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Guide de la recherche documentaire

 | 
Maryse Gagnon
, 
Francis Farley-Chevrier

Chapitre 1. Le sujet

Texte intégral

1Toute recherche fructueuse commence par une bonne définition de son sujet. Il est en effet inutile d’interroger catalogues et bases de données, de dépouiller des périodiques et des ouvrages de référence si l’on n’a qu’une vague idée de l’objectif à atteindre. Un sujet bien défini permettra d’épargner temps et effort tout en assurant les meilleurs résultats de recherche possibles.

2Un sujet se définit en tenant compte d’abord de l’étendue du travail à abattre. Un travail de fin de session de 20 pages demande une recherche plus poussée qu’un travail d’une dizaine de pages, qu’un compte rendu ou qu’une revue de littérature ; par conséquent, l’ampleur de la recherche ne saurait être la même d’un travail à l’autre. C’est un peu comme pour la chasse : un week-end de chasse dans le Nord ne demandera pas la même préparation qu’un safari de trois semaines dans la brousse.

3Si le temps et l’espace pour approfondir le travail sont disponibles, on s’attendra à ce que ce dernier témoigne d’une recherche plus précise sur un sujet plus défini et plus complexe. Peu importe toutefois l’ampleur du sujet de la recherche, la façon de le définir demeure la même ; il faut seulement garder à l’esprit le sens de la mesure.

1.1. Cerner le sujet de la recherche

4Si dans plusieurs cas le sujet du travail est fixé par le professeur, il arrive que cette tâche incombe à l’étudiant. À partir des connaissances déjà acquises, il lui faut alors choisir le sujet en fonction de ses intérêts et des aspects du cours qui ont retenu son attention ou sa sensibilité.

5Le plus souvent, le sujet se trouve en réfléchissant au propos général dont doit traiter le travail, avant d’en arriver au sujet spécifique qui sera retenu. Le sujet d’un travail doit couvrir un angle particulier d’une problématique générale ; la meilleure façon de trouver cet angle consiste à partir d’une idée large et à en dégager un aspect dont l’étude et l’analyse conviendront aux exigences du travail à remettre (temps, espace et contenu). En d’autres termes, aller du général au particulier (et savoir quand s’arrêter).

6Plusieurs étudiants éprouvent de la difficulté à trouver un sujet pertinent, soit parce que le sujet du cours ne leur est pas encore assez familier, soit parce que ce dernier donne l’embarras du choix. Une solution à ce problème consiste à consulter quelques ouvrages de référence afin de prendre connaissance des notions de base du domaine couvert par le cours(ces ouvrages sont présentés au deuxième chapitre). Les cinq étapes qui suivent suggèrent néanmoins une démarche permettant de dégager un sujet approprié.

EN PRATIQUE
Il ne faut pas chercher à apporter le point final et définitif à une question, ni entreprendre quelque chose qui soit au-dessus de ses forces et qui excède le temps à sa disposition. Les professeurs n’en attendent pastant.il faut par conséquent éviter des sujets tels que « Le sens de la vie d’après les philosophes existentialistes » (ce qui impliquerait la lecture de l’œuvre complète de plusieurs dizaines d’auteurs, en plus d’avoir à préciser ce qu’on entend par « sens de la vie »), ou encore « La politique étrangère américaine au XXe siècle » (peu importe l’un des nombreux angles choisis, pro-ou antiaméricain, économique ou diplomatique, la documentation sera surabondante, rendant toute synthèse impossible avant plusieurs années).

71) Repérer un domaine : un auteur, une branche de la discipline enseignée, un événement de l’actualité pertinent ; délimiter en quelque sorte le terrain de chasse.

8Ex. : En sociologie, la légalisation de la marijuana.
En biologie, le traitement du cancer.
En marketing, la commandite.
En littérature, la comédie au théâtre.

92) Trouver un angle par lequel sera abordé ce domaine : la confrontation de deux points de vue, la raison d’être de la question étudiée, la façon dont cette question se manifeste, une approche théorique particulière ou encore un examen à la lumière d’observations antérieures.

