• Contenu principal
  • Menu
OpenEdition Books
  • Accueil
  • Catalogue de 15362 livres
  • Éditeurs
  • Auteurs
  • Facebook
  • X
  • Partager
    • Facebook

    • X

    • Accueil
    • Catalogue de 15362 livres
    • Éditeurs
    • Auteurs
  • Ressources numériques en sciences humaines et sociales

    • OpenEdition
  • Nos plateformes

    • OpenEdition Books
    • OpenEdition Journals
    • Hypothèses
    • Calenda
  • Bibliothèques

    • OpenEdition Freemium
  • Suivez-nous

  • Newsletter
OpenEdition Search

Redirection vers OpenEdition Search.

À quel endroit ?
  • Presses de l’Université de Montréal
  • ›
  • Tendances
  • ›
  • Vieillissement et évolution démographiqu...
  • ›
  • Chapitre 4. Répercussion des tendances d...
  • Presses de l’Université de Montréal
  • Presses de l’Université de Montréal
    Presses de l’Université de Montréal
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Liens vers le livre
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Formats de lecture

    Plan

    Plan détaillé Texte intégral Introduction : les questions sociales Les tendances démographiques L’état matrimonial La taille de la famille La composition de la famille : l’état matrimonial, la taille de la famille et l’âge La disponibilité des frères et sœurs La participation à la main-d’œuvre Les changements démographiques et sociaux et leurs effets sur le soutien naturel et sur les politiques sociales L’effet de la participation au marché du travail Conclusion : les conséquences politiques Notes de bas de page Auteur

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    Ce livre est recensé par

    Précédent Suivant
    Table des matières

    Chapitre 4. Répercussion des tendances démographiques et sociales sur le soutien volontaire aux personnes âgées

    Ingrid Arnet Connidis

    p. 117-144

    Texte intégral Introduction : les questions sociales Les tendances démographiques L’état matrimonial La taille de la famille La composition de la famille : l’état matrimonial, la taille de la famille et l’âge La disponibilité des frères et sœurs La participation à la main-d’œuvre Les changements démographiques et sociaux et leurs effets sur le soutien naturel et sur les politiques sociales Continuité et changement Les relations familiales selon les sexes et les politiques sociales Les répercussions du divorce L’effet de la participation au marché du travail Conclusion : les conséquences politiques Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    Introduction : les questions sociales

    1Certaines publications récentes ont mis en évidence le fait qu’une vision alarmiste du vieillissement de la population (discuté au chapitre 1) donne une fausse idée de l’effet que celui-ci peut avoir sur la politique sociale, sur les soins de santé, sur le coût des pensions et sur les liens familiaux1. Dans tous ces domaines, l’insistance indue sur le vieillissement de la population2, dans laquelle sont soulignées de façon trop déterministe et trop négative ses répercussions, nous a détournés de nos efforts pour comprendre la véritable signification du phénomène.

    2Un certain nombre de tendances démographiques et sociales se heurtent à un changement dans les orientations politiques, cette démarche consistant à s’éloigner de plus en plus de l’aide publique et à favoriser l’intervention de la solidarité du milieu naturel. Alors que ces changements sont avant tout motivés par le désir de réduire les déficits et les dettes, on assiste à une augmentation équivalente du désir de voir le gouvernement adopter une politique favorisant l’équité entre les générations et ainsi éviter, comme nous l’avons vu au chapitre 2, un conflit intergénérationnel3. Cette opinion repose, comme toujours, sur des analyses des transferts publics qui concluent à un déséquilibre actuel en faveur des personnes âgées. Malheureusement, les échanges intergénérationnels plus intenses qui ont lieu dans un cadre non officiel, surtout dans celui de la famille, et au niveau sociétal, au point de vue de l’accès au marché du travail, ne sont pas essentiels au débat intergénérationnel4. Pourtant, étude après étude, on décrit l’importante contribution que les gens plus âgés apportent aux générations plus jeunes, à long terme et dans leur âge plus avancé, par leurs contributions en tant que citoyens et en tant que membres d’une famille5.

    3À l’encontre de cette tendance qui consiste à ne pas tenir compte des aidants naturels, ce chapitre étudie plusieurs paramètres de la vie familiale et de la participation à la main-d’œuvre au Canada. Les changements dans les tendances démographiques tels qu’on les repère dans la fécondité et dans des valeurs sociales comme le mariage, le divorce, la participation à la main-d’œuvre, fixent des frontières à la disponibilité des rapports familiaux spécifiques. Cela peut se constater de façon directe, c’est-à-dire dans le fait de savoir s’il existe de tels liens (à travers, par exemple, la fécondité) ou de façon indirecte, c’est-à-dire dans l’accessibilité aux liens existants (par exemple, avoir un conjoint, avoir un ex-conjoint, avoir des parents qui sont mariés ou des parents qui ne le sont pas, avoir des engagements divergents envers la famille et le travail). La question qui se pose ici est la suivante : « Dans le cas de l’aide volontaire aux personnes âgées, quelles sont les répercussions des tendances constatées au sein des différents groupes d’âge sur la situation familiale (marié, veuf, divorcé, séparé, célibataire), la taille de la famille (le nombre d’enfants, et non pas les taux de natalité), le nombre de frères et sœurs, la participation à la main-d’œuvre (des hommes et des femmes) » ? Les changements survenus dans la main-d’œuvre, hommes et femmes, sont pris en considération en raison des défis que représente le cumul des responsabilités du travail et de la famille, spécialement mais pas exclusivement chez les femmes6.

    4La connaissance des tendances démographiques et sociales facilite la prédiction et la compréhension du soutien qu’apportent les familles7. Cependant, les modifications des lois sur le divorce, le caractère obligatoire de l’âge de la retraite, les allocations fédérales à diverses catégories de personnes âgées, l’assurance-maladie et les relations entre les sexes sont des exemples comme quoi des facteurs autres que démographiques sont essentiels pour comprendre la raison des transformations démographiques et sociales, la manière dont elles s’influencent les unes les autres et la nature de leurs incidences8. Ainsi, tant qu’à présenter les tendances, aussi bien en fournir le contexte en passant en revue les écrits qui s’y rapportent. En outre, étant donné que les chiffres sur la démographie et les tendances de la participation à la main-d’œuvre portent surtout sur les individus ou les ménages, plutôt que sur les familles multigénérationnelles9, la perspective de la famille étendue devra être intégrée à notre discussion.

    5Finalement, une prémisse sous-jacente à ce chapitre est que les changements démographiques particuliers ne déterminent pas un résultat donné dans les relations familiales. Parce que les membres d’une famille négocient entre eux leurs liens à la lumière de leur situation actuelle, on ne peut supposer que, par exemple, une diminution de la fécondité laisse présager un déclin important de l’aide aux personnes âgées. Au contraire, cela peut marquer un changement dans la façon dont les enfants pourvoient aux besoins de leurs vieux parents, de même que dans la façon dont les personnes âgées négocient d’autres rapports, comme ceux qu’elles établissent avec leurs frères et sœurs. Les tendances démographiques et sociales reflètent la manière dont les individus ont négocié leurs rapports avec d’autres et ont tenté d’exercer la maîtrise de leur vie dans le contexte des circonstances et des demandes actuelles, y compris les politiques sociales10. Du reste, les paramètres de la famille et de la vie du travail constituent eux-mêmes un ensemble de circonstances devant faire l’objet de négociations par les individus dans leurs relations avec les membres de la famille et avec d’autres dans leur milieu social.

    6Je vais d’abord exposer les tendances démographiques (l’état civil, le nombre d’enfants, la conjonction de l’état civil et du nombre d’enfants et la disponibilité des frères et sœurs) selon le sexe, à travers le temps et selon les groupes d’âge, quand c’est possible. Ensuite, seront présentées les tendances de la participation à la main-d’œuvre des hommes et des femmes. Suivra une discussion détaillée des implications des tendances observées pour l’avenir de l’aide volontaire, de la recherche et de la politique sociale qui met en relief l’importance de l’identité sexuelle.

    Les tendances démographiques

    7L’examen de la disponibilité des différents liens familiaux avec les groupes d’âge précis qui s’établissent avec le temps constitue le point de départ pour estimer le potentiel du soutien familial aux personnes âgées, ce à quoi nous nous intéressons immédiatement ici. Toutefois, la meilleure façon d’aborder cette question consiste en l’étude des tendances de la composition familiale selon de nombreux groupes d’âge. Par exemple, tant qu’à savoir si la disponibilité des enfants pour leurs vieux parents a changé avec le temps (les tendances de la fécondité), aussi bien connaître la situation des enfants de ces parents (la proportion de ceux qui ont eux-mêmes des enfants, qui sont sur le marché du travail, qui sont des parents seuls, et ainsi de suite). Par conséquent, l’étude des tendances longitudinales de plusieurs catégories d’âge, et non seulement des cohortes plus âgées, est essentielle.

    8L’examen des tendances démographiques et sociales relatives à la vie familiale se fonde sur les données des recensements concernant la fécondité (le nombre d’enfants nés), la participation au marché de l’emploi pour les années 1961, 1971, 1981, 1991 et l’état matrimonial pour les années 1961, 1971,1981, 1991 et 1996. Les données sur les fratries proviennent de l’Enquête sociale générale de 199011. En règle générale, les données correspondent aux groupes d’âge de dix ans en dix ans, depuis le groupe de 25 à 35 ans jusqu’au groupe de 85 ans et plus. De plus, le dossier des microdonnées d’usage public pour l’année 1991 sert à étudier la combinaison de la taille des familles, de l’état civil et de la catégorie d’âge. Les analyses de ces données ne portent que sur les femmes, car les données sur la fécondité ne concernent que celles-ci. Néanmoins, elles constituent un tableau plus complet de la composition de la famille de tous les groupes d’âge.

    9On peut étudier de trois manières différentes les données que présentent les groupes d’âge dans la durée. Pour bien cerner l’évolution des expériences d’un groupe d’âge donné, la meilleure façon de procéder est de saisir un même groupe d’âge à différents points dans le temps ; par exemple, comparer ceux qui sont âgés de 65 à 74 ans pour les quatre ou cinq années de recensement considérées. On peut également examiner ces données cohorte par cohorte en suivant tel ou tel groupe (par exemple, ceux qui avaient entre 25 et 34 ans en 1961) pendant les trois décennies suivantes (ceux qui avaient entre 35 et 44 ans en 1971, ceux qui avaient entre 45 et 54 en 1981 et ceux qui avaient entre 55 et 64 ans en 1991). Finalement, on peut examiner les différences d’âge pour n’importe quelle de ces années.

    L’état matrimonial

    10Étant donné qu’il est très probable qu’un conjoint puisse pourvoir aux besoins de personnes mariées plus âgées12, l’état matrimonial constitue un important paramètre du soutien familial. À leur tour, les effets observés du veuvage et du divorce de deux parents âgés et de leurs enfants adultes sur l’aide réciproque (ce qui sera discuté plus loin) rendent la disponibilité d’un conjoint parmi les cohortes plus jeunes pertinente quant au soutien naturel des personnes âgées. De 1981 à 1996, le pourcentage de personnes âgées qui étaient mariées (voir le tableau 4.1) a augmenté parce que, essentiellement, le pourcentage de ceux qui étaient veufs (voir le tableau 4.2) a diminué à la suite d’une plus grande espérance de vie.

