1J’aimerais remercier le personnel et les responsables des Archives d’État de Genève qui avec patience me facilitent l’accès aux sources judiciaires de l’Ancien Régime et du XIX^e siècle. Je remercie mon éditeur Benoît Melançon, expert des Lumières, pour ses judicieux conseils et la confiance qu’il m’accorde en publiant la version française de cet ouvrage paru en italien sous le titre Sul luogo del delitto. Pratica penale, inchiesta e perizia giudiziaria a Ginevra nei secoli XVIII-XIX, Bellinzona, Edizioni Casagrande, coll. « Biblioteca di storia », 2007.

2Les chapitres de ce livre s’inspirent d’articles parus dans des revues ou des volumes collectifs d’histoire du crime et de la justice. Ces textes ont été corrigés, condensés et enrichis par de nouveaux sondages dans les archives.

3I. Les circonstances du crime : « Magiciens, “devineresses” ou imposteurs ? La répression des “superstitions” au XVIII^e siècle : l’exemple genevois », dans Benoît Garnot (éd.), La petite délinquance du Moyen Âge à l’époque contemporaine, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 1998, p. 455-464 ; « Les “circonstances aggravantes” du vol domestique dans la société de l’Ancien Régime selon les réquisitoires des procureurs généraux de Genève (XVIII^e siècle) », dans Benoît Garnot (éd.), Ordre moral et délinquance de l’Antiquité au 20^e siècle, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 1993, p. 295-302 ; « “La jeune fille mal gardée” ou le ravissement de Colette Schweppe. Anatomie d’un rapt de séduction au XVIII^e siècle », dans Marianne Stubenvoll (éd.), Convenances et inconvenances du corps, Équinoxe. Revue de sciences humaines, 20, 1998, p. 57-87 ; « “On l’a fait marcher par force”. Enrôleurs et enrôlés à Genève au XVIII^e siècle ou les circonstances d’un délit “conséquent pour l’État et les particuliers” », dans Norbert Furrer et al. (éd.), Gente ferocissima. Mercenariat et société en Suisse (15^e-19^e siècle). Recueil offert à Alain Dubois, Lausanne et Zurich, Éditions d’en bas et Chronos, 1997, p. 89-100.

4II. Édition-combustion : « La censure au siècle des Lumières : l’exemple du Procureur général de Genève (1750-1794) », dans Ursula Cassani et al. (éd.), Médias, criminalité et justice, Coire-Zurich, Rüegger, 2001, p. 47-66 ; « Expertises typographico-légales et censure des imprimés au XVIII^e siècle : l’exemple genevois », dans La Lettre Clandestine, 7, Paris, Presses de l’Université de la Sorbonne, 1998, p. 73-88 ; « Étouffer l’obscénité. La censure discrète des “livres infects” à Genève dans la seconde moitié du 18^e siècle », dans Pornographie, Équinoxe. Revue de sciences humaines, 19, 1998, p. 105-116.

5III. Le corps en preuve : « Magistrats et experts : pour une histoire de la médecine judiciaire à l’époque moderne. Des savoirs diffus au savoir constitué », dans Mohamed Cherkaoui (éd.), Histoire et théorie des sciences sociales. Mélanges en l’honneur de Giovanni Busino, Genève, Droz, 2003, p. 83-99 ; « Viols, attentats aux mœurs et indécences : les enjeux de la médecine légale à Genève (1650-1815) », dans Vincent Barras et al. (éd.), Médecine, lettres et politiques, Équinoxe. Revue de sciences humaines, 8, 1992, p. 24-43 ; « La “mort de la belle jeunesse” ou le suicide juvénile à Genève au XVIII^e siècle », Gesnerus. Swiss Journal of the History of Medecine and Sciences, 1992, 49, 3-4, p. 351-368 ; « “Je ne suis déjà plus de ce monde” : le suicide des vieillards à Genève aux XVII^e et XVIII^e siècles », dans Geneviève Heller (éd.), Le poids des ans. Une histoire de la vieillesse en Suisse romande, Lausanne, Éditions d’en bas, 1994, p. 67-94 ; « Topographie judiciaire à Genève », dans Frédéric Chauvaud (éd.), Violences, Sociétés & Représentations, 6, Paris, CREDHESS-Université Paris I, p. 181-209 ; « L’expertise des noyés au siècle des Lumières. L’exemple de Genève », dans Frédéric Chauvaud (éd.), Corps submergés, corps engloutis. Une histoire des noyés et de la noyade de l’Antiquité à nos jours, Paris, CRÉAPHIS, 2007, p. 123-138 ; « Le drame de la nuit : enjeux médico-légaux du quadruple égorgement commis en 1885 à Genève par une mère sur ses enfants », Revue d’histoire du XIX^e siècle, 26-27, 2003, p. 305-329.