1À première vue, la normativité en sciences sociales semble s’opposer à l’objectivité scientifique, celle-ci supposant des prescriptions et des jugements de valeurs contraires à l’objectivité. Depuis Kuhn cependant, pour qui la science « normale » est affaire de consensus (des groupes sociaux, des savants, des écoles), cette position est devenue intenable. Le danger de la normativité conduit inévitablement à un relativisme flou, lequel, en cette époque de postmodernisme, finit par dominer les sciences sociales, tout particulièrement la sociologie, et conduit peu à peu à un déni de toute scientificité, ainsi qu’on le retrouve par exemple chez un Feyerabend rejetant toute démarche scientifique. Ou même chez un Bloor qui franchit un pas de plus dans l’escalade en affirmant que les propositions des mathématiques elles-mêmes doivent être conçues et analysées comme inspirées par le contexte social, au même titre que les règles de politesse.

2Mais une autre position, venant rompre avec les précédentes, nous semble davantage fructueuse. C’est celle qui, à la suite de G.-G. Granger (entre autres), affirme, d’une part, la nécessité d’une normativité intrinsèque au mouvement de la science elle-même et qui permet ainsi son progrès. En effet, « l’évolution de la science ne dépend pas tellement de la solidification des contraintes sociales, mais représente des temps d’arrêt (provisoires) du mouvement intrinsèque des concepts » (Granger 1995). Autrement dit : « Le mouvement de la connaissance se constitue comme une dialectique interne des systèmes de concepts qui appelle une révision, une modification radicale, etc. Et c’est là que s’opère le véritable progrès scientifique » (Granger 1995). Ou encore : « Qu’il y ait une dialectique interne de la science ne signifie donc pas qu’une conscience engendre elle-même ses contenus, mais qu’un système plus ou moins cohérent d’actes de pensée soit mis en fonctionnement et, rencontrant des obstacles, se transforme pour les surmonter » (Granger 1979 : 28)1.

3D’autre part, à cette première exigence méthodologique s’en ajoute une autre pour les sciences humaines, une exigence axiologique plus précisément, puisque les faits humains sont pourvus de sens (c’est-à-dire de représentations, de valeurs, d’intentions, de significations). En effet, les faits humains, contrairement aux faits biologiques comportent intrinsèquement leurs propres représentations : il y a ainsi, nécessairement, autoreprésentation. Cette duplicité des faits humains, c’est ce qui fait leur spécificité, en même temps que cette connaissance scientifique n’atteindra jamais l’uniformisation atteinte dans les faits de la nature. Cela introduit « une dissociation sur trois niveaux du normatif, inconnue dans les domaines de faits non humains : les normativités “épistémique”, “technique” et “axiologique”. Epistémique : détermine les conditions de représentation des faits actuels par des objets virtuels dans des systèmes organisés et de la confrontation de ceux-ci avec l’actualité. Technique : établit les conditions de la réussite de pratiques visant des buts. Axiologique : propose des conditions de cohérence des valeurs attribuées à des actions humaines » (Granger 1999 : 24).

4Il s’agit donc de réagir à ces traditions que sont l’empirisme et le positivisme moderne, qui opposent brutalement l’être et le devoir-être, « qui alimentent l’idée d’une coupure entre l’axiologique et le cognitif, entre la pratique et le théorique » (Boudon 1995 : 340).

5Finalement, même si une représentation axiologique est nécessaire et féconde dans certains cas, comme pour l’économie et l’écologie par exemple, en faire une règle normative pour toute construction de l’objet virtuel de la démarche scientifique conduit à un relativisme contraire à toute cumulativité de la science et qui est si démobilisant pour la sociologie. En effet, un tel relativisme, misant sur le « local » à la façon des postmodernistes, obstrue les voies qui pourraient conduire au global permettant de construire des objets plus vastes et ayant une capacité d’application plus générale. Évidemment, ce caractère « universel » de la science n’exclut pas le temporaire ou le provisoire de la connaissance puisqu’il s’agit là du développement nécessaire de la science.