    11Cette tendance s’applique aux hommes et aux femmes, mais la différence selon le sexe dans les taux de veuvage persiste, celui-ci étant beaucoup plus susceptible de toucher les femmes que les hommes. Parmi ceux qui ont 75 ans ou plus, le lot le plus commun chez les femmes est d’être veuve, tandis que chez les hommes, c’est celui d’être mariés qui est le plus fréquent. Parmi les groupes d’âge plus jeunes (moins de 55 ans), il y a eu un fléchissement dans le pourcentage de gens mariés, en particulier parmi ceux qui avaient entre 25 et 34 ans, ce qui reflète, en partie, l’âge plus tardif du mariage.

    12Comme le montre le tableau 4.3, un nombre croissant de personnes divorcées plus âgées entamaient leur vieillesse, mais les proportions de celles qui sont dans cette situation restent assez petites. À l’exception des femmes les plus jeunes, il y a une augmentation constante dans le pourcentage de divorcés entre 1961 et 1991 pour tous les groupes d’âge. Chez ceux qui avaient entre 65 et 74 ans en 1996, 8 % des femmes et 7 % des hommes étaient divorcés ou séparés. On pourrait penser que ces chiffres assez bas masquent des taux beaucoup plus élevés de divorce, parce que ceux qui se remarient sont inscrits comme étant mariés. Pourtant, en 1990, 12 % seulement des hommes et 8 % des femmes âgées de 55 ans et plus étaient engagés dans une deuxième relation, ou une troisième, voire une quatrième13. Le fait est que, en 1990, une Canadienne sur cinq et un peu plus chez les hommes entre 50 et 59 ans avaient divorcé au moins une fois. En réalité, on peut constater que le pourcentage de ceux qui sont divorcés est en hausse pour les groupes d’âge plus jeunes (par exemple, en 1996, 13 % des femmes entre 35 et 44 ans et 15 % des femmes entre 45 et 54 ans), parmi lesquels il y a encore une possibilité supplémentaire de divorcer pour ceux qui sont toujours mariés.

    TABLEAU 4.1. Pourcentage d’hommes et de femmes mariés par groupe d’âge, Canada, 1961-1996

    Image

    source : Statistique Canada : 1961-1996 recensements.

    TABLEAU 4.2. Pourcentage d’hommes et de femmes veufs par groupe d’âge, Canada, 1961-1996

    Image

    source : Statistique Canada : 1961-1996 recensements.

    TABLEAU 4.3. Pourcentage d’hommes et de femmes divorcés et séparés par groupe d’âge, Canada, 1961-1996

    Image

    source : Statistique Canada : 1961-19 % recensements.

    13Le célibat chez les Canadiens a été assez constant, malgré les signes d’une transformation récente. Les données de 1961 à 1996 (voir le tableau 4.4) révèlent une tendance constante à la hausse dans le pourcentage de personnes âgées de 35 à 44 ans et de 45 à 54 ans qui restent célibataires, avec un sommet en 1991, suivi d’un déclin en 1996 mais à un niveau plus élevé que celui de toutes les années précédentes, à l’exception de 1991. Certaines d’entre elles pourraient encore se marier, mais il est probable que la plupart resteront célibataires, surtout celles qui ont entre 45 et 54 ans.

    14Par rapport au reste du pays, la proportion de Québécois mariés a toujours été plus petite. Cette différence s’est creusée ces dernières années à la suite de l’augmentation plus marquée des unions libres et du déclin corrélatif du nombre de mariages, au Québec plus que dans les autres provinces. Ainsi, 14 % de tous les couples canadiens vivaient en concubinage en 1995, alors que 25 % des couples québécois étaient dans cette situation14. Au Québec, en 1991,11 % de la population de 15 ans et plus vivait en union de fait, par comparaison à 5 % en Ontario15. La plus grande propension à cohabiter réduit en fait quelque peu la différence entre les Québécois et les autres Canadiens quant à la probabilité de vivre en couples. Toutefois, la probabilité que les Québécois ne se marient jamais est deux fois plus grande que pour les Ontariens et, quoique les taux de divorce au Québec aient reflété la tendance nationale à la hausse, ils ont atteint des niveaux encore plus élevés16. Aussi, le divorce et le célibat ont-ils moins de chances d’être suivis d’un remariage au Québec17. Tout compte fait, cela signifie que les Québécois plus âgés sont moins susceptibles que les autres Canadiens d’avoir un partenaire.

    TABLEAU 4.4. Pourcentage d’hommes et de femmes célibataires par groupe d’âge, Canada, 1961-1996

    Image

    source : Statistique Canada : 1961-1996 recensements.

    La taille de la famille

    15Le calcul du nombre de Canadiens sans enfants ne peut se baser uniquement sur les données de la fécondité (normalement établies d’après le nombre de femmes qui se sont mariées un jour) ni sur les données relatives à l’état civil (dans l’hypothèse où les femmes qui ne se sont jamais mariées n’auraient pas d’enfants). Tant et si bien que la façon d’interpréter les données de recensement est déterminante. Par exemple, pour ce qui est de la taille de la famille, il y a une tendance à fixer l’attention sur le taux de natalité canadien de 1.7 et à supposer que la famille canadienne moyenne a un ou deux enfants. Comme le montrent ici les données, le nombre d’enfants nés de femmes qui se sont mariées un jour présente un tableau passablement différent des taux de natalité décroissants. En particulier, quand on considère les gens âgés, il est important d’étudier la fécondité en fonction de la composition de la famille : combien d’enfants les gens ont-ils ? Ce qui exige qu’on aille au-delà du taux de fécondité totale et des ménages nucléaires.

    16Le tableau 4.5 indique les données sur le nombre d’enfants nés de femmes qui sont ou se sont mariées un jour, soit les seules données rassemblées au Canada jusqu’en 1991, année à partir de laquelle on a inclus aussi les femmes qui ne s’étaient jamais mariées. Les principales tendances sont : 1) un déclin dans le pourcentage de celles qui n’ont aucun enfant ou qui en ont un et de celles qui ont cinq enfants ou plus ; 2) une augmentation de la proportion de celles qui en ont deux ou trois ; 3) une proportion considérable de familles ayant quatre enfants ou plus (30 % des femmes qui se sont déjà mariées et qui avaient au moins 45 ans en 1991).

    17L’examen de la distribution par groupe d’âge pour une année en particulier {1991, voir le tableau 4.6) indique les différences entre les cohortes. Pour la cohorte la plus jeune (entre 45 et 54 ans), les nombres possibles d’enfants sont deux (37 %) et trois (25 %), le fait d’être sans enfants étant le moins probable (7 %) et étant plus bas que pour les cohortes précédentes (les grosses familles avec cinq enfants ou plus arrivent au deuxième rang des moins probables (8 %)). Ainsi, pour ce qui est du profil familial, le nombre de deux enfants ou plus restera typique pour un certain temps. Concernant les enfants survivants, les données de l’Enquête sociale générale de 1990 révèlent que 79 % de tous les hommes et 76 % de toutes les femmes de 75 ans et plus ont au moins un enfant18.

    18Le Québec avait le plus bas taux de fécondité au Canada depuis un certain temps. Mais, en 1997, la place fut prise par Terre-Neuve, devant le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse19. Le taux de fécondité québécois de 1,52 était tout de même plus bas que la moyenne générale canadienne. Ce taux aurait probablement été plus bas sans le programme provincial d’assistance financière qui a encouragé des femmes à avoir un deuxième et un troisième enfants20.

    TABLEAU 4.5. Nombres d’enfants nés par femmes mariées de 45 ans et plus, Canada, 1961-1991

    Image

    source : Statistique Canada.

    TABLEAU 4.6. Nombres d’enfants nés par femmes mariées de 45 ans et plus par groupe d’âge, Canada, 1961-1991

    Image

    source : Statistique Canada.

    La composition de la famille : l’état matrimonial, la taille de la famille et l’âge

    19Les observations précédentes sont riches de renseignements quant à l’état matrimonial et à la taille de la famille à travers le temps. Cependant, elles ne réussissent pas à constituer un tableau de la composition de la famille qui reflète les réalités combinées du statut matrimonial et de la taille de la famille. Pour fournir un profil plus complet de la composition de la famille, le dossier des microdonnées d’usage public pour 1991 est utilisé pour construire des tableaux qui combinent la taille de la famille, le statut matrimonial et le groupe d’âge. Parce qu’on tient compte de la taille de la famille, les données ne concernent que les femmes (utilisant le nombre d’enfants nés). Contrairement aux données sur la taille de la famille présentées jusqu’à maintenant, ces tableaux comprennent aussi les informations sur la fécondité des célibataires (celles qui ne se sont jamais mariées) aussi bien que les femmes qui sont mariées ou ont déjà été mariées).

    20En utilisant les informations que fournissent ces tableaux, nous pouvons calculer la proportion de femmes qui sont à la fois non mariées et sans enfants, avec la mise en garde que les données sur la taille de la famille correspondent aux enfants nés. Par conséquent, parmi les groupes d’âge plus vieux, des mères auront déploré la mort d’au moins un de leurs enfants. Cependant, le rapport d’Ellen Gee21 selon lequel 24 % des femmes âgées de 75 ans et plus sont sans enfants est près du pourcentage de femmes sans enfants dans ce groupe d’âge (22,5) d’après le dossier des microdonnées d’usage public. Ainsi, la répartition de la taille actuelle des familles des femmes âgées (un, deux, trois, quatre, cinq enfants ou plus) peut différer des données basées sur les enfants nés. Néanmoins, les calculs des femmes sans enfants sont très près de l’expérience réelle.

    TABLEAU 4.7. État matrimonial et fécondité chez les femmes de 45 ans et plus, Canada, 1991

    Image

    source : Statistique Canada : 1991 recensement, dossier des microdonnées informatisées d’usage publique : fichier individuel, 0,1 % échantillon.

    21Le tableau 4.7 présente une situation transversale de l’état matrimonial par le nombre d’enfants pour les femmes âgées de 45 ans et plus en 1991. L’inclusion des célibataires modifie la répartition d’ensemble de la taille de la famille, avec un total de 15 % de femmes qui ont dépassé l’âge de la maternité et qui sont sans enfants en 1991. Cependant, avoir deux ou trois enfants est toujours le mode de vie parmi les femmes qui ont 45 ans et plus. Si on considère les célibataires, environ 9 % ont un enfant ou plus, tandis que, parmi les femmes qui sont ou ont été mariées, la grande majorité en ont un ou plusieurs (allant de 87 % chez les veuves à 90 % chez les femmes mariées). Les données pour les femmes célibataires, les divorcées et les veuves qui n’ont pas d’enfants indiquent que presque 10 % (9,56 %) des femmes de 45 ans et plus n’ont ni mari ni enfants.

    22Les mêmes données sont fournies par les groupes d’âge par tranche de 10 ans du tableau 4.8. En comparant les résultats pour les femmes célibataires dans ces tableaux, nous pouvons voir une décroissance constante dans le pourcentage des femmes célibataires qui n’ont pas d’enfants à proportion de la diminution de leur âge. Alors que 97 % des femmes célibataires âgées de 75 à 84 ans en 1991 n’ont pas d’enfants, ce pourcentage tombe à 87 % pour celles qui ont entre 45 et 54 ans et à 79 % pour celles qui ont entre 35 et 44 ans. Les chiffres peuvent changer pour le groupe le plus jeune, mais le nombre de naissances supplémentaires chez ces femmes ne devrait vraisemblablement pas modifier le pourcentage de celles qui n’ont pas d’enfants, étant donné que la plupart des femmes ont leurs enfants avant l’âge de 35 ans.

