La correspondance inconnue de Leibniz avec des savants et des hommes de lettres anglais

a Lettre de Leibniz à Placcius, 5 septembre 1695 (Opera, vol. VI, p. 65).

b Ms. Smith 46, p. 457-508; ms. Smith 5, p. 141-150.

c Lettre à Stepney, ms. Harley 4713, fol. 3^r. Sur T. Smith (1638-1710), cf. A. Wood, Athenæ Oxon., vol. IV, p. 697 ss. Bliss; Thomas Hearne, Remarks and Collections, vol. I-III, Oxford, 1885-1889; et J.R. Bloxam, Magdalen College and King James II, Oxford, 1886.

d Lettre à T. Burnett de Kemney, 1697 (Philos. Schr., vol. III, p. 210 s.). Sur Bernard (1638-1696), cf. Wood, op. cit., vol. IV, p. 701 s. ; Thomas Smith, Vita… Edwardi Bernardi, Londres, 1704. Bernard avait été élu membre de la Société royale en même temps que Leibniz (cf. la lettre d’Oldenburg, 1673, Brief. Math., vol. I, p. 89).

e Ms. Eng. th. c. 23, fol. 32-56. La copie fut faite par un libraire de Hanovre pour H.C. Foxcroft, auteur (avec T.E.S. Clarke) de A Life of Gilbert Burnet (Cambridge, 1907). Cinq de ces lettres sont inédites, la sixième étant parue dans G. Burnet, A Memorial offered to… Princess Sophia… containing a delineation of the Constitution and Policy of England (Londres, 1815, p. 106-110).

f Cf. Werke, vol. XI, p. ix.

g En 1938, grâce à l’intervention de Sir W.D. Ross et de M. Bertrand Russell, j’ai pu obtenir, de la part de la Bibliothèque de Hanovre, des reprographies d’une partie de cette correspondance.

h Cf. le petit essai de Leibniz, Les Anglois à Hanovre (Werke, vol. IX, 6). Addison avait écrit à Leibniz le 10 juillet 1703 (ms. Hanovre) : « comme vous êtes connu partout pour être le grand promoteur ainsi que le Maître d’une grande variété de Savoir utile ».

i Leibniz à Ernst von Hessen-Rheinfels (Leibniz und Hessen-Rheinfels, vol. II, p. 54).

j Remarques sur les trois volumes intitulés Characteristicks of Men … (éd. Des Maizeaux, Recueil de diverses pièces…, Amsterdam, 1720, vol. II, p. 286 ; Phil. Schr., vol. III, p. 431).

k Leibniz à Thomasius, 26 septembre 1668 (Sämtliche Schriften, vol. II, 1, p. 10, Preussische Akademie).

l Leibniz à Habbeus de Lichtenstern, avril 1673 (Werke, vol. III, p. 229).

m Sur les annotations de Leibniz dans son exemplaire des Principles de Berkeley, cf. W. Kabitz, Leibniz und Berkeley (SB Preussische Akademie, 1932).

n Burnett de Kemney à Leibniz, juillet 1697 (Philos. Schr., vol. III, p. 208).

o Observata philosophica in itinere Anglicano, éd. C.J. Gerhardt, Leibniz in London (SB Preussische Akademie, 1891, p. 165).

p Ibid., p. 165 s. ; la partie inédite se trouve à Hanovre, Leibniz ms. Philos., vol. VIII, fol. 72 s.

q Cf. Extracts from the Journal Books of the Royal Society, in J. Nichols, Illustration of the Literary History…, Londres, 1822, vol. IV, p. 24 ; et les annotations de Leibniz dans l’Ars signorum, vulgo character universalis et lingua philosophica de Dalgamo, ainsi que sa lettre à Oldenburg (Brief. Math., vol. I, p. 100 s.).

r Leibniz au Duc Joh. Friedrich, 1673 (Philos. Schr., vol. I, p. 67). Rapport pour le tsar Pierre le Grand, 1711 (Leibniz Russland, p. 177).

s Leibniz à Burnett de Kemney, juillet 1696 (Philos. Schr., vol. III, p. 181). Sur l’appréciation par Leibniz du style anglais, cf. Leibniz à la princesse de Galles (Werke, vol. XI, p. 185).

