1 Jacques Michon, « Édition », dans Paul Aron, Denis Saint-Jacques et Alain Viala (dir.), Le dictionnaire du littéraire, Paris, Presses universitaires de France, 2002, p. 217.
2 Patrick Guay, « La réédition au Québec », Québec français, no 100, 1996, p. 85.
3 Les opinions divergent quant au succès de la vente en 1948. D’une part, un article de la première réception annonce que « le manifeste des automatistes s’est vendu en quelques jours » (« Entre les lignes », Le Petit Journal, 15 août 1948, p. 38) et Borduas, dans sa correspondance, affirme que « l’édition est épuisée depuis le mois de novembre » (Écrits II, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, « BNM », 1987, p. 319). D’autre part, des critiques plus tardifs soutiennent qu’« [ils ont] eu du mal à en vendre 100 » (Jocelyne Lepage, La Presse, 2 avril 1988, p. E1, E3) ou qu’« il ne s’est vendu que très peu d’exemplaires, de sorte que, pour écouler cette édition, il fut décidé plus tard, d’envoyer gratuitement les nombreux exemplaires restants dans divers musées ». (Jean Fisette, « Refus global, manifeste de Paul-Émile Borduas et alii. », dans Maurice Lemire et collab., Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec – 1940-1959, vol. III, Montréal, Fides, 1982, p. 853.)
4 Voir Gilles Lapointe, « Un texte aux multiples résonnances », Vie des arts, no 170, printemps 1998, p. 29.
5 Paul-Émile Borduas, « Refus global », La revue socialiste, no 4, été 1960, p. 57-63.
6 Une liste des rééditions est fournie en bibliographie.
7 Dominique Garand, « La politique éditoriale comme contrat de lecture », dans ED Blodgett et AG Purdy, Prefaces and Literary Manifestoes/Préfaces et manifestes littéraires, Alberta, University of Alberta, 1990, p. 2.
8 Cela peut notamment s’expliquer par l’absence d’une pratique systématique de la référence dans les journaux ou dans les textes plus anciens.
9 Jean Éthier-Blais, Autour de Borduas : essai d’histoire intellectuelle, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 1979, p. 186, note 22.
10 Brigitte Deschamps signale qu’« il s’agit d’une coïncidence ; en effet, Charles Delloye préparait ce numéro de la revue avec Borduas, et ce ne sont que les circonstances qui le transformèrent en hommage posthume ». (« La réception de Refus global de 1948 à 1988 » [mémoire de maîtrise], Montréal, Univer sité du Québec à Montréal, Département d’études des arts, 1998, p. 36.)
11 Cinq rééditions ponctuelles n’appartenant à aucune de ces catégories ne sont pas abordées dans ce chapitre, soit celle incluse dans un article de La Barre du jour, celles des essais Le texte automatiste de Jean Fisette et Du Refus global à la responsabilité entière de Yolaine Tremblay, celle dans le catalogue d’exposition Refus global et ses environs et celle dans le cahier spécial du Devoir en 1998.
12 Charles Delloye, « Paul-Émile Borduas. Écrits théoriques », Aujourd’hui. Art et Architecture (Boulogne), vol. 5, no 26, avril 1960, p. 6-8.
13 Charles Delloye, Ibid., p. 6.
14 Ibid.
15 Evan Turner (dir.), Paul-Émile Borduas 1905-1960, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1962, p. 48.
16 Ibid.
17 Paul-Émile Borduas, « Refus global », Artscanada, décembre 1978-janvier 1979, p. 19-20. p. 19.
18 Guy Robert, Borduas, Québec, Presses de l’Université du Québec, 1972, p. 273.
19 Charles Delloye, art. cit., p. 8.
20 Ibid., p. 6.
21 Guy Robert, op. cit., p. 119-134.
22 Charles Delloye, art. cit., p. 6.
23 En réalité, il est probable que de Grandpré et Viatte se basent sur l’ouvrage de Tougas puisque leur référence prend exactement la même forme : « reproduit dans la revue Art et architecture, no 26, avril 1960 », laquelle oublie le titre de la revue (Aujourd’hui) pour n’en fournir que le sous-titre.
