1 Gérard Bergeron, « Préface », Le Manuel de la parole. Manifestes québécois, Sillery, Boréal Express, 1977, tome 1, n. p.
2 Hans Robert Jauss, « L’histoire de la littérature : un défi à la théorie littéraire », Pour une esthétique de la réception, Paris, Gallimard, « Tel », 1978, p. 52.
3 Pierre Nora, Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, « nrf », vol. 1, 1984, p. xxiv.
4 Voir Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Seuil, « Points. Histoire », 2010 [1996], p. 333-337.
5 Laurent Maillhot, La littérature québécoise contemporaine, Montréal, Typo, « Essais », 1997, p. 80.
6 Martine-Emmanuelle Lapointe, Emblèmes d’une littérature. Le Libraire, Prochain épisode et L’Avalée des avalés, Montréal, Fides, « Nouvelles études québécoises », 2008, p. 11.
7 Voir les travaux de Brigitte Deschamps et de Marie Carani (notamment dans Des lieux de mémoire. Identité et culture modernes au Québec 1930-1960, Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa, 1995).
8 Claude Bertrand et Jean Stafford, « Lire le Refus global », La Barre du Jour, nos 17-20, janvier-août 1969, p. 128.
9 Gilles Lapointe, « Résistances de refus global », Vie des arts, no 170, printemps 1998, p. 25.
10 René Viau, « Le trentième anniversaire du Refus global marqué par de nombreuses manifestations », La Presse, 10 août 1978, p. A9.
11 André Gaulin, « Entre l’exil et la parole », L’action nationale, 15 avril 1974, p. 763.
12 René Lord, « La réédition la plus attendue au Québec. Ce sont les jeunes de Shawinigan qui publient le Refus global », Le Nouvelliste (Trois-Rivières), 18 mars 1972, p. 13.
13 Lysiane Gagnon, « L’ombre au tableau », La Presse, 14 mai 1988, p. B3.
14 Micheline Cambron, Une société, un récit. Discours culturel au Québec (1967-1976), Montréal, L’Hexagone, « Essais littéraires », 1989, p. 80.
15 Pierre Nora, Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, vol. 1, 1984, p. xviii.
16 « Un événement dans l’édition canadienne : traduction anglaise des écrits de Paul-Émile Borduas », Vie des arts, vol. 23, no 92, automne 1978, p. 92.
17 René Viau, « Le trentenaire du Refus global au M.A.C. », Le Devoir, 18 novembre 1978, p. 25.
18 Ray Ellenwood, « Surrealism Borduized. Borduas as interpreter of Surrealism to the Automatists », Artscanada, décembre 1978-janvier 1979, p. 14.
19 Voir, entre autres, André-G. Bourassa, « Vers la modernité de la scène québécoise (II). Les contre-courants, 1901-1951 », Pratiques théâtrales, nos 14-15, hiver-printemps 1982, p. 18.
20 Pierre Vadeboncœur, « La ligne du risque », Situations, vol. 4, no 1, 1962, p. 24.
21 Léandre Bergeron, Pourquoi une révolution au Québec, s. l., Éditions québécoises, 1972, p. 126.
22 André Gaulin, « La neige et le feu ou l’image critique d’un intellectuel sous la société duplessiste », L’Action nationale, 8 janvier 1976, p. 341.
23 Ray Ellenwood, « Introduction », Total Refusal. The Complete 1948 Manifesto of the Montreal Automatists, Toronto, Exile Editions, 1985, p. ix.
24 Voir à ce propos : Brigitte Louichon, « Le patrimoine littéraire du passé dans le présent », dans Marie-France Bishop et Anissa Belhadjin (dir.), Les Patrimoines littéraires à l’école : tensions et débats actuels, Paris, Honoré Champion, 2015, p. 93-105.
25 Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Seuil, « Points. Histoire », p. 334.
26 A. Brian McKillop, « Le discours sur la nation dans la production imprimée », dans Histoire du livre et de l’imprimé au Canada, vol. III : de 1918 à 1980, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2007, p. 13.
27 Nathalie Petrowski, « Chacun son refus », La Presse, 11 mars 1998, p. A5.
28 François-Marc Gagnon, Paul-Émile Borduas 1905-1960, Montréal, Fides, 1978, p. 237.
29 Pierre Nora, Les Lieux de mémoire, Paris, Gallimard, « nrf », vol. 1, 1984, p. xviii et xix.
30 Judith Schlanger, La mémoire des œuvres, Paris, Nathan, « Le texte à l’œuvre », 1992, p. 96.
31 Marie Carani, « Le no(m)n de Borduas comme mémoire. Des Plasticiens aux producteurs actuels », dans Laurier Turgeon, Jocelyn Létourneau, Khadiyatoulah Fall (dir.), Les espaces de l’identité, Québec, Presses de l’Université Laval, 1997, p. 123.
32 Le trait d’union, 4 mars 1970, p. 6-7 et Le Quartier latin, 7 novembre 1970, p. 24-25.
33 Gaston Gouin, « 1948 : Refus global – 1968 : Contestation globale », Le campus estrien, vol. XIV, no 13, 26 novembre 1968, p. 10.