t Leibniz à Burnett de Kemney, décembre 1703 (Philos. Schr., vol. III, p. 291).

u Leibniz à Burnett de Kemney, 1698 (Philos. Schr., vol. III, p. 220).

v Les lettres de Smith à Leibniz sont conservées à la Bibliothèque bodléienne, ms. Smith 46, p. 275-318 (brouillon) et p. 211-274 (propre) ; les originaux de quatorze lettres, ainsi qu’une copie, sont à Hanovre. De toutes les lettres de Leibniz à Smith, seul un court extrait de l’une d’elles a été publié, in J.F. Feller, Otium Hanoveranum, Lips., 1718, p. 42 ; reproduite in Opera, vol. V, p. 567. Elle concerne Roger Bacon et « Joh. Suisset » (Richard Swineshead), le logicien d’Oxford qui intéressait beaucoup Leibniz pour la forme mathématique de sa philosophie.

w Deux lettres de Bernard à Leibniz, et de ce dernier à Bernard, ont été publiées : a) septembre-novembre 1680, Sämtliche Schriften, vol. I, 3, p. 430 et 443 s., Preussische Akademie ; b) 1693, dans I.G.H. Feder, Commercii Epistolici Leibnitiani… specimina, Hanovre, 1805, p. 198-206.

x D’autres lettres de Leibniz à Gilbert Burnet sont parues dans les Werke, vol. VIII. Sur les lettres de Burnet à Leibniz, cf. Clarke et Foxcroft, A Life of Gilbert Burnet.

y Lettre à G. Burnet, 5 avril 1698 (Hanovre, fonds Burnet 22 ; ms. bodléien Eng. th. c. 23, fol. 38-41). Leibniz a aussi exposé ses plans sur la Chine à d’autres correspondants anglais, p. ex. le mathématicien d’Oxford John Wallis (Brief. Math., vol. IV, p. 28 s. et 79) et Burnett de Kemney (Philos. Schr., vol. III, p. 166). Leibniz a écrit sur l’arithmétique chinoise à Sir Hans Sloane (ms. BM Sloane 4039, fol. 117^r, inédit).

z Cum considero Riccium Jesuitam aliosque paucos insignes doctrina et prudentia viros tantum apud Sinas et Japones potuisse, mihi persuadeo, si mitterentur in Sinense regnum pauci numero viri selecti, naturæ artisque cognitioni eximiæ ardorem veræ pietatis et gravitatem morum coniungentes, posse exiguis sumtibus magnas res præstari. Grimaldus valde optabat pro Sinensibus Machinam arithmeticam meam, quæ non ut Morlandiana aut similes per intervenientes auxiliares additiones et subtractiones multiplicationem et divisionem præstat, sed statim per se omnia confecta in veris et magnis numeris præstat, nulla vel cum Rhapdologia vel cum Logarithmis connexione. Aiebat enim incredibile esse, quam Monarcha Sinarum numerorum scientia capiatur. Sed mihi Romæ agenti exemplum ad manus non erat, nec prompte conficiuntur, cum multis rotis constent. Nec putabat ille, demta fortasse illa Astronomica quam Galli Jesuitæ attulere, quicquam ex Europa mirabilius et apud principem plausibilius illuc mitti posse. Leibniz à G. Burnet, 10 septembre 1701 (Hanovre, fonds Burnet 27 s. ; ms. bodléien cité, fol. 48-53). [Il s’agit de ettre 263 dans G.W. Leibniz, Allgemeiner Politischer und Historischer Briefwechsel, 1701-1702, in Sämtliche Schriften und Briefe, hrsg. von der Berlin-Brandenburgischen Akademie der Wissenchaften, Reihe I, 20. Band, Berlin, Akademie Verlag, 2006, p. 449.] Sur C.P. Grimaldi, s.j., président du Tribunal mathématique de l’empereur Kangxi, cf. C. Sommervogel, Biblio. de la Compagnie de Jésus, vol. III, 1834. Sur l’empereur de Chine et son intérêt pour les mathématiques, cf. Leibniz à E. von Hessen-Rheinfels (Leibniz und Hessen-Rheinfels, vol. II, p. 212 s.) et à J. Wallis et Burnett de Kemney (cf. la note précédente). Sur la machine à calculer (complétée à Paris à l’instigation de Colbert, montrée à la Societé royale de Londres et perfectionnée par après), cf. p. ex. Leibniz au duc Joh. Friedrich, 1673 (Philos. Schr., vol. I, p. 58 s. et 65), à Burnett de Kemney, 1697 (ibid., vol. III, p. 196) et la correspondance avec Oldenburg (Brief. Math., vol. I, p. 73, 81 et 97 s., etc.) ; et sur sa différence d’avec celles de Pascal et de Morland, cf. Leibniz à Placcius (Opera, vol. VI, p. 59 s.). Sur son à-propos comme cadeau pour l’empereur de Chine, cf. Memorandum for an Audience with Peter the Great (Leibniz Russland, p. 179).