    TABLEAU 4.8. État matrimonial et fécondité chez les femmes de 35 ans et plus, Canada, 1991

    Image

    a Nbre d’enfants : comprend tous les enfants nés et vivants pour les femmes de 15 ans et plus,
    b Célibataire : jamais mariée,
    c Mariée : comprend la communauté.
    d Divorcée : comprend les séparées ou divorcées au moment de l’enquête.
    source : Statistique Canada : 1991 recensement, dossier des microdonnées informatisées d’usage publique : fichier individuel, 0,1 % échantillon.

    23Par la combinaison des données pour les femmes célibataires, divorcées et veuves, les pourcentages par groupe d’âge de celles qui sont non mariées et sans enfants sont les suivants : 9 % de celles qui ont entre 35 et 44 ans, 8 % de celles qui ont entre 45 et 54 ans (certains parents des enfants du baby-boom), 7 % de celles qui ont entre 55 et 64 ans (les parents des enfants du baby-boom), 10 % de celles qui ont entre 65 et 74 ans et 18 % de celles qui ont 75 ans et plus. Ces changements dans le temps reflètent essentiellement l’augmentation du veuvage proportionnellement à l’âge. Cependant, comme le montrent les données précédentes sur le statut matrimonial, le divorce explique de plus en plus que les groupes d’âge plus jeunes ne se marient pas et, donc aussi, en fin de compte, les groupes plus âgés. En même temps, nos comparaisons entre les catégories d’âge quant à la taille de la famille par statut matrimonial semblent indiquer que l’écart entre les vieilles et les jeunes cohortes dans la probabilité de n’avoir ni mari ni enfants est quelque peu compensé par la plus grande probabilité d’être parents chez les célibataires plus jeunes.

    24La question de savoir si les femmes célibataires gardent leurs enfants importe à la connaissance de l’aide informelle. Apparemment, la plupart les garderaient, d’après les données de 1990 sur les enfants qui vivent avec leur mère : 14 % des femmes seules âgées de 50 à 54 ans ont un enfant qui habite avec elles et une femme seule sur cinq âgée de 30 à 44 ans a au moins un enfant à la maison22. La combinaison de femmes moins nombreuses qui sont ou ont été mariées n’ayant aucun enfant et, plus nombreuses, les femmes qui ne se sont jamais mariées ayant un enfant indique que, pour plusieurs cohortes prochaines de femmes plus âgées, les taux de celles qui n’ont pas d’enfants vont descendre. En revanche, les hommes seuls sont très peu susceptibles de déclarer une naissance ou de garder un enfant en tant que parent célibataire23.

    25En somme, la majorité des femmes qui sont ou ont été mariées continuent d’avoir deux enfants ou plus. Les tendances observées indiquent que les cohortes à venir des personnes âgées ou d’âge moyen, en particulier les parents des enfants du baby-boom, sont moins susceptibles de subir des points faibles dans leur réseau de soutien par le fait de n’avoir aucun enfant ou de n’en avoir qu’un seul. De plus, les conséquences de la situation de famille sur la fécondité changent de telle sorte que, pour une importante minorité de femmes, le fait d’être célibataire ne signifie pas qu’on n’ait pas d’enfants. Ainsi, dans l’ensemble, la proportion de femmes qui entameront leur vieillesse sans enfants n’augmentera pas dans les prochaines décennies. Toutefois, notre analyse montre que presque une femme sur cinq âgée de 75 ans et plus n’a ni partenaire ni enfant. Finalement, nos données sur la taille de la famille laissent présager que, pour les prochaines cohortes d’enfants adultes, il y aura encore la possibilité de partager la responsabilité du soutien parental avec au moins un frère ou une sœur.

    La disponibilité des frères et sœurs

    26Les fratries ne sont pas habituellement comprises dans les études sur les aidants naturels, mais des preuves de liens de solidarité en leur sein existent, et l’évolution des situations telles que le divorce et la taille réduite des familles peut modifier les rapports entre frères et sœurs à l’avenir24. Comme l’indiquent les données des tableaux 4.9 et 4.10, les fratries sont disponibles en tant que source potentielle de soutien pour la majorité des Canadiens.

    TABLEAU 4.9. Pourcentage de frères et sœurs par groupe d’âge, Canada, 1990

    Image

    source : Statistique Canada, 1990, Enquête sociale générale.

    TABLEAU 4.10. Nombre de frères et sœurs vivants par groupe d’âge, Canada, 1990

    Image

    source : Statistique Canada, 1990, Enquête sociale générale.

    27L’Enquête sociale générale de 1990 fournit des données transversales par groupe d’âge sur les frères et sœurs, qu’ils soient encore vivants ou non.

    28Pour ceux-ci (tableau 4.9), alors que le pourcentage des adultes avec au moins cinq frères ou sœurs diminue, les pourcentages de ceux qui ont entre un et quatre frères ou sœurs sont en hausse. Le pourcentage des adultes qui n’ont ni frère ni sœur a légèrement baissé, effet du baby-boom dont témoignent les deux groupes d’âge les plus jeunes.

    29Concernant les fratries survivantes, l’Enquête sociale générale de 1990 les définit assez largement pour y inclure les beaux-frères et les belles-sœurs, les demi-frères et les demi-sœurs et les frères et sœurs adoptés. Le tableau 4.10 révèle une situation différente pour les groupes d’âge plus âgés en raison du décès dans une fratrie, mais les trois quarts de ceux qui ont 80 ans et plus ont encore au moins un membre de la fratrie et plus de la moitié en ont plus d’un. Ainsi, les personnes âgées avec un frère ou une sœur qui vit encore sont plus nombreuses que celles qui ont encore leur conjoint. Tout compte fait, ces données montrent la disponibilité fraternelle en tant que source potentielle de soutien pour la plupart des Canadiens, y compris les plus âgés.

    La participation à la main-d’œuvre

    30Manifestement, la participation à la main-d’œuvre rivalise avec le temps disponible pour l’aide à domicile ; ce qui fait, qu’à la longue, les changements dans les rythmes de travail à l’extérieur de la maison constituent une importante question d’ordre familial et politique.

    31Chez les femmes, les augmentations du travail rémunéré depuis trente ans ont été constantes et spectaculaires (voir le tableau 4.11), en particulier pour ces femmes qui sont les plus susceptibles de répondre aux besoins des enfants et/ou de leurs vieux parents. Soixante-dix-neuf pour cent des femmes âgées de 25 à 44 ans en 1991 étaient sur le marché du travail, soit deux fois et demie le taux (30-31 %) du même groupe d’âge en 1961. Le rythme de l’augmentation du travail rémunéré semble ralentir pour celles qui ont entre 55 et 64 ans. Le déclin de l’emploi pour la cohorte des 45-54 ans en 1981 (55 %), et dix ans plus tard (42 %), semble indiquer que cela pourrait être le résultat partiel des licenciements.

    32Les situations sont différentes pour les hommes, dont la participation à la main-d’œuvre a été longtemps uniformément élevée (tableau 4.12), la plupart des hommes âgés de 25 à 54 ans étant sur le marché de l’emploi. Toutefois, la participation a fléchi chez les hommes de 55 ans et plus. La retraite anticipée volontaire explique une partie de ce changement, mais la retraite forcée et le chômage qui suivent les licenciements expliquent le nombre croissant d’abandons prématurés du travail25. En somme, le travail rémunéré a monté en flèche pour les femmes de tous âges depuis quelques décennies. Au même moment, chez les hommes plus âgés, il y a un déclin de la participation à la main-d’œuvre. Cela pourra aussi s’avérer pour ces cohortes de femmes dont les taux de participation à la main-d’œuvre auront été élevés quand elles étaient plus jeunes.

    TABLEAU 4.11. Tendances de la participation au marché du travail chez les femmes, Canada, 1961-1991

    Image

    source : Statistique Canada, 1961-1991, recensement, Canada.

    TABLEAU 4.12. Tendances de la participation au marché du travail chez les hommes, Canada, 1961-1991

    Image

    source : Statistique Canada, 1961-1991, recensement, Canada.

    Les changements démographiques et sociaux et leurs effets sur le soutien naturel et sur les politiques sociales

    Continuité et changement

    33Les données qui suivent indiquent que les 30 ou 35 dernières années ont été marquées par une transformation importante et une continuité étonnante des tendances familiales. Quand on considère ces tendances du point de vue de la composition de la famille et non seulement du point de vue des taux et des moyennes, il est clair que la plupart des gens âgés ont — et continueront d’avoir — un nombre considérable d’enfants et de frères et sœurs constituant une source potentielle de soutien. En fait, la proportion de personnes plus âgées qui sont mariées a augmenté. Cependant, les taux de divorce sont aussi en hausse, et les futures cohortes de personnes âgées comprendront plus d’individus qui assument les conséquences à long terme d’un divorce, d’un remariage, de la monoparentalité, et qui ont des liens avec des beaux-parents. Dans un avenir éloigné, ceux qui resteront célibataires seront plus nombreux et ne seront plus assimilés à des personnes sans enfants. L’augmentation des unions libres dans les jeunes cohortes est une tendance connexe. Cette situation différente du mariage comporte des conséquences qui vont au-delà de l’union elle-même, car elle est moins stable avec le temps et a pour résultat un nombre d’enfants plus petit que n’en donne le mariage26.

    34C’est le Québec qui a ouvert la voie en matière d’unions libres et il demeure le champion au pays27. En plus de la différence purement quantitative, les implications de l’union de fait comportent aussi des différences pour les Québécois. En distinguant davantage l’union libre par rapport au mariage, le Code civil québécois accorde moins de droits aux couples de fait que n’en accorde le droit coutumier. La logique en est manifeste dans la déclaration du ministre de la Justice du Québec28 : « La loi a réglementé une union et une seule ; aux yeux de la loi, si vous voulez éviter les inconvénients du mariage, vous ne jouirez alors naturellement d’aucun de ses avantages ». En même temps, le taux de fécondité des unions dans le régime du droit coutumier au Québec se rapproche de celui des mariages plus que dans les autres provinces29 ce qui fait apparaître un parallèle plus frappant entre l’union libre et le mariage au Québec que dans le reste du Canada.

    35Comme l’union libre constitue de plus en plus le cadre pour former des unions et pour avoir et élever des enfants, nous devons prévoir ses conséquences à long terme. La plus grande probabilité de dissolution d’une union de fait par rapport à l’union par le mariage, s’ajoutant aux obligations moins strictes d’assurer un soutien continu au moment d’une séparation, fait de l’union libre une base moins solide pour les relations et pour la sécurité financière des vieux jours. En revanche, les répercussions sur les enfants issus de ces ruptures pourraient se refléter dans celles du divorce, mais cela reste une question à débattre dans une étude plus poussée.

    36La transformation la plus frappante dans les tendances à l’étude ici est l’augmentation du travail rémunéré chez les femmes de tous âges. Plus récemment, un changement notable a été celui de la baisse du travail rémunéré chez les hommes plus âgés, tendance qui pourrait aussi se produire chez les femmes, mais qu’il est plus difficile de détecter, étant donné que l’augmentation des taux de participation féminine au marché du travail est récente. Aussi, davantage de personnes âgées vont connaître le divorce de leurs enfants, vont avoir des petits-enfants nés de mères célibataires, vont prendre conscience des changements dans les relations entre les sexes chez leurs enfants et découvrir l’emploi rémunéré de leurs filles et de leurs fils. Quelles sont les conséquences de ces changements sur tous les groupes d’âge quant au soutien informel ? Il est certain que la plupart des personnes âgées continueront d’avoir un conjoint, des enfants et des frères et sœurs. On ne peut, cependant, supposer que la stabilité de la disponibilité de ces liens garantisse celle de l’aide qu’ils apportent, étant donné les changements qui se sont produits.

