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Conclusion

p. 257-264


Extrait

1Regarder « ces femmes qui comptent » à partir de leur formation a permis d’approcher la manière dont l’enseignement commercial et plus largement professionnel s’est construit avec le genre. Certes, les filles et les femmes ont toujours été bien moins loties que les garçons et les hommes en matière d’offre de formation, et à la fin de notre période d’étude, la République délivre toujours plus largement ses subsides aux écoles de garçons, ce que la seule statistique des sections commerciales dans les écoles primaires supérieures (EPS) ou le nombre d’écoles pratiques de commerce et d’industrie (EPCI) suffit à démontrer, inégalité qui perdure durant tout l’entre-deux-guerres. Par ailleurs, la nécessité de former les filles à un travail, et pour ce qui nous occupe de les former au commerce, n’a jamais représenté qu’un enjeu très secondaire dans les débats sur les réformes de l’enseignement technique. Les inégalités sont incontestables, et les filles compteraient donc peu dans cette

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