aa Lettres à et de Sir Hans Sloane, dans ms. BM Sloane 4038-4039 ; 4041-4043 ; 4069 ; et à Hanovre.

bb Leibniz à la princesse Caroline (Werke, vol. IX, p. 464). De nombreuses lettres de Leibniz à ce sujet sont parues dans J.M. Kemble, State Papers and Corresp. illustr. of the Social and Political State of Europe…, Londres, 1857.

cc The Present State of War, the Necessity of an Augmentation consider’d, publié de façon anonyme à Londres en 1708.

dd Leibniz au duc Joh. Friedrich, 1673 (Philos. Schr., vol. I, p. 62).

ee La lettre de Shaftesbury citée par E. Bodemann, Der Briefwechsel des G.W. Leibniz in der… Bibliothek zu Hannover (Hanovre, 1889, p. 279), qu’on dit adressée à Leibniz en guise de réponse à une lettre de celui-ci, est en réalité adressée à un diplomate anglais qui n’est pas nommé ; elle est parue dans Kemble (op. cit., p. 334 s.). Cf. la correspondance avec P. Coste sur Shaftesbury (Philos. Schr., vol. III, p. 405 ss.). L’intérêt de Shaftesbury pour les idées de Leibniz ressort clairement dans ses papiers, parmi lesquels se trouve une copie manuscrite du Jugement sur les différents ouvrages qui composent les Characteristicks de Leibniz, avec une traduction anglaise établie pour l’usage de Shaftesbury (Public Record Office, Shaftesbury Papers, fonds 26, items 8-9).

ff Lettre de Leibniz à T. Smith, 2 septembre 1707, ms. Hanovre. Cette lettre est un ajout important aux lettres de la même période envoyées à des Bosses (Philos. Schr., vol. II, p. 301 ss.) ; elle sera bientôt publiée.

gg Lettre de Leibniz à Stepney, dans Kemble (op. cit., p. 240) ; cf. ibid., p. 114: some considerable materials which may one day serve to throw light upon the history and ancient rights of England.

hh 15 octobre 1694, ms. Harley 4713, fol. 3^r ; publiée dans T. Duffus Hardy, Syllabus of the Documents relating to England… in Rymer’s Foedera, Londres, 1869, vol. I, p. cxviii s.

ii Sur la chronique d’Ely, cf. les lettres de Leibniz à Stepney (in Hardy, op. cit. [note supra]) et à Burnett de Kemney (Philos. Schr., vol. III, p. 163). La correspondance avec Rymer, conservée dans le ms. Harley 4713, est publiée dans T.D. Hardy (op. cit.), mais elle est oubliée dans la Bibliographie des Œuvres de Leibniz de E. Ravier (Paris, 1937). Il existe en outre des lettres inédites de et à Rymer à Hanovre.

jj Qui midi dux et praecursor in hac provincia tanta cum laude praeluxisti, dans Hardy, op. cit., p. cxix. Le Codex de Leibniz fut publié en mars 1693, quelques mois avant que le Foedera fût projeté (cf. Hardy, p. v).

kk Leibniz à Rymer, 1696 (in Hardy, op. cit., p. cxx). Cf. Mantissa, préface, § 34, fol. b 3^v, Hanovre, 1700 : Professus est nostro se exemplo excitatum… ; Leibniz à Magliabecchi, 1705 (Opera, vol. V, p. 135); Leibniz à Bothmar, 1715 (in R. Doebner, Leibniz’s Briefwechsel mit dem Minister v. Bernstorff, Hanovre, 1882, p. 141).