24 Gérard Tougas, Histoire de la littérature canadienne-française, Paris, Presses universitaires de France, 1964.
25 Pierre de Grandpré, avec la participation de Michel van Schendel, « Refus global », Histoire de la littérature française du Québec, tome III : La poésie (1945 à nos jours), Montréal, Beauchemin, 1969, p. 208-210.
26 Auguste Viatte, « Paul-Émile Borduas », Anthologie littéraire de l’Amérique francophone, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, Faculté des Arts, 1971, p. 178-180.
27 Françoise Tétu de Labsade, Le Québec : un pays, une culture, Montréal, Boréal, 1990, p. 180, 313-314.
28 Michel Laurin, Anthologie de la littérature québécoise, Montréal, Centre éducatif et culturel (CEC), 1996, p. 142-145.
29 Françoise Tétu de Labsade, op. cit., p. 180.
30 Pierre de Grandpré, op. cit., p. 393.
31 Notamment les histoires littéraires de Tougas, de Grandpré et de Viatte, les anthologies de Gilles Marcotte, de Laurent Mailhot, de Michel Erman et de Louis Belzile et les manuels de littérature destinés au niveau collégial de Luc Bouvier et Max Roy, de Michel Laurin et de Heinz Weinmann et Roger Chamberland.
32 Michel Laurin, op. cit., p. 142.
33 Pierre de Grandpré, op. cit., p. 207.
34 L’anthologie de Michel Laurin constitue, à cet égard, une exception intéressante, qui introduit « Refus global » dans les pages consacrées à Claude Gauvreau et en fait une « œuvre collective produite sous la direction du peintre Paul-Émile Borduas ». (Michel Laurin, « Claude Gauvreau », op. cit., p. 141-146.)
35 Laurent Mailhot, Essais québécois, 1837-1983, Montréal, Hurtubise HMH, 1984, p. 181-183.
36 Ibid., p. 179.
37 Au lendemain de la mort du peintre, il écrit : « il serait inconcevable qu’on lui élève un monument sans entreprendre en même temps la publication de ses écrits ». (Gilles Hénault, « Pour Borduas : monument ou piédestal ? », Le Nouveau Journal, 27 janvier 1962, p I)
38 Paul-Émile Borduas, Textes, Montréal, Parti pris, « Paroles », 1974.
39 Id., Refus global & Projections libérantes, Montréal, Parti pris, 1977. L’édition précédente étant défectueuse (il y manquait deux pages), on peut supposer que cette nouvelle édition visait d’abord à corriger cette défectuosité.
40 François-Marc Gagnon, [« Introduction »] ; Marcel Fournier et Robert Laplante, « Borduas et l’automatisme : les paradoxes de l’art vivant » et Claude Gauvreau, « Dimensions de Borduas », dans Refus global. Projections libérantes, Montréal, Parti pris, 1977, p. 9-23, 101-145 et 147-153.
41 André Paradis, « Écriture libérante », Vie des arts, vol. 24, no 96, 1980, p. 93.
42 François-Marc Gagnon, « Montréal et Saint-Hilaire. Présentation », dans Paul-Émile Borduas, Écrits/Writings 1942-1958, Halifax, The Press of the Nova Scotia College of Art and Design; New York, NYUP, 1978, p. 14.
43 Ce qualificatif n’est pas péjoratif chez Pierre Vadeboncœur qui apprécie « ce qu’il y a de remarquable dans cette écriture », exempte de « moyens littéraires ». (« L’“écrivant” Borduas », Liberté, vol. 26, no 5, 1984, p. 88.)
44 André-G. Bourassa, « Introduction », dans Paul-Émile Borduas, Écrits I, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, « BNM », 1987, p. 17.
45 André-G. Bourassa et Gilles Lapointe, « Présentation », dans Paul-Émile Borduas, Refus global et autres écrits, Montréal, Typo, 1990, p. 8.
