1 LL, p. 53.
2 Ibid., p. 200.
3 Ibid., p. 355. Également, à Du Prat, à propos de la circulation du sang, comparant ses conclusions à celles de Fludd et Harvey : « et je veux seulement avoir fait un récit pur et nu de l’histoire », p. 379.
4 Ibid., p. 54.
5 Ibid., p. 365, également, p. 373-374 : « La condition humaine veut qu’en un mouvement ininterrompu, les uns montent tandis que les autres descendent ; et il arrive aussi dans la progression des temps que des bouviers deviennent rois et que des rois deviennent bouviers. Comment cela serait-il possible si certains ne mouraient pas pour que d’autres naissent et si certains ne naissaient pas pour que d’autres meurent ? Ainsi la loi de la succession (sic versat omnia vicissitudo) renverse-t-elle toutes choses et, même si un sort prospère conserve les mêmes à la même place parfois pendant quelque temps, néanmoins un sort adverse joue à son tour plus sérieusement et plus rapidement avec les fils ou les petits-fils. »
6 Ibid., p. 365 : « Imagine que l’un d’entre nous revienne à la vie, il ne reconnaîtra plus l’apparence des choses, d’autant qu’elle tombe sous le même coup de la succession des choses ».
7 Ibid., p. 249.
8 Bernard Rochot, « Sur les notions de temps et d’espace chez quelques auteurs du XVIIe siècle, notamment Gassendi et Barrow », Revue d’histoire des sciences, vol. 9, no 2, 1956, p. 97-104 ; Olivier Bloch, La philosophie de Gassendi, op. cit., p. 173-201 ; les deux auteurs s’appuient sur la lettre adressée à Sorbière le 30 janvier 1644, sur « De loco, et tempore, seu spatio, et duratione rerum », dans le Syntagma philosophicum, OO I, 179a-228b, et sur les Animadversiones, Lyon, 1649, p. 605-630.
9 Syntagma, Physique, OO I, 182a. Je suis la traduction de Bernard Rochot dans l’article cité.
10 LL, p. 330.
11 Id.
12 Syntagma, I, L. II, 222b.
13 Sur l’évolution de cette réflexion chez Gassendi, voir Olivier Bloch, La philosophie de Gassendi, op. cit., p. 181 sqq. Également, Thomas Lennon, « L’atomisme de Gassendi : taille, figure et temps », dans Gassendi et la modernité, op. cit., p. 39-59.
14 DM, « Contre la troisième méditation », IX, art. 2, p. 342-348, 346b-348b.
15 Ibid., p. 344, 347b.
16 LP, p. 453.
17 Ibid., p. 208.
18 Voir également, ibid., p. 187 : « Je vous donnerais avis du peu de nouvelles que je puis savoir si je n’étais assuré que vous les savez trop mieux d’autre part. Ces messieurs Du Puy particulièrement me relèvent de cette peine et de vous faire tenir ce qu’on imprime de nouveau. J’ai seulement à vous donner avis d’un petit livre nouveau et d’une invention nouvelle qu’ils n’ont point, c’est de lactibus sive lacteis venis quarto vasorum mesaraicorum genere novo invento Gasparis Asellii… 1627 »
19 Alexandre Koyré, La révolution astronomique. Copernic, Kepler, Borelli, Hermann, 1961, p. 364.
20 LP, p. 254.
21 Id.
22 Id.
23 LL, p. 90.
24 Pierre Humbert, « À propos du passage de Mercure, 1631 ». Revue d’histoire des sciences et de leurs applications, 1950, p. 27-31. Gassendi est le héros du jour.
25 Lettre envoyée par Peiresc le 22 décembre 1631 et traduite par Pierre Humbert, ibid., p. 31. Également, LP, p. 279 : « vous estes né coiffé, comme je pense, puisque vous seul avez peu voir Mercure dans le Soleil ».
26 LL, p. 285.
27 Id.
28 Jean-Robert Armogathe, La nature du monde. Science nouvelle et exégèse au XVIIe siècle, PUF, 2007.
29 LL, p. 1-2, il s’agit de la première lettre du recueil, envoyée à Faur de Pibrac le 8 avril 1621.
30 PA, p. 14.
31 LP, p. 553.
32 Ibid., p. 469.
33 Syntagma philosophicum, OO I, L. III, « Le principe matériel, c’est-à-dire la matière première des choses. », 229a-282a.
34 Le principe matériel, p. 11.
35 Ibid., p. 85.
36 Ibid., p. 110.
37 Ibid., p. 123.
38 Ibid., p. 80.
39 Ibid., p. 14.
40 Principe matériel et principe efficient (c’est-à-dire la cause) relèvent tous deux des réflexions des physiciens « parce que c’est [de ces deux choses] que dépend pour l’essentiel ce que sont les œuvres de la nature », p. 44.
41 Ibid., p. 140.
42 Ibid., p. 165.
43 Ibid., p. 174. L’engyscope désigne ici le microscope.
44 Ibid., p. 209.
45 Id.
46 Voir aussi à ce sujet, Antonella Del Prete, « Pierre Gassendi et l’univers infini », Libertinage et philosophie, no 4, p. 56-68.
47 « De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination », p. 90, Éthique, OO II, L. III, 338a sqq.
48 Le principe matériel, op. cit., p. 210.
49 Simone Mazauric, « À propos des Anciens et des Modernes : Descartes versus Gassendi », Gassendi et la modernité, op. cit., p. 499-517.
50 LF, p. 61.
51 Je rappelle la phrase qu’emploie Gassendi : « Je réfléchis sur certains préceptes assez célèbres des philosophes antiques et je les compare ; et comme je les admire tous, je m’efforce de peser les opinions de chacun en particulier, comme si je me transvasais dans le tempérament de chacun. », LL, p. 56.
52 Sur ce point, je ne crois pas, comme le pense Simone Mazauric, que la liberté revendiquée par Gassendi vise à « la différence d’une poignée d’individus », art. cit., p. 507. Il me semble que Gassendi va plus loin, qu’il s’agit là d’un programme intellectuel et d’une appréhension de la pensée comme œuvre qui ne peut pas être singulière.