1 Hélène Charton et Marie-Aude Fouéré, « Présentation », voir dossier « Héros nationaux et pères de la nation en Afrique », Vingtième siècle, 2013/2, n^o 118, p. 3-14.

2 Patrick Dramé, « Une construction identitaire dans l’Afrique postcoloniale : le projet d’États-Unis d’Afrique chez Diop et Nkrumah », Outre-mers, juin 2013, p. 295-315.

3 François Borella, « Les regroupements d’États dans l’Afrique indépendante », Annuaire français de droit international, vol. 7, 1961, p. 787-807, p. 796-798.

4 Lors du référendum de 1958 sur la communauté franco-africaine, le Sénégal et la Côte d’Ivoire avaient voté « Oui » à une très forte majorité.

5 Concernant l’histoire des rapports économiques postcoloniaux de la France avec le Sénégal, voir Patrick Dramé, « Indépendance et dépendance : les intérêts économiques français en Afrique de l’Ouest (1960-1980 », dans Maurice Demers et Patrick Dramé, Le Tiers-monde postcolonial : espoirs et désenchantements, Montréal, PUM, 2014, p. 81-105.

6 Yves Benot, Idéologies des indépendances africaines, Paris, Maspero, 1969, p. 170.

7 Marika Sherwood, Kwame Nkrumah: The Years Abroad 1935-1941, Freedom Publications, Ghana, 1996.

8 Hélé Beji, Désenchantement national : essai sur la décolonisation, Paris, Maspero, 1982.

9 Constitution de la Guinée, 10 novembre 1958, voir http://mjp.univ-perp.fr/constit/gn1958.htm#8 [consultéle3septembre2014].

10 Léopold Sédar Senghor, Nation et voie africaine du socialisme, Liberté II, Paris, Seuil, 1971, « Balkanisation ou fédération », p. 180-183.

11 Senghor, Nations et voie africaine…, p. 180.

12 Pierre-François Gonidec, « L’AOF, amorce d’un État fédéral », dans Becker, Charles, Mbaye, Saliou et Thioub Ibrahima (dir.), AOF : réalités et héritages, Dakar, Direction des archives nationales, 1997, vol. I, p. 28-35.

13 Op. cit., p. 180-181.

14 Joseph-Roger de Benoist, « L’évolution des partis fédéraux (RDA, PRA, PFA) vers l’indépendance 1957-1960 », dans Charles-Robert Ageron et Marc Michel (dir.), L’Afrique noire française : l’heure des indépendances, Paris, CNRS, 1992, 721 p., p. 139-156, p. 144.

15 Thierno Bah (dir.), Intellectuels, nationalisme et idéal panafricain : perspective historique, Dakar, Codesria, 2005.

16 Gonidec, « L’AOF, amorce d’un État fédéral », p. 33.

17 Abel Éyinga, « L’Organisation commune africaine, malgache et mauricienne », dans Problèmes actuels de l’unité africaine, Alger, SNED, 1971, 604 p., p. 293-309 et p. 304-305.

18 Gonidec, « L’AOF, amorce d’un État fédéral », p. 34.

19 Catherine Coquery-Vidrovitch, « L’AOF, du territoire à l’État-nation », dans Charles Becker et al., AOF : réalités et héritages, p. 23.

20 Sékéné Mody Cissoko, Un combat pour l’unité de l’Afrique de l’Ouest, la Fédération du Mali (1959-1960), Nouvelles Éditions africaines du Sénégal, Dakar, 2005.

21 S. K. B. Asante et David Chanaiwa, « Le panafricanisme et l’intégration régionale », Unesco, Histoire générale de l’Afrique, Paris, 1998, vol. 8, p. 757-777, p. 759.

22 Les États africains francophones suivants avaient pris part à cette rencontre constitutive de l’Union des États africains et malgache (UAM) : Côte d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie, Haute-Volta, Niger, Dahomey, Tchad, Gabon, République centrafricaine, Cameroun et Madagascar.

23 C. O. C. Amate. Inside OAU, Pan-Africanism in Practice, Londres, MacMillan, 1986, 603 p., p. 44.

24 Ibid., p. 46.

25 Ibid., p. 48.

26 Il est important de mentionner que le Maroc et la Libye, qui ne sont pas des pays véritablement « radicaux », avaient consenti à une association de courte durée avec les autres États de cette tendance.