46 « À propos de Typo », Typo. Une société de Québecor Média. <www.edtypo.com/apropos.aspx> (consulté le 8 mai 2017).
47 Le descriptif de la collection « Bibliothèque du Nouveau Monde » des Presses de l’Université de Montréal indique en effet qu’elle « rassemble les textes fondamentaux de la littérature québécoise ». < www.pum.umontreal.ca/catalogue/collections/bibliotheque-du-nouveau-monde > (consulté le 8 mai 2017).
48 Paul-Émile Borduas, Écrits I, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, « BNM », 1987, p. 243-244.
49 Paul-Émile Borduas, « Refus global », La revue socialiste, no 4, été 1960, p. 57.
50 Marcel Barbeau, « Une victime du conservatisme. L’exilé Borduas », La revue socialiste, no 4, été 1960, p. 56.
51 Paul-Émile Borduas, « Refus global », Le Quartier latin, 7 novembre 1970, p. 24-25.
52 Ramsay Cook, French-Canadian Nationalism. An Anthology, Toronto, Macmillan, 1969, p. 276-283.
53 Le Manuel de la parole. Manifestes québécois, Sillery, Boréal, 1977, tome 2, p. 275-281.
54 Gérard Boismenu, Laurent Mailhot et Jacques Rouillard, Le Québec en textes, 1940-1980, Montréal, Boréal, 1980, p. 139-145 ; Le Québec en textes, Montréal, Boréal, 1986, p. 122-128.
55 Georges Vincenthier, Histoire des idées au Québec. Des troubles de 1837 au référendum de 1980, Montréal, VLB, 1983, p. 209-215.
56 Jonathan Mayer, Les échos du Refus global, Montréal, Michel Brûlé, 2008.
57 Gérard Boismenu, Laurent Mailhot et Jacques Rouillard, op. cit.
58 Georges Vincenthier, op. cit., p. 209-215.
59 Paul-Émile Borduas, « Refus global », Le Quartier latin, op. cit.
60 Le Manuel de la parole, op. cit.
61 Georges Vincenthier, op. cit., p. 209-215.
62 Le Manuel de la parole, op. cit., tome 2, p. 280.
63 Gérard Boismenu, Laurent Mailhot et Jacques Rouillard, op. cit., p. 139.
64 Ibid.
65 Paul-Émile Borduas, « Refus global », Le Quartier latin, art. cit.
66 Ibid.
67 Jonathan Mayer, op. cit., p. 32.
68 Ibid., p. 33. Je souligne.
69 Paul-Émile Borduas, « Refus global », Le Quartier latin, art. cit., p. 24-25.
70 Le Manuel de la parole, op. cit., tome 2, p. 275.
71 Gérard Boismenu, Laurent Mailhot et Jacques Rouillard, op. cit., p. 139.
72 Ibid. et Laurent Mailhot, « Paul-Émile Borduas – Refus global », Essais québécois, 1837-1983, Montréal, Hurtubise HMH, « Cahiers du Québec – Textes et Documents littéraires », 1984, p. 181-183.
73 Antoine Compagnon, La seconde main ou le travail de la citation, Paris, Seuil, 1979. Voir p. 55.
74 Ibid., p. 38.
75 Ibid., p. 16.
76 Voir infra « La réception étrangère : le salut hors du récit commun ».
77 Henri Barras, « Avant-propos », Musée d’art contemporain, Borduas et les automatistes. Montréal 1942-1955, Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1971, p. 7.
78 Ibid., p. 8.
79 Entrevue réalisée avec André Mercier en octobre 2013 à Montréal.
80 René Lord, « La réédition la plus attendue au Québec. Ce sont les jeunes de Shawinigan qui publient le Refus global », Le Nouvelliste, 18 mars 1972, p. 13.
81 René Lord, art. cit., p. 13. André Mercier, lors de l’entrevue, a confirmé cette version, y ajoutant que la ressemblance tenait à ce qu’ils étaient des « jeunes qui v[oulaient] brasser la cage ».