    37Le dossier des microdonnées d’usage public a montré que presque une femme sur cinq âgée de 75 ans et plus n’a ni mari ni enfant. Le reste de cette étude porte sur l’effet des relations familiales selon les sexes, sur l’effet des hauts taux de divorce et de l’activité de la main-d’œuvre sur le soutien informel et les politiques sociales.

    Les relations familiales selon les sexes et les politiques sociales

    38Comme d’autres l’ont très bien montré30, les suppositions concernant le soutien informel et le rôle que les femmes y jouent sont essentielles à une variété de politiques publiques comprenant les pensions, le soin des enfants, les soins à domicile et les services rendus par la communauté. Ainsi, les discussions sur le soutien qu’apportent les aidants naturels doivent aborder le débat actuel dans une perspective d’équité entre les générations, et ne pas seulement le limiter à des politiques orientées vers l’aide aux personnes âgées. Le lieu de travail, l’éducation, la fiscalité, les droits aux allocations, sont tous des cibles politiques appropriées pour réparer les injustices actuelles liées au sexe, entre autres, dans la responsabilité envers les soins familiaux31. Les différences entre les sexes s’appliquent aussi à la disponibilité des sources particulières d’aide informelle. Les hommes sont beaucoup plus susceptibles d’avoir une conjointe pendant leur vieillesse et, ainsi, de recevoir de l’aide de quelqu’un. Toutefois, des changements sociaux pourraient créer à l’avenir des rapports de soutien différents entre conjoints.

    39Étant donné que les liens familiaux, fondés sur les sexes, ont mis du temps à changer, malgré les transformations marquées dans les autres sphères de la vie sociale, on a tendance à se polariser sur les politiques qui favorisent les soins prodigués par les femmes. En revanche, la recherche est portée à adopter implicitement cette position conservatrice en mettant en relief la disponibilité des femmes pour assurer le soutien en tant qu’élément capital de la crise que nous vivons. On suppose souvent aussi qu’une pénurie de femmes pour offrir le soutien signifie que, par définition, les personnes âgées seront laissées à elles-mêmes. Mais les hommes apportent effectivement leur aide quand les femmes ne sont pas disponibles32, bien que leur motivation et le type d’aide qu’ils fournissent puissent différer des motivations et des approches des femmes. Par exemple, concernant les motivations à aider les parents, la recherche semble indiquer que le soutien offert par les filles est influencé par leur affection envers leurs parents, tandis que le mobile de l’assistance des fils consiste en leur sens de la responsabilité33.

    40Les variations dans la composition sexuelle des réseaux et de l’aide des frères et sœurs qui entourent les parents sont révélateurs des rapports entre les parents et les enfants et entre les membres d’une même fratrie. Dans leur étude des familles qui ne comptent que des fils, Matthews et Heidorri34 signalent que l’aide offerte aux parents dans ces familles a tendance à impliquer des tâches masculines ou des tâches sexuellement indifférenciées, à être minimisée par les fils qui l’assument, à résulter de négociations entre parents et enfants plutôt qu’entre frères et sœurs, et à être destinée à maintenir l’autonomie des parents. La réponse caractéristique à semblables conclusions serait que les parents ressentent l’absence des formes plus personnelles des soins que les filles leur apportent. Pourtant, les auteurs ont l’audace de suggérer qu’un « style féminin de soins aux parents pourrait en fait leur être plus nuisible que le style masculin », parce que le style féminin risque d’être d’une sollicitude excessive, amoindrissant leur autonomie35. Cependant, il ne s’agit pas nécessairement d’assurer que les fils aident de la même manière que les filles, mais, plutôt, qu’ils s’engagent même quand les filles sont présentes. Ce qui exige une égalisation des excuses légitimes36, par quoi la participation à la main-d’œuvre ou à l’éducation des enfants ou la distance géographique cessent d’être des raisons convaincantes d’une disponibilité limitée invoquée par les filles ou les fils en tant que pourvoyeurs de soins. L’effet net potentiel de ce changement serait moins de sollicitation exercée sur les filles et plus sur les fils.

    Les répercussions du divorce

    41Nos conclusions révèlent que le divorce ne constitue pas un problème actuel pour beaucoup de personnes âgées. Cependant, comme les cohortes qui présentent des taux de divorce plus élevés vieillissent, nous ferons face à une nouvelle situation de célibataires plus âgés. Le divorce peut différer du veuvage dans ses effets, surtout dans ses conséquences financières pour les femmes divorcées qui, en ce moment du moins, ne jouissent pas des mêmes droits que les veuves. Toutefois, si le divorce est un état à long terme (vraisemblablement plus que le veuvage), les femmes divorcées habituées à l’autosuffisance peuvent aussi être présentes longtemps sur le marché du travail. Cela représente un scénario quelque peu optimiste, étant donné la mauvaise situation économique de nombreuses mères divorcées, situation qui peut s’appliquer à certains autres groupes. La recherche sur le soutien social montre que les divorcés et les célibataires dépendent plus que les gens mariés du soutien officiel et de l’aide rémunérée et moins sur la famille37. Ainsi, l’absence d’un conjoint ne signifie pas nécessairement qu’on dépende davantage d’autres membres de la famille.

    42Le divorce des parents transforme leurs rapports réciproques dans les deux sens. En règle générale, les parents divorcés apportent moins de soutien à leurs enfants que les parents mariés38, peu importe que le divorce se produise pendant que les enfants sont encore jeunes39 ou après qu’ils ont fini de grandir40. Le divorce qui se produit alors que les enfants sont jeunes entraîne à long terme des conséquences nuisibles pour les relations entre les pères et les fils41. Même lorsque les parents divorcent plus tard, la qualité des relations, le contact et l’assistance entre les parents et les enfants s’en ressentent42.

    43En revanche, les taux de divorce de la jeune génération peuvent peut-être baisser le niveau de soutien que les enfants apportent à leurs vieux parents43 et hausser le recours de la plus jeune génération à la plus vieille, les enfants devenus adultes cherchant l’assistance financière, une place où vivre et le soin des enfants. Le remplissage du nid vide44 illustre le fait que l’éducation des enfants se prolonge et qu’il est nécessaire que les décideurs politiques se rendent compte que l’aide offerte aux personnes âgées bénéficiera tout aussi bien aux jeunes membres de la famille. Les grands-parents, en particulier les grands-mères, subviennent à l’éducation de leurs petits-enfants à la suite du divorce de leurs propres enfants45. Ici encore, nous avons des preuves comme quoi les vieux parents apportent du soutien à leurs enfants adultes, dans ce cas, en gardant leurs petits-enfants — ce qui est un prolongement de la responsabilité parentale jusque dans la vieillesse. Néanmoins, l’idée qu’un plus grand engagement dans le soin des petits-enfants est une bonne méthode pour améliorer la vie des personnes âgées46 semble peu judicieuse, étant donné la preuve de l’ambivalence considérable que ressentent les grands-mères à prendre la responsabilité de leurs petits-enfants47. Cette ambivalence a deux sources : la contradiction entre l’aspiration au repos des grands-mères à l’heure de la vieillesse et leur riche expérience de l’éducation des petits-enfants, de même qu’entre leur désir d’aider leurs petits-enfants et leur réticence à reconnaître l’incompétence de leur enfant en tant que parent.

    44L’effet du divorce sur les fratries, lien dont jouissent la majorité des Canadiens adultes, semble être en sens inverse de la relation parents-enfants. Les frères et sœurs célibataires, divorcés et sans enfants, se considèrent comme des membres essentiels de leur réseau d’assistance48 et sont plus enclins à leur offrir de l’aide49. Aussi, le sexe serait un facteur moins essentiel à la solidarité entre frères et sœurs qu’entre parents et enfants50. Ainsi, il semble que la preuve des relations d’entraide fraternelle51 vaut pour les deux sexes et pour toutes les catégories de situation de famille ; les relations entre frères et sœurs prendront peut-être plus d’importance à mesure que le divorce menace la solidarité conjugale et filiale. Les professionnels des services effectués auprès des différentes sortes de clientèles âgées devraient donc inclure les fratries dans leur évaluation des contacts établis pour les services à la famille.

    L’effet de la participation au marché du travail

    45L’effet généralisé de la participation au marché du travail sur les familles signifie que nous ne devons pas sous-estimer la mesure dans laquelle la vie familiale peut être très différente pour les futures cohortes de gens âgés, et ce malgré la stabilité apparente de certains paramètres de la vie familiale analysés ici. La compréhension des répercussions d’une telle situation requiert une analyse des différentes façons dont les relations peuvent être négociées dans ces circonstances changeantes. L’emploi limite le temps disponible pour s’acquitter de ses responsabilités familiales, mais le travail rémunéré signifie peut-être aussi la capacité de payer l’aide apportée aux membres de la famille. La retraite anticipée et, plus souvent, imprévue a une incidence sur les liens familiaux, directement et, indirectement, par ses effets sur la santé et les finances52.

    46Une présence accrue des femmes sur le marché du travail pourrait annoncer des changements dans les relations conjugales, au point de vue de la division du travail basée sur le sexe, dans les conceptions de ce qui constitue une femme ou un homme modèle et de ce qui assure les ressources financières. Pareils changements ont peut-être des conséquences pour l’entraide entre les époux. Par exemple, on pourrait envisager un empressement à mieux chercher de l’aide ailleurs, y compris l’aide rémunérée, si les femmes ne définissaient pas leur rôle essentiellement comme étant celui de s’occuper de leur mari53.

    47L’importance de la dimension sexuelle de la vie familiale est manifeste dans le fait que la participation des hommes à la main-d’œuvre n’est pas traitée comme une question de famille, parallèlement à l’accent mis sur le travail des mères et sur ses effets potentiellement nuisibles sur les enfants sans un intérêt identique pour l’effet du travail des pères. Les études montrent que les femmes qui travaillent à l’extérieur de la maison continuent d’assumer tous les soins nécessaires aux membres vieillissants de leur famille, en modifiant pour ce faire leurs habitudes de travail au point de compromettre leurs chances d’avancement54 et en renonçant à assumer personnellement toutes les tâches grâce au recours aux sources de remplacement qu’elles achètent55. Cela ressemble à l’expérience des parents plus jeunes, surtout les mères, qui travaillent à l’extérieur et qui paient des auxiliaires pour répondre à certains besoins de leurs enfants. Ces mères comprennent que le changement dans le mode de vie n’indique pas une rupture de la famille ni un manque d’amour ou d’intérêt envers leurs enfants. Pareil arrangement fait présager une mutation sociale. Quoique les femmes ne soient pas disponibles pour satisfaire personnellement tous les besoins de leur famille, elles s’assurent toujours que quelqu’un puisse les suppléer.

    48La débrouillardise, au lieu du mode direct de la prestation des soins, acquise pendant la période d’emploi peut s’étendre à la retraite. Le fait d’avoir engagé d’autres personnes pour s’occuper de leurs enfants, et, dans certains cas, de leurs parents, peut mettre les futures cohortes de femmes retraitées plus à l’aise pour engager du personnel qui s’occupera de leur mère, voire de leur mari ou d’elles-mêmes. Cependant, la débrouillardise ne peut être efficace que si les services et les ressources nécessaires sont disponibles pour une coordination par un responsable des soins à prodiguer. En réalité, ils ne le sont pas souvent, ce qui laisse beaucoup de femmes qui travaillent tiraillées entre leur emploi et la perspective de le quitter afin de s’occuper d’un membre de la famille qui a besoin de soins56. Le défi qui se pose aux politiques sociales, aussi bien pour les jeunes que pour les vieux, est celui de faire en sorte qu’il y ait de bonnes solutions de rechange disponibles pour les membres des familles afin qu’ils puissent s’organiser et payer les services dans les secteurs public et privé. Des lois sur les rémunérations et les rentes de pension à ceux qui sont employés dans les soins aux personnes âgées, principalement les femmes, pourraient améliorer la disponibilité de pareils services, assurer une plus grande sécurité financière aux femmes qui travaillent dans ce domaine quand elles seront devenues vieilles et accroître la base fiscale nécessaire pour financer les services publics.

