1 Jolyon Howorth et John T.S. Keeler, Defending Europe : The EU, NATO and the Quest for European Autonomy, New York : Palgrave MacMillan, 2003.

2 Per M. Norheim-Martinsen, The European Union and Military Force. Governance and Strategy, Cambridge: Cambridge University Press, 2013.

3 Vivien A. Schmidt et Claudio M. Radaelli, « Policy Change and Discourse in Europe : Conceptual and Methodological Challenges », West European Politics 27, n^o 2, 2004, p. 183-210.

4 Vivien A. Schmidt, « Discursive Institutionalism : The Explanatory Power of Ideas and Discourse », Annual Review of Political Science 11, n^o 1, 2008, p. 303-326.

5 Katzenstein, op. cit.

6 Jolyon Howorth, « Discourse, Ideas and Epistemic Communities in European Security and Defence Policy », West European Politics 27, n^o 2, 2004, p. 211-234.

7 Bastien Irondelle et Sophie Besancenot, « France : A Departure from Exceptionalism? », dans National Security Cultures : Patterns of Global Governance, dir. Emil J. Kirchner et James Sperling, Abingdon : Routledge, 2010, p. 21-42.

8 Helen Drake, « France, Europe and the Limits of Exceptionalism », dans The End of the French Exception? Decline and Revival of the ’French Model’, dir. Tony Chafer et Emmanuel Godin, Basingstoke : Palgrave MacMillan, 2010, p. 187-202.

9 Adrian Treacher, French Interventionism : Europe’s Last Global Player, Aldershot : Ashgate, 2003.

10 Ministère de la Défense, « Livre blanc sur la défense », Paris : Ministère de la Défense, France, 1994, p. i-ii.

11 Bastien Irondelle, La réforme des armées en France : sociologie de la décision, Paris : Les Presses de Sciences Po, 2011. Voir en particulier le chapitre 1. L’européanisation n’est pas le seul aspect de cet aggiornamento, marqué aussi et surtout par la fin de la conscription et la transition vers l’armée professionnelle.

12 Énoncé lors du Conseil européen d’Helsinki en 1999 et formalisé en 2004, l’objectif portait initialement sur la mise à disposition permanente par les Européens de 50 000 à 60 000 hommes, soit 15 brigades environ, pour créer une force de réaction rapide de l’UE.

13 France, Défense et sécurité nationale : le Livre blanc, La documentation française, Paris : Odile Jacob, 2008, p. 81.

14 France, « Europe Taking Action to Meet Today’s Challenges. French Presidency of the Council of the European Union. Work Program », Bruxelles : Council of the European Union, 2008, p. 23. Notre traduction.

15 Les GTUE sont des bataillons multinationaux d’environ 1 500 soldats, en alerte et prêts à être déployés en réaction rapide à une crise. Deux GT sont d’astreinte par période de six mois.

16 France, op. cit., 2008, p. 89.

17 France, Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2013, Paris : Direction de l’information légale et administrative, 2013, p. 64-69.

18 Ibid., p. 11.

19 Howorth, op. cit., 2004.

20 Au moment de finaliser cet ouvrage, la structure de l’IRSEM avait changé, la branche « sécurité européenne et transatlantique » ayant disparu et s’étant principalement fondue dans une branche « questions régionales Nord », qui inclut également les enjeux stratégiques liés à la Chine ou à la Russie.

21 Consultation des comptes rendus en ligne des débats de ces trois commissions parlementaires. Une démarche similaire a été menée dans le cas irlandais ci-dessous.

22 Yves Boyer, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, et Laurent Giovachini, fonctionnaire du ministère de la Défense, Assemblée nationale, « Table ronde sur l’Europe de la défense », 12^e législature, compte rendu 15, Paris : Assemblée nationale, 17 décembre 2003.

23 Anne-Marie Comparini, députée, Assemblée nationale, « Audition (ouverte à la presse) de M^me Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, sur les progrès de l’Europe de la défense », 12^e législature, compte rendu 114, Paris : Assemblée nationale, 15 février 2005.

24 Assemblée nationale, « Audition de M. Arnaud Danjean, président de la sous-commission défense et sécurité du Parlement européen », 13^e législature, compte rendu 133, Paris : Assemblée nationale, 2009.

25 Bernard Cazeneuve, député, et Bruno Le Maire, secrétaire d’État aux affaires européennes, Assemblée nationale, « Audition de M. Bruno Le Maire, secrétaire d’État chargé des affaires européennes, sur l’avenir de la France dans l’OTAN et la construction de l’Europe de la défense », 13^e législature, compte rendu 38, Paris : Assemblée nationale, 3 avril 2009.

26 Ici, les archives de la Revue défense nationale ont été consultées pour la période 2007-2011 seulement, car les revues irlandaises choisies pour la comparaison (ci-dessous) ne disposaient pas d’archives disponibles en ligne avant l’année 2007.

27 Revue défense nationale, « Présentation », http://www.defnat.com/la-RDN/presentation.php.

28 Lieutenant-colonel Pierre Magnuszewski, « L’Europe – et sa PESD – ou l’OTAN ? », Défense nationale et sécurité collective, n^o 705, février 2008, p. 99-100.

29 Ancien officier de l’armée de l’air Patrice Cardot, « Politique de sécurité de l’UE : perspectives et réalités 2010 », Revue défense nationale, n^o 728, 2010, p. 57.