10Ex. : En sociologie, la criminalité liée au trafic de stupéfiants.
En biologie, les expérimentations sur des sujets humains.
En marketing, l’image corporative et son impact sur les ventes.
En littérature, les personnages de la comédie.

113) Y a-t-il moyen de restreindre dans l’espace et le temps ?

12Ex. : En sociologie, le Québec.
En biologie, au cours des cinq dernières années.
En marketing, au Québec depuis dix ans.
En littérature, en France au XVIIIe siècle.

134) Exprimer une hypothèse, formuler une idée de ce qu’on veut démontrer.

14Ex. : En sociologie, la légalisation de la marijuana aurait un impact sur la criminalité au Québec.
En biologie, l’expérimentation de traitements contre le cancer sur des sujets humains a donné lieu à des progrès dans la recherche.
En marketing, la commandite a un impact sur l’image corporative plutôt que sur les ventes.
En littérature, la comédie en France au XVIIIe siècle repose sur le personnage du valet.

155) Ramener l’hypothèse à une question : celle-ci donnera les éléments à partir desquels élaborer la recherche pour en trouver la réponse.

16Ex. : En sociologie : La légalisation de la marijuana ferait-elle augmenter la criminalité au Québec ?
En biologie : Quels sont les progrès accomplis grâce à l’expérimentation sur des sujets humains de traitements contre le cancer ?
En marketing : La commandite a-t-elle un impact plus important sur l’image corporative que sur les ventes ?
En littérature : Quel est le rôle du valet dans la comédie française au XVIIIe siècle ?

17Avec un sujet trop vaste (la Révolution française), on sera submergé par une documentation dont l’essentiel ne sera d’aucune utilité. Par contre, un sujet trop précis (la culture de l’agrume en Anjou pendant la Révolution française) peut demander une stratégie de recherche trop longue ou trop complexe pour en arriver à des résultats (peu) satisfaisants. Il faut donc toujours garder à l’esprit l’objectif final du travail à remettre.

18L’élaboration d’un sujet demande de la flexibilité. Si, après l’avoir cerné, les premières recherches sont peu fructueuses, le sujet peut alors nécessiter un ajustement. Un trop grand nombre de documents laisse entendre que la recherche était trop vaste : l’ajout d’un concept permet d’affiner celle-ci (la Révolution française et la liberté de religion). Par contre, une recherche dictée par un sujet trop précis peut donner peu de résultats : dans ce cas, il convient de choisir un concept moins spécifique afin d’obtenir plus de résultats, puis de recentrer la recherche (la Révolution française et la religion). Il ne faut pas concevoir une recherche élargie comme un obstacle, car c’est à partir d’un ensemble plus ou moins vaste de documents qu’il est possible de dégager ceux qui sont pertinents et de préciser le sujet par la même occasion.

19On fait rarement mouche du premier coup : la recherche documentaire demande de la patience. Lorsque les premières tentatives ne donnent pas les résultats souhaités, le mieux est d’analyser la stratégie, histoire de comprendre pourquoi ce sont ces résultats qui ont été obtenus et de voir s’ils ne peuvent pas conduire à ceux qui sont recherchés. En parcourant quelques-uns de ces résultats et en observant les « sujets » qui les décrivent, on peut saisir en quoi ceux-ci correspondent ou non au sujet de la recherche et s’il y en a un ou plusieurs qui pourraient nous aider. C’est en abordant la recherche sous différents angles qu’on court la chance d’obtenir les meilleurs résultats.

1.2. Isoler les concepts

20Une fois le sujet résumé en une question, il faut isoler les concepts qu’elle évoque et les formuler clairement, car c’est à partir d’eux que se structure la recherche.

