1 Giorgio Agamben, Moyens sans fins, Paris, Rivages, coll. « Rivages Poches », 2002, p. 103.
2 Michel Foucault, Histoire de la sexualité. Le souci de soi, tome 3, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1997 [1984], 334 p.
3 Dans un certain sens, le visage de l’autre chez le philosophe Emmanuel Lévinas est fondamental à la relation intersubjective. Celle-ci ne se conçoit pas dans une réciprocité, mais bien dans une dissymétrie au sens où le visage n’est pas un « espace commun » mais plutôt un « écart qui sépare le moi de l’autre » (Pierre Hayat, « La philosophie entre totalité et transcendance », dans Emmanuel Lévinas, Altérité et transcendance, Paris, Le livre de poche, coll. « Biblio essais », 2006, p. 13).
4 Jean-Guy Pilon, Comme eau retenue, 1954-1977, Montréal, Éditions de l’Hexagone, coll. « Typo », 1985, p. 67.
5 Sur cette question, on peut lire : Isabelle Miron, Poésie de perdition, poésie salvatrice : la quête du sens par le corps chez Michel Beaulieu et Juan Garcia, op. cit.
6 Pascale Dubus, Qu’est-ce qu’un portrait ?, Paris, Éditions L’Insolite, coll. « L’Art en perspective », 2006, p. 29.
7 Michel Biron, François Dumont, Élisabeth Nardout-Lafarge, Histoire de la littérature québécoise, op. cit., p. 613.
8 Antoine Boisclair, L’École du regard : poésie et peinture chez Saint-Denys Garneau, Roland Giguère et Robert Melançon, Montréal, Fides, coll. « Nouvelles études québécoises », 2009, 426 p.
9 Claude et Paul-Vanier Beaulieu sont arrêtés à titre de sujets britanniques le 20 juillet 1940.
10 P.V. Beaulieu, textes de Jacques Brault et de Michel Beaulieu, La Prairie, Éditions Marcel Broquet, coll. « Signatures », 1981, p. 17.
11 Dans un article écrit pour le Quartier latin, il parle aussi de « naturalisme abstrait » à propos de l’esthétique de son oncle. Michel Beaulieu, « Paul Beaulieu : Naturalisme abstrait », Le Quartier latin, vol. XLV, n° 9, 16 octobre 1962, p. 8.
12 Marc Augé, Non-lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, coll. « La Librairie du XXIe siècle », 1992, quatrième de couverture.
13 Georges Didi-Huberman, La Ressemblance par contact. Archéologie, anachronisme et modernité de l’empreinte, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 2008, p. 47. Didi-Huberman souligne.
14 Ce texte appartient aux archives privées de Michel Beaulieu. On trouve une idée semblable dans un texte publié : « Une jeune femme, croisée dans un corridor, m’a inspiré, par le seul fait de son existence, l’essentiel de mon œuvre depuis cinq ans » (« Une jeune femme, un jour… », op. cit., p. 29).
15 Pascale Dubus, Qu’est-ce qu’un portrait ?, op. cit., p. 35. Nous soulignons.
16 Denis Diderot, Salons, Oxford, vol. III, Clarendon Press, 1963, p. 66. Cité par Pascale Dubus, Qu’est-ce qu’un portrait ?, op. cit., p. 59.
17 Pascale Dubus, Qu’est-ce qu’un portrait ?, op. cit., p. 29.
18 Pascal Aquien, Le portrait, « Du même à l’autre : la problématique du portrait chez Oscar Wilde », dans Pierre Arnaud (dir.), Le Portrait, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 1999, p. 128.
19 Pascale Dubus, Qu’est-ce qu’un portrait ?, op. cit., p. 89.
20 Jean-Luc Nancy, La Communauté désœuvrée, Paris, Christian Bourgois, coll. « Détroits », 1990, p. 83-84.
21 Roland Barthes, La Chambre claire, Œuvres complètes, tome V, 1977-1980, Paris, Seuil, 2002, p. 792. Barthes souligne.
22 Susan Sontag, Sur la photographie, Paris, Christian Bourgois, coll. « Choix – essais », 2000, p. 190.
23 Ibid., p. 30.
24 Walter Benjamin, « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », Sur l’art et la photographie, Paris, Éditions Carré, coll. « Arts et esthétique », 1997, p. 35.
