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Le trésor de Kandahar

p. 279-282

Note de l’éditeur

Paru dans Librarium, Revue de la Société suisse des Bibliophiles – Zeitschrift der schweizerischen Bibliophilen Gesellschaft, vol. I, 2002, p. 38-40.


Extrait

1Le nom de Kandahar est devenu familier à tous ceux qui suivent les douloureux événements d’Afghanistan. La conquête de cette ville, qui fut la citadelle des talibans, constitua un jalon majeur dans le conflit qui a déchiré le pays. À côté de la catastrophe humanitaire qui préoccupe les organismes d’aide un peu partout dans le monde, la guerre représente également une catastrophe culturelle. La destruction de trésors préislamiques d’une immense valeur culturelle et spirituelle comme les deux Bouddhas à Bamiyan a soulevé l’indignation générale et a été vivement condamnée par le Directeur général de l’Unesco. Cette organisation s’est déclarée décidée à continuer sa mobilisation pour sauvegarder le reste du patrimoine culturel afghan.

2Il faut espérer que le sort d’un autre trésor moins connu, mais tout aussi important, est également au centre de ses préoccupations. Il s’agit d’une inscription rupestre en grec et en araméen, gravée sur l’ordre de l’empereur Aśoka (Fig. 5)1.

3La vie

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