21Dans l’exemple « La légalisation de la marijuana ferait-elle augmenter la criminalité au Québec ? », les concepts sont : légalisation, marijuana, criminalité, Québec. Des mots comme risque ou augmenter ne sont pas des concepts, ils font des liens entre ceux-ci, rien de plus. Dans la question, les concepts sont ces mots qui concernent directement, concrètement, spécifiquement le sujet de la recherche. Pour « Quels sont les progrès accomplis grâce à l’expérimentation sur des sujets humains de traitements contre le cancer ? », on a comme concepts : cancer, expérimentation, sujets humains, mais non progrès, qui constitue l’objet de la réflexion découlant de la recherche et non un de ses concepts. Quant à « La commandite a-t-elle un impact plus important sur l’image corporative que sur les ventes ? », les concepts sont : commandite, image corporative et ventes, alors qu’impact n’en est pas un, mais plutôt le résultat de l’analyse des informations trouvées. Enfin, dans « Quel est le rôle du valet dans la comédie en France au XVIIIe siècle », il faut retenir comédie, France, XVIIIe siècle et personnage (ou valet) ; rôle n’est pas un concept.

1.3. Traduire les concepts en mots-clés

22Effectuer une recherche dans un catalogue de bibliothèque ou une base de données revient à demander à ces outils de trouver les notices des documents (ou leurs références) qui correspondent aux termes soumis (on parle alors de requête). Chaque document répertorié dans ces outils de recherche est décrit, et son contenu résumé à l’aide de quelques termes qui énumèrent les sujets abordés. Afin de normaliser l’ensemble des termes employés pour décrire les documents et éviter ainsi une multiplication de termes pour désigner un même sujet, les spécialistes de l’information ont conçu des vocabulaires contrôlés qui assurent qu’un concept est désigné par un seul terme dans l’ensemble des notices du catalogue ou de la base de données. Le vocabulaire contrôlé le plus répandu dans les catalogues de bibliothèques universitaires est celui de la Library of Congress, dont un équivalent français a été mis au point à l’Université Laval, le Répertoire des vedettes-matière de Laval (RVML). Dans le domaine des sciences de la santé, ce sont les MeSH (Medical Subject Headlines) qui sont la norme. Certaines bases de données disposent de leur propre vocabulaire contrôlé.

23Afin d’effectuer une recherche efficace, il importe de traduire les concepts du sujet de recherche en mots-clés pertinents. Il est fort probable qu’à un concept correspondent plus d’un mot-clé. Il s’avère astucieux de relever les synonymes des concepts, car il y a fort à parier que, si un mot ne renvoie pas à un descripteur valide, l’un de ses synonymes conviendra. On recommandera donc à ce stade (et en tout temps d’ailleurs) d’avoir à portée de la main un dictionnaire de la langue française et un dictionnaire des synonymes. Les vocabulaires contrôlés sont par ailleurs conçus de façon à ce que, dans les index, les synonymes non retenus soient accompagnés d’un renvoi au terme normalisé. Dans le cas des MeSH, il faut se souvenir que ce sont les termes médicaux qui sont employés, et non les termes courants.

24L’exemple « La légalisation de la marijuana ferait-elle augmenter la délinquance au Québec ? » avait donné comme concepts légalisation, marijuana, criminalité et Québec. Légalisation pourrait également se traduire par droit, législation, décriminalisation, tolérance, etc., alors que marijuana renvoie à cannabis, drogues douces, toxicomanie, etc. et criminalité à délinquance, etc. Ces mots-clés mèneront aux vedettes-matière suivantes : Marijuana - droit (législation) - Québec, ainsi que Criminalité - Québec. Multiplier les synonymes des concepts formant le sujet permet d’augmenter les chances de trouver une documentation abondante.

1.4. Les opérateurs booléens

25Pour obtenir une documentation aussi pertinente et complète que possible, il faut savoir orienter la recherche selon différents angles. Les concepts dégagés peuvent avoir entre eux différentes relations, ce qui se reflète dans la documentation. S’il existe des documents traitant à la fois des quatre concepts de l’exemple « La légalisation de la marijuana ferait-elle augmenter la criminalité au Québec ? », il y en a d’autres consacrés aux seuls liens entre drogues douces et délinquance, par exemple. Selon l’angle particulier à donner au travail, il faudra des documents qui approfondiront un ou plusieurs liens en particulier. C’est pourquoi la stratégie de recherche devra prendre en compte ces différents liens.