6Ainsi, dans ce vaste champ que constitue dorénavant les sciences sociales de l’environnement, la question qui nous semble primordiale à ce moment-ci du débat relève davantage de la sociologie de la connaissance (bien que cette dernière expression paraît aujourd’hui « désuète, parce que le Zeitgeist d’aujourd’hui, de tonalité sceptique sinon nihiliste, admet qu’il existe des activités et des processus cognitifs, mais répugne à admettre qu’ils puissent... aboutir à la connaissance » (Boudon 1995 : 314)).

7Si nous nous référons ici à la sociologie de la connaissance, c’est davantage pour mettre l’accent sur les questions méthodologiques qui nous semblent essentielles pour construire une sociologie de la connaissance environnementale au sens propre du terme. En effet, dans le contexte de l’essoufflement de la modernité et du procès fait à la rationalité aujourd’hui, il semble capital pour certains chercheurs, dont nous sommes, que l’on joigne à la normativité rationnelle de la preuve (Popper) l’exigence anthropologique du sens (Habermas). Autrement dit, la rationalité doit maintenant dépasser les frontières de la rationalité instrumentale, héritage du positivisme, pour s’ancrer dans une normativité qui laissera apercevoir de nouvelles déterminations de la connaissance. En effet, la normativité est autant immanente à l’entreprise cognitive qui doit construire et expliquer les objets, qu’elle l’est à l’action. En un mot, la normativité « est le mode d’être de tout ce qui est vivant » (Freitag 1986). Le processus de rationalisation accrue a opéré une scission entre les valeurs, les intentions, les significations — Habermas a bien vu qu’un tel processus n’était pas de l’ordre de la nécessité et que la rationalité pouvait s’exercer au-delà de la sphère instrumentale. Ainsi se dessinent de nouvelles figures du savoir où les intentions et les significations sont en amont comme en aval de l’activité scientifique. Des tentatives toutes récentes essaient d’articuler la rationalité et le rapport aux valeurs ; par exemple, R. Boudon, dans son livre Le juste et le vrai, fait la démonstration, au-delà du relativisme de bon aloi, que des sentiments moraux forts et consensuels régissent la plupart des activités des hommes en société et que ces valeurs, contrairement aux « croyances » empiristes ou positivistes, sont fondées de façon objective (comme on peut le constater aussi bien chez Freud, Marx ou Durkheim). En effet, comme le fait aussi remarquer G.-G. Granger, « les voies de la connaissance ordinaire comme celles de la connaissance scientifique sont complexes. Mais cela n’impose pas de renoncer aux notions de vérité et d’objectivité » (Granger 1995).

8En réalité, la valeur définit l’orientation préférentielle des individus et des groupes alors que la norme doit être justifiée par la réflexivité. Ainsi la rationalité de type normatif est à la jonction du monde objectif et du monde social. À ce titre, l’écologie que l’on peut définir comme la science naturelle la plus humaine nous donne l’occasion de pratiquer ce qui vient d’être posé.

9Quelle est alors la « vérité » d’un produit scientifique ? Voilà une question d’ordre normatif autant que rationnel. La sociologie des sciences, depuis les thèses de Kuhn, admet et concède qu’un produit scientifique est relativement vrai et perfectible. En fait, il appartient à une époque, correspond à des problèmes à résoudre, à la capacité de mesurer et de traduire dans la pratique les résultats obtenus. Le scientifique, produit de son époque, posera les questions qui sont actuelles, celles de sa formation disciplinaire, de son cadre de vie, des intérêts des membres de son groupe d’appartenance. Leurs attentes et leurs opinions seront là pour orienter son questionnement. En ce sens, le scientifique subira en aval l’impact des représentations sociales sur l’orientation de son travail et sur sa méthodologie. Plus encore, le scientifique, s’il veut communiquer les résultats de son travail, que ce soit à ses collègues ou plus largement dans la société, devra s’approprier un langage qui lui permettra d’être compris. C’est en amont cette fois que la représentation sociale imprégnera son travail en intervenant sur la forme du produit et sur son réseau de diffusion.