    49Une plus grande participation à la main-d’œuvre peut limiter le temps et restreindre le penchant des grands-mères pour les soins à prodiguer aux petits-enfants, même à la retraite, si elles ont leurs propres projets. D’après une étude57 la fréquence des contacts avec les petits-enfants ne varie pas en fonction de la participation au marché du travail. Mais les personnes retraitées n’étaient pas distinguées de celles qui n’avaient pas participé à la main-d’œuvre, ce qui a peut-être atténué les différences réelles entre elles. Une étude plus poussée devrait s’intéresser à cette question.

    50Le retraite anticipée et non prévue a des répercussions sur la situation économique et sur la santé des personnes âgées, ce qui atteint aussi d’autres membres de la famille et modifie les projets pour la vieillesse58. L’abandon prématuré du marché du travail a été décrit comme étant une étape nouvelle du cycle de la vie, marquée ni par le travail ni par le loisir, mais plutôt par l’incertitude et les changements d’identités, allant du fait d’être retraité au fait d’être chômeur ou d’être inemployable59. Les conséquences objectives (par exemple, la cessation du revenu à un moment où on s’attendait à atteindre le sommet) et subjectives (les changements de définition du statut de quelqu’un) de la retraite anticipée peuvent retentir sur les liens familiaux. Guillemard60 soutient que l’emploi (c’est-à-dire l’accès à la main-d’œuvre pour tous les groupes d’âge) doit être au centre des préoccupations des politiques sociales. Dans une perspective plus lointaine, l’âge de la retraite va probablement augmenter par suite de la contraction du marché du travail au fur et à mesure que les baby-boomers prendront leur retraite. Ce changement pourrait ne pas être bienvenu chez les membres des cohortes qui, contrairement à leurs prédécesseurs, ont commencé leur emploi avec l’intention ferme de le quitter au début ou au milieu de la soixantaine (voir le chapitre 1).

    51Enfin, l’effet des obligations combinées de la famille et du travail s’étend au-delà des limites de ces deux sphères. D’aucuns prétendent qu’un plus grand nombre de femmes sur les lieux de travail a miné le bénévolat et l’implication dans la communauté élargie61. L’égalité est la caractéristique des communautés dans lesquelles l’engagement civique est plus profond62. Quand les femmes n’avaient pas l’habitude de travailler à l’extérieur, leur travail à la maison laissait plus de temps pour les obligations volontaires, tant de leur part que de celle des hommes. Ironiquement, alors que la route de l’égalité s’ouvrait, la responsabilité féminine au travail a involontairement fait ressortir l’inégalité des sexes et la position de l’État qui veut éduquer la génération montante comme s’il s’agissait, en grande partie, d’une affaire de famille privée. Tant que le travail familial ne sera pas devenu plus égalitaire et que l’État et les milieux de travail ne seront pas plus impliqués dans le partage avec les familles du soin des enfants, les efforts bénévoles de la communauté continueront d’être menacés par les femmes qui prennent leur place sur le marché du travail63. En tant que bénéficiaires des efforts bénévoles des autres, cela pourrait laisser les vieilles personnes sans aide suffisante de la part de la communauté dans son ensemble. À plus longue échéance, l’incapacité d’établir une habitude d’engagement pendant qu’ils sont sur le marché du travail pourrait faire en sorte que les futurs aînés soient moins actifs en tant que bénévoles que ne le sont les citoyens âgés d’aujourd’hui.

    Conclusion : les conséquences politiques

    52Dans cette analyse, j’ai adopté une perspective plus large de la famille en intégrant les liens des fratries adultes et la place des célibataires et des personnes sans enfants dans un réseau élargi. Cependant, les données étudiées reflètent une conception traditionnelle de la famille, portant essentiellement sur le mariage et la maternité à titre de tendances fondamentales de la famille. On souhaite de plus en plus fréquemment la reconnaissance de la diversité dans les familles (voir chapitre 7), souhait qui se rapporte normalement à l’acceptation des ententes structurelles autres que celles de la famille nucléaire traditionnelle par l’inclusion, par exemple, des familles monoparentales64. D’autres ententes devront également être prises en compte. Par exemple, malgré l’incapacité de notre société à soutenir les rapports familiaux entre eux, les membres de la communauté des gais et des lesbiennes servent souvent d’excellents exemples de solidarité. Ce qui signifie aussi faire face aux répercussions éprouvantes du sida pour un nombre considérable de couples gais. Les législateurs canadiens ont été réticents à changer les vieilles définitions de ce en quoi consiste le mariage et le droit aux prestations suffisantes pour les partenaires homosexuels. Néanmoins, les jugements des tribunaux et l’arbitrage des accords collectifs ont fait avancer les choses dans le sens d’une reconnaissance de ces relations65. Les recherches futures et les politiques sociales sur les liens familiaux et sur le soutien des aidants naturels doivent adopter une conception plus ouverte et intégrer les rapports familiaux des gais et des lesbiennes, en tant que partenaires, parents, frères, sœurs et enfants66.

    53Le fait que les gais et lesbiennes plus âgés ne soient pas différents des hétérosexuels quant aux niveaux de dépression et de soutien67 illustre la capacité des individus à négocier des liens d’entraide, même s’ils sont marginalisés par la société et, dans certains cas, par leur famille immédiate. En même temps, la précarité potentielle de l’appartenance à la famille est aussi soulignée par la situation d’exclusion des enfants et des frères et sœurs des gais et lesbiennes, ce qui montre la nécessité d’une politique sociale efficace pour protéger tous les Canadiens qui vieillissent. Le succès des relations des gais et des lesbiennes qui assurent un soutien indéfectible témoigne de la capacité des individus à agir avec efficacité et des limites des politiques sociales pour déterminer les actions d’un groupe cible68.

    54Comme d’autres groupes marginalisés, les adultes homosexuels rappellent l’importance potentielle d’une communauté élargie, en particulier pour ceux qui ne peuvent pas nécessairement se tourner vers leur famille pour obtenir de l’aide. En effet, ce qu’on a appelé liens « faibles » avec les connaissances et les membres d’associations de bénévoles sont plus indispensables pour construire et maintenir des efforts collectifs et une cohésion communautaire que ne le sont les liens « forts » avec la famille et les amis proches69. Plus généralement, les citoyens des communautés que caractérisent les conceptions traditionnelles de la vie familiale et de la religion sont moins engagés dans la vie civique que ceux qui vivent dans des communautés plus progressistes70. Ainsi, contre toute attente peut-être, certains des changements que nous avons discutés ici — les unions de fait, l’augmentation des divorces et la place accrue des femmes dans le milieu du travail—pourraient favoriser un plus grand engagement communautaire, ce dont bénéficieraient éventuellement tous les groupes d’âge. Nous devons examiner comment les politiques sociales peuvent le mieux répondre aux nouvelles situations. Nous rejoignons la conclusion de Putman71 : « Notre responsabilité est maintenant de créer [...]. Nous devons trouver ce que seront les nouvelles institutions qui répondront à notre nouveau mode de vie, tout en recréant de véritables liens au sein des communautés ».

    55Quand nous regardons vers l’avenir, nous devons nous attendre à ce que l’évolution de notre univers social mène à des changements dans la situation de la vie de la famille. Les demandes croissantes de soutien de la part des membres de la famille vont probablement être ressenties autant par les parents plus âgés que par leurs enfants adultes, dans le sillage d’un affaiblissement du filet de sécurité et des mutations des rapports familiaux. Les réductions dans les politiques et les programmes de l’État, le vieillissement de la génération du baby-boom, la participation féminine sans précédent à la main-d’œuvre, les retraites anticipées et parfois non prévues, la hausse des taux de divorce, le déclin du mariage, la généralisation des unions libres et des familles plus petites, tout cela rend l’adaptation aux tendances concernant l’aide non officielle aux personnes âgées décisive, à court et à long terme. Cependant, au fur et à mesure que nous analysons les options en matière de politiques sociales qui répondent le mieux à l’évolution de la situation, le lien entre la planification politique et sa mise en œuvre dans la vie quotidienne des Canadiens doit être une priorité. Comme Sarah Matthews72 le fait remarquer, « les politiques sociales qui concernent les aînés ne sont pas mises en œuvre de façon anonyme, mais dans des rapports avec des professionnels, des amis, des voisins et des membres de la famille, dans la vie de tous les jours. Dépeindre le monde comme étant nettement divisé entre la sphère publique et la sphère privée, c’est oublier que les politiques sociales sont réalisées par le peuple ».

    Notes de bas de page

    1 Voir Y. Carrière,, « Population Aging and Hospital Days » ; E. Gee, « Population and Politics » ; A. M. Matthews, « Intergenerational Caregiving » ; Lynn McDonald, « Alarmist Economics and Women’s Pensions » ; B. A. Mitchell, « The Refilled “Nest” » ; M. J. Prince, « Apocalyptic, Opportunistic, and Realistic Demographic Discourse » ; C. J. Rosenthal, « Aging Families », in E. M. Gee et G. M. Gutman (dir.), The Overselling of Population Aging : Apocalyptic Demography, Intergenerational Challenges, and Social Policy, Don Mills, Oxford University Press, 2000.

    2 E. M. Gee et G. M. Gutman (dir.), The Overselling of Population Aging : Apocalyptic Demography, Intergenerational Challenges, and Social Policy, Don Mills, Oxford University Press, 2000.

    3 Voir M. Corak, Government Finances and Generational Equity, Ottawa, Statistique Canada et Développement des ressources humaines Canada, 1998 ; Victor W. Marshall, The Generations : Contributions, Conflict, Equity, Ottawa, préparé pour Division du vieillissement et des aînés, Santé Canada, 1997 ; S. A. McDaniel, « Intergenerational Transfers, Social Solidarity, and Social Policy : Unanswered Questions and Policy Changes » Canadian Public Policy/Canadian Journal on Aging, supplément, (1997), p. 1-21.

    4 Voir A.-M. Guillemard, « Equity Between Generations in Aging Societies : The Problem of Assessing Public Policies » in T. K. Hareven (dir.), Aging and Generational Relations : Life Course and Cross-Cultural Perspectives, New York, Aldine de Gruyter, 1996, p. 157-176 ; V. W. Marshall, The Generations ; L. O. Stone, C. J. Rosenthal et I. A. Connidis, Parent-Child Exchanges of Supports and Intergenerational Equity, Ottawa, Statistique Canada, 1998.

    5 I. A. Connidis, Family Ties and Aging, Thousand Oaks (CA), Sage, 2001.

    6 A. M. Matthews et L. D. Campbell, « Gender Roles, Employment and Informal Care », in S. Arber et J. Ginn (dir.), Connecting Gender and Ageing : A Sociological Approach, Buckingham, Open University Press, 1995, p. 129-143 ; A. Scott et G. C. Wenger, « Gender and Social Support Networks in Later Life », in S. Arber et J. Ginn (dir.), Connecting Gender and Ageing : A Sociological Approach, Buckingham, Open University Press, 1995, p. 158-172.