25 Ibid., p. 26-27.
26 Georges Didi-Huberman, Devant le temps, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Critique », 2000, p. 260. Didi-Huberman souligne.
27 . Régis Durand, La Part de l’ombre. Essais sur l’expérience photographique, Paris, Éditions de La Différence, coll. « Mobile matière », 1990, p. 89.
28 Georges Didi-Huberman, « L’art de ne pas décrire. Une aporie du détail chez Vermeer », La Part de l’œil, n° 2, 1986, p. 106.
29 On peut lire, à ce propos, l’analyse d’un détail du tableau La Chute d’Icare de Bruegel par Georges Didi-Huberman : « L’art de ne pas décrire. Une aporie du détail chez Vermeer », op. cit., p. 103-119.
30 Recueil inédit retrouvé dans les archives privées de Daniel Beaulieu.
31 Giorgio Agamben, Enfance et histoire, Dépérissement de l’expérience et origine de l’histoire, Paris, Payot, coll. « Critique de la politique Payot », 1989, p. 24.
32 Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux. Capitalisme et schizophrénie 2, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Critique », 1980, p. 230.
33 Entretien avec Michel Beaulieu réalisé par Gilles Archambault (réalisateur), Littérature au pluriel (émission radiophonique), Montréal, Société Radio-Canada, 15 janvier 1982, 243366003 ; disponible au Centre d’archives Gaston-Miron, Collection SRC : <http://www.crlq.umontreal.ca>. Consulté le 6 janvier 2009.
34 Nicole Sindzingre, « Personne », Encyclopédie Universalis, tome 17, Paris, 1990, p. 925.
35 Ibid.
36 Muriel Combes, Simondon, individu et collectivité : pour une philosophie du transindividuel, op. cit., p. 70.
37 Emmanuel Lévinas, Altérité et transcendance, op. cit., p. 172-173.
38 Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux. Capitalisme et schizophrénie 2, op. cit, p. 220.
39 Henri Meschonnic écrivait, pour sa part : « Le visage chez Levinas a de beaux yeux, mais il n’a pas de bouche : il n’y a pas de théorie du langage et du poème chez lui » (« Chaque réponse est une question », Temporel. Revue littéraire et artistique, n° 3 : <http://temporel.fr/Chaque-reponse-est-unequestion>. Consulté le 10 janvier 2010).
40 Antonin Artaud, « Le Visage humain », Portraits et dessins d’Antonin Artaud, Galerie Pierre, 4-20 juillet 1947.
41 Antonin Artaud, « Le Visage humain », Œuvres, Paris, Gallimard, coll. « Quarto », 2004, p. 1535.
42 Idem.
43 Coproduite avec le théâtre de la Manufacture et jouée du 29 janvier au 21 février 1976. La critique ne manifestera pas un grand enthousiasme pour ce spectacle.
44 Grâce à l’autorisation de Daniel Beaulieu, ce poème est reproduit dans la première annexe.
45 Ce travail, qui devait s’intituler Gisements, fut interrompu par le décès de l’auteur.
46 Roberto Esposito, « Personne, homme, chose. Pour une philosophie de l’impersonnel », Agenda de la pensée contemporaine, n° 11, Paris, Éditions Flammarion, automne 2008, p. 21.
47 Beaulieu parle de cette importance de la transparence dans un entretien : « L’écriture doit être impudique. On ne doit rien cacher, ce qui n’a rien à voir avec l’exhibitionnisme. Éliminer les faux-fuyants, les prétextes, les raisons que l’on peut avoir de se mentir à soi-même » (Richard Giguère et Robert Yergeau, « L’écriture doit être impudique », op. cit., p. 53).