10Par ailleurs, Moscovici a établi que la science devenant culture informe de plus en plus le sens commun. En fait, l’interaction entre théorie et sens commun est simultanée dans la production de notre réalité. Quel est le rôle de la science dans la formation et le développement d’une culture donnée ? Ou encore, quel est l’apport d’une connaissance spécifique, celle de la science, à la connaissance en général dans une culture donnée ? Et sous quelles formes cet apport investit-il les champs de connaissance ? Comment en rendre compte ?

11Ainsi, par exemple, dans sa contribution à cet ouvrage, Louis Guay (chapitre 2), en partant de la prémisse selon laquelle les sociétés sont des entités organisées et orientées dans la résolution des problèmes qui leur sont propres, fait valoir la part d’appropriation personnelle et collective de la conscience des acteurs dans la reconnaissance de tout problème écologique. Reconnaissance qui s’accompagne d’un processus de construction des problèmes écologiques auquel participe la science, mais aussi d’autres formes de connaissance, comme celle du sens commun. Des lois et règlements, produits de la réaction (groupes de pression, etc.) à un rapport devenu problématique avec la nature, se présentent analytiquement comme des formalisations (rationnelles et normatives) de la protection de l’environnement, tous les acteurs concernés étant appelés à participer à ce qu’on peut appeler une « gestion sociale de l’environnement », plurielle et pluraliste, fruit d’une modernisation de la question écologique. Ces réalisations étant surtout le résultat de la rationalité instrumentale, L. Guay se permet d’insister sur le fait que c’est l’adhésion à des principes de rationalité qui nous permet de saisir la richesse et la variété d’un monde perçu parfois comme désenchanté.

12De même, l’article de Robert Tessier et Jean-Guy Vaillancourt (chapitre I) nous enjoint aussi à reconnaître la contribution pratique de la rationalité instrumentale inscrite non seulement dans une normativité rationnelle de la preuve mais aussi, selon eux, dans une exigence anthropologique du sens, c’est-à-dire dans l’occurrence de valeurs. C’est en fonction de ces paramètres que les deux auteurs présentent leurs travaux récents et ceux de leurs collaborateurs dans une mise en œuvre de nouveaux paradigmes en sciences sociales de l’environnement.

13À partir d’un cas concret, celui des changements climatiques, Bertrand Perron et Jean-Guy Vaillancourt (chapitre 5) montrent comment les travaux scientifiques d’un organisme reconnu, l’International Panel on Climate Change (IPCC), ne peuvent être lus sans remise en question. En effet, d’une part, il faut dire que ces travaux sont le point d’ancrage de tous les discours scientifiques sur le changement climatique, que ces discours émanent des milieux politiques officiels ou du mouvement vert ; la légitimité des usages des productions scientifiques est ainsi soumise à la discussion. D’autre part, la science elle-même qui y est produite est controversée ; autrement dit, étant donné l’influence qu’exercent les milieux politiques sur les recherches entreprises par cette équipe internationale, on peut avancer que le normatif sinon l’idéologique clôture en quelque sorte la recherche. Ainsi, le contexte dans lequel opère l’IPCC étant celui de la globalisation, son discours tentera de concilier la recherche scientifique sur l’environnement global avec la prise en compte de solutions capables de se mouler aux impératifs de la tendance à la globalisation de l’économie. Dans ce cas, l’instrumentalité de la science ne s’oriente donc pas seulement vers la résolution des problèmes environnementaux, mais elle est aussi teintée d’une intentionnalité en valeur.

14En partant de la position selon laquelle la crise environnementale n’est pas qu’une question de biologie et de technologie, mais bien de dynamiques et de structures sociales, Corinne Gendron (chapitre 6) en arrive elle aussi à poser la question de la neutralité scientifique. En effet, les enjeux politiques ou encore la rationalité économique elle-même se substituent trop souvent aux décisions de nature démocratique. C’est une remise en question du dogme de la science salvatrice tout comme celle de la nécessité de la croissance économique qui est faite ici par une présentation du principe de précaution qui met davantage l’accent (par rapport à ceux de prévoyance et de prévention) sur la distorsion existant entre la rationalité des connaissances et la nécessité des décisions à prendre.

