Âme et iPad
Existe-t-il vraiment un rapport entre l’âme et l’iPad ? La première étant ce « spasme de remords » qui nous rappelle que nous sommes vivants, et le second, l’expression la plus poussée de ce qu’est, aujourd’hui, la technologie. Couple aussi improbable qu’étrange, il est cependant lié par une affinité profonde : l’écriture. En effet, tous deux sont « des supports » sur lesquels on lit, on écrit, on archive, et cette écriture, à l’intérieur et à l’extérieur de l’esprit, est à l’origine de la con...
Note de l’éditeur
Une édition augmentée de cet ouvrage est disponible sur le site : http://parcoursnumeriques-pum.ca
Éditeur : Presses de l’Université de Montréal
Lieu d’édition : Montréal
Publication sur OpenEdition Books : 26 septembre 2014
ISBN numérique : 978-2-8218-5071-2
DOI : 10.4000/books.pum.289
Collection : Parcours numérique
Année d’édition : 2014
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7606-3205-9
Nombre de pages : 216
Benoît Melançon
PréfaceLa lettre est la condition de possibilité de l’esprit
La tabula est la condition de possibilité de la pensée
L’itération (et l’enregistrement qui la rend possible) est l’essence de la technique
La documentalité est la condition de possibilité de l’intentionnalité collective
Nous sommes des automates spirituels mais libres
L’esprit survit comme lettre
Existe-t-il vraiment un rapport entre l’âme et l’iPad ? La première étant ce « spasme de remords » qui nous rappelle que nous sommes vivants, et le second, l’expression la plus poussée de ce qu’est, aujourd’hui, la technologie. Couple aussi improbable qu’étrange, il est cependant lié par une affinité profonde : l’écriture. En effet, tous deux sont « des supports » sur lesquels on lit, on écrit, on archive, et cette écriture, à l’intérieur et à l’extérieur de l’esprit, est à l’origine de la conscience et du monde social. Dans cet essai philosophique, Maurizio Ferraris envisage le progrès technique en mettant l’accent sur ce qu’il révèle de la nature humaine et montre que l’âme et l’iPad sont véritablement jumeaux.
Maurizio Ferraris enseigne la philosophie théorétique à l’Université de Turin où il est aussi directeur du Centre interuniversitaire d’ontologie théorique et appliquée.
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