    7 A. Romaniuc, « Reflection on Population Forecasting : From Prediction to Prospective Analysis », Canadian Studies in Population, 21, no 2 (1994), p. 165-180.

    8 I. A. Connidis, « Liens familiaux et vieillissement au Canada : constantes et changements des trois dernières décennies », Lien social et Politiques, 38 (automne 1997), p.133-143.

    9 Voir V W. Marshall, S. H. Matthews et C. J. Rosenthal, « Elusiveness of Family Lives : A Challenge for the Sociology of Aging », in G. L. Maddox et M. P. Lawton (dir.), Annual Review of Gerontology and Geriatrics, New York, Springer, 1993, p. 39-72.

    10 I. A. Connidis et J. A. McMullin, « Forging Macro-Micro Links : Structure, Agency, and the Place of Sociological Ambivalence in Multigenerational Research », communication présentée à Ambivalence in Intergenerational Relations Workshop commandité par the Bronfenbrenner Life-Course Centre, Cornell University, Ithaca, New York, décembre 1998 ; S. H. Matthews, « Undermining Stereotypes of the Old Through Social Policy Analysis », in J. Hendricks et C. Rosenthal, The Remainder of Their Days : Domestic Policy and Older Families in the United States and Canada, New York, Garland, 1993, p. 105-118.

    11 Statistique Canada, General Social Survey : Family and Friends, Ottawa, Statistique Canada, 1991.

    12 I. A Connidis, Family Ties and Aging, Toronto, Harcourt Brace, 1989 ; I. A. Connidis et L. Davies, « Confidants and Companions : Choices in Later Life », Journal of Gerontology-. Social Sciences, 47, no 3 (1992), p. 115-122 ; J. W. Dryer, « The Effects of Illness on the Family », in R. Blieszner et V. Hilkevitch Bedford, Handbook of Aging and the Family, Westport (CT), Greenwood Press, 1995), p. 401-421 ; M. Hellie Huyck, « Marriage and Close Relationships of the Marital Kind », in R. Blieszner et V. Hilkevitch Bedford, Handbook of Aging and the Family, Westport (CT), Greenwood Press, 1995), p. 181-200.

    13 E. M. Gee, « Families in Later Life », in R. Beaujot, E. M. Gee, F. Rajulton et Z. R. Ravanera, Family over the Life Course : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1995, p. 77-113.

    14 J. Dumas et A. Bélanger, « Common-Law Unions in Canada at the End of the 20th Century », in J. Dumas et A. Bélanger (dir.), Report on the Demographic Situation in Canada 1996 : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistics Canada, 1997, p. 121-181.

    15 J. Dumas et A. Bélanger, Report on the Demographic Situation in Canada 1995 : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1996.

    16 Ibid.

    17 Ibid.

    18 E. M. Gee, « Families in Later Life ».

    19 A. Bélanger, Report on the Demographic Situation in Canada 1998-1999 : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1999.

    20 J. Dumas et A. Bélanger, Report on the Demographic Situation in Canada 1995.

    21 E. M. Gee, « Families in Later Life ».

    22 R. Beaujot, « Family Patterns at Mid-Life : Marriage, Parenting and Working », in R. Beaujot, E. M. Gee, F. Rajulton et Z. R. Ravanera, Family over the Life Course : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1995, p. 38-75.

    23 Ibid.

    24 L. D. Campbell, I. A. Connidis et L. Davies, « Sibling Ties in Later Life : A Social Networks Analysis », Journal of Family Issues, 20, no 1 (1999), p. 114-148 ; I. A. Connidis, « Life Transitions and the Adult Sibling Tie : A Quantitative Study », Journal of Marriage and the Family, 54 (1992), p. 972-982 ; I. A. Connidis et L. D. Campbell, « Closeness, Confiding and Contact Among Siblings in Middle and Late Adulthood », Journal of Family Issues, 16 (1995), p. 141-149.

    25 V. W. Marshall, « The Next Half Century of Aging Research — and Thoughts for the Past », Journal of Gerontology : Social Sciences 50B, no 1 (1995), p. 1-3 ; V.W. Marshall, « Rethinking Retirement : Issues for the Twenty-first Century », in E. M. Gee et G. M. Gutman (dir.), Rethinking Retirement, Vancouver, Simon Fraser University Press, 1995), p. 55-68.

    26 J. Dumas et A. Bélanger, « Common-Law Unions in Canada ».

    27 Ibid.

    28 Gouvernement du Québec, Vivre à Deux, Québec, Ministère de la Justice, 1995, p. 69.

    29 J. Dumas et A. Bélanger, « Common-Law Unions in Canada at the End of the 20th Century ».

    30 Voir J. Myles, « Editorial. Women, The Welfare State, and Care-Giving », Canadian Journal on Aging, 10, no 2 (1991), p. 82-85 ; H. Qureshi et A. Walker, « Caring for Elderly People : The Family and the State », in C. Phillipson et A. Walker (dir.), Aging and Social Policy : A Critical Assessment, Vermont, Gower, 1986, p. 109-127 ; A. Walker, « The Relationship Between the Family and the State in the Care of Older People », Canadian Journal on Aging, 10, no 2 (1991), p. 94-112.

    31 I. A. Connidis, Family Ties and Aging-, E. M. Gee, « Demographic Change and Intergenerational Relations in Canadian Families : Findings and Social Policy Implications », Canadian Public Policy, 16 (1990), p. 191-196.

    32 A. M. Matthews et L. D. Campbell, « Gender Roles, Employment and Informal Care ».

    33 M. Silverstein, T. M. Parrott et V. L. Bengtson, « Factors That Predispose Middle-Aged Sons and Daughters to Provide Social Support to Older Parents » Journal of Marriage and the Family, 57 (mai 1995), p. 465-475.

    34 S. H. Matthews et J. Heidorn, « Meeting Filial Responsibilities in Brothers Only Sibling Groups », Journal of Gerontology : Social Sciences, 53B, no 5 (1998), p. S278-S286.

    35 Ibid.

    36 Voir J. Finch, Family Obligations and Social Change, Cambridge (MA), Basil Blackwell/Polity Press, 1989.

    37 I. A. Connidis et J. A. McMullin, « Social Support in Older Age : Assessing the Impact of Marital and Parent Status », Canadian Journal on Aging, 13, no 4 (1994), p. 510-527.

    38 T. M. Cooney et P. Uhlenberg, « Support from Parents Over the Life Course : The Adult Child’s Perspective », Social Forces, 71, no 1 (1992), p. 63-84.

    39 K. A. Bulcroft et R. A Bulcroft, « The Timing of Divorce : Effects on Parent-Child Relationships in Later Life », Research on Aging, 13, no 2 (1991), p. 226-243 ; P Uhlenberg, « The Role of Divorce in Men's Relations With Their Adult Children After Mid-life », Journal of Marriage and the Family, 52 (août 1990), p. 677-688.

    40 W. S. Aquilino, « Later Life Parental Divorce and Widowhood : Impact on Young Adults’ Assessment of Parent Child Relations », Journal of Marriage and the Family, 56 (novembre 1994), p. 908-922 ; G. Kaufman et P. Uhlenberg, « Effects of Life Course Transitions on the Quality of Relationships Between Adult Children and Their Parents », Journal of Marriage and the Family, 60 (novembre 1998), p. 924-938.

    41 K. A. Bulcroft et R. A. Bulcroft, « The Timing of Divorce » ; P. Uhlenberg, « The Role of Divorce in Men’s Relations with Their Adult Children after Mid-life ».

    42 W. S. Aquilino, « Later Life Parental Divorce and Widowhood » ; G. Kaufman et P. Uhlenberg, « Effects of Life Course Transitions on the Quality of Relationships Between Adult Children and Their Parents ».

    43 V. G. Cicirelli, « A Comparison of Helping Behaviour to Elderly Parents of Adult Children with Intact and Disrupted Marriages », The Gerontologist, 23, no 6 (1983), p. 619-625.

    44 M. Boyd et E. T. Pryor, « The Cluttered Nest : The Living Arrangements of Young Canadian Adults », Canadian Journal of Sociology, 14 (1989), p. 461-477.

    45 J. W. Gladstone, « Factors Associated With Changes in Visiting Between Grandmothers and Grandchildren Following an Adult Child’s Marriage Breakdown », Canadian Journal on Aging, 6, no 2 (1987), p. 117-127 ; J. W. Gladstone, « Perceived Changes in Grandmother-Grandchild Relations Following a Child’s Separation or Divorce », The Gerontologist, 28, no 1 (1988), p. 66-72.

    46 P. Moen et K. B. Forest, « Family Policies For an Aging Society : Moving to the Twenty First Century », The Gerontologist, 35, no 6 (1995), p. 825-830.

    47 M. PlattJendrek, « Grandparents Who Parent Their Grandchildren ; Circumstances and Decisions », The Gerontologist, 34, no 2 (1994), p. 206-216.

    48 I. A. Connidis et L. Davies, « Confidants and Companions in Later Life : the Place of Family and Friends », Journal of Gerontology : Social Sciences, 45, no 4 (1990), p. 141-149 ; I. A. Connidis et L. Davies, « Confidants and Companions », 1992.

    49 I. A. Connidis, « Sibling Support in Older Age ». Journal of Gerontology : Social Sciences, 49 (1994), p. 309-S317.

    50 Ibid.

    51 Ibid. ; I. A. Connidis, « Life Transitions and the Adult Sibling Tie » ; I. A. Connidis et L. D. Campbell, « Closeness, Confiding and Contact Among Siblings in Middle and Late Adulthood » ; L. D. Campbell, I. A. Connidis et L. Davies, « Sibling Ties in Later Life ».

    52 V. W. Marshall, « The Next Half Century of Aging Research — and Thoughts for the Past » ; V. W. Marshall, « Rethinking Retirement ».

    53 D. L. O’Connor, « Supporting Spousal Care-givers : Exploring the Meaning of Service Use », Families in Society : The Journal of Contemporary Human Services, mai 1995, p. 295-305.

    54 M. Matthews et L. D. Campbell, « Gender Roles, Employment and Informal Care » ; M. Matthews, A. et C. Rosenthal, « Balancing Work and Family in an Aging Society : The Canadian Experience », in G. Maddox et P. Lawton (dir.), Annual Review of Gerontology and Geriatrics, vol. 13, New York, Springer, 1993, p. 96-122.

    55 E. M. Brody, M. H. Kelban, P. T. Johnsen, C. Hoffman et C. B. Schoonover, « Work Status and Parent Care : A Comparison of Four Groups of Women », The Gerontologist, 27, no 2 (1987), p. 201-208 ; E. M. Brody et C. B. Schoonover, « Patterns of Parent-care When Adult Daughters Work and When They Do Not », The Gerontologist, 26,no 4 (1986), p. 372-381.

    56 E. M. Brody et al., « Work Status and Parent Care ».

    57 P. Uhlenberg et B. G. Hammill, « Frequency of Grandparent Contact with Grandchild Sets : Six Factors That Make a Difference », The Gerontologist, 38, no 3 (1998), p. 276-285.

    58 V. W. Marshall, «The Next Half Century of Aging Research—and Thoughts for the Past»; V. W. Marshall, «Rethinking Retirement».