26Pour faire une recherche à partir de plus d’un mot-clé, il faut mettre ceux-ci en relation. C’est le rôle des opérateurs booléens (nommés ainsi d’après leur inventeur, le mathématicien anglais George Boole). Ces relations se traduisent par les mots ET, OU et SAUF Employés dans une recherche, les opérateurs booléens permettent de rechercher des notices répondant à des critères précis.

27Pour comprendre la logique de ces opérateurs, il suffit de se souvenir des diagrammes de Venn appris dans les cours de mathématiques à l’école primaire. Avec les opérateurs booléens, on crée des relations à partir d’ensembles formés par les notices contenant chacun des mots-clés de la requête.

Drogues douces ET criminalité ET Québec

Drogues douces ET criminalité ET Québec

28L’opérateur ET précise la recherche en isolant les documents dont les notices ont en commun les éléments reliés par ET. Par exemple, la requête drogues douces ET criminalité ET Québec permet de trouver les notices qui comportent tous les éléments de la requête.

29L’opérateur OU élargit la recherche en repérant les documents qui comportent soit l’un des éléments de la requête, soit l’autre. Dans l’exemple de la recherche sur le personnage du valet dans la comédie française du XVIIIe siècle, on peut chercher des ouvrages traitant du théâtre, et des ouvrages traitant de la comédie. La requête théâtre OU comédie trouvera les documents traitant du théâtre, d’une part, et ceux traitant de la comédie, d’autre part ; les ouvrages consacrés à la fois aux deux sujets seront compris dans les résultats.

Théâtre OU comédie

Théâtre OU comédie

(Théâtre OU comédie) ET France

(Théâtre OU comédie) ET France

30Lorsque employé avec ET, l’opérateur OU est utile pour enrichir les résultats de la recherche : on trouve ainsi les documents dont un sujet est commun à deux autres, mais séparément. Les éléments unis par OU doivent être mis entre parenthèses lorsque combinés avec un autre opérateur, car ils doivent être traités en priorité. Exemple : (théâtre OU comédie) ET France donnera pour résultat les documents qui ont en commun, d’une part, les mots-clés théâtre et France et, d’autre part, les documents ayant en commun les mots-clés comédie et France. L’outil de recherche travaille en deux étapes, D’abord, il accomplit la requête théâtre OU comédie, et ensuite, il cherche dans les résultats ceux qui comptent le mot-clé France.

31L’opérateur SAUF restreint la recherche en rejetant les documents traitant d’un sujet que l’on souhaite exclure. Par exemple, pour trouver des documents sur les drogues douces et leur impact sur la criminalité à l’extérieur du Québec, il faut chercher : (drogues douces ET criminalité) SAUF Québec.

(Drogues douces ET criminalité} SAUF Québec

(Drogues douces ET criminalité} SAUF Québec

EN PRATIQUE
Attention ! La requête drogues douces ET criminalité ne repérera pas les notices contenant seulement le mot-clé drogues douces et celles contenant seulement le mot-clé criminalité (c’est là le rôle de OU). Les résultats comprendront plutôt chaque notice contenant à la fois drogues douces ET criminalité.

1.5. Derniers préparatifs : bien définir ses besoins documentaires

32Une fois le sujet formulé, ses concepts dégagés, traduits en mots-clés et prêts à être mis en relation, il ne reste plus, avant de commencer la recherche proprement dite, qu’à déterminer les types de documents qui ont le plus de chances d’être utiles et de donner les meilleurs résultats. Ce n’est pas tout, en effet, de savoir quoi chercher et comment, encore faut-il savoir sous quelle forme se trouve ce que l’on cherche.