34 Ibid., p. 11.
35 Ibid.
36 Ibid., p. 10.
37 Ibid., p. 11.
38 Adèle Lauzon, « Le refus global, 20 ans après », Liberté, vol. 10, nos 5-6, septembre-décembre 1968, p. 6, 7.
39 Philippe Haeck, Jean-Marc Piotte et Patrick Staram, « Entretien avec Gilles Hénault : 30 ans après le Refus global », Chroniques, vol. 1, no 1, janvier 1975, p. 12-31.
40 Pour plus de détails, voir : Sophie Dubois, « Le manifeste récupéré : réduire, réutiliser et recycler Refus global », Études littéraires, vol. 44, no 3 : « Manifeste/s », automne 2013, p. 83-94.
41 La liste des multiples récupérations de « Refus global » serait ici trop longue à dresser. Je n’en évoque donc que deux relevant des domaines de l’écologie et de la gestion, soit la série télévisuelle Les artisans du rebut global diffusée à TéléQuébec en 2004 (réalisée par Marc St-Onge, Mélissa Panneton et Julie Simard) et le manifeste « Managing as Creating » paru dans le journal des HEC Montréal dans lequel les auteurs, proclamant « The Need for a New Refus global », comparaient l’enseignement des sciences de la gestion à celui des arts et réclamaient une plus grande part d’apprentissage pratique pour les futurs gestionnaires. (International Journal of Art Management, vol. 7, no 3, printemps 2005, p. 4-10.)
42 Rosaire Morin, « Le Refus total, 1998 », Action nationale, vol. 88, no 7, septembre 1998, p. 192.
43 Jeanne Demers et Line Mc Murray, L’enjeu du manifeste. Le manifeste en jeu, Longueuil, Le Préambule, « L’Univers des discours », 1986, p. 123.
44 Nathalie Petrowski, « Erreur historique au Club Price », La Presse, 20 février 1998, p. A5 ; Rosaire Morin, « Le Refus total, 1998 », Action nationale, vol. 88, no 7, septembre 1998, p. 191.
45 Michael White, « Le Pop au Québec », Vie des arts, no 67, 1972, p. 41.
46 Ibid., p. 42.
47 Le texte, qui reprend le modèle syntaxique du passage « Place à la magie […] Place à l’amour […] Place aux mystères objectifs » tiré de « Refus global », a été reproduit et commenté dans Le Quartier latin, vol. LI, no 14, 7 janvier 1969, p. 7 ; dans Jean-Claude Germain, « le Théâtre québécois libre au pouvoir », Digeste éclair, février 1969, p. 8-13 ; et dans Gilbert David, « Place à l’orgasme, 1968 », Jeu, no 7, hiver 1978, p. 7-8. Pour plus de détails, voir André-G. Bourassa, Surréalisme et littérature québécoise, Montréal, L’Étincelle, 1977, p. 254-257.
48 Jean Bélisle, « Déclic oui ou non ? », Le Devoir, 16 novembre 1968, p. 19.
49 Ibid.
50 Normand Wener, « Un Refus Global est-il possible aujourd’hui ? », Possibles, vol. 17, no 2, printemps 1993, p. 130 ; et Jérôme Delgado, « Les Automatistes prise 40 000 », Le Devoir, 13 septembre 2008, p. E10.
51 Cent cibles, Montréal, s. é., 1998.
52 Pierre-Simon Doyon (dir.), ManifeStation : 1948 Refus global. ManifeStation 1998, Trois-Rivières, Éditions d’art Le Sabord, 1998.
53 Ibid., p. 8.
54 Ibid., p. 15.
55 Ibid., p. 20.
56 Ibid., p. 19.
57 Viviana Birolli et Mette Tjell, « Présentation », Études littéraires, vol. 44, no 3, automne 2013, p. 11.
58 Ibid.
59 Jeanne Demers et Line McMurray, op. cit., p. 111-112.
60 Pierre Vadeboncœur, « Le refus bis », dans L’humanité improvisée, Montréal, Bellarmin, 2000, p. 85.
61 Carole Tremblay, L’affaire Borduas, Saint-Lambert, Soublières éditeur, 2003.
62 Paru récemment, le roman d’Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit (Montréal, Marchand de feuilles, 2015) n’a malheureusement pu être pris en compte pour la présente section. Disons simplement qu’en tant que récit familial évoquant les événements entourant la rédaction de Refus global, tels que vécus par Suzanne Meloche, épouse de Marcel Barbeau, il figure un cas intéressant de coexistence du mythe, par l’image de la fulgurance du geste qu’a été la signature de « Refus global », et de la démythification qui va dans le sens du film de Manon Barbeau critiquant le désengagement familial des Automatistes.
63 La trilogie de Gilbert Dupuis, et L’affaire Borduas de Carole Tremblay.
64 Gilbert Dupuis, L’étoile noire, Montréal, VLB éditeur, 1996, p. 74.
65 Ibid., p. 168.
66 Ibid.
67 Id., La chambre morte, Montréal, VLB éditeur, 2001, p. 158.
68 Gilbert Dupuis, Les cendres de Correlieu, Montréal, VLB éditeur, 1998, p. 71.
69 Ibid., p. 56. Cette trame est fondée sur des faits réels. Voir « Les cendres de Paul-Émile Borduas seront enterrées à Saint-Hilaire », La Presse, 4 février 1989, p. A15.
