12. Les chorals de Martin Luther. L’harmonie des contraires

1Mon intérêt pour le Japon naquit de la longue suite de circonstances, de rencontres, de tentatives réussies ou avortées qui parsèment la vie de tout individu et qui allaient finir par me conduire, au terme de mes études dans le programme de science de la religion offert à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal, à la philosophie de Nishida.

2Pourquoi un passage par la théologie, puis par la science de la religion ? À cause de la musique de Jean-Sébastien Bach. Après une dizaine d’années ennuyeuses employées à des exercices de piano qui m’avaient été imposés dans le but de « me faire tenir tranquille », j’avais décidé, à l’âge de 16 ans, d’entreprendre l’étude de l’orgue au conservatoire de musique de Chicoutimi. Depuis l’âge de 13 ans, d’ailleurs, j’avais déjà commencé à accompagner, chaque semaine, les offices liturgiques à l’église paroissiale, moyennant une compensation financière symbol