15En tout état de cause, ces discours scientifiques normatifs et idéologiques participent des représentations sociales, que celles-ci soient lisibles dans les discours décisionnels ou écologistes. Le texte de Carmen Gendron et Brigitte Dumas (chapitre 3) introduit à cette conceptualisation nécessaire des représentations sociales comme « formes de connaissance, socialement élaborées et partagées, ayant une visée pratique et contribuant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social » (Jodelet 1989). Les représentations sociales constituent donc une pensée pratique dont il est encore impossible de départager la contribution proprement cognitive et proprement culturelle. Ainsi, à partir du thème « cette terre qui nous nourrit » présent dans l’œuvre de René Dumont, c’est du point de vue de la sociologie de la connaissance qu’est entreprise l’étude des représentations sociales. Deux questions servent alors de point de départ au travail de réflexion des auteures : I) « Les deux types de représentations (scientifiques et sociales) ne sont-ils pas une tentative de marier la subjectivité et l’objectivité pour former une image dont la prétention à la vérité est avouée ? », et 2) « Quels besoins alors de dissocier les deux formes de représentations ? » Ainsi, après avoir construit une grille d’analyse des représentations relatives à l’œuvre de Dumont, c’est à une représentation des représentations (avec toute la distance épistémologique que cela suppose) que les deux auteures nous convoquent.

16De son côté, le texte de Laurent Lepage (chapitre 7), en partant des témoignages et mémoires recueillis en 1992 lors des audiences publiques sur le mégaprojet hydroélectrique Grande-Baleine, s’intéresse quant à lui aux multiples langages qui s’affrontent à cette occasion. Devant le caractère incommensurable des visions du monde auxquelles renvoient ces langages se pose alors la question de savoir la légitimité (scientifique surtout) de ces discours. Autrement dit, ce qui est soulevé c’est la question fort complexe de la relation entre le langage et la réalité. Et c’est en partant de la notion de représentation sociale que L. Lepage mène son argumentation. Ainsi de l’urbain sceptique et écolo aux trappeurs cris en passant par les dirigeants d’entreprise, chacun cherchera à imposer sa représentation de la réalité. C’est alors tout le problème d’un consensus à tisser, voire d’une solution satisfaisante qui est soulevé.

17À partir d’une étude de cas, celui d’une politique environnementale d’entreprise, c’est le « sens » de l’éthique exprimée dans une telle politique et la rationalité qui y conduit, qui est l’objet d’analyse du texte de Camille Raymond sur la rationalité et le sens (chapitre 4). Le sens de l’éthique auquel il est fait référence ici ne doit pas s’entendre comme « meaning » ou signification, ni non plus comme direction mais comme prise en compte des dimensions sociales de l’éthique exprimées de façon rationnelle (selon la logique cognitive) et communicationnelle (selon la logique pragmatique et interactive). Cette question de l’éthique (comme exigence anthropologique du sens) s’ouvre naturellement sur l’action ; mais la science moderne, assujettie à la norme du vrai (la normativité rationnelle de la preuve) afin de rendre le monde intelligible et cela malgré ses incertitudes, présente un écart avec la norme qu’exige l’action pour intervenir sur le monde. Autrement dit, fonder en raison l’action exige d’interroger la place que peuvent y jouer les savoirs scientifiques dans la recherche de vérités toujours précaires et d’articuler ceux-ci aux valeurs à assurer et à assumer.