    59 A.-M. Guillemard, «Equity Between Generations in Aging Societies».

    60 Ibid.

    61 R. D. Putnam, Bowling Alone: The Collapse and Revival of American Community, Toronto, Simon & Schuster, 2000.

    62 R. D. Putnam, Making Democracy Work, Princeton (NJ), Princeton University Press, 1993.

    63 R. D. Putnam, The Decline of Civil Society : How Corne ? So What ?, Ottawa, ministères des Approvisionnements et Services, 1996.

    64 P. Moen et K. B. Forest, « Family Policies For an Aging Society ».

    65 D. D. Carter, « Employment Benefits for Same-Sex Couples : The Expanding Entitlement », Canadian Public Policy, 24 (1998), p. 107-117.

    66 K. R. Allen et D. H. Demo, « The Families of Lesbians and Gay Men : A New Frontier of Family Research », Journal of Marriage and the Family, 57 (février 1995), p. 111-127.

    67 R. Dorfman, K. Walters, P. Burke, L. Hardin, T. Karanik, J. Raphael et E. Silverstein, « Old, Sad, and Alone : The Myth of the Aging Homosexual », Journal of Gerontological Social Work, 24, no 1/2 (1995), p. 29-44.

    68 Voir S. H. Matthews, « Undermining Stereotypes of the Old Through Social Policy Analysis ».

    69 M. S. Granovetter, « The Strength of Weak Ties », American Journal of Sociology, 78 (1973), p. 1368-1380, spécialement p. 1376 ; R. D. Putnam, Making Democracy Work.

    70 Ibid.

    71 R. D. Putnam, The Decline of Civil Society.

    72 S. H. Matthews, «Undermining Stereotypes of the Old Through Social Policy Analysis».

    Auteur

    Ingrid Arnet Connidis

    Enseigne la sociologie à l’Université Western Ontario. Le vieillissement est son principal champ de recherche, avec un intérêt particulier pour les liens familiaux, notamment les relations entre les générations, les enfants et les parents à l’âge adulte et à l’âge mûr, le soutien des « aidants » naturels et les questions relatives aux politiques. Les résultats de ses travaux ont été publiés dans diverses revues. Son livre le plus récent s’intitule Family Ties and Aging (Sage). À l’heure actuelle, ses recherches portent sur les familles multigénérationnelles, la négociation des liens familiaux au fil du temps et au-delà des générations et, enfin, la continuité et le changement dans les courants sociaux et la vie de famille.

    Précédent Suivant
    Table des matières

    Cette publication numérique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractères.

    Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

    Voir plus de livres
    La différenciation sociale : modèles et processus

    La différenciation sociale : modèles et processus

    Danielle Juteau (dir.)

    2003

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    David Cheal (dir.)

    2003

    La capacité de choisir

    La capacité de choisir

    Le Canada dans une nouvelle Amérique du Nord

    George Hoberg (dir.)

    2002

    Nouvelles valeurs et gouvernance au Canada

    Nouvelles valeurs et gouvernance au Canada

    Neil Nevitte (dir.)

    2002

    Gérer l’environnement

    Gérer l’environnement

    Edward A. Parson (dir.)

    2001

    Qui a peur de l'État ?

    Qui a peur de l'État ?

    Gordon Smith et Daniel Wolfish (dir.)

    2001

    Voir plus de livres
    1 / 6
    La différenciation sociale : modèles et processus

    La différenciation sociale : modèles et processus

    Danielle Juteau (dir.)

    2003

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    David Cheal (dir.)

    2003

    La capacité de choisir

    La capacité de choisir

    Le Canada dans une nouvelle Amérique du Nord

    George Hoberg (dir.)

    2002

    Nouvelles valeurs et gouvernance au Canada

    Nouvelles valeurs et gouvernance au Canada

    Neil Nevitte (dir.)

    2002

    Gérer l’environnement

    Gérer l’environnement

    Edward A. Parson (dir.)

    2001

    Qui a peur de l'État ?

    Qui a peur de l'État ?

    Gordon Smith et Daniel Wolfish (dir.)

    2001

    Accès ouvert

    Accès ouvert freemium

    ePub

    PDF

    PDF du chapitre

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque

    Acheter

    Édition imprimée

    • amazon.fr
    • leslibraires.fr

    1 Voir Y. Carrière,, « Population Aging and Hospital Days » ; E. Gee, « Population and Politics » ; A. M. Matthews, « Intergenerational Caregiving » ; Lynn McDonald, « Alarmist Economics and Women’s Pensions » ; B. A. Mitchell, « The Refilled “Nest” » ; M. J. Prince, « Apocalyptic, Opportunistic, and Realistic Demographic Discourse » ; C. J. Rosenthal, « Aging Families », in E. M. Gee et G. M. Gutman (dir.), The Overselling of Population Aging : Apocalyptic Demography, Intergenerational Challenges, and Social Policy, Don Mills, Oxford University Press, 2000.

    2 E. M. Gee et G. M. Gutman (dir.), The Overselling of Population Aging : Apocalyptic Demography, Intergenerational Challenges, and Social Policy, Don Mills, Oxford University Press, 2000.

    3 Voir M. Corak, Government Finances and Generational Equity, Ottawa, Statistique Canada et Développement des ressources humaines Canada, 1998 ; Victor W. Marshall, The Generations : Contributions, Conflict, Equity, Ottawa, préparé pour Division du vieillissement et des aînés, Santé Canada, 1997 ; S. A. McDaniel, « Intergenerational Transfers, Social Solidarity, and Social Policy : Unanswered Questions and Policy Changes » Canadian Public Policy/Canadian Journal on Aging, supplément, (1997), p. 1-21.

    4 Voir A.-M. Guillemard, « Equity Between Generations in Aging Societies : The Problem of Assessing Public Policies » in T. K. Hareven (dir.), Aging and Generational Relations : Life Course and Cross-Cultural Perspectives, New York, Aldine de Gruyter, 1996, p. 157-176 ; V. W. Marshall, The Generations ; L. O. Stone, C. J. Rosenthal et I. A. Connidis, Parent-Child Exchanges of Supports and Intergenerational Equity, Ottawa, Statistique Canada, 1998.

    5 I. A. Connidis, Family Ties and Aging, Thousand Oaks (CA), Sage, 2001.

    6 A. M. Matthews et L. D. Campbell, « Gender Roles, Employment and Informal Care », in S. Arber et J. Ginn (dir.), Connecting Gender and Ageing : A Sociological Approach, Buckingham, Open University Press, 1995, p. 129-143 ; A. Scott et G. C. Wenger, « Gender and Social Support Networks in Later Life », in S. Arber et J. Ginn (dir.), Connecting Gender and Ageing : A Sociological Approach, Buckingham, Open University Press, 1995, p. 158-172.

    7 A. Romaniuc, « Reflection on Population Forecasting : From Prediction to Prospective Analysis », Canadian Studies in Population, 21, no 2 (1994), p. 165-180.

    8 I. A. Connidis, « Liens familiaux et vieillissement au Canada : constantes et changements des trois dernières décennies », Lien social et Politiques, 38 (automne 1997), p.133-143.

    9 Voir V W. Marshall, S. H. Matthews et C. J. Rosenthal, « Elusiveness of Family Lives : A Challenge for the Sociology of Aging », in G. L. Maddox et M. P. Lawton (dir.), Annual Review of Gerontology and Geriatrics, New York, Springer, 1993, p. 39-72.

    10 I. A. Connidis et J. A. McMullin, « Forging Macro-Micro Links : Structure, Agency, and the Place of Sociological Ambivalence in Multigenerational Research », communication présentée à Ambivalence in Intergenerational Relations Workshop commandité par the Bronfenbrenner Life-Course Centre, Cornell University, Ithaca, New York, décembre 1998 ; S. H. Matthews, « Undermining Stereotypes of the Old Through Social Policy Analysis », in J. Hendricks et C. Rosenthal, The Remainder of Their Days : Domestic Policy and Older Families in the United States and Canada, New York, Garland, 1993, p. 105-118.

    11 Statistique Canada, General Social Survey : Family and Friends, Ottawa, Statistique Canada, 1991.

    12 I. A Connidis, Family Ties and Aging, Toronto, Harcourt Brace, 1989 ; I. A. Connidis et L. Davies, « Confidants and Companions : Choices in Later Life », Journal of Gerontology-. Social Sciences, 47, no 3 (1992), p. 115-122 ; J. W. Dryer, « The Effects of Illness on the Family », in R. Blieszner et V. Hilkevitch Bedford, Handbook of Aging and the Family, Westport (CT), Greenwood Press, 1995), p. 401-421 ; M. Hellie Huyck, « Marriage and Close Relationships of the Marital Kind », in R. Blieszner et V. Hilkevitch Bedford, Handbook of Aging and the Family, Westport (CT), Greenwood Press, 1995), p. 181-200.

    13 E. M. Gee, « Families in Later Life », in R. Beaujot, E. M. Gee, F. Rajulton et Z. R. Ravanera, Family over the Life Course : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1995, p. 77-113.

    14 J. Dumas et A. Bélanger, « Common-Law Unions in Canada at the End of the 20th Century », in J. Dumas et A. Bélanger (dir.), Report on the Demographic Situation in Canada 1996 : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistics Canada, 1997, p. 121-181.

    15 J. Dumas et A. Bélanger, Report on the Demographic Situation in Canada 1995 : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1996.

    16 Ibid.

    17 Ibid.

    18 E. M. Gee, « Families in Later Life ».

    19 A. Bélanger, Report on the Demographic Situation in Canada 1998-1999 : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1999.

    20 J. Dumas et A. Bélanger, Report on the Demographic Situation in Canada 1995.

    21 E. M. Gee, « Families in Later Life ».

    22 R. Beaujot, « Family Patterns at Mid-Life : Marriage, Parenting and Working », in R. Beaujot, E. M. Gee, F. Rajulton et Z. R. Ravanera, Family over the Life Course : Current Demographic Analysis, Ottawa, Statistique Canada, 1995, p. 38-75.

    23 Ibid.

    24 L. D. Campbell, I. A. Connidis et L. Davies, « Sibling Ties in Later Life : A Social Networks Analysis », Journal of Family Issues, 20, no 1 (1999), p. 114-148 ; I. A. Connidis, « Life Transitions and the Adult Sibling Tie : A Quantitative Study », Journal of Marriage and the Family, 54 (1992), p. 972-982 ; I. A. Connidis et L. D. Campbell, « Closeness, Confiding and Contact Among Siblings in Middle and Late Adulthood », Journal of Family Issues, 16 (1995), p. 141-149.

    25 V. W. Marshall, « The Next Half Century of Aging Research — and Thoughts for the Past », Journal of Gerontology : Social Sciences 50B, no 1 (1995), p. 1-3 ; V.W. Marshall, « Rethinking Retirement : Issues for the Twenty-first Century », in E. M. Gee et G. M. Gutman (dir.), Rethinking Retirement, Vancouver, Simon Fraser University Press, 1995), p. 55-68.

    26 J. Dumas et A. Bélanger, « Common-Law Unions in Canada ».

    27 Ibid.

    28 Gouvernement du Québec, Vivre à Deux, Québec, Ministère de la Justice, 1995, p. 69.

    29 J. Dumas et A. Bélanger, « Common-Law Unions in Canada at the End of the 20th Century ».

    30 Voir J. Myles, « Editorial. Women, The Welfare State, and Care-Giving », Canadian Journal on Aging, 10, no 2 (1991), p. 82-85 ; H. Qureshi et A. Walker, « Caring for Elderly People : The Family and the State », in C. Phillipson et A. Walker (dir.), Aging and Social Policy : A Critical Assessment, Vermont, Gower, 1986, p. 109-127 ; A. Walker, « The Relationship Between the Family and the State in the Care of Older People », Canadian Journal on Aging, 10, no 2 (1991), p. 94-112.