ll Mantissa, op. cit., fol. a, I^v.

mm Miscellaneous Works, Londres, 1814, 2^e éd., vol. III, p. 567 s.: The antiquarian, who blushes at his alliance with Thomas Hearne, will feel his profession ennobled by the name of Leibnitz. That extraordinary genius embraced and improved the whole circle of human science; and after wrestling with Newton and Clark in the sublime region of geometry and metaphysics, he could descend upon earth to examine the uncouth characters and barbarous Latin of a chronicle or charter.

nn Ibid., vol. III, p. 361-365.

oo Plusieurs de ses souvenirs et lettres à ce sujet sont parus dans Leibniz, Werke, vol. VII-IX, et in Kemble (op. cit.) ; et cf. les matériaux inédits, p. ex. dans ses lettres à Cresset (ms. Hanovre).

pp Leibniz au roi George I^er, décembre 1714 (in Doebner, op. cit., p. 97), à la princesse de Galles, décembre 1714 (ibid., p. 102) et à Bernstorff, novembre 1715 (ibid., p. 139). Cf. aussi Leibniz au duc Ernst August, 1691 (ibid., p. 175).

qq Leibniz à Bourguet, 1716 (Philos. Schr., vol. III, p. 589).

rr Leibniz à Bothmar, novembre 1715 (in Doebner, op. cit., p. 142) : « Dieu m’ayant donné encor assez de santé pour mettre mes Annales en estat de paroistre, j’y travaille presqu’au delà de mes forces jour et nuit et ne vois quasi personne pour finir ce travail. » Leibniz à P.A. Michelotti, septembre 1715 (Opera, vol. II, 2, p. 89) : Versor in opere ingenti historico, suscepto iussu superiore, […] idque ut absolvam studeo, dum vire supersunt, ne intercidat labor ; urgetque desiderium magni Regis […] Huic curae nunc omne tempu meum impendo, quod necessaria vitae officia ac valetudinis cura mihi relinquunt, omnesque meditatione mathematicas philosophicas iuridicas quas affectas habeo seponere cogor.

ss Sur ce programme, cf. Entwurf der Welfischen Geschichte (Gesammelte Werke, vol. IV: Geschichte, p. 240 ss.). La première partie de son travail, les Annales Imperii Occidentis Brunsvicenses (Gesammelte Werke, vol. I-III), couvre les années 768 à 1005 ; Leibniz prévoyait de poursuivre jusqu’à la mort du dernier empereur saxon, en 1024.

tt Leibniz à Burnett de Kemney, 1710 : « Si j’estois débarrassé de mes travaux historiques, je voudrois me mettre à établir ces Elements de la Philosophie générale et de la Théologie naturelle, qui comprend ce qu’il y a de plus important dans cette Philosophie pour la Théorie et pour la Pratique. » (Philos. Schr., vol. III, p. 321). Déjà en 1697, Leibniz avait écrit à Burnett de Kemney : « mille distractions m’ont empêché de mettre au net ces Elemens Philoso phiques, Juridiques et Théologiques que j’avois projettés. Si Dieu me donne encor de la vie et de la santé, j’en feray ma principale affaire. […] Vous avés raison, Monsieur, de dire que les travaux qui serviroient à établir la vérité de la Religion vaudroient mieux que l’histoire de Bronsvic. Je serois bien fâché si je devois estre tousjours occupé à cette histoire. » (Philos. Schr., vol. III, p. 194 s.).

uu Août 1716 (Werke, vol. XI, p. 189).

1 G. W. Leibniz, Correspondance avec Thomasius, 1663-1672, éd. et trad. fr. de Richard Bodéüs, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, « Bibliothèque des textes philosophiques », 1993, p. 55.

2 La parution originale était complétée aux pages 144-147 d’un premier appendice comprenant la correspondance entre Leibniz et Addison de l’année 1708 (deux lettres, dont la réponse de Leibniz en français datée du 5 octobre). Un second appendice présentait les matériaux documentant les efforts de Leibniz pour devenir Historiographer Royal en Angleterre.