Les réseaux criminels
Si l'expression « réseau social » fait son apparition dans le langage populaire en même temps que les Facebook, LinkedIn et autres plateformes d'échange, le concept est présent dans les sciences sociales depuis au moins les années 1930. De fait, les premières applications formelles de techniques d'analyse des réseaux sociaux (ARS), notamment dans les travaux sur les prisons et les maisons de réforme, sont apparues à la fin des années 1990. Elles connaissent depuis une croissance exponentielle ...
Éditeur : Presses de l’Université de Montréal
Lieu d’édition : Montréal
Publication sur OpenEdition Books : 17 mai 2018
ISBN numérique : 979-10-365-0167-8
DOI : 10.4000/books.pum.11695
Collection : Jean-Paul Brodeur
Année d’édition : 2016
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7606-3621-7
Nombre de pages : 330
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Rémi Boivin et Carlo Morselli
IntroductionDavid Corazza, Pierre Esseiva et Olivier Ribaux
2. Le potentiel informatif des liens issus du profilage physico-chimique de produits stupéfiantsÉtienne Martineau et Régine Lecocq
3. L’orientation des recherches et les efforts en ARS pour la fonction du renseignementAmélie Forget
4. Du réseau comme structure au réseau comme acteur : comment les réseaux sociaux se constituent en acteurs collectifsFrancesco Calderoni
5. L’ARS pour l’identification des rôles de leadership dans les organisations criminellesPierre Tremblay, Mathieu Charest et Yanick Charette
6. Les chemins de la réussite pour le délinquant affiliéMathieu Charest et Maurizio D’Elia
8. Le délinquant innovateur : l’adaptation du milieu de la fraude par cartes bancaires à MontréalMartin Bouchard et Bryce Westlake
9. La détection de communautés dans les réseaux criminels en ligne et la recherche en codélinquanceRémi Boivin et Carlo Morselli
10. La codélinquance : une porte d’entrée du crime ?Frédéric Ouellet et Dominique Laferrière
11. L’impact des réseaux criminels sur les trajectoires de diversification des activités illicitesSamuel Tanner, Aurélie Campana et Clémentine Simon
12. La (dés)organisation et les dynamiques identitaires du mouvement skinhead au QuébecCarlo Morselli et Rémi Boivin
13. ConclusionSi l'expression « réseau social » fait son apparition dans le langage populaire en même temps que les Facebook, LinkedIn et autres plateformes d'échange, le concept est présent dans les sciences sociales depuis au moins les années 1930. De fait, les premières applications formelles de techniques d'analyse des réseaux sociaux (ARS), notamment dans les travaux sur les prisons et les maisons de réforme, sont apparues à la fin des années 1990. Elles connaissent depuis une croissance exponentielle et très prometteuse.
Le but de cet ouvrage n'est pas d'expliquer les grands principes de l'ARS, mais plutôt d'en appliquer les concepts et la méthodologie à l'étude du crime et des délinquants. Dans cette perspective, les textes de spécialistes de diverses disciplines - criminologues, certes, mais aussi politologues, psychologues et mathématiciens - et de membres de corps policiers apportent une contribution importante pour qui doit appréhender la complexité, elle aussi toujours grandissante, de réseaux criminels de plus en plus « branchés ».
Rémi Boivin (dir.)
Rémi Boivin est professeur adjoint à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, chercheur régulier au Centre international de criminologie comparée (CICC) et chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM).
Carlo Morselli (dir.)
Carlo Morselli est professeur titulaire à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, directeur du Centre international de criminologie comparée (CICC) et chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM).
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