70 Id., La chambre morte, op. cit., p. 67.
71 Id., Les cendres de Correlieu, op. cit., p. 46.
72 Id., L’étoile noire, op. cit., p. 83.
73 Ibid., p. 125-126.
74 Ginette Michaud, « Borduas dans les salons littéraires : lecture comparée de deux portraits (Éthier-Blais, Ferron) », Études françaises, vol. 34, nos 2-3, automne-hiver 1998, p. 74.
75 Jean Éthier-Blais, Les pays étrangers, Montréal, Leméac, 1982, p. 334.
76 Ibid., p. 288.
77 Ibid., p. 291.
78 Jacques Ferron, Le ciel de Québec, Montréal, Éditions du Jour, 1969, p. 240. Ferron affirme ailleurs que « ce manifeste mal fagoté n’était pas grand-chose » et qu’il a été « gonflé » par le discours critique. (« L’Automatisme gonflé », L’Information médicale et paramédicale, vol. XXIV, no 12, 2 mai 1972, p. 20.)
79 Le personnage d’Orphée, chez Ferron, affirme que le texte « manqu[e] de légèreté » (ibid., p. 245), alors que, chez Dupuis, il est jugé manichéen et sans subtilité. (L’étoile noire, Montréal, VLB éditeur, 1996, p. 77, 115.)
80 Jacques Ferron, op. cit., p. 227.
81 Réjean Ducharme, L’hiver de force, Paris, Gallimard, « nrf », 1973, p. 187.
82 Ibid.
83 Jacques Ferron, Le ciel de Québec, Montréal, Éditions du Jour, 1969, p. 238.
84 Ibid., p. 240. Ceci reprend à nouveau un passage publié ailleurs par Ferron. (Voir « Maître Borduas », Historiettes, Montréal, Éditions du Jour, 1969, p. 177).
85 Jacques Ferron, Le ciel de Québec, op. cit., p. 244.
86 Selon l’éditeur, l’ouvrage intitulé Le style du Général (1959), analysant la langue de De Gaulle, « soulign [e] ses approximations et ses enflures, [mais] montre également en quoi De Gaulle est un maître virtuose dans l’art de gouverner par le verbe. » (« Présentation de l’éditeur », chez Revel. net, <http://chezrevel.net/le-styledu-general/>. consulté le 8 mai 2017).)
87 Gilbert Dupuis, L’étoile noire, Montréal, VLB éditeur, 1996, p. 74. Je souligne.
88 Ibid., p. 77. Je souligne.
89 Id., Les cendres de Correlieu, Montréal, VLB éditeur, 1998, p. 29. Je souligne.
90 Id., L’étoile noire, op. cit., p. 42. Je souligne.
91 Id., Les cendres de Correlieu, op. cit., p. 29. Je souligne.
92 Jean Éthier-Blais, Les pays étrangers, Montréal, Leméac, 1982, p. 322-323.
93 Ginette Michaud, art. cit., p. 44.
94 Ibid.
95 Carole Tremblay, L’affaire Borduas, Saint-Lambert, Soublières éditeur, 2003, p. 310.
96 Ibid., p. 178.
97 Ibid., p. 195.
98 Ibid., p. 180.
99 Gilbert Dupuis, L’étoile noire, Montréal, VLB éditeur, 1996, p. IX.
100 Id., Les cendres de Correlieu, Montréal, VLB éditeur, 1998, p. 64.
101 Id., La chambre morte, Montréal, VLB éditeur, 2001, p. 67.
102 Réjean Ducharme, L’hiver de force, Paris, Gallimard, « nrf », 1973, p. 187.
103 Jacques Ferron, Le ciel de Québec, Montréal, Éditions du Jour, 1969, p. 239.
104 Jean Éthier-Blais, Les pays étrangers, Montréal, Leméac, 1982, p. 117.
105 Ibid., p. 74.
106 Gilbert Dupuis, L’étoile noire, Montréal, VLB éditeur, 1996, p. IX.
107 Intitulé, dans le roman, « drozolmazdrozolzomoni », mais dont le titre exact est « Les épaves jouent du coude ». (Les cendres de Correlieu, Montréal, VLB éditeur, 1998, p. 102-103.)
108 Ibid. On peut aussi spéculer sur le chercheur qui aurait servi de modèle au professeur Landry dans L’affaire Borduas (François-Marc Gagnon ? Gilles Lapointe ?), lui qui pilote un gigantesque projet « sur les peintres automatistes. Quelque chose qui dépasse les quelques banalités qu’on entend toujours au sujet de Paul-Émile Borduas » et qui souhaite « faire une histoire générale de ce courant majeur de la peinture ». (Carole Tremblay, L’affaire Borduas, Saint-Lambert, Soublières éditeur, 2003, p. 19.)
109 Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Seuil, « Points. Histoire », p. 306.
