Unies. 1999. S/1999/1038, para. 52.

19 Organisation des Nations Unies. 2001. S/2001/35, para. 26.

20 Communauté des États sahélo-sahariens fondée en 1998 et qui regroupe 28 pays.

21 Organisation des Nations Unies. 2001. S/2001/1148, para. 9.

22 Organisation des Nations Unies. 2002. S/2002/113.

23 Esmenjaud, op. cit., p. 13.

24 Union européenne. 2013. Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique – Rapport annuel 2012. Bruxelles : Commission de l’Union européenne.

25 À ce sujet, voir Raphaël Pouyé. 2009. « EUFOR Tchad/RCA. Une opération européenne de protection des civils à l’épreuve du politique ». Dans Jocelyn Coulon, dir. Guide du maintien de la paix 2010, Outremont, Athéna Éditions, p. 25-37.

26 Communauté économique des États d’Afrique centrale. 2008. Décision n° 02/CEEAC/CCEG/XIII/08 portant sur le mandat de la Mission de Paix du 12 juillet au 31 décembre et Mission de Consolidation de la paix du 1^er janvier 2009 aux environs de l’année 2013 du COPAX en RCA, 13^e session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement, 12 juin, art. 4.

27 Cette opération de paix n’a rien à voir avec la situation spécifique en Centrafrique.

28 Le présent ouvrage n’aborde pas l’action de l’ICR-LRA, de l’EUFOR RCA, de la MISCA et de la MINUSCA.

29 Kofi Annan et Nader Mousavizadeh. 2012. Interventions. A Life in War and Peace. Londres : Penguin Books, p. 77.

30 À ce sujet, consulter Sarah-Myriam Martin-Brûlé. 2008. « Tackling the Anarchy Within: The Role of Deterrence and Great Power Intervention in Peace Operations ». Dans Stephen M. Saideman et Marie-Joëlle Zahar, dir. Intra-State Conflict, Governments and Security: Dilemmas of Deterrence and Assurance. Milton Park et New York: Routledge, p. 182-203.

31 La plupart des opérations de paix africaines (MIOB, MIAB, MISAB, ECOMICI, ECOMIL, MISMA) ont rapidement transmis le flambeau à des opérations de l’ONU. La Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), déployée dans ce pays depuis 2007, bat des records de longévité en grande partie grâce au soutien logistique et financier des pays occidentaux.

32 Lire à ce propos Andreas Mehler. 2008. « Positive, Ambiguous or Negative ? Peacekeeping in the Local Security Fabric », Critical Currents n^o 5 – The United Nations, Security and Peacekeeping in Africa – Lessons and Prospects. Uppsala : Dag Hammarskjöld Foundation.

33 Annan et Mousavizadeh, op. cit., p. 31.

34 Pour plus de détails voir Adekeye Adebajo. 2011. UN Peacekeeping in Africa: From the Suez Crisis to the Sudan Conflicts. Boulder: Lynne Rienner. Voir également Adekeye Adebajo. 2002. Liberia’s Civil War: Nigeria, ECOMOG, and Regional Security in West Africa. Boulder: Lynne Rienner.

35 Voir Organisation des Nations Unies. 1999. La chute de Srebrenica, A/54/549. New York : Organisation des Nations Unies ; Organisation des Nations Unies. 1999. Rapport d’enquête sur les actions de l’ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda, S/1999/1257. New York : Organisation des Nations Unies.

36 Cette situation n’est pas unique à la RCA. En Haïti, de 1994 à 2000, quatre opérations de paix de l’ONU – et une intervention multinationale dirigée par les États-Unis – se sont succédé sur le terrain avec des mandats limités. L’échec est au rendez-vous et en 2004, au moment du déploiement de la MINUSTAH en Haïti, Kofi Annan reconnaît que les efforts antérieurs avaient été trop courts pour rétablir la stabilité dans ce pays des Caraïbes. Organisation des Nations Unies. 2004. S/2004/300, para. 113.

37 Voir Lise Morjé-Howard. 2008. UN Peacekeeping in Civil Wars. Cambridge: Cambridge University Press; Darya Pushkina. 2006. « A Recipe for Success? Ingredients of a Successful Peacekeeping Mission ». International Peacekeeping, vol. 13, n^o 2, p. 133-149.

38 Lire notamment Sarah-Myriam Martin-Brûlé. 2012. « Assessing Peace Operations’ Mitigated Outcomes ». International Peacekeeping, vol. 19, n^o 2, p. 235-250.

39 Voir en particulier Organisation des Nations Unies. 1999. S/1999/1038, para. 37 et 52.

40 Meyer, op. cit., p. 161.

41 Esmenjaud, op. cit., p. 17.

42 Communauté économique des États d’Afrique centrale. 2013. Décision du 2^e Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC sur la situation sécuritaire en République centrafricaine, Libreville, 10 janvier.

43 Entretien Skype avec un responsable de l’Union européenne, 27 septembre 2013.

44 Union européenne et Union africaine. 2011. Rapport de la Mission conjointe UE-UA d’évaluation de la MICOPAX, 13-19 juillet 2011, p. 4. Document non publié.

45 Union africaine. 2013. PSC/PR/2 (CCCLXXX), para. 17.

46 Jean-François Médard. 1990. « L’État patrimonialisé ». Politique africaine, n^o 39, p. 25-36.

47 Lire à ce propos : Patrick Berg. 2008. The Dynamics of Conflict in the Tri-Border Region of Sudan, Chad and the Central African Republic. Washington, D.C.: Friedrich Ebert Stiftung.

48 L’équipe de recherche a eu de la difficulté à obtenir de la documentation officielle sur les activités de la FOMUC et de la MICOPAX, mais a pu compter dans ses recherches sur l’appui de diverses personnes, notamment au sein de l’UE.

49 L’International Crisis Group attribue une partie des échecs de la mise en œuvre et de l’opérationalisation de l’architecture de paix et de sécurité de la CEEAC à une « géopolitique de la méfiance » qui prévaut entre les pays membres. International Crisis Group. 2011. Mettre en œuvre l’architecture de paix et de sécurité (I) : l’Afrique centrale. Rapport Afrique n^o 18, Sommaire. Le rapport illustre ces rivalités par la décision unilatérale du Rwanda en 2007 de se retirer de l’organisation sous-régionale (p. 18).