27 Le « groupe de Monrovia » est formé d’États africains francophones dont les 13 pays du « groupe de Brazzaville », en plus d’une majorité de pays anglophones dont le Libéria, le Nigeria, la Sierra Leone. L’Éthiopie y est également représentée. Le Mali et la Guinée, membres de Casablanca, avaient décliné l’invitation à prendre part à la rencontre de Monrovia sous la pression du Ghana de Nkrumah.

28 Delphine Lecoutre, « L’Éthiopie et la création de l’OUA », Annales d’Éthiopie, vol. XX, 2005, p. 113-148, p. 114.

29 Ibid., p. 115.

30 « Éthiopie, la doyenne de l’Afrique indépendante : déclaration de sa majesté Hailé Sélassié », Jeune Afrique, n^o 250, 10 octobre 1965, p. 17-25, p. 18.

31 Les ministres des Affaires étrangères des pays du « groupe de Casablanca » réunis à Accra au Ghana décidèrent de décliner l’invitation qui leur avait été adressée de prendre part à cette rencontre.

32 Elikia M’Bokolo, « Il y a cinquante ans, à Addis-Abeba, la naissance de l’OUA », dans l’émission radiophonique Mémoire d’un continent, 25 mai 2013, durée 19 minutes, www.rfi.fr [consulté le 23 octobre 2014].

33 Ibid.

34 Ibid.

35 Ibid.

36 Pour le contenu de la pensée panafricaine de Touré, voir Ahmed Sékou Touré, Des États-Unis d’Afrique, Conakry, Bureau de presse de la présidence de la République populaire révolutionnaire de Guinée, 1982, 283 p.

37 Kwame Nkrumah, L’Afrique doit s’unir, Paris, Présence africaine, 2009 [Londres, Heineman, 1963].

38 Ibid., p. 236.

39 Elikia M’Bokolo, « Il y a cinquante ans à Addis-Abeba », 2013.

40 Nkrumah préconise également l’édification d’un Marché africain sur la base d’une politique commune de commerce extérieur et intérieur. Il rejette par la même occasion toute idée d’association des États africains indépendants au projet européen, comme semble le préconiser le président sénégalais Senghor, voir Nkrumah, L’Afrique doit s’unir, p. 187-188.

41 Ibid., p. 251.

42 Ibid., p. 250.

43 Ibid., p. 251-252.

44 Elikia M’Bokolo, « Le panafricanisme au XXI^e siècle », Première Conférence des intellectuels d’Afrique et de la diaspora, Dakar, CODESRIA, octobre 2004, p. 24.

45 Ibid., p. 24.

46 La Charte comporte un préambule et 33 articles qui définissent les objectifs poursuivis, les principes et les institutions de l’OUA. Les premières résolutions adoptées concernent la lutte contre l’apartheid et le soutien aux mouvements de libération dans les colonies portugaises.

47 Charte de l’Organisation de l’unité africaine, signée à Addis-Abeba, le 25 mai 1963, voir site de l’union africaine : http://www.peaceau.org/fr/article/charte-de-l-ouaaddis-abeba-25-mai-1963 [consulté le 30 octobre 2014].

48 Justin Veyre, « OUA : sommet en difficulté », Jeune Afrique, n^o 251, 17 octobre 1965, p. 14-15.

49 Supplément Ghana, 1965, « Le Ghana et l’Afrique », dans Jeune Afrique, n^o 253, 31 octobre 1965,

50 Guillaume M’Ba, « OUA : on revient de loin », Jeune Afrique, n^o 253, 31 octobre 1965, p. 8-9.

51 Justin Vieyra, « Il était permis d’être en désaccord… », Jeune Afrique, n^o 254, 7 novembre 1965, p. 19.

52 Guillaume M’Ba, « Qui a gagné ? », Jeune Afrique, n^o 254, 7 novembre 1965, p. 22-25.

53 Kwame Nkrumah, « Le sens de mon combat », Jeune Afrique, n^o 254, 7 novembre 1965.