Repenser l’école
Une anthologie des débats sur l’éducation au Québec de 1945 au rapport Parent
Parmi les réformes entreprises pendant la Révolution tranquille, la plus importante est sans doute celle qui a transformé de fond en comble le système d’éducation québécois, depuis le cours primaire jusqu’à l’université. Ce grand chantier n’aurait toutefois pu être mené aussi rondement si les années qui l’avaient précédé n’avaient donné lieu à un débat passionné sur l’éducation. Devant l’immobilisme du gouvernement Duplessis, de nombreuses voix se sont alors élevées pour proclamer la néc...
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- Éditeur : Presses de l’Université de Montréal
- Collection : PUM-Corpus
- Lieu d’édition : Montréal
- Année d’édition : 2000
- Publication sur OpenEdition Books : 12 juillet 2018
- EAN (Édition imprimée) : 9782760617711
- EAN électronique : 9791036504662
- DOI : 10.4000/books.pum.13348
- Nombre de pages : 673 p.
Première partie. Perspectives d’après-guerre 1945-1954
Janvier 1945
Avril 1949
15 février 1952
Avril 1954
Deuxième partie. Autour de la Commission Tremblay 1953-1956
Troisième partie. L’impatiente attente des réformes 1955-1961
Novembre 1955
22 novembre 1956
16 décembre 1957
22 novembre 1961
Quatrième partie. Autour de la commission Parent 1961-1963
1962 et 1963
En guise de conclusion. Le rapport Parent et ses grandes recommandations
Parmi les réformes entreprises pendant la Révolution tranquille, la plus importante est sans doute celle qui a transformé de fond en comble le système d’éducation québécois, depuis le cours primaire jusqu’à l’université. Ce grand chantier n’aurait toutefois pu être mené aussi rondement si les années qui l’avaient précédé n’avaient donné lieu à un débat passionné sur l’éducation. Devant l’immobilisme du gouvernement Duplessis, de nombreuses voix se sont alors élevées pour proclamer la nécessité et l’urgence des réformes, et pour débattre de leur teneur. Cette anthologie témoigne de ce fécond bouillonnement d’idées, qui allait aboutir au Rapport Parent en 1965. Ces textes permettent, bien sûr, de juger du chemin parcouru, en rappelant une époque pas si lointaine où à peine 4 % des Québécois francophones obtenaient un diplôme universitaire, mais ils montrent également la profondeur historique de questions toujours actuelles : quelle formation donner aux enseignants ? comment démocratiser les structures scolaires ? et doit-on maintenir leur caractère confessionnel ? comment coordonner secteur privé et secteur public ? comment faire face aux défis de cette économie de plus en plus concentrée dans le secteur tertiaire, qu’on n’appelait pas encore l’ « économie du savoir » ? etc.
Presque tous les intellectuels importants du Québec d’alors ont participé à ces débats. De nombreuses organisations ont tenu de même à faire valoir leur point de vue. Bref, c’est toute la société québécoise - de ses secteurs les plus réactionnaires jusqu’à ses plus progressistes - qui s’est sentie concernée, quand il s’est agi de repenser l’école.
© Presses de l’Université de Montréal, 2000
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