30 Ben Tonra et al., Irish Foreign Policy, Dublin : Gill and MacMillan, 2012.

31 Michael Holmes, « Irish Approaches to European Integration », dans Ireland and the European Union : Nice, Enlargement, and the Future of Europe, dir. Michael Holmes, Manchester : Manchester University Press, 2005.

32 Tonra, op. cit., 2012.

33 Róisín Doherty, Ireland, Neutrality and European Security Integration, Aldershot : Ashgate, 2002.

34 Ireland, White Paper on Defence, Dublin : Department of Defence, 2000, p. 20. Notre traduction.

35 Ireland, Strategy Statement 2008-2010, Dublin : Department of Defence, 2008, p. 7. Notre traduction. Il est à noter que l’Irlande a publié un nouveau livre blanc sur la défense en 2015, non analysé dans cette recherche, mais dont les grandes lignes restent très similaires aux documents stratégiques de la décennie précédente.

36 Conseil de l’Union européenne, Une Europe sûre dans un monde meilleur. Stratégie européenne de sécurité, Bruxelles : Conseil de l’UE, 12 décembre 2003, p. 9.

37 Conseil européen, EU-UN Cooperation in Military Crisis Management Operations. Elements of Implementation of the EU-UN Joint Declaration, Bruxelles : Conseil de l’UE, 18 juin 2004.

38 Ireland, Europeans - Working Together. Programme of the Irish Presidency of the European Union, 2004, p. 25. Notre traduction.

39 Ibid., 30. Notre traduction.

40 Irlande, Programme de la présidence irlandaise du Conseil de l’Union européenne, Bruxelles : Conseil de l’UE, 2013, 18.

41 Ireland, Strategy Statement 2011-2014, Dublin : Department of Defence, 2011, p. 14.

42 John O’Brennan, « Ireland Says No (Again) : The 12 June 2008 Referendum on the Lisbon Treaty », Parliamentary Affairs 62, n^o 2, 2009, p. 258-277.

43 The Institute of International and European Affairs, « Security and Defence Policy Group », http://www.iiea.com/staff?workingGroupUrlKey=security-and-defencepolicy-group.Notre traduction.

44 Patrick Keatinge et Ben Tonra, European Security and Defence Policy and the Lisbon Treaty, Dublin : Institute of International and European Affairs, juillet 2009, p. 15. Notre traduction.

45 Daniel Keohane, Making Sense of European Security and Defence Policy : Ireland and the Lisbon Treaty, Dublin : Institute of International and European Affairs, mars 2009, p. 6. Notre traduction.

46 Il faut cependant noter que le verrou parlementaire est dans les faits affaibli par le système majoritaire et le système du whip, qui impose le plus souvent une discipline de parti en soutien à la politique du gouvernement.

47 Brian Cowen, ministre des Affaires étrangères, Dáil Éireann, « Vote 29 - International Co-operation (Revised) », 29^th Dáil, select committee on foreign affairs, Dublin : Dáil Éireann, 7 juin 2004. Notre traduction.

48 Sean Barrett, député et ancien ministre de la Défense, Dáil Éireann, « Policy Priorities for International Co-operation, Humanitarian Aid and Crisis Response : Discussion with EU Commissioner », 30^th Dáil, joint committee on foreign affairs, Dublin : Dáil Éireann, 24 novembre 2010. Notre traduction.

49 Brian Cowen, ministre des Affaires étrangères, Dáil Éireann, « Estimates for Public Services, 2000 - Vote 38 - Office of the Minister for Foreign Affairs (Revised) », 28^th Dáil, select committee on foreign affairs, Dublin : Dáil Éireann, 31 mai 2000. Notre traduction.

50 Karen Devine, « Irish Political Parties’Attitudes and Policies Towards Irish Neutrality and the Evolution of the European Union’s Foreign, Security and Defence Policies », Irish Political Studies 24, n^o 4, 2009, p. 467-490.

51 Voir par exemple Kevin McCarthy, « Irish Aid and the Defence Forces : A Synthesis of Humanitarian Forces or an Incompatible Union », Defence Forces Review, n^o 1, 2009, p. 33-43.

52 Commandant Mark Hearns, « ’New’Versus ’No’World Order : Non UN Peacekeeping and the Implications for Conflict Resolution in the 21st Century », Defence Forces Review, n^o 1, 2008, p. 107-14. Notre traduction.

53 Dermot Earley, chef d’état-major, dans Ruairi Kavanagh, « Challenge, Change and Chad. An Interview with Defence Forces Chief of Staff, Lieutenant General Dermot Earley », Signal 7, n^o 1, 2008, p. 8-15. Notre traduction.

54 Pascal Vennesson, « Competing Visions for the European Union Grand Strategy », European Foreign Affairs Review 15, n^o 1, 2010, p. 57-75. Pour Vennesson, il existe quatre modèles de « grande stratégie » pour l’UE : l’UE comme superpuissance, l’euro-atlantisme, l’euro-neutralisme (dont l’Irlande est selon lui partisane, ce qui mérite en réalité d’être nuancé) et l’UE comme puissance civile. Ce qui domine serait essentiellement un mélange de puissance civile et d’euro-atlantisme.

55 Voir par exemple la notion de puissance humanitaire développée par Meyer, op. cit.

56 Bastien Irondelle, « European Foreign Policy : The End of French Europe? », Journal of European Integration 30, n^o 1, 2008, p. 153-168.