33Si le sujet de la recherche est lié à l’actualité, les périodiques, particulièrement les quotidiens et les magazines, donneront une information récente et abondante, mais d’une nature plutôt journalistique que scientifique. Ils ne sont pas à négliger lorsque le sujet est trop récent pour que des articles scientifiques ou des monographies (c’est-à-dire des livres) y aient été consacrés, mais l’information scientifique devra les compléter. Ce type de périodique sera plus utile pour un sujet comme l’impact des commandites sur l’image corporative que pour un sujet sur le personnage du valet dans le théâtre français du XVIIIe siècle.

34Les monographies, dont le processus de rédaction et d’édition est plus long, fournissent généralement une information moins récente, mais plus fiable et plus complète du point de vue scientifique. Elles sont le plus souvent le fruit d’une réflexion de longue haleine et elles visent à apporter une contribution significative à un domaine précis. Ce sont les outils de choix pour réfléchir sur des questions de fond ou bénéficier d’un point de vue fouillé sur un sujet donné. Elles fournissent souvent des bibliographies qui peuvent être utiles à la recherche. On peut supposer qu’il existe plus de monographies sur l’expérimentation sur des sujets humains de traitements contre le cancer que sur la décriminalisation de la marijuana, ce dernier phénomène étant plus récent.

35Les articles scientifiques rendent compte généralement d’une recherche à petite échelle ou des résultats intermédiaires d’une recherche plus ambitieuse. Si cette information est susceptible d’évoluer en vue d’une publication en monographie, elle a néanmoins l’avantage d’être récente et validée par des pairs, c’est-à-dire des spécialistes du domaine étudié. Il est facile d’imaginer un chercheur publiant en revue une analyse du valet dans Le mariage de Figaro, puis la reprenant dans une monographie sur le valet de théâtre au Siècle des lumières.

36Ces types de documents sont complémentaires : il est fort probable qu’ils seront tour à tour utilisés au cours d’un travail. Il faut simplement garder à l’esprit que chacun d’eux répond à des besoins différents et qu’il joue un rôle différent selon la stratégie de recherche élaborée. Pour rappeler un des exemples évoqués plus haut, la question de la légalisation de la marijuana au Canada et au Québec est relativement récente et la docu¬ mentation sur ce sujet a surtout paru dans les périodiques, scientifiques ou non : une recherche d’articles de périodiques serait alors de mise, sans toutefois négliger la documentation des monographies qui posent des assises théoriques et/ou méthodologiques nécessaires à toute réflexion de niveau universitaire.

37En connaissant la nature des documents les plus susceptibles de fournir l’information désirée, les chances d’effectuer une recherche stérile diminuent considérablement au profit de la pertinence des documents trouvés.

38Quel opérateur booléen permet délargir le champ de recherche en repérant les documents qui comportent lun ou lautre des mots-clés quil relie ?

39🆁 L’opérateur « OU ».

40Quest-ce quun périodique ?

41🆁 C’est une publication (journal, revue, magazine, etc.) publiée à intervalle fixe (jour, semaine, mois, année).

42Quel outil de recherche recense tous les titres des livres et des revues que possède une bibliothèque ?

43🆁 Le catalogue de bibliothèque.

44Quelle est la principale caractéristique dune revue savante ?

45🆁 Les articles qu’elle publie sont évalués par des spécialistes reconnus dans leur domaine.

Table des illustrations

URL http://books.openedition.org/pum/docannexe/image/14215/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 20k
Titre Drogues douces ET criminalité ET Québec
URL http://books.openedition.org/pum/docannexe/image/14215/img-2.jpg
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Titre Théâtre OU comédie
URL http://books.openedition.org/pum/docannexe/image/14215/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 68k
Titre (Théâtre OU comédie) ET France
URL http://books.openedition.org/pum/docannexe/image/14215/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 60k
Titre (Drogues douces ET criminalité} SAUF Québec
URL http://books.openedition.org/pum/docannexe/image/14215/img-5.jpg
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URL http://books.openedition.org/pum/docannexe/image/14215/img-6.jpg
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