    31 I. A. Connidis, Family Ties and Aging-, E. M. Gee, « Demographic Change and Intergenerational Relations in Canadian Families : Findings and Social Policy Implications », Canadian Public Policy, 16 (1990), p. 191-196.

    32 A. M. Matthews et L. D. Campbell, « Gender Roles, Employment and Informal Care ».

    33 M. Silverstein, T. M. Parrott et V. L. Bengtson, « Factors That Predispose Middle-Aged Sons and Daughters to Provide Social Support to Older Parents » Journal of Marriage and the Family, 57 (mai 1995), p. 465-475.

    34 S. H. Matthews et J. Heidorn, « Meeting Filial Responsibilities in Brothers Only Sibling Groups », Journal of Gerontology : Social Sciences, 53B, no 5 (1998), p. S278-S286.

    35 Ibid.

    36 Voir J. Finch, Family Obligations and Social Change, Cambridge (MA), Basil Blackwell/Polity Press, 1989.

    37 I. A. Connidis et J. A. McMullin, « Social Support in Older Age : Assessing the Impact of Marital and Parent Status », Canadian Journal on Aging, 13, no 4 (1994), p. 510-527.

    38 T. M. Cooney et P. Uhlenberg, « Support from Parents Over the Life Course : The Adult Child’s Perspective », Social Forces, 71, no 1 (1992), p. 63-84.

    39 K. A. Bulcroft et R. A Bulcroft, « The Timing of Divorce : Effects on Parent-Child Relationships in Later Life », Research on Aging, 13, no 2 (1991), p. 226-243 ; P Uhlenberg, « The Role of Divorce in Men's Relations With Their Adult Children After Mid-life », Journal of Marriage and the Family, 52 (août 1990), p. 677-688.

    40 W. S. Aquilino, « Later Life Parental Divorce and Widowhood : Impact on Young Adults’ Assessment of Parent Child Relations », Journal of Marriage and the Family, 56 (novembre 1994), p. 908-922 ; G. Kaufman et P. Uhlenberg, « Effects of Life Course Transitions on the Quality of Relationships Between Adult Children and Their Parents », Journal of Marriage and the Family, 60 (novembre 1998), p. 924-938.

    41 K. A. Bulcroft et R. A. Bulcroft, « The Timing of Divorce » ; P. Uhlenberg, « The Role of Divorce in Men’s Relations with Their Adult Children after Mid-life ».

    42 W. S. Aquilino, « Later Life Parental Divorce and Widowhood » ; G. Kaufman et P. Uhlenberg, « Effects of Life Course Transitions on the Quality of Relationships Between Adult Children and Their Parents ».

    43 V. G. Cicirelli, « A Comparison of Helping Behaviour to Elderly Parents of Adult Children with Intact and Disrupted Marriages », The Gerontologist, 23, no 6 (1983), p. 619-625.

    44 M. Boyd et E. T. Pryor, « The Cluttered Nest : The Living Arrangements of Young Canadian Adults », Canadian Journal of Sociology, 14 (1989), p. 461-477.

    45 J. W. Gladstone, « Factors Associated With Changes in Visiting Between Grandmothers and Grandchildren Following an Adult Child’s Marriage Breakdown », Canadian Journal on Aging, 6, no 2 (1987), p. 117-127 ; J. W. Gladstone, « Perceived Changes in Grandmother-Grandchild Relations Following a Child’s Separation or Divorce », The Gerontologist, 28, no 1 (1988), p. 66-72.

    46 P. Moen et K. B. Forest, « Family Policies For an Aging Society : Moving to the Twenty First Century », The Gerontologist, 35, no 6 (1995), p. 825-830.

    47 M. PlattJendrek, « Grandparents Who Parent Their Grandchildren ; Circumstances and Decisions », The Gerontologist, 34, no 2 (1994), p. 206-216.

    48 I. A. Connidis et L. Davies, « Confidants and Companions in Later Life : the Place of Family and Friends », Journal of Gerontology : Social Sciences, 45, no 4 (1990), p. 141-149 ; I. A. Connidis et L. Davies, « Confidants and Companions », 1992.

    49 I. A. Connidis, « Sibling Support in Older Age ». Journal of Gerontology : Social Sciences, 49 (1994), p. 309-S317.

    50 Ibid.

    51 Ibid. ; I. A. Connidis, « Life Transitions and the Adult Sibling Tie » ; I. A. Connidis et L. D. Campbell, « Closeness, Confiding and Contact Among Siblings in Middle and Late Adulthood » ; L. D. Campbell, I. A. Connidis et L. Davies, « Sibling Ties in Later Life ».

    52 V. W. Marshall, « The Next Half Century of Aging Research — and Thoughts for the Past » ; V. W. Marshall, « Rethinking Retirement ».

    53 D. L. O’Connor, « Supporting Spousal Care-givers : Exploring the Meaning of Service Use », Families in Society : The Journal of Contemporary Human Services, mai 1995, p. 295-305.

    54 M. Matthews et L. D. Campbell, « Gender Roles, Employment and Informal Care » ; M. Matthews, A. et C. Rosenthal, « Balancing Work and Family in an Aging Society : The Canadian Experience », in G. Maddox et P. Lawton (dir.), Annual Review of Gerontology and Geriatrics, vol. 13, New York, Springer, 1993, p. 96-122.

    55 E. M. Brody, M. H. Kelban, P. T. Johnsen, C. Hoffman et C. B. Schoonover, « Work Status and Parent Care : A Comparison of Four Groups of Women », The Gerontologist, 27, no 2 (1987), p. 201-208 ; E. M. Brody et C. B. Schoonover, « Patterns of Parent-care When Adult Daughters Work and When They Do Not », The Gerontologist, 26,no 4 (1986), p. 372-381.

    56 E. M. Brody et al., « Work Status and Parent Care ».

    57 P. Uhlenberg et B. G. Hammill, « Frequency of Grandparent Contact with Grandchild Sets : Six Factors That Make a Difference », The Gerontologist, 38, no 3 (1998), p. 276-285.

    58 V. W. Marshall, «The Next Half Century of Aging Research—and Thoughts for the Past»; V. W. Marshall, «Rethinking Retirement».

    59 A.-M. Guillemard, «Equity Between Generations in Aging Societies».

    60 Ibid.

    61 R. D. Putnam, Bowling Alone: The Collapse and Revival of American Community, Toronto, Simon & Schuster, 2000.

    62 R. D. Putnam, Making Democracy Work, Princeton (NJ), Princeton University Press, 1993.

    63 R. D. Putnam, The Decline of Civil Society : How Corne ? So What ?, Ottawa, ministères des Approvisionnements et Services, 1996.

    64 P. Moen et K. B. Forest, « Family Policies For an Aging Society ».

    65 D. D. Carter, « Employment Benefits for Same-Sex Couples : The Expanding Entitlement », Canadian Public Policy, 24 (1998), p. 107-117.

    66 K. R. Allen et D. H. Demo, « The Families of Lesbians and Gay Men : A New Frontier of Family Research », Journal of Marriage and the Family, 57 (février 1995), p. 111-127.

    67 R. Dorfman, K. Walters, P. Burke, L. Hardin, T. Karanik, J. Raphael et E. Silverstein, « Old, Sad, and Alone : The Myth of the Aging Homosexual », Journal of Gerontological Social Work, 24, no 1/2 (1995), p. 29-44.

    68 Voir S. H. Matthews, « Undermining Stereotypes of the Old Through Social Policy Analysis ».

    69 M. S. Granovetter, « The Strength of Weak Ties », American Journal of Sociology, 78 (1973), p. 1368-1380, spécialement p. 1376 ; R. D. Putnam, Making Democracy Work.

    70 Ibid.

    71 R. D. Putnam, The Decline of Civil Society.

    72 S. H. Matthews, «Undermining Stereotypes of the Old Through Social Policy Analysis».

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    X Facebook Email

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    Ce livre est cité par

    • Légaré, Jacques. Boucher, Marie-Pier Bergeron. (2012) Qui seront les premiers nés du baby-boom à risque de vulnérabilité financière à la retraite? Une comparaison Québec-Ontario. Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement, 31. DOI: 10.1017/S0714980811000730
    • Gauthier, Hervé. Carrière, Yves. (2003) Changements sociodémographiques et populations vieillissantes. Cahiers québécois de démographie, 32. DOI: 10.7202/007409ar

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://freemium.openedition.org/oebooks

    Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org

    Vieillissement et évolution démographique au Canada

    Vérifiez si votre bibliothèque a déjà acquis ce livre : authentifiez-vous à OpenEdition Freemium for Books.

    Vous pouvez suggérer à votre bibliothèque d’acquérir un ou plusieurs livres publiés sur OpenEdition Books. N’hésitez pas à lui indiquer nos coordonnées : access[at]openedition.org

    Vous pouvez également nous indiquer, à l’aide du formulaire suivant, les coordonnées de votre bibliothèque afin que nous la contactions pour lui suggérer l’achat de ce livre. Les champs suivis de (*) sont obligatoires.

    Veuillez, s’il vous plaît, remplir tous les champs.

    La syntaxe de l’email est incorrecte.

    Référence numérique du chapitre

    Format

    Connidis, I. A. (2003). Chapitre 4. Répercussion des tendances démographiques et sociales sur le soutien volontaire aux personnes âgées. In D. Cheal (éd.), Vieillissement et évolution démographique au Canada (1‑). Presses de l’Université de Montréal. https://doi.org/10.4000/books.pum.21212
    Connidis, Ingrid Arnet. « Chapitre 4. Répercussion des tendances démographiques et sociales sur le soutien volontaire aux personnes âgées ». In Vieillissement et évolution démographique au Canada, édité par David Cheal. Montréal: Presses de l’Université de Montréal, 2003. https://doi.org/10.4000/books.pum.21212.
    Connidis, Ingrid Arnet. « Chapitre 4. Répercussion des tendances démographiques et sociales sur le soutien volontaire aux personnes âgées ». Vieillissement et évolution démographique au Canada, édité par David Cheal, Presses de l’Université de Montréal, 2003, https://doi.org/10.4000/books.pum.21212.

    Référence numérique du livre

    Format

    Cheal, D. (éd.). (2003). Vieillissement et évolution démographique au Canada (1‑). Presses de l’Université de Montréal. https://doi.org/10.4000/books.pum.21182
    Cheal, David, éd. Vieillissement et évolution démographique au Canada. Montréal: Presses de l’Université de Montréal, 2003. https://doi.org/10.4000/books.pum.21182.
    Cheal, David, éditeur. Vieillissement et évolution démographique au Canada. Presses de l’Université de Montréal, 2003, https://doi.org/10.4000/books.pum.21182.
    Compatible avec Zotero Zotero

    1 / 3

    Presses de l’Université de Montréal

    Presses de l’Université de Montréal

    • Plan du site
    • Se connecter

    Suivez-nous

    • Flux RSS

    URL : http://www.pum.umontreal.ca

    Email : pum@umontreal.ca

    Adresse :

    100-5450, Chemin de la Côte-des-neiges

    QC, H3T 1Y6

    Montréal

    Canada

    OpenEdition
    • Candidater à OpenEdition Books
    • Connaître le programme OpenEdition Freemium
    • Commander des livres
    • S’abonner à la lettre d’OpenEdition
    • CGU d’OpenEdition Books
    • Accessibilité : partiellement conforme
    • Données personnelles
    • Gestion des cookies
    • Système de signalement