18Cet assujettissement à la norme du vrai conduit fatalement la science, dans son souci constant de rigueur, au découpage et donc à la réduction de son objet d’observation ; ce qui fait qu’aucun objet (la nature par exemple) ne peut être complètement décrit par la science. Ce préalable épistémologique dérive en fait d’une position philosophique et politique plus large selon laquelle la description opératoire, aussi efficace et mutilante soit-elle, a seule valeur heuristique. Il y aurait là, selon Denis Duclos (chapitre 8), une fascination par le religieux comme maîtrise du monde dans le sens. En effet, le « désir scientifique » se rapporterait à une forme de l’angoisse humaine devant l’absence de finalité. Ce dernier pallie l’absence de sens dans la nature. Une critique du naturalisme comme principe de maîtrise et de sauvegarde de la nature, conduit D. Duclos à la conclusion suivante : « La maîtrise — rationnelle, éthique ou mystique — reste donc un fantasme. C’est pourquoi une écologie de liberté ne parviendra sans doute pas à s’y fonder. Au contraire, c’est en abandonnant la folie des grands projets de sens que nous diminuerons l’impact de nos gestes vengeurs sur nous-mêmes et sur le monde. Pour cela, il faut apprendre à supporter sans réaction le scandale, en cultivant l’ataraxie. » Ainsi, la non-destruction pourrait s’imaginer dans une interpellation de la subjectivité par « Dieu » et non par la science, où un crédit serait accordé au non-sens par rapport à une trop grande confiance en la science seule. Et pourquoi pas aussi faire confiance au bon petit diable, capricieux, farceur, moins romantique en somme, mais ô combien créatif et vivant !

19Finalement, par l’analyse historique de l’œuvre de deux sociologues américains de l’environnement, Frederick H. Buttel et Riley E. Dunlap, les sociologues Jean-Guy Vaillancourt, Benoît Jacques et Bertrand Perron (chapitre 9) montrent ce qui rapproche et ce qui distingue ces deux sociologues dans leurs conceptions réciproques de la sociologie de l’environnement, et comment ils posent les véritables enjeux de la sociologie de l’environnement. Chacun à sa façon, ces deux piliers de la sociologie environnementale actuelle articulent de façon originale des perspectives à la fois rationnelles et normatives.

20En effet, après avoir présenté la thèse de Dunlap selon laquelle la sociologie environnementale devrait considérer davantage l’objectivité des problèmes environnementaux plutôt que d’insister sur le fait de leur construction sociale comme le fait Buttel, c’est malgré tout le regard critique de ce dernier que nous retiendrons. Ce regard critique de Buttel s’exerce quant à la modélisation des problèmes environnementaux où la part des valeurs et du normatif est déterminante. Cette détermination, pour être valable cependant, doit s’effectuer dans les limites qu’impose la rationalité scientifique de la preuve. Autrement dit, Buttel nous met en garde contre une dramatisation de la situation écologique qui serait alors une idéologisation de la situation, parfois au service d’intérêts politiques ou économiques privés. De là sa conclusion sur la nécessité d’une participation engagée de tous les acteurs.

21Le dernier chapitre (chapitre 10) de cet ouvrage collectif est consacré à une chronologie riche d’informations sur la terre, la vie et les humains ; chronologie qui saura être un outil intéressant pour ne pas dire indispensable autant pour l’enseignement, que pour la recherche ou l’action dans les sciences sociales de l’environnement. Enfin, nous aimerions mentionner que le présent ouvrage est le fruit de la collaboration entre des professeurs d’université et de Cégep, et des étudiants ou ex-étudiants universitaires. Les noms des trois principaux rédacteurs ont été mis par ordre alphabétique, même si les trois rédacteurs, ainsi que tous les auteurs et les autres artisans de l’ouvrage, ont joué un rôle crucial dans la production de cet ouvrage. Nous espérons que les lecteurs ne seront pas déçus du résultat de nos efforts.

22Nous remercions le Fonds pour la formation de chercheurs et l’aide à la recherche (FCAR) ainsi que le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour nous avoir donné l’occasion de mener à bien nos recherches ainsi que leur diffusion.

23Nous désirons aussi remercier M^me Marie Brûlé du département de Sociologie de l’Université de Montréal pour la qualité impeccable de son travail de mise en forme des différents chapitres de l’ouvrage.