82 Il vaut la peine de citer ici, un peu longuement, le récit qu’en fait Maurice Perron puisqu’il trouve beaucoup d’échos dans celui de Mercier : « D’un commun accord, nous avons décidé d’organiser une souscription afin de recueillir la somme nécessaire à la concrétisation de notre projet. […] Pendant ce temps, une fois les textes dactylographiés sur des stencils, Pierre Gauvreau les avait patiemment imprimés sur la Gestetner de sa mère. Des membres du groupe venaient plier les centaines de feuilles de papier Multiscript blanches, jaunes ou vertes […]. La page couverture […] devait ensuite être préparée pour le montage. À l’aide d’une pointe métallique, nous tracions des rainures qui servaient à nous guider pour le pliage du carton bristol dans lequel on insérait les textes, avant de placer autour de l’ouvrage la bande de papier blanc sur laquelle était imprimé le mot “Manifeste” en lettres rouges. » (« Quelques anecdotes autour du Refus global », Parcours, no 12, hiver 1994, p. 19.)
83 Pour la réimpression l’année suivante, le mot sera simplement imprimé sur la couverture. (Voir Figure 7)
84 René Lord, art. cit., p. 13.
85 Ibid.
86 Ray Ellenwood, « Some activities and publications around the fiftieth anniversary of Refus global », The Journal of Canadian Art History/Annales d’histoire de l’art canadien, vol. XXII, nos 1-2, 2001, p. 97.
87 Guido Molinari, « Les Automatistes au musée », Situations, vol. 1, no 7, septembre 1959, p. 46.
88 Robert Escarpit, « Succès et survie littéraires », dans Le Littéraire et le social. Éléments pour une sociologie de la littérature, Paris, Flammarion, 1970, p. 132.
89 Robert Escarpit, op. cit.
90 Certains critiques avancent le chiffre de 1,00 $ (André Lecompte, « L’œil en coulisse », Le Petit Journal, 29 août 1948, p. 51), alors que d’autres, dont René Viau et Henri Tranquille, donnent plutôt 1,50 $. (René Viau, « Le trentième anniversaire du Refus global marqué par de nombreuses manifestations », La Presse, 10 août 1978, p. A9 et Henri Tranquille, Entretiens sur la passion de lire, Montréal, Éditions Québec/Amérique, 1993, p. 186.)
91 Ibid. Selon Tranquille, cela s’expliquait parce que « c’était une belle présentation ». (Ibid.)
92 René Viau, art. cit., p. A9.
93 Prix qui, selon lui, « ne tient pas debout ». (Henri Tranquille, op. cit., p. 186.)
94 Les informations qui suivent m’ont été fournies par Lauren Kratzer, de la maison Heffel de Vancouver, Richard Gingras, de la librairie Le Chercheur de Trésors et Mathieu Bertrand, de la librairie Bonheur d’occasion.
95 Mathieu Bertrand estime à une centaine le nombre d’exemplaires encore susceptibles d’être en circulation.
96 Isabelle Paré, « Le manifeste Refus global est mis aux enchères », 2 mai 2007, p. B9 ; Caroline Montpetit, « Un exemplaire original du manifeste Refus global en vente à Vancouver », 24 avril 2008, p. B7 ; « Un exemplaire du manifeste Refus global sera vendu aux enchères », 24 juillet 2008, p. B7 ; Caroline Montpetit, « Quel prix atteindra le manifeste du Refus global à Québec ? », 5 août 2008, p. B8 ; « En bref – Un exemplaire éméché du Refus global se vend 14 700 $ », 7 août 2008, p. B6. Véritable récit, non dépourvu de suspense, cette série d’articles témoigne du type d’intérêt que suscite le recueil en 2008. Or, à l’exception du premier, ils ne proposent pas de lecture de l’œuvre.
97 Jérôme Delgado, « Les Automatistes prise 40 000 », Le Devoir, 13 septembre 2008, p. E10.
98 Robert Escarpit, op. cit., p. 133, note 1.
